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Ne faire qu'un seul peuple? : Iroquois et Français à l'"âge héroïque" de la Nouvelle-France (1600-1660)Beaulieu, Alain 19 April 2018 (has links)
Dans la tradition historiographique québécoise, les Iroquois ont été présentés comme les adversaires acharnés de la Nouvelle-France. Pourtant, à plusieurs reprises, entre 1640 et 1660, les Cinq-Nations iroquoises proposent aux Français de s'unir étroitement à eux pour «ne faire qu'un seul peuple». Dans les années 1650, les propositions en ce sens vont recevoir un accueil favorable de la part des autorités coloniales françaises et déboucher sur la construction d'une base commerciale et missionnaire au cœur du pays iroquois. Ultimement, cette tentative de rapprochement sera un échec et les hostilités reprendront en 1660, mais pendant quelques années, la possibilité d'une alliance franco-iroquoise avait été prise très au sérieux, aussi bien dans la colonie que parmi les Cinq-Nations iroquoises. Jusqu'ici, les historiens n'ont guère prêté attention à cette volonté réciproque des Français et des Iroquois de s'unir étroitement et ont traité cet épisode un peu comme une bizarrerie, comme un incident de parcours sans grandes conséquences. Cela tient peut-être au fait que dans l'imaginaire collectif les Iroquois représentent l'archétype de l'adversaire de la Nouvelle-France et qu'il existe certaines difficultés à imaginer ces deux «acteurs» autrement que comme des ennemis jurés. Cette vision est-elle pleinement justifiée ? Ne devrait-on pas prendre au sérieux cette volonté de rapprochement entre les Français et les Cinq Nations ? Examinant les relations franco-iroquoises du début du XVIIe siècle jusqu'en 1660, cette thèse cherche à dégager dans quel cadre, à la fois politique, économique, militaire et même religieux, s'inscrivent les démarches des Iroquois et des Français et à comprendre les impératifs stratégiques et les visées géopolitiques qui les conditionnent. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Enquête morale sur le mépris envers les premières nations : le programme de conversion des Jésuites en Huronie au 17e siècle et le programme de civilisation britanno-canadien au 19e siècleGagnon, Mathieu 20 April 2018 (has links)
En me basant sur les travaux d'Axel Honneth sur la reconnaissance, je veux proposer des améliorations à apporter à notre relation avec les Premières Nations en comprenant tout d'abord le vice qui est au cœur de celle-ci, c'est-à-dire le mépris. En analysant certaines manifestations historiques du mépris envers les Premières Nations, j'examine si malgré les changements de vocabulaire légitimant la relation coloniale, il demeure une même dimension de mépris dans l'attitude des gouvernants face aux Premières Nations, niant leur droit ou leur capacité à s'autodéterminer. Pour y arriver, j'utilise la typologie de Honneth sur la reconnaissance et le mépris afin d'établir une dynamique de pénétration du mépris, tirée de l'analyse de deux cas historiques : le programme de conversion des Jésuites en Huronie au 17e siècle et le programme de civilisation britanno-canadien du 19e siècle. À partir de cette dynamique, je montrerai un modèle à ne pas suivre dans les relations aux peuples autochtones et donnerai quelques pistes de réflexion à propos de la nécessité de la reconstruction de la reconnaissance.
