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L'influence de la maturation pubertaire, des caractéristiques typées au genre, de l'image corporelle et de l'estime de soi sur les symptômes de dépression à l'adolescencePapillon, Myra 03 March 2021 (has links)
Les changements développementaux propres à la période adolescente affectent l'expression de symptômes dépressifs chez les adolescents (Puig-Antich, 1982). L'application de l'approche développementale de la psychopathologie à l'étude de la dépression chez les adolescents permet de comprendre les effets des caractéristiques du développement sur l'émergence de troubles qui surviennent à l'adolescence, telle que la dépression (Rutter, 1986). La présente étude s'intéresse à la différence entre les garçons et les filles à l'adolescence quant à la variation de leurs symptômes dépressifs en fonction de leur maturation pubertaire, de l'adoption de caractéristiques typées à leur genre (instrumentalité et expressivité), de leur image corporelle et de leur estime de soi. Les 374 participants (188 filles, 186 garçons) de cette étude sont âgés entre 11 et 16 ans (M = 13,3 ans) et se distribuent entre la 6e année et le secondaire IV. Es ont complété l'Inventaire de la dépression de Beck, l'échelle de développement pubertaire, l'inventaire des rôles sexuels de Bern, le Questionnaire de l'image de soi de Offer et le Questionnaire de Rosenberg sur l'estime de soi. Les résultats révèlent que les garçons et les filles sont significativement différents sur chacune des variables dépendantes. Les filles sont plus déprimées que les garçons. Elles ont une image corporelle et une estime de soi plus faibles que les garçons. Chaque genre adopte davantage les caractéristiques typées à son genre, soit l'expressivité pour les filles et l'instrumentalité pour les garçons. Une relation significative positive est retrouvée entre la puberté et la dépression chez les filles seulement. Un effet indirect de la puberté sur la relation entre les variables du développement (groupe d'âge et scolarité) et les variables dépendantes selon le genre ressort de l'analyse de covariance. Les résultats sont discutés dans la perspective de l'impact différentiel selon le genre des changements développementaux sur l'émergence de la dépression à l'adolescence.
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Image corporelle et habitudes de vie chez les jeunesBordeleau, Manon 05 September 2024 (has links)
Les enjeux liés au poids sont omniprésents dans notre société et touchent tout le monde, directement ou indirectement. L'augmentation de l'obésité, un défi de santé multifactoriel, peut compromettre la santé globale. Inversement, un état de santé précaire peut également favoriser l'obésité. Parallèlement, la préoccupation vis-à-vis du poids peut affecter la santé globale et influencer la perception de la silhouette corporelle. Ainsi, les enjeux liés au poids peuvent avoir un impact significatif sur la santé physique, mentale et sociale des individus. Pour aborder ces défis de manière proactive, il est essentiel de promouvoir de saines habitudes de vie dès l'enfance. Instaurer ces comportements dès le jeune âge aide à prévenir non seulement l'obésité mais aussi d'autres enjeux liés au poids. Au cours des dernières années, il a été possible de constater l'émergence des programmes axés sur la promotion de saines habitudes de vie chez les enfants et adolescents. Cependant, l'efficacité de ces initiatives demeure limitée. Afin d'améliorer ces interventions, il est essentiel d'adopter une approche plus complète, prenant en considération les facteurs psychologiques, tels que l'image corporelle, et son influence sur l'adoption de comportements sains. La littérature dans ce domaine met en évidence la présence d'une relation bidirectionnelle entre les composantes de l'image corporelle (perception et insatisfaction corporelle) et les habitudes de vie soulignant ainsi l'importance d'intégrer ces deux aspects lors de la conception d'interventions visant à promouvoir des comportements sains. Cependant, malgré la nécessité d'intégrer la perception et l'insatisfaction corporelle dans la conception de programmes visant à promouvoir un mode de vie sain, il est important de noter qu'il existe peu d'études documentant ce sujet. C'est pourquoi l'objectif général de cette thèse était d'évaluer les relations entre l'image corporelle (perception et insatisfaction), les problématiques liées au poids (obésité et préoccupation à l'égard du poids) et les habitudes de vie (pratique d'activité physique, comportements sédentaires, sommeil et alimentation) chez les enfants et les adolescents. Cette recherche visait à approfondir la compréhension de ces liens afin d'apporter de nouvelles connaissances dans ce domaine sous-étudié. Ce programme de recherche s'est d'abord concentré sur l'étude de la relation entre la perception et l'insatisfaction de l'image