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L'implication des femmes au sein des groupes armés contestataires : les cas du Pérou et de l'IrlandeFelices-Luna, Maritza January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Encadrer les crises biographiques irréversibles.<br />Les contradictions dans la prise en charge des personnes âgées dépendantesRimbert, Gérard 23 November 2006 (has links) (PDF)
A la fin du 19ème siècle, la gestion collective de la vieillesse était essentiellement une forme particulière d'encadrement de l'indigence. La généralisation des systèmes de retraite a ensuite permis la constitution d'un « troisième âge », consacrant une sorte de renaissance après la vie active. Mais certaines personnes âgées voient leurs facultés physiques et mentales, et donc leur autonomie au quotidien se dégrader, entrant ainsi dans la « dépendance ». Ces crises biographiques ont pour effet de reposer la question de l'encadrement des vieux « inutiles au monde », mais dans les catégories de pensée issues du troisième âge, qui impliquent l'humanisation des pratiques d'accompagnement (« respect », « projet de vie », « individualisation des soins », « bientraitance », etc.). Dans les structures d'encadrement des personnes âgées dépendantes, cette évolution se manifeste par une tension entre, d'une part, l'enchantement qui conduit à percevoir l'activité d'accompagnement de la dépendance comme l'occasion de nouer des liens affectifs et/ou de satisfaire une « fibre » humaniste et, d'autre part, le « sale boulot » auprès des grabataires dont l'état rend problématique cet enchantement. Cette tension semble d'autant plus caractéristique de la gestion institutionnelle de la vieillesse qu'elle s'observe dans des univers aussi différents qu'une maison de retraite privée médicalisée et qu'une association (les petits frères des Pauvres) proposant aux personnes âgées isolées des vacances encadrées par des bénévoles. Si elle peut parfois habiter l'activité d'une même personne, cette tension s'organise principalement autour de groupes qui transgressent la frontière entre salariés (ou bénévoles) et personnes âgées dépendantes. Les personnes âgées se différencient en fonction de leur état physiologique. Interprétés et pris en main de façon différenciée selon l'appartenance sociale, les divers cas de figure observables se structurent selon l'opposition entre une attitude qui valorise le sacrifice de l'intimité en échange du maintien d'une sociabilité courtoise ; et une autre qui consiste à défendre par la force et les cris les frontières de l'espace intime, fut-ce au prix d'un effondrement des chances de maintenir des relations « sympathiques » avec le personnel. Et les personnes âgées qui acceptent de voir une intrusion dans leur intimité tendent à maintenir une certaine distance avec les autres. De son côté, le personnel d'encadrement se différencie selon que le travail consiste ou non en un gardiennage des corps, entendu comme simple entretien des fonctions vitales de l'individu. Ce penchant est en partie déterminé par le niveau de qualification et la position institutionnelle (qui oriente vers les vieillards d'un type plutôt que de l'autre). Ces facteurs laissent pourtant une marge de manœuvre : alors que la dépendance a tout d'une situation désespérée, certains individus se comportent en réparateurs, considérant qu'« il y a toujours quelque chose à faire ». En définitive, il apparaît que la conviction dans une possible réparation – dans un contexte d'accompagnement de crises biographiques pourtant irréversibles – peut être autre chose qu'une simple vision enchantée si elle prend appui sur l'atténuation de la division des tâches entre prescripteurs et exécutants ainsi que sur le rassemblement d'individus prédisposés à recevoir des « primes de désintéressement » (que ce soit par philosophie religieuse ou par plaisir pris aux échanges affectifs) et suffisamment ajustés entre eux pour produire une définition consensuelle de l'intérêt des personnes âgées.
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Vivre entre les murs : l’expérience d’hommes incarcérés pour la première foisGendron, Josiane 01 1900 (has links)
La présente étude a comme objectif de saisir et comprendre l’univers carcéral de par l’expérience des hommes incarcérés pour la première fois. À partir d’entrevues qualitatives menées auprès de vingt et un hommes incarcérés pour la première fois dans deux prisons du Québec, nous avons analysé les thèmes de la prison actuelle et de l’expérience carcérale d’un point de vue interactionniste. Il ressort de nos analyses, qu’à l’heure actuelle, en dépit des améliorations des conditions de détention, comme la décentralisation des pouvoirs et les droits accordés aux détenus, la prison demeure un environnement« totale » et « disciplinaire » qui terrorise les détenus et qui les soumets à une souffrance extrême. Ces conditions forcent les détenus à tenter de s’adapter cognitivement soit par la gestion du stress ou par la reprise de contrôle afin de retrouver un certain bien-être à l’intérieur des murs. / This study investigates how first time inmates experience life in prison. In order to gain greater knowledge of correctional centers and to better understand the impact of incarceration on prisoners, we carried out qualitative semi-structured interviews with twenty-one first time prisoners in two Québec prisons. Our analysis suggests that although much improvement has taken place in correctional facilities in the past thirty years, for instance the incursion of society inside the walls, the decentralization of power and the granting of inmate’s rights, prisons remain “total” and “disciplinary” institutions. Prisoners still experience the pains of imprisonment, still experience extreme fear and still suffer greatly. Prison adaptation is explained as a way for inmates to relive their suffering. Our findings suggest that the pursuit of control and efficient stress coping enables first-time inmates to attain a certain well being within the prison walls.