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Chant et mission en Nouvelle-France : espace et rencontre des culturesDubois, Paul-André 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / La présente recherche porte sur la question du chant religieux en langues amérindiennes dans les missions de la Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'étude de la correspondance missionnaire, des récits de voyages et des manuscrits de chant liturgique rédigés en diverses langues par les missionnaires nous a fourni l'essentiel des données permettant de reconstituer la trajectoire de la musique religieuse chez les Amérindiens convertis et partant, d'éclairer un aspect peu connu de l'histoire ancienne des missions et des autochtones du Canada. En outre, la comparaison d'un grand nombre de témoignages sur le chant dans les missions canadiennes avec le contenu des manuscrits musicaux témoins de cette pratique a permis de mettre en lumière la richesse et l'étendue de la pratique du chant chez les Amérindiens. Au XVIIIe siècle, tous les autochtones convertis pratiquent le plain-chant en leur langue et même, en certains lieux, le petit motet polyphonique. La pratique continue du chant religieux chez les Amérindiens chrétiens, jointe à l'enthousiasme qu'ils démontrent à l'endroit des cérémonies du culte attestent un goût pour la musique européenne mais également une réceptivité certaine des autochtones à l'égard du fait religieux des Européens, du moins au XVIIIe siècle. Bien qu'elle s'inscrive en porte-à-faux avec l'idée reçue voulant que les Amérindiens aient subi la religion chrétienne, cette hypothèse se fonde néanmoins sur le fait avéré que les Amérindiens de la colonie française ont dû, plus ou moins consciemment, redéfinir leur identité sur l'échiquier colonial. Les temps avaient changé, les Amérindiens en étaient parfaitement conscients et considéraient désormais de nouvelles avenues à leur survie comme ethnies. Le chant et plus généralement la voix et l'expression vocale, se sont alors présentés à eux et à leurs missionnaires comme l'un des possibles lieux de rencontre, de dialogue et d'appropriation identitaire dans un monde en rapide mutation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Samuel de Champlain et les alliances franco-amérindiennes : une diplomatie interculturelleAvignon, Mathieu d' 25 April 2018 (has links)
En venant au Canada en 1603, Samuel de Champlain fut initié par François Gravé du Pont à la diplomatie franco-amérindienne et aux explorations. Il rencontra divers peuples autochtones qui, avec l'élargissement du réseau des alliances des Français, devinrent ensuite leurs principaux alliés. Afin de contribuer à l'avancement des connaissances historiques relatives aux alliances interculturelles entre Européens et Amérindiens au début du XVIIe siècle et aux rôles respectifs de Champlain et des chefs amérindiens, nous analysons dans ce mémoire la diplomatie franco-amérindienne. Pour contextualiser ces relations diplomatiques, nous présentons auparavant l'histoire de Samuel de Champlain et la politique amérindienne de la France entre 1598 et 1635. Nous démontrons également que les Français adoptèrent les protocoles amérindiens lors de leurs négociations diplomatiques avec les autochtones et que l'application du droit français aux autochtones, formulée dans les documents officiels, demeure fictive et de l'ordre des intentions. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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L'épée et la plume : Amérindiens et soldats des troupes de la Marine en Louisiane et au Pays d'en Haut (1683-1763)Balvay, Arnaud 11 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Kekeewin ou kekeenowin: les peintures rupestres de l'est du Bouclier canadienLemaitre, Serge 21 December 2004 (has links)
Les peintures rupestres de l’Ontario font partie du grand ensemble de l'art rupestre du Bouclier Canadien. Ce terme recouvre une réalité géologique autant qu'ethnographique, puisque cette région est essentiellement habitée par les Algonquiens. La retraite des glaces laissa un paysage criblé de lacs et de cours d'eau dont les artistes amérindiens peignirent les roches riveraines. Les peintres élirent de préférence des rochers de granit ou de gneiss, lissés par les glaces et plongeant, le long des rivages, presque à la verticale dans l'eau. <p>Depuis une dizaine d'années, les recherches en art rupestre se développent de plus en plus :de nouvelles techniques, ainsi que des interprétations récentes, prenant plus en compte les autres domaines scientifiques font leur apparition. Toutes ces approches sont largement diffusées par des colloques, des congrès et des périodiques spécialisés. Néanmoins, elles sont encore peu appliquées dans de nombreuses régions, les représentations ne faisant généralement l'objet que d'un relevé succinct, d'une identification des principaux motifs et d'une chronologie relative incertaine. Dans les années '60, Leroi-Gourhan rejetait, à juste titre pour l'art pariétal européen, le comparatisme ethnologique et il préconisait de "recevoir directement du Paléolithique ce qu'il apportait spontanément". Les spécialistes européens se focalisèrent alors sur les peintures et gravures et les étudièrent de la même manière que n'importe quel artefact archéologique (typologie, chronologie, carte de répartitions, analyse quantitative…). Au contraire, en Amérique et en Australie, où l'approche ethnographique et ethnologique est possible, les chercheurs se concentrèrent principalement sur ce dernier axe de recherche. Les dernières recherches en Europe de l'art pariétal paléolithique ont démontré l'importance d'une approche à la fois plus objective, plus exhaustive et plus contextuelle, approche qui fait encore malheureusement très largement défaut dans les travaux consacrés aux art rupestres, notamment les peintures rupestres du Bouclier canadien. Or, ces manifestations "esthétiques" sont susceptibles de nous livrer des informations non seulement sur le fonctionnement mental et spirituel des hommes qui les ont réalisées, par l'analyse des contenus graphiques mais aussi sur leur fonctionnement social grâce à la reconstitution des diverses chaînes opératoires mises en œuvre pour leur obtention. Il est donc désormais indispensable de lier les deux approches et de traiter ces documents archéologiques, tant d’un point de vue anthropologique qu’archéologique. C’est-à-dire, en analysant les peintures dans leur contexte (importance du rocher et des fissures, position du rocher sur le lac et importance de la voie de communication) et en les reliant à ce que nous connaissons de la mythologie et des pratiques culturelles des sociétés amérindiennes. <p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Expérimenter l'économie mondiale : ethnographie sociopolitique de la nation Secwepemc de l'époque pré-coloniale au néolibéralisme globalDrapeau, Thierry 13 April 2018 (has links)
Insérée une première fois au sein des circuits internationaux du capital mercantile à l'époque du contact, puis coupée et prise en charge politiquement lors de l'établissement du régime colonial britannique au milieu du 19e siècle, la nation autochtone Secwepemc de la Colombie-Britannique est aujourd'hui à nouveau confrontée quotidiennement avec les termes et les exigences de l'économie mondiale. Plus qu'un espace économique autonome, l'économie mondiale se présente aussi comme un nouveau lieu signifiant pour la lutte politique historique de cette nation. En insistant sur les rapports de pouvoir et de résistance, ce mémoire retrace les expériences locales qu'a eu la nation Secwepemc avec l'économie mondiale depuis le contact et, plus particulièrement, avec la manifestation toute contemporaine de cette dernière sur son territoire ancestral sous la forme d'une station de villégiature administrée par une compagnie touristique transnationale.
