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Semi-automatic Classification of Remote Sensing Images / Classification semi-automatique des images de télédétection

Dos santos, Jefersson Alex 25 March 2013 (has links)
L'objectif de cette thèse est de développer des solutions efficaces pour laclassification interactive des images de télédétection. Cet objectif a étéréalisé en répondant à quatre questions de recherche.La première question porte sur le fait que les descripteursd'images proposées dans la littérature obtiennent de bons résultats dansdiverses applications, mais beaucoup d'entre eux n'ont jamais été utilisés pour la classification des images de télédétection. Nous avons testé douzedescripteurs qui codent les propriétés spectrales et la couleur, ainsi que septdescripteurs de texture. Nous avons également proposé une méthodologie baséesur le classificateur KNN (K plus proches voisins) pour l'évaluation desdescripteurs dans le contexte de la classification. Les descripteurs Joint Auto-Correlogram (JAC),Color Bitmap, Invariant Steerable Pyramid Decomposition (SID) etQuantized Compound Change Histogram (QCCH), ont obtenu les meilleursrésultats dans les expériences de reconnaissance des plantations de café et depâturages.La deuxième question se rapporte au choix del'échelle de segmentation pour la classification d'images baséesur objets.Certaines méthodes récemment proposées exploitent des caractéristiques extraitesdes objets segmentés pour améliorer classification des images hauterésolution. Toutefois, le choix d'une bonne échelle de segmentation est unetâche difficile.Ainsi, nous avons proposé deux approches pour la classification multi-échelles fondées sur le les principes du Boosting, qui permet de combiner desclassifieurs faibles pour former un classifieur fort.La première approche, Multiscale Classifier (MSC), construit unclassifieur fort qui combine des caractéristiques extraites de plusieurséchelles de segmentation. L'autre, Hierarchical Multiscale Classifier(HMSC), exploite la topologie hiérarchique de régions segmentées afind'améliorer l'efficacité des classifications sans perte de précision parrapport au MSC. Les expériences montrent qu'il est préférable d'utiliser des plusieurs échelles plutôt qu'une seul échelle de segmentation. Nous avons également analysé et discuté la corrélation entre lesdescripteurs et des échelles de segmentation.La troisième question concerne la sélection des exemplesd'apprentissage et l'amélioration des résultats de classification basés sur lasegmentation multiéchelle. Nous avons proposé une approche pour laclassification interactive multi-échelles des images de télédétection. Ils'agit d'une stratégie d'apprentissage actif qui permet le raffinement desrésultats de classification par l'utilisateur. Les résultats des expériencesmontrent que la combinaison des échelles produit de meilleurs résultats que leschaque échelle isolément dans un processus de retour de pertinence. Par ailleurs,la méthode interactive permet d'obtenir de bons résultats avec peud'interactions de l'utilisateur. Il n'a besoin que d'une faible partie del'ensemble d'apprentissage pour construire des classificateurs qui sont aussiforts que ceux générés par une méthode supervisée qui utilise l'ensembled'apprentissage complet.La quatrième question se réfère au problème de l'extraction descaractéristiques d'un hiérarchie des régions pour la classificationmulti-échelles. Nous avons proposé une stratégie qui exploite les relationsexistantes entre les régions dans une hiérarchie. Cette approche, appelée BoW-Propagation, exploite le modèle de bag-of-visual-word pour propagerles caractéristiques entre les échelles de la hiérarchie. Nous avons égalementétendu cette idée pour propager des descripteurs globaux basés sur leshistogrammes, l'approche H-Propagation. Ces approches accélèrent leprocessus d'extraction et donnent de bons résultats par rapport à l'extractionde descripteurs globaux. / A huge effort has been made in the development of image classification systemswith the objective of creating high-quality thematic maps and to establishprecise inventories about land cover use. The peculiarities of Remote SensingImages (RSIs) combined with the traditional image classification challengesmake RSI classification a hard task. Many of the problems are related to therepresentation scale of the data, and to both the size and