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Armenhaus und Obdachlosenasyl in der englischen Graphik und Malerei, 1830-1880 /

Schmandt, Peter. January 1900 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Fakultät für Kulturwissenschaften--Tübingen--Eberhard-Karls-Universität, 1986. / Bibliogr. p. 185-192.
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Cultiver le doute : les contradictions polyphoniques de narrateurs non fiables dans «Asiles de fous» de Régis Jauffret, suivi de «Fractures multiples»

Lesieur, Catherine 08 1900 (has links)
Le présent mémoire de maîtrise contient un roman dans lequel on trouve des adresses courriel fictives. Elles correspondent à des personnages imaginaires, et non à des personnes réelles. Comme dans toute oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnes réelles est fortuite ou l'effet du hasard. Je vous confirme donc que ce mémoire ne contient aucun véritable renseignement personnel ou confidentiel. Il s'agit de la version du mémoire telle qu'elle a été acceptée par les membres du jury d'évaluation. / Cultiver le doute est l’idée centrale autour de laquelle s’articulent tous les éléments de ce projet de recherche création, où j’ai voulu approfondir et mettre en œuvre différents procédés susceptibles de produire une narration empreinte d’incertitude qui laisse libre cours à une variété d’interprétations. Le volet essai, Les contradictions polyphoniques de narrateurs non fiables dans « Asiles de fous » de Régis Jauffret, se concentre sur ce roman représentatif d’une certaine littérature française contemporaine dite « déconcertante ». Asiles de fous constitue un objet d’étude particulièrement intéressant pour aborder la problématique d’un espace interprétatif en tension. La dissonance des voix inhérente à sa forme polyphonique ainsi que la « non-fiabilité » de chacun de ses quatre narrateurs complexifient la lecture, au point où il est littéralement impossible de trouver ancrage dans ce récit hypothétique où tout semble orchestré pour dérouter le lecteur. Fractures multiples, second volet de ce mémoire, est un roman porté par sept voix qui explore l’insoutenable complexité de l’être. Il retrace différentes périodes de l’existence de Jean-Philippe Dumoulin en disséquant ses liens affectifs troubles et ambigus avec sa famille, ses amours et ses amis. Jadis enfant modèle aspirant à une carrière de violoniste de concert, Jean-Philippe adulte s’est plutôt fait connaître comme une sorte de vagabond libertin, tristement célèbre pour ses variations de tempérament et ses épisodes dépressifs fulgurants. Maintenant quadragénaire, il s’est retranché dans une existence quasi ascétique, tout absorbé par ses études doctorales en philosophie psychopathologique. Une rencontre fortuite sera le catalyseur d’une réaction en chaîne qui va l’inciter à renouer des liens jadis significatifs qu’il avait choisi de rompre dans l’espoir de s’extraire de l’enclos de ses conflits psychiques. À l’image d’une courtepointe composée d’étoffes soigneusement choisies pour témoigner de toutes les époques d’une vie, la trame narrative de Fractures multiples se présente comme un amalgame de 37 récits courts qui confèrent à chaque personnage son ton, son motif et sa couleur. Une grande part de l’action est véhiculée sous forme de dialogues nourris par les notions de la polyphonie linguistique, où des voix divergentes s’expriment, s’affrontent, se font écho et s’emboîtent. Il en résulte un jeu de perceptions animé par une quête de vérité toujours fugace, chacun ajustant sa focale pour refléter une réalité confortant sa vision du monde. / To cast doubt is the main idea around which revolve all the elements of this research-creation project. My intent was to deepen and experiment with literary principles likely to produce a narrative filled with uncertainty that gives free rein to a variety of interpretations. The theorical part of this project, Les contradictions polyphoniques de narrateurs non fiables dans “Asiles de fous” de Régis Jauffret, is an essay focusing on the novel Asiles de fous by Régis Jauffret, which can be seen as emblematic of a type of modern French literature dubbed “disconcerting”. Asiles de fous constitutes a particularly interesting object of study to approach the problem of an interpretative space in tension. The dissonance of the voices inherent in its polyphonic form, as well as the “unreliability” of each of its four narrators, complicate the reading process to the point where it is impossible to find an anchor in this hypothetical story where everything seems