corporelle, plus spécifiquement au niveau de la silhouette corporelle, chez les enfants et les adolescents. Il s'est ensuite élargi pour explorer les relations entre ces éléments et certaines habitudes de vie (activité physique, temps d'écran, durée du sommeil et consommation de légumes/fruits) parmi les participantes d'un programme de promotion de l'activité physique pour adolescentes (*Fillactive*). Finalement, cette thèse de doctorat s'est penchée sur l'évaluation de l'impact d'un programme en nutrition en ligne offert dans les milieux scolaires sur les comportements alimentaires, les préoccupations liées au poids, la perception et l'insatisfaction de l'image corporelle chez les adolescents(es). Les résultats de ces études indiquent que la sous-estimation et l'insatisfaction de la silhouette corporelle sont fréquentes chez les enfants et adolescents(es), avec des prévalences plus élevées parmi ceux qui vivent avec de l'embonpoint ou de l'obésité. Par ailleurs, il semble que la sous-estimation de la silhouette corporelle puisse jouer un rôle protecteur contre l'insatisfaction corporelle, en particulier chez les enfants et adolescents(es) vivant avec de l'embonpoint/obésité. De plus, les adolescents(es) qui sous-estimaient leur silhouette corporelle et qui étaient satisfaits présentaient des comportements plus sains, avec un temps d'écran plus faible et un sommeil plus long par rapport aux adolescents(es) qui sous-estimaient leur silhouette et en étaient insatisfaits. Ensuite, il a été constaté que les adolescentes ne semblaient pas adhérer à un programme en promotion de l'activité physique comme *Fillactive* pour perdre du poids, être plus minces ou encore pour prendre du poids/muscles. La surestimation ainsi que l'insatisfaction de la silhouette corporelle étaient associées à un temps d'écran plus élevé, tandis que seule l'insatisfaction était liée à des habitudes de sommeil moins optimales. Enfin, les résultats indiquent que l'intervention en nutrition en ligne *Nutriathlon en équipe* n'a pas eu d'effets négatifs sur les comportements alimentaires, les préoccupations liées au poids, la perception et l'insatisfaction corporelle chez les adolescents(es). En conclusion, les recherches menées ont mis en lumière l'interrelation entre la perception et l'insatisfaction de la silhouette corporelle et suggèrent que ces deux aspects influencent l'adoption d'un mode de vie sain chez les enfants et les adolescents(es). De plus, les résultats ont également souligné qu'il n'est pas toujours nécessaire de promouvoir une perception juste de l'embonpoint ou de l'obésité au sein de cette population. En effet, les individus qui ne perçoivent pas leur poids comme problématique peuvent être plus satisfaits que ceux qui reconnaissent leur embonpoint/obésité. Enfin, cette thèse met en évidence qu'il est possible de développer des interventions efficaces en promotion de saines habitudes de vie chez les jeunes, sans renforcer les préoccupations liées à l'image corporelle et au poids, soulignant l'importance d'adopter des approches qui encouragent une relation positive avec le corps. / Weight-related issues are prevalent in our society and affect everyone, directly or indirectly. The rise in obesity, a multifactorial health challenge, can compromise overall health. Conversely, poor health can also contribute to obesity. Meanwhile, concerns about weight can impact overall health and influence body size perception. Thus, weight-related issues can significantly impact individuals' physical, mental, and social health. To address these challenges proactively, promoting healthy lifestyle habits from childhood is essential. Establishing these behaviours at a young age helps prevent not only obesity but also other weight-related issues. Over recent years, there has been an emergence of programs focused on promoting healthy lifestyle habits among children and adolescents. However, the effectiveness of these initiatives remains limited. To improve these interventions, adopting a more comprehensive approach is essential, considering psychological factors, such as body image, and their influence on adopting healthy behaviours. The literature in this field highlights a bidirectional relationship between body image components (perception and dissatisfaction) and lifestyle habits, underscoring the importance of integrating these two aspects when designing interventions to promote healthy behaviours. Despite the need to incorporate body size perception and dissatisfaction into the design of programs aimed at promoting a healthy lifestyle, it is important to note that there is limited research documenting this subject. Therefore, the overall objective of this thesis was to document the relationships between body image (perception and dissatisfaction), weight-related issues (obesity and weight concerns), and lifestyle habits (physical activity, sedentary behaviours, sleep, and nutrition) in