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Construction de l'acteur " ennemi " et institution concentrationnaire : étude comparative entre les camps de Rivesaltes (sous Vichy) et de Béléné (République populaire de Bulgarie)

Gruev, Radoslav 08 November 2013 (has links) (PDF)
Notre étude s'interroge sur la construction de l'acteur " ennemi " dans l'institution sociale totale du camp de concentration à travers la comparaison de deux formes ; ceci dans des contextes sociaux, nationaux, idéologiques et étatiques différents - le camp de Rivesaltes et l'État Français et le camp de Béléné et la République Populaire de Bulgarie. Ces deux institutions sont traitées à partir de l'hypothèse de " différence de degré ", qui se décline dans les notions de " singularité " et " pluralité ", permettant de les saisir aussi bien au niveau politique qu'au niveau de l'institution concrète. Cette étude concerne la construction de la figure de l'acteur " ennemi " en partant du niveau social et politique pour arriver à la vie quotidienne au sein des deux formes concentrationnaires. Nous avons analysé la figure de l'ennemi, tout d'abord comme un produit d'une dynamique tournée vers la transformation sociale fondamentale. Nous avons également voulu comprendre les raisons d'apparition des formes concentrationnaires comme partie intégrante de ce " projet de société ", et puis nous les avons analysées à travers la vie quotidienne qui s'établit en leur sein. L'institution concentrationnaire a assuré en soi une certaine stabilité qui lui a permis de bien remplir sa fonction dans la dynamique de transformation de la société. Cette stabilité est assurée par l'insertion de l'individu dans une série de cercles, sa soumission à une forme spécifique de pouvoir qui le transforme dans son essence de personne et d'être humain, mais aussi le posant comme un acteur dans un univers interactionnel particulier. Alors, quelle est la place de l'acteur " ennemi " dans la vie concentrationnaire et quelles interactions s'établissent-elles entre les différents acteurs au sein des camps ?
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Construction de l’acteur « ennemi » et institution concentrationnaire : étude comparative entre les camps de Rivesaltes (sous Vichy) et de Béléné (République populaire de Bulgarie) / Construction of the actor "enemy" and concentration institution : comparative study between the Rivesaltes camp (under Vichy) and Belene (Popular Republic of Bulgaria)

Gruev, Radoslav 08 November 2013 (has links)
Notre étude s’interroge sur la construction de l’acteur « ennemi » dans l’institution sociale totale du camp de concentration à travers la comparaison de deux formes ; ceci dans des contextes sociaux, nationaux, idéologiques et étatiques différents – le camp de Rivesaltes et l’État Français et le camp de Béléné et la République Populaire de Bulgarie. Ces deux institutions sont traitées à partir de l’hypothèse de « différence de degré », qui se décline dans les notions de « singularité » et « pluralité », permettant de les saisir aussi bien au niveau politique qu’au niveau de l’institution concrète. Cette étude concerne la construction de la figure de l’acteur « ennemi » en partant du niveau social et politique pour arriver à la vie quotidienne au sein des deux formes concentrationnaires. Nous avons analysé la figure de l’ennemi, tout d’abord comme un produit d’une dynamique tournée vers la transformation sociale fondamentale. Nous avons également voulu comprendre les raisons d’apparition des formes concentrationnaires comme partie intégrante de ce « projet de société », et puis nous les avons analysées à travers la vie quotidienne qui s’établit en leur sein. L’institution concentrationnaire a assuré en soi une certaine stabilité qui lui a permis de bien remplir sa fonction dans la dynamique de transformation de la société. Cette stabilité est assurée par l’insertion de l’individu dans une série de cercles, sa soumission à une forme spécifique de pouvoir qui le transforme dans son essence de personne et d’être humain, mais aussi le posant comme un acteur dans un univers interactionnel particulier. Alors, quelle est la place de l’acteur « ennemi » dans la vie concentrationnaire et quelles interactions s’établissent-elles entre les différents acteurs au sein des camps ? / The present sociological study examines the construction of the "enemy" within the concentration camp, an absolute social institution, through the comparison of two forms, taken in their different social, national, ideological and state context – on one hand, the camp of Rivesaltes and the French government and, on the other hand, the camp of Belene and the People's Republic of Bulgaria. Both institutions are analyzed with the assumption of "difference of degree," developed by the concept of "singularity " and " plurality " which allows to identify them in their political dimension as well as on the concrete institutional level.This study deals with the construction of the specific figure the "enemy" as a social actor starting from the social and political level and getting to the everyday life in both concentration camp forms. We analyzed the enemy figure, at first as a product of a dynamic facing a fundamental social transformation. We also took into account the main reasons of concentration forms occurrence as an integral part of this " social project ", and then we have analyzed the aforementioned reasons through everyday life.The camp institution has assured itself a degree of stability that has allowed it to fulfill its function in the dynamic transformation of society. This stability is ensured by the involvement of the individual in a series of circles, his submission to a specific form of power which transforms soundly his personal character and adjoin to his human being condition, but also defines him as an actor in a particular interactional universe. Finally, what is the role of the actor "enemy" in concentration camp life and what interactions different actors in the camps establish between themselves?
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La violence institutionnelle comme mode d’ajustement de filière : ethnographie et lecture goffmanienne d’une institution médico-sociale / Institutional violence as a method for creating a self-perpetuating pattern : study and interpretation of a medico-social institution based on the social theories of Goffman