orchestrated to confuse the reader. Fractures multiples, the creative part of this project, is a novel steered by seven voices that explore the unbearable complexity of being. It recollects various phases in the life of Jean-Philippe Dumoulin by dissecting his troubled and ambiguous emotional ties with his family, his lovers, and his friends. Formerly a model child aspiring to a career as a concert violinist, Jean-Philippe grew up to become a promiscuous freeloader of sorts, infamous for his mood swings and dramatic bouts of depression. Now in his forties, he lives almost secluded, entirely devoted to his doctoral studies in philosophical psychopathology. A chance encounter will be the catalyst for a chain reaction that will spur him to rebuild once significant bonds he had chosen to sever in the hope of extricating himself from the enclosure of his psychic conflicts. In the same way that a quilt is made of fabrics carefully chosen to represent different periods of one’s life, the storyline of Fractures multiples is a collection of 37 short stories which give each character its own poetic imagery and undertone. Much of the action is conveyed through dialogues informed by notions of linguistic polyphony, where divergent voices express themselves, confront or echo each other, and interlock. The result is a game of perceptions driven by an ever-fleeting quest for truth, showing how everybody tends to adjust one’s focus to reflect a reality that comforts one’s views.
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La violence institutionnelle comme mode d’ajustement de filière : ethnographie et lecture goffmanienne d’une institution médico-sociale / Institutional violence as a method for creating a self-perpetuating pattern : study and interpretation of a medico-social institution based on the social theories of Goffman

Dargère, Christophe 18 February 2011 (has links)
Notre société possède une vaste coulisse contenant nombre d’individus considérés comme improductifs, déviants, inadaptés. Un partie de cette coulisse a pour fonction de contenir ces individus, et de les maintenir, parfois une vie durant, à la périphérie de notre évolution sociétale, dans des espaces n’ayant qu’une porosité réduite voir nulle avec la matrice sociale de référence. Ce processus de maintien repose sur la logique de filière : institution pour enfants, puis pour adolescents, puis pour adultes travailleurs, puis maison de retraite adaptée. La stabilisation de cette population dans ces cantonnements se fabrique avec les effets pervers du fonctionnement institutionnel, et notamment avec la violence institutionnelle qui régule ce fonctionnement. Pour illustrer cette idée, et tenter de décortiquer cette violence (issue d’une commande utopique, d’une mission originellement impossible à mettre en place) qui entrave les rouages de tout établissement « spécialisé », notre travail de recherche propose de mettre en perspective cette violence institutionnelle, inhérente au fonctionnement d’un institut-médico-professionnel recevant des adolescents placés et orientés par les instances officielles pour « déficience intellectuelle légère ». Cette étude est une ethnographie de terrain, puisque la méthode de travail repose exclusivement sur une observation participante. L’auteur, endossant la mission d’instituteur spécialisé, a passé six ans dans la structure avec ce statut, avant de l’observer pendant deux autres années, consignant sur un carnet de bord des scènes de vie quotidienne se déroulant dans l’institution (salle de classe, couloirs, salle du personnel, salle de réunion, réfectoire, …), mais aussi à l’extérieur de l’institution (rue, espaces divers, …). Inspiré par la sociologie d’Erving Goffman, cette analyse institutionnelle qualifie la structure selon des concepts goffmaniens (institution totale, institution totalitaire), des concepts de l’école de Chicago réajustés (institution bâtarde), voire des concepts élaborés (institution stigmate). Nous proposons de démontrer comment la promiscuité entre les usagers, l’hétérogénéité de la population, la complexité de la mission confiée à l’institution, la sanction du placement institutionnel, et la condition du personnel fabriquent un ensemble complexe, inextricable, pathogène, bridant l’évolution du pensionnaire de l’institution médico-sociale, « l’ajustant » à la filière suivante, et le maintenant dans une coulisse sociale ne lui offrant pas de perspective échappatoire, ni de retour vers « la société mère ». / In our society there is a vast wing containing a number of individuals who are considered