• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 255
  • 134
  • 48
  • 42
  • 10
  • 9
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 545
  • 108
  • 105
  • 101
  • 100
  • 97
  • 82
  • 72
  • 59
  • 57
  • 55
  • 54
  • 51
  • 46
  • 45
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
221

Las politicas educativas hacia la poblacion indigena y la construccion de las identidades étnicas y de género : el caso de la region de Cuetzalan, Puebla, México

Morales Ramírez, Claudia 24 April 2018 (has links)
Cette thèse se centre sur l'analyse des politiques éducatives, qui visent la population indigène au Mexique. Son objectif est de rechercher l'impact qu'elles ont sur les constructions identitaires, de genre et d’ethnie, chez les petites filles et les garçons mexicains náhuas. Il s'agit d'un travail de recherche depuis l'instrumentation des politiques éducatives (à partir des stratégies, des programmes et des actions) que réalise la Direction Générale d'Éducation Indigène (DGEI), une instance appartenant au Ministère d'Éducation Publique (SEP), pour analyser les processus générés dans les pratiques scolaires – et extrascolaires – et les signifiés construits par les sujets éducatifs. Pour accomplir cet objectif, nous avons réalisé un travail ethnographique fondé sur des concepts théoriques et méthodologiques de l'ethnographie institutionnelle et du féminisme. La recherche présentée est fondamentalement qualitative, générée à partir du point de vue de l'ethnographie institutionnelle sur les politiques publiques conçues et réalisées par la DGEI dans les entités fédératives. A cet égard, nous avons visité et analysé le cas de cinq écoles indigènes náhuas de la Sierra Norte, dans l'état de Puebla. La conception et la réalisation ont impliqué des considérations épistémologiques d’un type qualitatif, comme la participation des sujets par le biais de l'incorporation de leur voix, de leurs perceptions et apports, pour l'analyse ultérieure des textes et la composition des conclusions finales. Cette recherche tente de se positionner en pourvoyeuse de témoignages et de sens intersubjectifs construits sur la base de données empiriques, ensuite articulées avec les perceptions de celui qui analyse. Elle constitue une recherche féministe dans le sens où elle englobe et analyse l'implication du genre féminin à d'autres facteurs sociaux qui permettent d'expliquer la situation des sujets avec qui ces femmes interagissent. Il en va également de même pour les groupes sociaux qui vivent dans la périphérie comme la majorité d'entre elles, c’est-à-dire dans la marginalité et la subalternité; la présence masculine, quant à elle, est pleinement documentée. L’un des buts de cette recherche féministe est d'expliquer la relation entre exclusion et inégalité. L'exclusion semble s'étendre dans l'esprit de l'époque. Les processus de globalisation se caractérisent en effet par le fait d’approfondir et de multiplier les formes variées d'exclusion des majorités en faveur de l'hégémonie – politique, économique et culturelle – étendant son voile qui rend invisible toute diversité. Dans n'importe laquelle de ces modalités, le fait d’être différent amène à être recalé dans les marges, c'est-à-dire à vivre des formes spécifiques d'exclusion. À partir de ces idées, la thèse vise à caractériser les politiques éducatives comprises comme des processus politiques et idéologiques non neutres, en tant que phénomènes qui peuvent être considérés comme des mécanismes de classification et de construction des sujets: des professeurs, des indigènes, des étudiants… Et aussi, comme des codes de normes et valeurs qui articulent les principes organisant la société à travers des modèles qui conforment l'histoire et la culture de la société dans laquelle ils sont générés. La possibilité de combiner tous les niveaux d'appréciation du micro, du méso et du macro, de trouver et de documenter des processus nationaux et globaux de politiques publiques de la DGEI dans des espaces d'influence locaux et leurs effets dans la construction d'identités, constitue une des contributions principales de cette recherche. Considérer les politiques comme objet d'analyse permet d'examiner au moins trois dimensions : 1) Les perspectives idéologiques prédominantes dans les discours, 2) les pratiques des sujets destinataires de ces politiques, c'est-à-dire, – ceux qui assimilent les discours –, et 3) les systèmes alternatifs de résistance ou de complémentarité qui émergent localement (comme l'acceptation, la modification ou le rejet des discours). Partir de la conception selon laquelle la participation aux politiques (même au niveau des récepteurs de celles-ci) les rend publiques et permet, par ce seul fait, d’en dépasser le caractère gouvernemental. Une politique est réalisée uniquement quand le destinataire de celle-ci agit comme un élément réactif. En conséquence, il est fondamental que la recherche collecte