children and adolescents. This research aimed to deepen the understanding of these connections to provide new insights into this under-studied area. This research program initially focused on studying the relationship between body perception and dissatisfaction, specifically regarding body shape, among children and adolescents. It then expanded to explore relationship between these variables and certain lifestyle habits (physical activity, screen time, sleep duration, and fruits/vegetables consumption) among participants in a physical activity promotion program for adolescent girls (FitSpirit). Ultimately, this doctoral thesis centred on evaluating the impact of a web-based nutrition intervention on eating behaviours and body size preoccupation among adolescents. The results of these studies indicate that underestimation and body size dissatisfaction are common among children and adolescents, with a higher prevalence among those who are living with overweight/obesity. Furthermore, it appears that underestimating body size may play a protective role against body size dissatisfaction, especially among children and adolescents living with overweight/obesity. It was also observed that adolescents who underestimated their body size and were satisfied exhibited healthier behaviours, including reduced screen time and longer sleep, compared to those who underestimated their body size and were dissatisfied. It was also observed that adolescent girls did not seem to adhere to a physical activity promotion program like FitSpirit with the goal of losing weight or becoming thinner, or gaining weight/muscles. Overestimation of body image and dissatisfaction were associated with higher screen time, while only dissatisfaction was linked to less optimal sleep habits. Finally, the results indicate that the team-based online nutrition intervention, Nutriathlon, did not have negative effects on eating behaviors, weight concerns, body image perception, and dissatisfaction among adolescents. In conclusion, the research conducted in this thesis has highlighted the interplay between body image perception and dissatisfaction, suggesting that these two aspects influence the adoption of a healthy lifestyle in children and adolescents. Additionally, the results have emphasized that it is not always necessary to promote an accurate perception of overweight or obesity within this population, as individuals who do not perceive their weight as excessive may be more satisfied than those who do. Finally, this thesis highlights the possibility of developing effective interventions in promoting healthy lifestyle habits among young, without reinforcing concerns related to body image and weight, underscoring the importance of adopting approaches that encourage a positive relationship with the body.
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Impact d'une intervention en nutrition sur les comportements alimentaires et la préoccupation excessive à l'égard du poids chez des jeunes adolescentsRobillard Purcell, Maya 20 April 2018 (has links)
Bien que l’obésité soit un problème épidémique majeur, le combat mené contre celle-ci ne devrait pas engendrer d’autres problèmes délétères, malgré que sa prévention et son traitement comprennent plusieurs enjeux. Intervenir auprès de ces personnes sans leur faire de torts est un défi lorsque l’on sait qu’il existe certaines corrélations entre la gestion du poids, la survenance de comportements alimentaires malsains et des problèmes psychologiques. Quelques études ont évalué l'impact de programmes de prévention de l’obésité et de la promotion des saines habitudes de vie sur des variables à caractère physique comme le poids, la taille et l’IMC. Par contre, très peu d’études ont évalué l'impact de ces programmes sur des variables psychologiques telles que la préoccupation à l’égard du poids et les comportements alimentaires chez les jeunes. Le but de cette étude était donc d'évaluer l'impact d'une intervention nutritionnelle en milieu scolaire sur les changements de comportements alimentaires et sur la préoccupation à l’égard du poids chez des adolescents. Bien que l’intervention ne semble pas avoir influencé négativement les comportements alimentaires et la préoccupation à l’égard du poids chez ces jeunes, cette étude a permis de mettre en lumière l’importance de s’intéresser à ces variables psychologiques. Étant donné que la préoccupation excessive à l'égard du poids corporel peut conduire à une importante restriction alimentaire et à des troubles alimentaires, qui à leur tour ont été associée à un gain de poids chez les adolescents, il est impératif de s’intéresser et de bien comprendre cette problématique. Ainsi, il sera plus facile d’élaborer des programmes de prévention et promotion des saines habitudes de vie pour les jeunes, qui ne favoriseront pas par inadvertance des conséquences comportementales et psychologiques malsaines.
