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Consommation d’alcool du jeune et de ses amis et style d’attachement à l’adolescence : étude des mécanismes de sélection et de socialisation

Chaput-Langlois, Sophie 12 1900 (has links)
La consommation d’alcool (CA) à l’adolescence est souvent associée à des conséquences négatives. L’un de ses meilleurs prédicteurs est la CA des amis. Deux mécanismes peuvent l’expliquer, soit la socialisation et la sélection des pairs. Les études comparant les deux mécanismes ont des résultats incohérents, peut-être dus à des variations et des limites méthodologiques. D’autres études sont donc nécessaires et l’analyse de modérateurs possibles est encouragée. L’attachement des adolescents pourrait en être un, vu son association avec les relations interpersonnelles. Objectifs. À l’aide de modèles à décalage croisé, cette étude vise à analyser, à l’aide d’une cohorte de participants de 14 ans au premier temps de mesure, (1) les relations bidirectionnelles entre la CA et la CA excessive des participants et celles autorapportées des amis et (2) le rôle modérateur de l’attachement dans ces relations. Méthode. Les participants proviennent d’une étude longitudinale Québécoise, où 182 d’entre eux et jusqu’à cinq de leurs amis ont rapporté annuellement leur CA et leur CA excessive lorsque les participants avaient entre 14 et 16 ans. Les participants ont complété les échelles« Évitement des relations sociales » et « Préoccupation d’être aimé » du Questionnaire des styles d’attachement à 15 ans. Résultats et conclusion. Pour les deux types de consommation, les coefficients des relations entre la CA du participant à 14 ou 15 ans et celle de ses amis un an plus tard étaient plus grands que les coefficients des relations entre la CA des amis à 14 ou 15 ans et celle du participant un an plus tard. Cela supporte le mécanisme de sélection plutôt que celui de socialisation. Deux modérations utilisant l’échelle d’évitement avec le modèle de CA étaient significatives, indiquant que les coefficients correspondant à la sélection (de 14 à 15 ans) et à la socialisation (de 15 à 16 ans) étaient plus faibles pour les adolescents évitant. Cela suggère que les adolescents non évitant sont plus sensible à l’influence des pairs. / Alcohol use (AU) in adolescence is often linked with immediate or long-term negative consequences. Among the best-known predictors of adolescent AU is friend use. Two mechanisms can explain this association: socialization and peer selection. Studies comparing both mechanisms have had inconsistent results, perhaps because of methodological variations or limitations. Thus, further studies are needed and examination of possible moderator is advised. Adolescent attachment is an interesting potential moderator as it is closely linked with interpersonal relationships. Study aims. Thus, using cross-lagged models to account for bidirectional associations and independent assessments of adolescent and friend alcohol use, this study aims to examine in a cohort of 14-year-old children followed over two years (1) the relations between participant and friend self-reported alcohol use and binge drinking frequency and (2) the moderating role of attachment style in these relations. Method. Participants come from a Quebec longitudinal study where 182 adolescents and up to five of their friends reported annually on their AU and binge drinking (BD) frequency between 14 and 16 years. Participants completed the “Avoidance of social relations” and “Preoccupation with being loved” scales of the Attachment Style Questionnaire at 15. Results and conclusion. Results show that the cross-lagged path coefficients between participant AU at 14 or 15 and friend use a year later were stronger than the ones between friend use at 14 or 15 and participant use a year later for both the AU and BD models. As such, the selection mechanism prevails over the socialization one between 14 and 16. Two significant moderation using the avoidance scale in the AU models were found, showing that selection (14-15 years old) and socialization (15-16 years old) weights were weaker for avoidant adolescents, suggesting that adolescents with low avoidance are more susceptible to peer influence related to alcohol use.
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Prise de risque à l'adolescence : l'influence du niveau d'incertitude et du contexte socio-émotionnel / Risk-taking in adolescence : influence of uncertainty level and socio-emotional context