les témoignages des sujets participants, c’est-à-dire des autorités éducatives et communautaires, des enseignants, des étudiants, des pères et des mères de famille, tout comme des acteurs sociaux. De cette manière, la politique peut être cohérente avec sa nature publique et répondre aux nécessités perçues localement, dépassant ainsi les buts abstraits des institutions. Les acteurs de l’éducation au niveau local et de l’État deviennent alors également des auteurs latents des politiques publiques. / Este trabajo se centra en el análisis de las políticas educativas que se dirigen a la población indígena en México. Su objetivo es indagar el impacto que tienen en las construcciones identitarias, de género y de etnia, en las niñas y niños náhuas mexicanos. Se trata de un trabajo de investigación desde la instrumentación de las políticas educativas (a partir de las estrategias, los programas y las acciones) que realiza la Dirección General de Educación Indígena (DGEI), instancia perteneciente a la Secretaría de Educación Pública (SEP), para analizar los procesos generados en las prácticas escolares – y aun las extraescolares – y los significados construidos por los sujetos educativos. Para cumplir con este objetivo, se llevó a cabo un trabajo etnográfico sustentado en conceptos teóricos y metodológicos de la etnografía institucional y del feminismo. La investigación que se presenta es fundamentalmente cualitativa, generada a partir del enfoque de la etnografía institucional sobre las políticas públicas diseñadas y llevadas a cabo por la DGEI en las entidades federativas, para ello, se visitó y se analizó el caso de cinco escuelas indígenas náhuas de la Sierra Norte en el estado de Puebla. El diseño y realización implicó consideraciones epistemológicas de corte cualitativo, como la participación de los sujetos a través de la incorporación de sus voces, percepciones y aportes, para el posterior análisis de los textos y la conformación de las conclusiones finales. Esta investigación pretende constituirse en proveedora de testimonios y sentidos intersubjetivos construidos con relación a datos empíricos y articulados con las percepciones de quien analiza. Constituye una investigación feminista al tratarse de un abordaje incluyente que analiza la implicación del género de las mujeres con otros ordenadores sociales que permite explicar la situación de los sujetos con quienes se relacionan, así como la de los grupos sociales que viven, como la mayoría de ellas, en la marginalidad, la subalternidad, en la periferia; por tanto la presencia masculina está plenamente documentada. Como investigación feminista una de sus finalidades es explicar cómo se da la relación entre exclusión y desigualdad. La exclusión es la marca de los tiempos, los procesos de globalización se caracterizan por profundizar y multiplicar las formas de exclusión de las mayorías en favor de la hegemonía – política, económica y cultural – que tiende un velo que invisibiliza todas las formas de diversidad. Encarnar la diversidad, en cualquiera de sus modalidades, significa vivir en los márgenes, es decir vivir formas específicas de exclusión. A partir de estas ideas, el trabajo está enfocado a caracterizar las políticas educativas entendidas como procesos políticos e ideológicos no neutrales, como fenómenos que pueden ser considerados mecanismos de clasificación y construcción de sujetos: maestros, indígenas, estudiantes… Asimismo, codificaciones de normas y valores que articulan principios organizadores de la sociedad a través de modelos que conforman la historia y la cultura de la sociedad en que se generan. La posibilidad de analizar los niveles micro, meso y macro, de localizar y documentar procesos nacionales y globales de política pública de la DGEI en espacios de influencia locales, constituye una de las principales contribuciones de esta propuesta de investigación. Considerar a las políticas como objeto de análisis permite examinar al menos en tres dimensiones: 1) las perspectivas predominantes en los discursos, 2) las prácticas de los sujetos destinatarios de las políticas – quienes asimilan los discursos –, y 3) los sistemas alternativos que emergen localmente (la aceptación, modificación o rechazo de los discursos). Partir de la concepción de que la participación en las políticas (incluso en el nivel de receptor de las mismas) las hace públicas posibilita trascender su carácter gubernamental. Por tal razón es fundamental que la investigación recupere los testimonios de los sujetos participantes (autoridades educativas y comunitarias, docentes, estudiantes, padres y madres de familia, actores sociales) y lograr con esto que la política sea coherente con su naturaleza pública y recupere las necesidades localmente percibidas que trasciende las metas abstractas de las instituciones. De esta manera los actores educativos locales y estatales también son hacedores de políticas públicas.
222