therepresentativeness of used training set.In this work, we addressed four research issues in order to develop effectivesolutions for interactive classification of remote sensing images.The first research issue concerns the fact that image descriptorsproposed in the literature achieve good results in various applications, butmany of them have never been used in remote sensing classification tasks.We have tested twelve descriptors that encodespectral/color properties and seven texture descriptors. We have also proposeda methodology based on the K-Nearest Neighbor (KNN) classifier for evaluationof descriptors in classification context. Experiments demonstrate that JointAuto-Correlogram (JAC), Color Bitmap, Invariant Steerable Pyramid Decomposition(SID), and Quantized Compound Change Histogram (QCCH) yield the best results incoffee and pasture recognition tasks.The second research issue refers to the problem of selecting the scaleof segmentation for object-based remote sensing classification. Recentlyproposed methods exploit features extracted from segmented objects to improvehigh-resolution image classification. However, the definition of the scale ofsegmentation is a challenging task. We have proposedtwo multiscale classification approaches based on boosting of weak classifiers.The first approach, Multiscale Classifier (MSC), builds a strongclassifier that combines features extracted from multiple scales ofsegmentation. The other, Hierarchical Multiscale Classifier (HMSC), exploits thehierarchical topology of segmented regions to improve training efficiencywithout accuracy loss when compared to the MSC. Experiments show that it isbetter to use multiple scales than use only one segmentation scale result. Wehave also analyzed and discussed about the correlation among the useddescriptors and the scales of segmentation.The third research issue concerns the selection of training examples and therefinement of classification results through multiscale segmentation. We have proposed an approach forinteractive multiscale classification of remote sensing images.It is an active learning strategy that allows the classification resultrefinement by the user along iterations. Experimentalresults show that the combination of scales produces better results thanisolated scales in a relevance feedback process. Furthermore, the interactivemethod achieves good results with few user interactions. The proposed methodneeds only a small portion of the training set to build classifiers that are asstrong as the ones generated by a supervised method that uses the whole availabletraining set.The fourth research issue refers to the problem of extracting features of ahierarchy of regions for multiscale classification. We have proposed a strategythat exploits the existing relationships among regions in a hierarchy. Thisapproach, called BoW-Propagation, exploits the bag-of-visual-word model topropagate features along multiple scales. We also extend this idea topropagate histogram-based global descriptors, the H-Propagation method. The proposedmethods speed up the feature extraction process and yield good results when compared with globallow-level extraction approaches.
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Pavages réguliers et modélisation des dynamiques spatiales à base de graphes d'interaction : conception, implémentation, application / Regular tilings in interaction-graph-based modelling of spatial dynamics : conception, implementation, application

Castets, Mathieu 15 December 2015 (has links)
La modélisation et la simulation de dynamiques spatiales, en particulier pour l'étude de l'évolution de paysages ou de problématiques environnementales pose la question de l'intégration des différentes formes de représentation de l'espace au sein d'un même modèle. Ocelet est une approche de modélisation de dynamiques spatiales basée sur le concept original de graphe d'interaction. Le graphe porte à la fois la structure d'une relation entre entités d’un modèle et la sémantique décrivant son évolution. Les relations entre entités spatiales sont ici traduites en graphes d'interactions et ce sont ces graphes que l'on fait évoluer lors d'une simulation. Les concepts à la base d'Ocelet peuvent potentiellement manipuler les deux formes de représentation spatiale connues, celle aux contours définis (format vecteur) ou la discrétisation en grille régulière (format raster). Le