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Naissance et évolution de la musique religieuse en langue vernaculaire dans les missions amérindiennes de Nouvelle-France au cours de la première moitié du XVIIième siècleDubois, Paul-André 24 April 2018 (has links)
Cette étude porte sur la naissance et l'évolution de la musique religieuse vocale en usage dans les missions amérindiennes de la Nouvelle-France au cours de la première moitié du XVIIe siècle. Condition essentielle à l'éclosion d'un premier répertoire vocal catéchétique, la conquête des langues amérindiennes par les missionnaires de diverses compagnies — jésuites, capucins, récollets, ursulines — y est par conséquent longuement traitée. La diffusion du cantique spirituel en langues amérindiennes, résultat d'une première maîtrise des idiomes locaux, fait ensuite l'objet d'une analyse détaillée. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La liberté d'errer et de vaquer : les Hurons de Lorette et l'occupation du territoire, XVIIe-XIXe siècles / Hurons de Lorette et l'occupation du territoire, XVIIe-XIXe sièclesTanguay, Jean 24 April 2018 (has links)
La présente étude questionne, une fois de plus, la nature des relations qui se sont développées entre les puissances coloniales européennes et les nations indiennes habitant la vallée du Saint-Laurent. En abordant plus précisément l'histoire des Hurons de Lorette et des rapports qu'ils ont entretenus depuis le XVIIe siècle avec leurs alliés, nous chercherons à évaluer s'il existe le maintien d'un ordre politique et juridique amérindien, relativement indépendant de l'administration coloniale française et anglaise. Pour ce faire, nous traiterons de l'occupation territoriale des Indiens de Lorette en analysant les ententes intervenues avec d'autres nations sur le partage et la gestion commune du territoire. Il nous importe également de questionner la juridiction française et anglaise en ce qui concerne les droits de chasse et de pêche des nations «domiciliées». Nous voulons ainsi apporter notre humble contribution à la problématique contemporaine des droits politiques, juridiques et territoriaux de la nation huronne-wendate. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Un cas de colonialisme canadien : les Hurons de Lorette entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle / Hurons de Lorette entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècleBrunelle, Patrick 24 April 2018 (has links)
Les Hurons ont depuis longtemps intéressé nombre de chercheurs. Toutefois, peu ont jusqu'ici examiné les effets de la politique indienne du gouvernement canadien sur les institutions de la réserve de Lorette et sur l'identité de ses habitants. Ce mémoire présente les transformations qui surviennent entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, notamment sur les plans du territoire, de l'économie, de la vie administrative et politique des Hurons de Lorette. Du même coup, l'analyse est portée sur les efforts du gouvernement fédéral visant l'émancipation obligatoire des Hurons, puisque du point de vue fédéral, ils sont suffisamment acculturés pour ne plus avoir de statut particulier propre aux Indiens. Loin d'accepter une telle mesure, les Hurons s'y opposent farouchement, voyant dans leur statut d'Indien la reconnaissance de leur spécificité et de leur statut d'alliés. À partir de la réserve, devenue véritable symbole de l'identité huronne, la communauté de Lorette continue à se sentir différente face au reste de la population canadienne. Nous savons maintenant que la canadianisation et les transformations culturelles n'impliquent pas nécessairement l'abandon d'un sentiment identitaire proprement huron. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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