Du projet d'études au projet de vie : une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec

Ratel, Jean-Luc 19 June 2019 (has links)
En lien avec le contexte historique de ségrégation sociale et la visée assimilatrice de l’éducation formelle qui leur fut imposée, les Autochtones du Québec ont longtemps été exclus de l’enseignement supérieur. De nos jours, ils connaissent des taux de diplomation en constante augmentation, mais maintiennent un écart persistant par rapport à la population non autochtone. Les données recueillies auprès de 23 étudiants et diplômés universitaires des Premières Nations du Québec et de 11 professionnels travaillant auprès d’eux nous ont permis de constater un motif commun aux différents parcours scolaires : étudier en vue de contribuer à l’amélioration du mieux-être chez les Autochtones, tant dans les communautés qu’à l’extérieur. Nos objectifs généraux sont de contribuer à une meilleure connaissance du phénomène des études universitaires chez les Premières Nations du Québec et comprendre le sens conféré par les étudiants des Premières Nations du Québec à leurs parcours universitaires. Plus spécifiquement, nos objectifs de recherche visent à : 1) Comprendre le rapport à l’identité et aux cultures autochtones chez les étudiants et diplômés des Premières Nations; 2) Comprendre les principaux facteurs expliquant le passage à l’université des étudiants des Premières Nations et comment se déroulent leurs parcours; 3) Connaître les projets et réalisations des étudiants des Premières Nations en lien avec leurs études universitaires; 4) Analyser l’environnement mis en place par les universités et les pouvoirs publics pour favoriser l’intégration des étudiants autochtones à la communauté universitaire. Notre thèse explique comment les parcours scolaires des étudiants universitaires des Premières Nations du Québec sont nettement influencés par leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones et que cette influence donne lieu à des projets d’études qui prennent la forme de projets de vie en milieu autochtone (Blaser, 2004). Ces projets sont de nature collective et visent le mieux-être des Autochtones en général en plus des étudiants eux-mêmes, que ce soit dans les communautés ou à l’extérieur. Nous expliquons aussi comment les étudiants parviennent à combiner les apports de l’éducation autochtone à ceux de l’éducation occidentale, en lien avec la conception de la décolonisation de l’éducation telle que définie par Battiste (2013). Leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones est analysé en tenant compte des rapports de pouvoir entre la culture majoritaire québécoise, elle-même en situation de minorité dans le contexte canadien (McAndrew, 2005). C’est donc en relevant les éléments caractéristiques des faces externe et interne de leurs cultures (Juteau, 1999) que nous saisissons cette influence dans leurs parcours scolaires et, plus généralement, dans leurs vies. Les étudiants et diplômés interviewés témoignent, chacun à sa façon, de l’ancrage de leurs parcours scolaires dans le modèle de l’université comme sphère publique démocratique (Giroux, 2002) en vue de développer le mieux-être chez les Autochtones. La plupart ont connu des expériences de travail et d’implication en milieu autochtone à différents moments de leurs parcours. On constate aussi que certains ne cherchent pas à ancrer leurs études dans le modèle des projets de vie, mais qu’ils vivent alors leurs cultures dans d’autres sphères d’activités. La plupart des participants sont des étudiants dont les parents n’ont pas fréquenté l’université (de première génération) et c’est dans la transmission d’un rapport favorable à l’institution scolaire que se trouve une partie de l’explication de leur passage à l’université, en lien avec la sociologie de Lahire (1995). Notre discussion poursuit la réflexion sur l’institution universitaire elle-même et sa métamorphose ayant permis à un nombre accru d’Autochtones de la fréquenter, dans l’optique de la multiversité (Kerr, 