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Identités professionnelles et travail réflexif : le cas des enseignants des Collèges d'enseignement général et professionnelRobitaille, Martin 11 1900 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur. / Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette thèse de doctorat traite spécifiquement de la construction des identités professionnelles chez les enseignants de Collèges d'enseignement général et professionnel (Cégeps) et a pour but principal de jeter les bases de la construction de l'identité professionnelle enseignante dans le contexte où le travail des enseignants en est un dit « réflexif », soit un travail exercé sur l'humain, directement lié à l'encadrement de l'humain, à sa formation et à sa socialisation.
Cette thèse supporte l'hypothèse que l'identité professionnelle enseignante se constitue, d'abord et avant tout, sur la base des rapports sociaux du travail, soit à partir des types de pratiques quotidiennes que l'enseignant peut avoir avec l'usager étudiant, consommateur du produit de son travail, mais aussi avec les réseaux sociaux de sa pratique, soit les enseignants, les gestionnaires et les organisations ou associations liées à la défense ou à la représentation professionnelle de l'enseignant.
Pour réaliser cette recherche, une revue exhaustive de la littérature fut réalisée afin de préparer le terrain à une enquête de type qualitative, basée sur 63 entrevues semi-dirigées d'enseignants du secteur général de 4 cégeps de la région de Montréal.
L'analyse des données de l'enquête a permis d'élaborer une typologie des identités professionnelles des enseignants de cégep
constituée de trois types identitaires distincts. Une identité d'autonomie, qui s'accompagne d'une pratique enseignante construite à même une relation interactive d'échange et de communication avec l'usager étudiant, d'une forte autodétermination des pratiques
enseignantes et de référents identitaires positifs envers la profession enseignante et le travail pédagogique. Une identité de retrait, qui est caractérisée par un rapport hétérodéterminé et instrumental tant au niveau des usagers étudiants qu'à celui du travail enseignant en général. Enfin, une identité d'ambivalence, qui est marquée par une pratique divisée entre la logique du rapport à l'usager et celle du rapport au travail où les étudiants ne sont plus un élément déterminant du rapport au travail de l'enseignant, mais où se trouve aussi une pratique tournée vers des sorties de crise visant un avenir meilleur. De plus, l'analyse des réseaux sociaux de la pratique enseignante nous a permis de mettre en lumière un important blocage des rapports sociaux du travail réflexif. En ce sens, nos travaux ont montré que deux enjeux pourraient être porteurs de l'émergence d'espaces locaux interactifs : une mission sociale de l'établissement plus préoccupée de projets éducatifs globaux et de préoccupations relatives au marché du travail local et un besoin de reconnaissance du travail enseignant.
Les travaux effectués ont aussi permis d'établir que les changements survenus depuis la réforme du niveau collégial de 1993 ne sont pas arrivés à générer de nouveaux rapports sociaux, qui feraient en sorte de revaloriser la profession et l'identité professionnelle enseignante autour des enjeux du travail réflexif et particulièrement ceux liés au système d'action que représentent les réseaux et rapports sociaux de la pratique enseignante.
Du point de vue théorique, ce regard « par le bas » des pratiques enseignantes demeure un ajout intéressant aux travaux sur les identités professionnelles parce qu'il a pu mettre en lumière l'importance du travail réflexif, exercé sur l'humain, dans la construction des identités professionnelles.
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L'identite professionnelle des professeurs d'anglais "locuteurs natifs" exercant en France depuis le traité de Maastricht : Entre conservation ontologique et acculturation. Les limites du capital natif. / The professional identity of native English-speaking teachers in France since the Treaty of Maastricht. : Exploring the limits of an initial linguistic and cultural capital, between ontological conservation and acculturation.Griffin, Claire 19 November 2012 (has links)
Depuis l’ouverture des concours de recrutement de l’Éducation nationale aux ressortissants européens, au début des années 1990, de nombreux Britanniques et Irlandais ont rejoint le contingent d’enseignants certifiés et agrégés d’anglais. Ces professeurs d’anglais « locuteurs natifs » (PALN) n’ont pas été socialisésen France et mettent parfois des années à décoder le système éducatif français et leur intégration professionnelle dépend de nombreux facteurs. Si le CAPES et l’Agrégation constituent une étape cruciale dans le processus d’interculturation, parce qu’ils initient les candidats anglophones aux normes, règles et valeurs du système éducatif français et de l’anglais-objet d’étude universitaire et d’enseignement-apprentissage en France, ces premiers ne sont en réalité que les prémisses d’une longue construction de l’identité professionnelle de ces enseignants. La présente enquête, élaborée dans une perspective ancrée et compréhensive et qui s’appuie sur des méthodes mixtes, a permis au chercheur d’explorer comment les PALN perçoivent leur vie et leur identité professionnelles. Une analyse du discours des participants et des interactions enquêteur-enquêté amène le chercheur au cœur de la problématique identitaire des enseignants« natifs » qui se retrouvent face à un paradoxe : si