Osmont, Anaïs 30 November 2015 (has links)
Afin de rendre compte de la spécificité des comportements à risque des adolescents, les modèles neurocognitifs récents ont proposé d'envisager la compétition entre deux systèmes caractérisés par des trajectoires développementales différentes : un système socio-émotionnel et un système de contrôle cognitif. En effet, l'engagement des adolescents dans des conduites à risque pourrait s'expliquer par une hypersensibilité émotionnelle exacerbée par des contextes sociaux saillant comme la présence de pairs, auquel s'ajoute une immaturité des processus de contrôle nécessaires à la régulation de ces émotions. Toutefois, l'ensemble de ces modèles négligent l'influence du niveau d'incertitude associées aux situations de prise de risque, alors même que les travaux de psychologie du développement témoignent de capacités différentes dans les situations de prise de décision à risque et les situations de prise de décision sous ambiguïté chez les adolescents. Ces derniers semblent en effet parfaitement capables d'intégrer des informations probabilistes et les enjeux associés aux différentes options, mais présentent des difficultés à décider avantageusement dès lors que ces informations ne sont plus directement disponibles mais doivent être inférées sur la base de leur propre expérience. Ainsi, l'objectif général de ce travail de thèse consistait à examiner l'influence du niveau d'incertitude et du contexte social sur la prise de risque à l'adolescence. Après avoir démontré dans une première étude que les adultes étaient massivement aversifs face aux situations associées à un manque d'information probabiliste, nous avons examiné la trajectoire développementale fine de ce phénomène d'aversion à l'ambiguïté chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte. Cette étude contribue à définir l'aversion à l'ambiguïté comme une stratégie intuitive apparaissant progressivement au début de l'adolescence et mais suggère une aversion à l'ambiguïté aussi marquée chez les adolescents de 14-16 ans que chez les adultes. Ensuite, notre troisième étude avait pour objectif de clarifier l'impact du niveau d'information sur l'engagement des adolescents dans la prise de risque, à travers une comparaison directe entre des situations dites informées et non informées. Nos résultats démontrent que les adolescents présentent des difficultés à ajuster leurs réponses au niveau de risque dans les situations non-informées alors que la simple disponibilité d'indices concernant le niveau de risque les conduit à des performances similaires à celles des adultes. La réunion de nos trois premières études suggère ainsi que la prise de risque exacerbée des adolescents résulte davantage d'un déficit d'apprentissage basé sur les feedbacks, plutôt que d'une tendance générale à explorer les situations risquées ambigües. Face à ce constat, la quatrième étude visait à clarifier l'impact d'une influence sociale risquée ou prudente sur l'engagement des adolescents dans la prise de risque selon le niveau d'incertitude de la situation. Cette dernière étude nous a ainsi permis de souligner l'influence positive de l'expérience des pairs sur les conduites à risque des adolescents et de mettre en exergue le rôle spécifique de l'expérience d'autrui comme une information de nature sociale susceptible de compenser leur difficulté à apprendre sur la base de leur propre expérience. / In order to account for the characteristics of risk-taking specific to adolescence, new neurocognitive models presuppose a competition between two systems with distinct developmental trajectories: an emotional system and a top-down control system. Indeed, heightened risk-taking in adolescence could result from increased emotional sensitivity in socio-emotional contexts, including the presence of peers, combined with immature control processes underlying emotional regulation. Unfortunately, these models ignore the potential impact of varying levels of uncertainty in risky situations, despite advances in developmental psychology that suggest adolescent's capacities differ between risky decision-making and decision-making under ambiguity. Although adolescents are fully competent at evaluating probabilities and entertaining outcome likelihoods, they fail to make advantageous choices when such information is not directly available but must be inferred from their own experience. Thus, the overall aim of this thesis is to examine the impact of both the information level regarding risks and of the social-emotional context on risk-taking during adolescence. After showing in a first study that adults are largely ambiguity-averse in situations in which information is missing, we investigated the exact developmental trajectory of such ambiguity aversion in children, adolescents and adults. This second study characterizes ambiguity aversion as an affective strategy that gradually develops at the beginning of adolescence, while demonstrating that adolescents display an ambiguity aversion as much as adults. Then, study 3 aimed to clarify the influence of information level on adolescents' risk-taking behaviors by directly comparing informed and uninformed situations. Results showed that adolescents exhibit a suboptimal ability to adjust risk-taking to the risk level in the non-informed condition, but are efficient in making advantageous choices when explicit information is provided. Taken together, the first three studies suggest that heightened risk-taking in adolescence does not result from an increased ambiguity tolerance but rather from a specific impairment of feedback-based learning. Given adolescents' learning impairments in ambiguous situations, study 4 aimed to specify the impact of cautious or risky social influence on risk-taking behaviors, depending on the level of uncertainty. This final study underlies the potential positive influence of peers on risky behaviors. Peers4 experiences could play a particular role by providing social information that is likely to balance the difficulties adolescents have learning from their own experience.

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