1967). Nous défendons un modèle de campus interculturel (Tanaka, 2003) conçu comme sphère publique démocratique dans le but de mieux répondre aux défis contemporains de la diversité ethnoculturelle dans les universités québécoises. / Quebec’s Indigenous peoples have long been excluded from higher education because of the historical context of social segregation and the assimilative aim of the formal education imposed on them. Today, that population is experiencing increasing graduation rates, but they are maintaining a persistent gap with the non-Indigenous population. The data collected from 23 Quebec First Nations university students and graduates, plus 11 professionals working with them, allowed us to see a common pattern in the different school pathways: study in order to improve the well-being of Aboriginal people within and outside the communities. Research general objectives are, first, to contribute to a better knowledge of the phenomenon of university studies among the First Nations of Quebec and, second, to understand the meaning conferred by Quebec First Nations students on their university studies. Research specific objectives are to: 1) Understand the relationship to Indigenous identity and culture among First Nations students and graduates; 2) Understand the main factors explaining the transition to university of First Nations students and how their pathways go; 3) Understand the projects and achievements of First Nations students in connection with their university studies; 4) Analyze the environment offer by universities and public authorities to help the integration of Indigenous students into the university community. This thesis explains how the educational pathways of First Nations university students in Quebec are clearly influenced by their relationship to Indigenous identity and culture, and how that influence gives birth to study projects in the form of life projects in an Indigenous environment (Blaser, 2004). These projects are of a collective nature and focus on the well-being of Indigenous peoples in general, in addition to the students themselves, whether in communities or outside. I also explain how students manage to combine the contributions of Indigenous education with those of Western education, in connection with the conception of the decolonization of education as defined by Battiste (2013). Their relationship to Indigenous identity and cultures is analyzed in relation to the power relationships between the majority culture in Quebec, which is, itself, a minority in the Canadian context (McAndrew, 2005). It is therefore by identifying the characteristic elements of the external and internal faces of their cultures (Juteau, 1999) that I capture this influence in their schooling and, more generally, in their lives. The students and graduates interviewed testify, each in their own way, the anchoring of their educational backgrounds in the university model as a democratic public sphere (Giroux, 2002) in order to develop the well-being of Indigenous peoples. Most have experienced work and involvement in Indigenous communities at different points in their lives. I also note that some do not seek to anchor their studies in the model of life projects, but they, then, live their cultures in other spheres of activity. Most of the participants are students whose parents have not attended university (so-called first generation) and it is in the transmission of a favourable relation to the school institution that is part of the explanation to their transition to university, in connection with the sociology of Lahire (1995). The discussion continues to reflect on the university institution itself and its metamorphosis, which has allowed an increasing number of Aboriginal people to attend it, in relation to the idea of multiversity (Kerr, 1967). I argue for an intercultural campus model (Tanaka, 2003) designed as a democratic public sphere in order to better respond to the contemporary challenges of ethnocultural diversity in Quebec universities.
223