unproductive, abnormal or maladjusted. Part of its function is to contain and maintain these individuals, sometimes for an entire lifetime, on the edges of our society's evolution, in spaces, which have only limited or no contact with mainstream society. This process of maintenance follows a chain of logic: an institution for children, likewise for teenagers, then for working adults, then an adapted nursing home. The stabilisation of this population within this system, perversely, is facilitated by function of the institution, and in particular by the culture of institutional violence through which it is regulated. To illustrate this, and to try to analyse this form of violence, which derives from a utopian order, from a mission which is fundamentally impossible to implement, and which hinders the wheels of every 'specialised' establishment: the present research puts into perspective the institutional violence, inherent, as it is, in the operation of an institut-medico-professional (a state special needs training facility) which receives teenagers who have been placed there by officials for 'slight mental retardation'. This research is an insider-study, as the method of research derives exclusively from participatory-observation. The author spent six years working as a Special Needs Teacher inside the establishment studied; then, for a further two years, systematically recorded into his logbook scenes of daily life, which took place within this institution (e.g. in classrooms, corridors, the staff room, meeting rooms, the cafeteria). Inspired by the social theories of Erving Goffman, this institutional analysis describes the target in terms of Goffman's concepts of “Total Institutions”, adjusted concepts from the Chicago School (“Bastard Institutions”), and elaborated concepts of “Stigma Institution”. This research proposes to demonstrate how the proximity and heterogeneity of the inmates, the complexity of the mission entrusted to the institution, the sanction of institutionalising a child, and the working conditions of the staff, all have resulted in a combination which is complex, pathogenic and intractable. Thus it restrains the evolution of the inmates of the institut-medico-professional, it “adjusts” them to follow along within the system, and places them within a social wing, which offers them neither any perspective on how to escape, nor any path to return to the “mainstream society”.
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La psichiatria coloniale italiana : teorie, pratiche, protagonisti, istituzioni 1906-1952 / Italian colonial psychiatry : theories, practices, protagonists, institutions 1906-1952 / La psychiatrie coloniale italienne : théories, pratiques, protagonistes, institutions 1906-1952

Scarfone, Marianna 12 June 2014 (has links)
Ce travail aborde les développements de la psychiatrie dans les colonies italiennes de la Corne de l’Afrique et de la Libye. La psychiatrie coloniale – que l’on appelle aussi ‘ethnographique’, ‘comparée’, ‘raciale’ – se nourrit de théories anthropologiques consolidées, de mensurations anthropométriques, d’observations cliniques ; c’est dans ce cadre complexe qu’elle émerge comme discipline autonome, en partie au moins, par rapport à la psychiatrie de le mère-patrie et qu’elle contribue au bon fonctionnement du régime colonial. Les protagonistes sont en premier lieu les médecins et les patients ; à l’arrière plan on trouve aussi les administrateurs et les hommes politiques, ou encore les familles et les communautés d’origine des patients. À travers des documents précieux comme les dossiers médicaux, il est possible de reconstituer les parcours des patients, de raconter des histoires de vie et d’identifier des éléments récurrents dans les différentes expériences. De plus, grâce à la documentation privée de certains médecins coloniaux, il est possible de saisir les motivations qui poussaient certains spécialistes à venir exercer dans les colonies. L’étude de la littérature psychiatrique de l’époque, associée à l’analyse des parcours des médecins, fait apparaître les échanges et les influences qui marquaient l’activité des psychiatres coloniaux. En ce sens il m’a semblé important d’analyser les modèles anglais et français dont les médecins italiens déclarent s’inspirer dans leur réflexion théorique et donc dans la construction de la discipline ainsi que dans les solutions pratiques mises en œuvre pour faire face à la question psychiatrique dès le début des différentes expériences coloniales. Le nœud de l’assistance aux colons et aux militaires qui présentaient