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Contribution à l'étude des déterminants psychologiques et psychopathologiques de l'obésité sévère chez l'adolescent et plus particulièrement des troubles de l'image du corps chez l'adolescentFoucart, Jennifer 15 June 2009 (has links)
L’obésité pédiatrique est un phénomène en expansion croissante, amenant les professionnels de la santé à en parler en termes de phénomène pandémique. Mais au-delà de cette expansion croissante, c’est également l’augmentation de la sévérité de l’obésité chez l'enfant et l'adolescent qui apparaît inquiétante.<p>Or, la présence des déterminants sociaux,énergétiques, génétiques ne suffisent pas toujours pour expliquer son développement et principalement quand il s’agit d’obésité sévère. Dans le cadre de l'obésité sévère, il y a lieu de dépasser les théories centrées sur la compréhension de l’agir alimentaire pour envisager les théories qui considèrent l’implication de l’ensemble du corps dans le développement de l’obésité et ce principalement lorsqu’on s’intéresse à l’adolescent. <p><p>Les objectifs de cette étude visent, face à ces éléments, à établir, dans un premier temps, un profil démographique, médical, familial, psychologique et psychopathologique d’une population d’adolescents souffrant d'obésité sévère. Ces informations ont été recueillies à l’aide de questionnaires structurés et par observation de 164 adolescents satisfaisant aux critères de l’obésité sévère. Un diagnostic pédopsychatrique selon la CFTMEA R 2000 a été posé pour chaque sujet. Nos résultats ont souligné le déterminisme multiple de l’obésité de nos sujets mais également l’importance des comorbidités bio-psycho-sociales.<p>Dans un second temps, à l’aide d’une analyse factorielle, nous avons mis en évidence qu’une plus grande sévérité de l’obésité s’associait à des facteurs d’environnement défavorisant(troubles mentaux dans la famille, carences, maltraitance) et à la présence d'un profil psychopathologique. De plus, ces mêmes modalités étaient associées avec une compliance familiale et individuelle moins importante. <p><p>Dans une dernière partie, nous nous sommes centrés sur les liens qui unissaient ces différents éléments. Pour ce faire, nous avons aux travers d’analyse de cas et à l'aide d'un Rorschach, du Questionnaire de l'Image du Corps de Bruschon-Schweitzer, et d'un dessin de soi, évalué la présence de troubles de l’image du corps chez 10 de nos sujets et leur évolution durant la prise en charge en lien avec la perte de poids. Nos résultats ont mis en évidence la présence de troubles de l’image du corps avec une image de soi incertaine, indifférenciée aux limites diffuses. <p>L’obésité s’inscrirait en tant que garant concret face à une image du corps peu unifiée. Ceci nous permet de considérer que l’obésité s’installe au travers à la fois d’un corps peu investi, peu mobilisable imposant la nécessaire édification de barrière (l’obésité) entre le « dedans fragilisé » et le dehors vécu comme dangereux. Nous pouvons dès lors considérer la difficulté des sujets de se résoudre à une perte de poids qui ne permettrait plus au sujet de recourir à ce type de fonctionnement. <p><p>De ce fait, nous avons conclu qu'il s'agit dans la prise en charge de ces sujets de reconsidérer l’image du corps comme outil thérapeutique vecteur d’amélioration à court et à long terme. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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