Conciliation des bénéfices et risques de la consommation de nourriture traditionnelle atikamekw : l'utilisation des questionnaires alimentaires pour dégager le profil de l'exposition au méthylmercure

Borduas, Julie January 2008 (has links) (PDF)
Les Atikamekw sont un peuple autochtone du Québec réparti dans les communautés de Manawan, Wemotaci et Opitciwan. Ils consomment de la nourriture traditionnelle (gibier, poisson et sauvagine) qui contient potentiellement des contaminants environnementaux, dont des métaux lourds et des polluants organiques persistants. Or, la consommation de nourriture traditionnelle comporte maints avantages nutritionnels, socio-culturels, spirituels et économiques. Des inquiétudes ont été soulevées par les Atikamekw quant à la présence de contaminants dans leur nourriture et leur organisme. Une étude épidémiologique transversale participative a été menée auprès de 189 Atikamekw, dont 63 enfants. Les objectifs principaux sont de dresser le profil d'exposition aux contaminants et lorsque les expositions sont confirmées, de trouver des pistes de solutions visant la conciliation des bénéfices et des risques de la consommation de nourriture traditionnelle. Concrètement, cette étude vise à valider l'utilisation des questionnaires de fréquences alimentaires et 24h-rappel dans le but de dégager un profil d'exposition au méthylmercure (MeHg) selon la fréquence de consommation de nourriture traditionnelle. Pour ce faire, des questionnaires de fréquences alimentaires, 24h-rappel et socio-démographiques ont été administrés et les niveaux de MeHg ont été déterminés par des analyses sanguines et capillaires, par spectrométrie d'absorption atomique à vapeur froide. Les grands consommateurs de nourriture traditionnelle avaient des apports supérieurs en protéines, fer, zinc, cuivre, niacine et vitamine B12 et moindres en lipides, sucres totaux, acides gras monoinsaturés et saturés que les petits consommateurs de nourriture traditionnelle, mais avaient des niveaux de MeHg plus élevés (p<0,05). L'utilisation des questionnaires alimentaires permet de dégager d'une part le profil nutritionnel et d'autre part l'exposition au mercure, ce qui permet à la nutritionniste de transmettre l'information nutritionnelle adaptée aux différents groupes de consommateurs de nourriture traditionnelle tout en évitant la surexposition au mercure. Selon le profil de ces grands consommateurs (âge et genre), des interventions pourront être effectuées par exemple autour de la diversification des espèces et de la grosseur des poissons consommés et des lieux de pêche, ou tout autre mesure jugées pertinentes par la communauté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Atikamekw, Bénéfices, Risques, Nourriture traditionnelle, 24h-rappel, FFQ, Méthylmercure, Profil d'exposition.
224

Le développement économique de la communauté innue de Pessamit

Croussette, Stéphane January 2008 (has links) (PDF)
Les communautés autochtones figurent parmi les plus pauvres du Canada. Ce sont aussi celles qui sont les plus touchées par des problèmes sociaux comme l'alcoolisme et le chômage. Malgré cela, ces communautés s'efforcent de renverser la vapeur. En ce début de siècle, les principaux défis des communautés autochtones du Canada consistent à surmonter leurs difficultés sur le plan social, à obtenir davantage d'autonomie politique et à développer leur économie, tout en perpétuant leurs valeurs traditionnelles et leur langue. L'objectif du présent mémoire est de déterminer la perception qu'ont les leaders économiques et politiques de la communauté de Pessamit du développement économique. Ainsi, toutes les communautés innues, regroupant environ une dizaine de milliers de personnes, pourraient bénéficier des résultats de cette recherche. Dans le cadre de la présente recherche, la collecte des donnés s'est effectuée au moyen d'entrevues individuelles en utilisant la méthodologie qualitative. Les huit personnes rencontrées sont des membres de la communauté de Pessamit qui participaient au moment de l'entrevue ou avaient participé par le passé aux décisions de la communauté en ce qui a trait à son expansion économique, ou qui faisaient partie d'un organisme oeuvrant pour le développement économique de la communauté de Pessamit. Les entrevues ont été analysées à l'aide de différentes théories; le cadre théorique repose principalement sur les concepts élaborés par Albert Memmi, mais aussi sur ceux de Daniel Salée et, à une moindre échelle, ceux de Jean-Jacques Simard, de Rodolpho Stavenhagen. Les résultats ont permis de constater que plusieurs des répondants souhaitent ardemment que leur communauté se développe économiquement, tout en préservant leur langue et une partie de leur culture. La plupart se sont montrés optimistes face à l'avenir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Innu, Économie, Pessamit, Perception, Valeur, Tradition.
225