format vecteur est déjà intégré dans la première version d'Ocelet. L'intégration du format raster et la combinaison des deux restaient à étudier et à réaliser. L'objectif de la thèse est d'abord étudier les problématiques liées à l'intégration des champs continus et leur représentation discrétisée en pavage régulier, à la fois dans le langage Ocelet et dans les concepts sur lesquels il repose. Il a fallu notamment prendre en compte les aspects dynamiques de cette intégration, et d'étudier les transitions entre données géographiques de différentes formes et graphe d'interactions à l'aide de concepts formalisés. Il s'est agi ensuite de réaliser l'implémentation de ces concepts dans la plateforme de modélisation Ocelet, en adaptant à la fois son compilateur et son moteur d'exécution. Enfin, ces nouveaux concepts et outils ont été mis à l'épreuve dans trois cas d'application très différents : deux modèles sur l’île de la Réunion, le premier simulant le ruissellement dans le bassin versant de la Ravine Saint Gilles s'écoulant vers la Côte Ouest de l'île, l’autre simulant la diffusion de plantes invasives dans les plaines des hauts à l'intérieur du Parc National de La Réunion. Le dernier cas décrit la spatialisation d'un modèle de culture et est appliqué ici pour simuler les rendements de cultures céréalières sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, dans le contexte d'un système d'alerte précoce de suivi des cultures à l'échelle régionale. / The modelling and simulation of spatial dynamics, particularly for studying landscape changes or environmental issues, raises the question of integrating different forms of spatial representation within the same model. Ocelet is an approach for modelling spatial dynamics based on the original concept of interaction graph. Such a graph holds both the structure of a relation between entities of a model and the semantics describing its evolution. The relationships between spatial entities are here translated into interaction graphs and these graphs are made to evolve during a simulation. The concepts on which Ocelet is based can potentially handle two known forms of spatial representation: shapes with contours (vector format) or regular grid cells (raster). The vector format is already integrated in the first version of Ocelet. The integration of raster and the combination of the two remained to be studied and carried out. The aim of the thesis is to first study the issues related to the integration of continuous fields and their representation by regular tiling, both in the Ocelet language and the concepts on which it is based. The dynamic aspects of this integration had to be taken into account and transitions between different forms of geographic data and interaction graphs had to be studied in the light of the concepts formalized. The concepts were then implemented in the Ocelet modelling platform, with the adaptation of both its compiler and runtime. Finally, these new concepts and tools were tested in three very different cases: two models on Reunion Island, the first simulating runoff in Ravine Saint Gilles watershed in the West Coast of the island, the other simulating the spread of invasive plants in the high plains inside the Reunion National Park. The last case describes the spatialisation of a crop model and is applied here to simulate the cereal crop yields in West Africa, in the context of an early warning system for regional crop monitoring.
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Approches d'apprentissage pour la classification à large échelle d'images de télédétection / Learning approaches for large-scale remote sensing image classification

Maggiori, Emmanuel 22 June 2017 (has links)
L’analyse des images satellite et aériennes figure parmi les sujets fondamentaux du domaine de la télédétection. Ces dernières années, les avancées technologiques ont permis d’augmenter la disponibilité à large échelle des images, en comprenant parfois de larges étendues de terre à haute résolution spatiale. En plus des questions évidentes de complexité calculatoire qui en surgissent, un de plus importants défis est l’énorme variabilité des objets dans les différentes régions de la terre. Pour aborder cela, il est nécessaire de concevoir des méthodes de classification qui dépassent l’analyse du spectre individuel de chaque pixel, en introduisant de l’information contextuelle