le « capital natif » est un atout pour réussir les concours de recrutement, une interculturation (Demorgon, 1999) « trop » réussie peut fragiliser ce même capital qui, pour conserver son intérêt et rester dynamique, doit être sans cesse actualisé. / Since the early 1990s, EU citizens have been able to sit the competitive examinations which give access to qualified teacher status within the French education system, without needing to have French nationality. This change has attracted British and Irish candidates who were not necessarily qualified to teach before moving to France and who, as native English-speaking teachers (NESTs), were not socialized there. Consequently, it sometimes takes them years to decode the French education system. For these teachers, comfortable professional integration depends on their capacity to adjust not only to the requirements of French schools, but also to the French approach to teaching and learning English. Taking the CAPES is one step towards interculturation, since by doing so, English-speaking candidates gain an insight into the norms, rules and values of the French education system and see how English is taught at university and in schools in France. However, passing the exam is only the first step towards building aprofessional teacher identity, which is a long process. The present investigation into the professional identity of NESTs from the UK and Ireland was constructedfrom a Grounded Theory and interpretative perspective using mixed methods. The researcher seeks to understand how participants perceive their professional identity and life as English teachers in the French education system. An analysis of participants’ discourse and of interviewer/participant interaction brings tolight the following paradox: the initial “gift” which helps NESTs through the rigorous state examinations can be weakened by strong interculturation and needs to be updated and enriched in order to remain an asset.
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L’identité professionnelle des enseignants d’espagnol langue étrangère pour adultes en France et en Espagne : état des lieux / The professional identity of spanish foreign language teachers for adults in France and in Spain : an overview / La identidad profesional de los profesores de español lengua extranjera para adultos en Francia y en España : perspectiva generalRámila Díaz, Noemi 02 July 2018 (has links)
Cette thèse vise à analyser l’identité professionnelle des enseignants d’espagnol langue étrangère (ELE) dans deux pays de l’Union européenne, la France et l’Espagne. Nous estimons que malgré le développement de l’anglais, qui est devenue la langue la plus étudiée au monde, l’espagnol connait une grande expansion au niveau international. Néanmoins, bien que les enseignants soient l’élément le plus important de l’enseignement de langues, les recherches ne semblent s’intéresser à l’analyse de leurs circonstances professionnelles et socioéconomiques, ni à leur rapport au travail. En effet, les enseignants d’ELE sont confrontés à des enjeux particuliers, non seulement en France où l’espagnol est toujours en concurrence avec l’anglais, mais aussi en Espagne, où l’enseignement de la langue espagnole est devenu une source de revenus. On peut donc se demander : comment peut-on offrir un enseignement d’ELE de qualité lorsque le cœur même de l’enseignement demeure obscur ? Cette thèse donne des éléments de réponse à travers l’analyse de 76 entretiens à des enseignants d’ELE et de 329 réponses à un questionnaire en ligne. / The objective of this thesis is to analyse the professional identity of teachers of Spanish as a foreign language in two European countries: France and Spain. In spite of the development of English, the most studied language in the world, Spanish is growing at a rapid pace. However, although teachers are the most important element in language teaching, research does not seem to be interested in the analysis of their professional and socioeconomic circumstances and the role of emotions in the workplace. Indeed, the teachers of Spanish face multiple challenges, not only in France where Spanish competes with English, but also in Spain, where the national language has become a new source of income. How is it possible then, to offer a quality teaching when the heart of teaching remains unclear? This thesis offers the analysis of 76 interviews to teachers of Spanish and 329 responses of an online questionnaire. / El objetivo de esta tesis es el análisis de la identidad profesional de los profesores de español lengua extranjera (ELE) en dos países europeos: Francia y España. A pesar del gran desarrollo del inglés, que se ha convertido en la lengua más estudiada del mundo, el español está creciendo en todo el mundo. Sin embargo, aunque que los profesores son el elemento principal en la enseñanza de idiomas, las investigaciones parecen no interesarse en sus condiciones socio-económicas ni en su relación emocional con el trabajo. Ciertamente, los profesores de ELE están expuestos a múltiples desafíos, no sólo en Francia, donde la lengua española compite en la escuela con el inglés, sino también en España, donde la lengua nacional se ha convertido en una fuente de ingresos. Con base a estos datos, nos preguntamos: ¿cómo es posible ofrecer una enseñanza de ELE de calidad, cuando no se conoce el “corazón” de la enseñanza? Esta tesis ofrece el análisis de las entrevistas realizadas a 76 profesores de ELE, así como de las 329 respuestas obtenidas a un cuestionario en línea.
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