des troubles psychiques, ainsi qu’aux indigènes considérés fous, a plus retenu l’attention dans la colonie libyenne (déjà en 1911-1912, avec des réalisations institutionnelles dans les années trente) tandis que dans les colonies de l’Afrique orientale italienne, la question de l’assistance psychiatrique a été moins débattue, débouchant par conséquent sur très peu de réalisations pratiques. / The dissertation reviews the ways in which psychiatry developed in the Italian colonies in the Horn of Africa and in Libya. Colonial psychiatry – variously called “ethnographic”, “comparative”, or “racial” psychiatry – drew on established anthropological theories, anthropometric measurements and clinical observations, the consistently-organized framework within which it emerged as an discipline supporting colonial government and at least partially independent of psychiatry in the home country. The primary interaction within this colonial psychiatry was that between doctors and patients; in the background were the colonial administrators, the political decision-makers, and the patients’ families and home communities. Precious documentary resources such as medical records let us trace patients’ careers, tell their life stories, reconstruct typical cases and confirm recurrent features in their various experiences; from the private papers of some colonial doctors we can gather the specialists’ motivations to move to the colonies; and an examination of the psychiatric literature of the day enables us to reconstruct the discussions and inspirations which fostered the work of the colonial psychiatrists. I have recognized the importance of analysing the British and (still more) the French models from which the Italian clinicians claimed to draw their inspiration, both in terms of theory (and the construction of the resulting discipline), and in the practical solutions implemented to tackle psychiatric issues from the earliest days of the various colonial experiments. This issue – of supporting psychiatrically-afflicted colonists and soldiers and natives regarded as “mad” – was paid most attention in the Libyan colony, starting in the very first months of the occupation (in 1911 and 1912) and then taking institutional form in the 1930s; in the colonies of what was known as “Italian East Africa”, on the other hand, there was less discussion of psychiatric support and correspondingly limited practical achievements. / La tesi percorre gli sviluppi della psichiatria nelle colonia libica e nelle colonie del Corno d’Africa. La psichiatria coloniale – che assume denominazioni diverse: ‘etnografica’, ‘comparata’, ‘razziale’ – si nutre di teorie antropologiche consolidate, di misurazioni antropometriche, di osservazioni cliniche ed è in questo quadro articolato che emerge come disciplina autonoma, almeno in parte, rispetto alla psichiatria della madrepatria, e funzionale al buon ordine del regime coloniale. Nella cornice della psichiatria coloniale interagiscono in primo luogo medici e pazienti; sullo sfondo ci sono gli amministratori e i decisori politici, le famiglie e le comunità di provenienza dei pazienti. Attraverso documenti preziosi come le cartelle cliniche è possibile tracciare le traiettorie dei pazienti, raccontare storie di vita, ricostruire casi esemplari e fissare dei punti ricorrenti nelle diverse esperienze. Grazie alla documentazione privata di alcuni medici coloniali è possibile cogliere le ragioni che spingevano gli specialisti in colonia. Infine la letteratura psichiatrica del periodo preso in esame permette di ricostruire gli scambi e le ispirazioni che alimentavano l’attività degli psichiatri coloniali. In tal senso si è ritenuto importante analizzare i modelli inglese e soprattutto francese a cui i medici italiani dichiarano di ispirarsi, sia nella riflessione teorica e quindi nella costruzione della disciplina, sia nelle soluzioni pratiche attuate per far fronte alla questione psichiatrica sin dai primi tempi delle diverse esperienze coloniali. Tale questione, ovvero il problema dell'assistenza ai coloni e ai militari che presentavano disturbi psichiatrici nonché agli indigeni ritenuti folli, ha ricevuto maggiore attenzione nella colonia libica, e questo sin dai primi mesi della sua occupazione, tra 1911 e 1912, per poi manifestarsi in realizzazioni istituzionali negli anni Trenta; mentre nelle colonie della cosiddetta Africa Orientale Italiana il tema dell’assistenza psichiatrica è stato meno dibattuto, sfociando pertanto in scarse realizzazioni pratiche.

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