de haut niveau. Dans cette thèse, nous proposons d’abord une méthode pour la classification avec des contraintes de forme, basée sur l’optimisation d’une structure de subdivision hiérarchique des images. Nous explorons ensuite l’utilisation des réseaux de neurones convolutionnels (CNN), qui nous permettent d’apprendre des descripteurs hiérarchiques profonds. Nous étudions les CNN depuis de nombreux points de vue, ce qui nous permettra de les adapter à notre objectif. Parmi les sujets abordés, nous proposons différentes solutions pour générer des cartes de classification à haute résolution et nous étudions aussi la récolte des données d’entrainement. Nous avons également créé une base de données d’images aériennes sur des zones variées, pour évaluer la capacité de généralisation des CNN. Finalement, nous proposons une méthode pour polygonaliser les cartes de classification issues des réseaux de neurones, afin de pouvoir les intégrer dans des systèmes d’information géographique. Au long de la thèse, nous conduisons des expériences sur des images hyperspectrales, satellites et aériennes, toujours avec l’intention de proposer des méthodes applicables, généralisables et qui passent à l’échelle. / The analysis of airborne and satellite images is one of the core subjects in remote sensing. In recent years, technological developments have facilitated the availability of large-scale sources of data, which cover significant extents of the earth’s surface, often at impressive spatial resolutions. In addition to the evident computational complexity issues that arise, one of the current challenges is to handle the variability in the appearance of the objects across different geographic regions. For this, it is necessary to design classification methods that go beyond the analysis of individual pixel spectra, introducing higher-level contextual information in the process. In this thesis, we first propose a method to perform classification with shape priors, based on the optimization of a hierarchical subdivision data structure. We then delve into the use of the increasingly popular convolutional neural networks (CNNs) to learn deep hierarchical contextual features. We investigate CNNs from multiple angles, in order to address the different points required to adapt them to our problem. Among other subjects, we propose different solutions to output high-resolution classification maps and we study the acquisition of training data. We also created a dataset of aerial images over dissimilar locations, and assess the generalization capabilities of CNNs. Finally, we propose a technique to polygonize the output classification maps, so as to integrate them into operational geographic information systems, thus completing the typical processing pipeline observed in a wide number of applications. Throughout this thesis, we experiment on hyperspectral, atellite and aerial images, with scalability, generalization and applicability goals in mind.
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Les plantes indicatrices du climat en France et leur télédétection

Garbolino, Emmanuel 12 December 2001 (has links) (PDF)
Dès ses débuts, la géographie botanique a reconnu l'influence du climat sur la répartition des plantes grâce à la comparaison de territoires et à l'examen de limites climatiques et floristiques. Elle a exprimé cette influence par des cartes plus que par des mesures. Elle a progressivement donné naissance à une discipline biologique, l'écologie végétale, qui se fonde, en milieu naturel, sur des observations stationnelles et sur des traitements numériques. Mais cette discipline a surtout mesuré les variables stationnelles les plus accessibles, celles qui concernent le substrat de la végétation plutôt que son climat, tout au moins à grande échelle. Aujourd'hui, cette discipline dispose d'une<br />banque de données climatiques, celle de Météo-France, et d'une banque de données floristiques « Sophy ». Elle peut établir les relations entre plantes et climats sur une base stationnelle et<br />numérique, donc plus objective, plus précise et plus complète que la géographie botanique.