Dargère, Christophe 18 February 2011 (has links)
Notre société possède une vaste coulisse contenant nombre d’individus considérés comme improductifs, déviants, inadaptés. Un partie de cette coulisse a pour fonction de contenir ces individus, et de les maintenir, parfois une vie durant, à la périphérie de notre évolution sociétale, dans des espaces n’ayant qu’une porosité réduite voir nulle avec la matrice sociale de référence. Ce processus de maintien repose sur la logique de filière : institution pour enfants, puis pour adolescents, puis pour adultes travailleurs, puis maison de retraite adaptée. La stabilisation de cette population dans ces cantonnements se fabrique avec les effets pervers du fonctionnement institutionnel, et notamment avec la violence institutionnelle qui régule ce fonctionnement. Pour illustrer cette idée, et tenter de décortiquer cette violence (issue d’une commande utopique, d’une mission originellement impossible à mettre en place) qui entrave les rouages de tout établissement « spécialisé », notre travail de recherche propose de mettre en perspective cette violence institutionnelle, inhérente au fonctionnement d’un institut-médico-professionnel recevant des adolescents placés et orientés par les instances officielles pour « déficience intellectuelle légère ». Cette étude est une ethnographie de terrain, puisque la méthode de travail repose exclusivement sur une observation participante. L’auteur, endossant la mission d’instituteur spécialisé, a passé six ans dans la structure avec ce statut, avant de l’observer pendant deux autres années, consignant sur un carnet de bord des scènes de vie quotidienne se déroulant dans l’institution (salle de classe, couloirs, salle du personnel, salle de réunion, réfectoire, …), mais aussi à l’extérieur de l’institution (rue, espaces divers, …). Inspiré par la sociologie d’Erving Goffman, cette analyse institutionnelle qualifie la structure selon des concepts goffmaniens (institution totale, institution totalitaire), des concepts de l’école de Chicago réajustés (institution bâtarde), voire des concepts élaborés (institution stigmate). Nous proposons de démontrer comment la promiscuité entre les usagers, l’hétérogénéité de la population, la complexité de la mission confiée à l’institution, la sanction du placement institutionnel, et la condition du personnel fabriquent un ensemble complexe, inextricable, pathogène, bridant l’évolution du pensionnaire de l’institution médico-sociale, « l’ajustant » à la filière suivante, et le maintenant dans une coulisse sociale ne lui offrant pas de perspective échappatoire, ni de retour vers « la société mère ». / In our society there is a vast wing containing a number of individuals who are considered unproductive, abnormal or maladjusted. Part of its function is to contain and maintain these individuals, sometimes for an entire lifetime, on the edges of our society's evolution, in spaces, which have only limited or no contact with mainstream society. This process of maintenance follows a chain of logic: an institution for children, likewise for teenagers, then for working adults, then an adapted nursing home. The stabilisation of this population within this system, perversely, is facilitated by function of the institution, and in particular by the culture of institutional violence through which it is regulated. To illustrate this, and to try to analyse this form of violence, which derives from a utopian order, from a mission which is fundamentally impossible to implement, and which hinders the wheels of every 'specialised' establishment: the present research puts into perspective the institutional violence, inherent, as it is, in the operation of an institut-medico-professional (a state special needs training facility) which receives teenagers who have been placed there by officials for 'slight mental retardation'. This research is an insider-study, as the method of research derives exclusively from participatory-observation. The author spent six years working as a Special Needs Teacher inside the establishment studied; then, for a further two years, systematically recorded into his logbook scenes of daily life, which took place within this institution (e.g. in classrooms, corridors, the staff room, meeting rooms, the cafeteria). Inspired by the social theories of Erving Goffman, this institutional analysis describes the target in terms of Goffman's concepts of “Total Institutions”, adjusted concepts from the Chicago School (“Bastard Institutions”), and elaborated concepts of “Stigma Institution”. This research proposes to demonstrate how the proximity and heterogeneity of the inmates, the complexity of the mission entrusted to the institution, the sanction of institutionalising a child, and the working conditions of the staff, all have resulted in a combination which is complex, pathogenic and intractable. Thus it restrains the evolution of the inmates of the institut-medico-professional, it “adjusts” them to follow along within the system, and places them within a social wing, which offers them neither any perspective on how to escape, nor any path to return to the “mainstream society”.

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