Étude de la notion de proportionnalité chez des élèves du secondaire de la première nation crie

El-Assadi, Mohamed January 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objectif l'étude du raisonnement proportionnel chez des élèves cris de 2e secondaire confrontés à des situations de proportionnalité. Notre recherche de type exploratoire livre d'abord, dans la problématique, un portrait de plusieurs aspects des mathématiques dans la culture crie et de l'enseignement de cette discipline à la Commission scolaire crie qui gère l'éducation pour la Première Nation crie, depuis sa fondation en 1978. Le cadre théorique, pour sa part, expose les principaux résultats de recherches en didactique des mathématiques portant sur le raisonnement proportionnel. L'expérimentation est effectuée auprès de 12 élèves de 2e secondaire d'une classe française de l'école Willie J. Happyjack Memorial School à Waswanipi, une des neuf communautés cries situées dans le Grand Nord québécois. Au cours de cette expérimentation, sont présentés 13 problèmes de proportionnalité à 5 équipes de 2 ou 3 élèves chacune. Trois variables didactiques ont été retenues pour l'élaboration de ces problèmes: le facteur de présentation (texte, tableau, dessin); le type de rapport entre les données (entier, fractionnaire) ainsi que le nombre de données différentes (4 ou 6 données). L'analyse des productions des élèves est conduite de manière à dégager, pour chacun des problèmes, les calculs numérique et relationnel engagés par chacune des équipes. Sur la base de l'analyse des productions verbales et écrites des élèves, des hypothèses sont formulées quant à l'influence des 3 variables didactiques contrôlées a priori, sur les stratégies déployées pour traiter des problèmes portant sur des thèmes proportionnels. Les résultats de cette étude confortent en grande partie les écrits recensés dans le cadre théorique. En effet, les résultats rendent compte de la variété des calculs relationnels ainsi que de la diversité des calculs numériques (additifs et multiplicatifs) mis en oeuvre par les élèves pour résoudre les problèmes soumis. De plus, ces résultats permettent de préciser les limites de notre recherche tout en élaborant des hypothèses de travail pour des études ultérieures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Enseignement secondaire, Mathématique, Proportionnalité, Culture crie.
226

The production and comprehension of tone in Innu

Stevenson, Sophia January 2006 (has links) (PDF)
Plusieurs auteurs ont attesté l'emploi de pitch contrastif en innu, une langue qui fait partie de la branche centrale des langues algonquiennes. Il n'y a pourtant que trois études acoustiques de ce phénomène prosodique (Rochette et Guay 1975, Martin 1980 et Malo 1981), qui portent toutes uniquement sur des formes flexionnelles verbales du dialecte de Mingan et qui ont produit des résultats contradictoires. Jusqu'à maintenant, on a porté très peu d'attention aux autres emplois des tons dans cette langue. Seuls les travaux de Drapeau (1979 et 2006) et Drapeau et Mailhot (1989) rendent compte de ce phénomène et de son origine dans le dialecte de l'Ouest, mais les analyses acoustiques restent à venir. Dans le but de fournir des données phonétiques synchroniques, qui permettraient de confirmer l'existence et l'emploi des tons dans le dialecte de l'Ouest, et pour connaître les éléments phonétiques qui jouent dans la production de ce phénomène, nous avons choisi d'effectuer un test de production et un test de compréhension auprès de plusieurs locuteurs natifs de deux communautés innues (Betsiamites et Sept-Iles). Nos résultats démontrent l'existence d'un ton bas sur la syllabe finale des mots qui ont subi le processus d'apocope ou celui de dégemination des consonnes en finale de mot. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Phonétique, Ton, Pitch, Innu.
227