<br />Le réseau météorologique national fournit des données standardisées dans 828 postes en France. Parmi les facteurs les plus actifs sur les plantes, il y a la température du jour et de la nuit, mois par mois, reflétées respectivement par la température mensuelle maximale et minimale ; il y a également les hauteurs et les fréquences mensuelles des précipitations. Ces facteurs sont ramenés à une même période de référence après estimation des données manquantes. De son côté, la banque « Sophy » fournit les présences et les abondances de 4.500 taxons botaniques dans 140.000 stations<br />en France. Elle permet de distinguer le comportement d'une plante soit par sa présence, soit par un seuil d'abondance. La conjonction de ces deux banques fournit un échantillonnage d'environ 12.000<br />stations floristiques réparties entre les climats de 574 postes.<br />La dépendance apparente d'une plante envers un facteur se manifeste par la concentration de ses présences dans la gamme du facteur. Cette concentration se calcule comme une probabilité et elle suit un gradient rigoureusement unimodal dans la gamme du facteur. La concentration maximale exprime le pouvoir indicateur de la plante, de telle façon que ce paramètre ne soit nul que pour une plante ubiquiste. Ce pouvoir indicateur est d'autant plus élevé que la plante est meilleure indicatrice. Le rang de la concentration maximale indique la position optimale de la plante. Les douze pouvoirs indicateurs et les douze positions optimales résument le comportement d'une plante dans la gamme d'un facteur. Ce travail présente le catalogue des comportements pour 2.800 plantes<br />indicatrices du climat et pour six grandeurs climatiques sous la forme de graphiques. Le catalogue présente aussi la répartition géographique de chaque plante entre les 140.000 stations de la banque « Sophy ». Ce catalogue n'est pas seulement un dictionnaire écologique des plantes indicatrices du climat. Il est aussi un outil informatique qui permet d'estimer avec précision le climat dans une communauté dépourvue de poste météorologique et d'introduire ainsi le climat de façon numérique dans toute étude phyto-écologique en France.<br />Mis à part l'application précédente, le catalogue ne montre pas de synthèse. Il est complété par une classification climatique des plantes qui montre la hiérarchie des phénomènes et leur importance statistique. Cette classification détermine des groupes de plantes ayant des comportements similaires d'après leurs fidélités cumulées aux rangs des variables climatiques. Elle caractérise un groupe par ses pouvoirs indicateurs et ses positions optimales. Elle aboutit à un catalogue des principaux groupes, depuis les plus nombreux et les plus différents, constituant les premiers niveaux de synthèse, jusqu'aux plus détaillés. Elle montre que le gradient phytoclimatique majeur sépare le littoral, la région méditerranéenne et les montagnes des plaines continentales. Le<br />groupe littoral, par exemple, se subdivise en groupes atlantiques et méditerranéens, puis en sousgroupes cantonnés dans une partie seulement de chaque climat.<br />Un travail analogue est entrepris sur les relations entre les plantes et les variables du satellite NOAA. Comme en géographie botanique, les relations entre plantes et mesures satellitaires se<br />fondent souvent sur la superposition de ces images, basées sur un indice de végétation (NDVI), avec des cartes de végétation. Ces images et leur interprétation montrent de grandes catégories de<br />végétation, telles que formations forestières et cultures. La banque « Sophy » permet une étude stationnelle et non plus cartographique du phénomène. Cette banque associe des données<br />floristiques à des données satellitaires issues du même emplacement, dans 11.000 pixels de 5,5 km de côté. Les synthèses mensuelles du NDVI montrent des différences de comportement entre les plantes de formations différentes, telles que prairies, forêts, ripisylves, formations méditerranéennes et les landes atlantiques, littorales et montagnardes. Les pouvoirs indicateurs sont parfois élevés et similaires pour les plantes de la même formation. Mais ils montrent encore quelques incohérences, soit d'un mois sur l'autre, soit d'une variable satellitaire à une autre, faute d'une standardisation insuffisante dans la caractérisation des pixels. Des variables satellitaires standardisées portant sur une plus longue période, dont les données manquantes seraient calculées, devraient être susceptibles de localiser des phytoclimats, grâce aux groupes de plantes qui les représentent, et de généraliser<br />sur le terrain les connaissances stationnelles de la phytoclimatologie.