Le site rupestre du Rocher à l'Oiseau : palimpeste patrimonial

Royer, Emily 12 1900 (has links) (PDF)
L'un des plus éloquents sites rupestres enregistrés du Bouclier canadien, le Rocher à l'Oiseau, souffre de vandalisme depuis plusieurs décennies. Plus que jamais, il est urgent de préserver les témoins à l'ocre rouge du paysage culturel ancestral des Premières nations qui témoignent de sa particularité. Par ailleurs, des résidents et les groupes autochtones de la région réclament des mesures de protection pour ce lieu historique de la rivière des Outaouais. Cette ancienne voie de communication importante pour les peuples qui occupaient le Bouclier canadien avant l'arrivée des premiers Européens tout comme ce monument naturel sont encore aujourd'hui fréquentés, quoique à d'autres fins. C'est avec l'intention de sauvegarder ces motifs marqués sur cette impressionnante falaise par ceux que l'on croit être des ancêtres des Algonquiens actuels, que cet effort de recherche conjugue les outils de diverses disciplines dont l'histoire de l'art, l'ethnohistoire, l'archéologie, l'anthropologie, la sémiologie et la phénoménologie. L'analyse contextuelle ainsi élaborée considère autant l'environnement naturel du site, que ses singularités physiques, que la culture autochtone à qui l'on en attribue la création, que les récepteurs provenant de sociétés autres et qui visitent ce site depuis l'arrivée des explorateurs européens dans la vallée de l'Outaouais. Le Rocher à l'Oiseau est alors érigé au statut de véritable palimpseste patrimonial. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rocher à l'Oiseau, Analyse contextuelle, Site Rupestre, Culture algonquienne, Bouclier canadien, Patrimoine autochtone.
228

Contribution à la définition d'une foresterie autochtone : le cas des Anicinapek de Kitcisakik (Québec)

Saint-Arnaud, Marie January 2009 (has links) (PDF)
Anicinape Akîkak, c'est la « Terre des Algonquins » où le sapin baumier est vigoureux mais où les grands pins blancs ont presque disparu. Comme c'est le cas pour de nombreuses communautés autochtones du Canada, cette « terre indienne » a fait l'objet d'interventions forestières continues depuis la fin du XIXe siècle. Pour les gens de Kitcisakik, les kîckatikweninî, ceux qui coupent les arbres, sont devenus un autre symbole de la colonisation. Entre manâden, leur représentation de la forêt dévastée et minokwa, celle de la belle forêt qu'ils ont perdue, se joue l'avenir de nopimik, la forêt identitaire, lieu de déploiement de la culture anicinape. Partageant les mots, les savoirs, les attitudes, les histoires, mais également les espoirs qui décrivent leur relation à la forêt et à la foresterie, les Anicinapek parlent ainsi d'eux-mêmes et de leur avenir. Si la plupart des aînés de cette petite communauté qui compte aujourd'hui 420 personnes ont travaillé entre les années 1940 et 1970 pour les premières compagnies forestières de l'Abitibi-Témiscamingue, tous diront qu'ils « n'avaient pas pensé » et que « la coupe en Blancs » crée aujourd'hui le « désert » et des « forêts synthétiques ». Confrontés à la dégradation de leur milieu de vie et à l'aliénation culturelle, les gens de Kitcisakik ont voulu se donner les moyens de renégocier l'aménagement de la forêt sur leur territoire ancestral. C'est dans ce contexte que notre équipe interdisciplinaire, composée de biologistes, d'ingénieurs forestiers, d'anthropologues et de spécialistes des sciences de l'éducation, a été invitée à accompagner les Anicinapek dans cette démarche émancipatrice d'appropriation de la problématique forestière. Conjointement avec les membres du Comité Forêt de Kitcisakik et un regroupement de partenaires industriels et gouvernementaux, nous avons mis en place un processus de recherche-intervention collaborative qui s'est articulé autour de la question de recherche suivante: Quels seraient les fondements et les pratiques d'une foresterie dite « autochtone » qui serait adaptée au mode de vie, aux valeurs et aux aspirations des Anicinapek de Kitcisakik? Nous avons développé un projet en quatre volets dont chacun comportait des objectifs scientifiques et des objectifs communautaires. Un volet ethnographique (volet 1) visait la caractérisation du système de représentation anicinape de la forêt et de la foresterie, dans le but d'identifier des critères et des indicateurs de foresterie autochtone. Le deuxième volet était de nature stratégique et visait l'élaboration et la discussion de scénarios d'aménagement forestier pour le territoire de Kitcisakik. Le troisième volet qui sera complété en 2009 permettra de réaliser une synthèse des éléments théoriques et pratiques d'une foresterie autochtone à Kitcsakik. Enfin, l'ensemble du projet s'est articulé autour d'un volet transversal qui visait le renforcement de la dynamique participative et des capacités communautaires en aménagement forestier. Cette thèse présente les résultats du volet ethnographique (volet 1) et du volet transveral de notre projet de recherche. Le volet 1 a permis de clarifier la dimension phénoménologique de la relation Anicinapek/forêt/foresterie. En nous appuyant sur une méthodologie multi-stratégique adaptative, nous avons mis au jour le caractère fortement identitaire et traditionnel du rapport qu'entretiennent les Anicinapek envers la forêt. Nos résultats montrent également que la représentation de la « forêt colonisée » domine le discours des Anicinapek sur la forêt et la foresterie. Les activités des kîckatikweninî sont associées à un ensemble d'éléments représentationnels à connotation fortement négative: menace à la survie culturelle, usurpation du territoire, aliénation, dégradation du milieu de vie et manque de respect. Dans ces circonstances, il était difficile pour les Anicinapek d'imaginer une alternative à la foresterie conventionnelle. Toutefois, la dimension participative et éducative que nous avons développée à travers le volet transversal de la recherche a permis d'accompagner la communauté dans l'élaboration de l'idée d'un « compromis forestier » qui permettrait de cheminer vers la mise en oeuvre d'une foresterie autochtone. Pour donner forme à cette idée, nous présentons ici un cadre anicinape de critères et indicateurs de foresterie autochtone. Cette proposition comprend 5 principes (culturel, éthique, éducatif, écologique et économique) et 28 critères qui pourraient concourir à la mise en oeuvre d'une foresterie plus acceptable pour les gens de Kitcisakik. Cette thèse décrit également les résultats du volet participatif et éducatif, articulé autour d'un cadre de référence en éducation relative à l'environnement. La « communauté d'apprentissage » que nous avons mise sur pied au sein du Comité Forêt a soutenu le développement d'un réel pouvoir-faire à Kitcisakik face aux enjeux forestiers.
229

Steatite vessel manufacture in Eastern North America /

Truncer, James, January 2004 (has links)
Ph. D. Thesis--University of Washington, 1999. / Bibliogr. p. 110-131.
230

"Hispanisierung" in Neu-Spanien 1519-1568 : Transformation kollektiver Identitäten von Mexica, Tlaxkalteken und Spaniern /

Hinz, Felix. January 2005 (has links)
Dissertation--Philosophische Fakultät--Universität zu Köln, 2004. / Bibliogr. p. 799-839.

Page generated in 0.0474 seconds