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Nouveaux modèles de contours actifs d'ordre supérieur, formes «a priori» et analyse multi-échelle : leurs application à l'extraction de réseaux routiers à partir des images satellitaires à très haute résolution

Peng, Ting 18 November 2008 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est de développer et de valider des approches robustes d'extraction semi-automatique de réseaux routiers en zone urbaine dense à partir d'images satellitaires optiques à très haute résolution (THR). Nos modèles sont fondés sur une modélisation par champs de phase des contours actifs d'ordre supérieur (CAOS). Le probléme est difficile pour deux raisons principales : les images THR sont intrinsèquement complexes, et certaines zones des réseaux peuvent prendre une topologie arbitraire. Pour remédier à la complexité de l'information contenue dans les images THR, nous proposons une modélisation statistique multi-résolution des données ainsi qu'un modèle multi-résolution contraint a priori. Ces derniers permettent l'intégration des résultats de segmentation de résolution brute et de résolution fine. De plus, dans le cadre particulier de la mise à jour de réseaux routiers, nous présentons un modèle de forme a priori spécifique, dérivé d'une ancienne carte numérique issue d'un SIG. Ce terme spécifique a priori équilibre l'effet de la connaissance a priori générique apportée par le modèle de CAOS, qui décrit la forme géométrique générale des réseaux routiers. Cependant, le modèle classique de CAOS souffre d'une limitation importante : la largeur des branches du réseau est contrainte à d'être similaire au maximum du rayon de courbure des branches du réseau, fournissant ainsi un modèle non satisfaisant dans le cas de réseaux aux branches droites et étroites ou aux branches fortement incurvées et larges. Nous résolvons ce problème en proposant deux nouveaux modèles : l'un contenant un terme additionnel, nonlocal, non-linéaire de CAOS, et l'autre contenant un terme additionnel, nonlocal, linéaire de CAOS. Ces deux termes permettent le contrôle séparé de la largeur et de la courbure des branches, et fournissent une meilleure prolongation pour une même largeur. Le terme linéaire a plusieurs avantages : d'une part il se calcule plus efficacement, d'autre part il peut modéliser plusieurs largeurs de branche simultanément. Afin de remédier à la difficulté du choix des paramètres de ces modèles, nous analysons les conditions de stabilité pour une longue barre d'une largeur donnée décrite par ces énergies, et montrons ainsi comment choisir rigoureusement les paramètres des fonctions d'énergie. Des expériences sur des images satellitaires THR et la comparaison avec d'autres modèles démontrent la supériorité de nos modèles.
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Complémentarité des images optiques et radars pour la connaissance des littoraux

Bijaoui, Jérôme 04 December 1995 (has links) (PDF)
En raison du nombre croissant des populations vivant sur les littoraux, il devient capital de caractériser ces milieux ainsi que leurs évolutions. De par sa diversité instrumentale, la télédétection spatiale présente des possibilités exceptionnelles pour analyser les caractéristiques des littoraux. Ce travail porte sur l'étude de certaines propriétés du littoral à l'aide des images de télédétection. Le trait de côte caractérise la position du rivage. Sous certaines conditions (tempêtes, raz de marée ...), ce dernier peut évoluer rapidement et dans des proportions importantes. À l'aide des radars imageurs, il est possible d'observer les littoraux dans de telles situations. Pour extraire le trait de côte, nous proposons une méthode exploitant la texture de ces images. Cette méthode est évaluée en la comparant avec d'autres méthodes sur un site étalonné, ainsi que sur d'autres sites et avec des instruments différents. Ce travail porte aussi sur l'analyse du milieu côtier à l'aide d'instruments optiques. Nous montrons que les méthodes usuelles d'analyse permettent, en général, de ne traiter qu'une seule caractéristique parmi l'ensemble. Cette façon d'opérer nous a conduit à définir une méthode plus générale pour analyser les caractéristiques optiques du milieu marin non plus séparément mais ensemble. Basée sur une modélisation du transfert radiatif dans les eaux côtières, cette méthode offre des informations sur les natures de l'eau, des fonds marins et sur la profondeur. Cette méthode est évaluée à l'aide de simulations numériques. Elle est ensuite appliquée sur des images acquises avec un spectromètre aéroporté et avec un radiomètre spatial. Ces exemples montrent que cette méthode offre des résultats prometteurs pour l'étude des eaux côtières. Cette étude montre la complémentarité des instruments spatiaux pour l'étude du littoral. Pour obtenir des cartes riches et précises, nous montrons qu'il faut tenir compte d'images acquises à des dates distinctes et avec des instruments différents.

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