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Vivre entre les murs : l’expérience d’hommes incarcérés pour la première foisGendron, Josiane 01 1900 (has links)
La présente étude a comme objectif de saisir et comprendre l’univers carcéral de par l’expérience des hommes incarcérés pour la première fois. À partir d’entrevues qualitatives menées auprès de vingt et un hommes incarcérés pour la première fois dans deux prisons du Québec, nous avons analysé les thèmes de la prison actuelle et de l’expérience carcérale d’un point de vue interactionniste. Il ressort de nos analyses, qu’à l’heure actuelle, en dépit des améliorations des conditions de détention, comme la décentralisation des pouvoirs et les droits accordés aux détenus, la prison demeure un environnement« totale » et « disciplinaire » qui terrorise les détenus et qui les soumets à une souffrance extrême. Ces conditions forcent les détenus à tenter de s’adapter cognitivement soit par la gestion du stress ou par la reprise de contrôle afin de retrouver un certain bien-être à l’intérieur des murs. / This study investigates how first time inmates experience life in prison. In order to gain greater knowledge of correctional centers and to better understand the impact of incarceration on prisoners, we carried out qualitative semi-structured interviews with twenty-one first time prisoners in two Québec prisons. Our analysis suggests that although much improvement has taken place in correctional facilities in the past thirty years, for instance the incursion of society inside the walls, the decentralization of power and the granting of inmate’s rights, prisons remain “total” and “disciplinary” institutions. Prisoners still experience the pains of imprisonment, still experience extreme fear and still suffer greatly. Prison adaptation is explained as a way for inmates to relive their suffering. Our findings suggest that the pursuit of control and efficient stress coping enables first-time inmates to attain a certain well being within the prison walls.
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La violence institutionnelle comme mode d’ajustement de filière : ethnographie et lecture goffmanienne d’une institution médico-sociale / Institutional violence as a method for creating a self-perpetuating pattern : study and interpretation of a medico-social institution based on the social theories of GoffmanDargère, Christophe 18 February 2011 (has links)
Notre société possède une vaste coulisse contenant nombre d’individus considérés comme improductifs, déviants, inadaptés. Un partie de cette coulisse a pour fonction de contenir ces individus, et de les maintenir, parfois une vie durant, à la périphérie de notre évolution sociétale, dans des espaces n’ayant qu’une porosité réduite voir nulle avec la matrice sociale de référence. Ce processus de maintien repose sur la logique de filière : institution pour enfants, puis pour adolescents, puis pour adultes travailleurs, puis maison de retraite adaptée. La stabilisation de cette population dans ces cantonnements se fabrique avec les effets pervers du fonctionnement institutionnel, et notamment avec la violence institutionnelle qui régule ce fonctionnement. Pour illustrer cette idée, et tenter de décortiquer cette violence (issue d’une commande utopique, d’une mission originellement impossible à mettre en place) qui entrave les rouages de tout établissement « spécialisé », notre travail de recherche propose de mettre en perspective cette violence institutionnelle, inhérente au fonctionnement d’un institut-médico-professionnel recevant des adolescents placés et orientés par les instances officielles pour « déficience intellectuelle légère ». Cette étude est une ethnographie de terrain, puisque la méthode de travail repose exclusivement sur une observation participante. L’auteur, endossant la mission d’instituteur spécialisé, a passé six ans dans la structure avec ce statut, avant de l’observer pendant deux autres années, consignant sur un carnet de bord des scènes de vie quotidienne se déroulant dans l’institution (salle de classe, couloirs, salle du personnel, salle de réunion, réfectoire, …), mais aussi à l’extérieur de l’institution (rue, espaces divers, …). Inspiré par la sociologie d’Erving Goffman, cette analyse institutionnelle qualifie la structure selon des concepts goffmaniens (institution totale, institution totalitaire), des concepts de l’école de Chicago réajustés (institution bâtarde), voire des concepts élaborés (institution stigmate). Nous proposons de démontrer comment la promiscuité entre les usagers, l’hétérogénéité de la population, la complexité de la mission confiée à l’institution, la sanction du placement institutionnel, et la condition du personnel fabriquent un ensemble complexe, inextricable, pathogène, bridant l’évolution du pensionnaire de l’institution médico-sociale, « l’ajustant » à la filière suivante, et le maintenant dans une coulisse sociale ne lui offrant pas de perspective échappatoire, ni de retour vers « la société mère ». / In our society there is a vast wing containing a number of individuals who are considered unproductive, abnormal or maladjusted. Part of its function is to contain and maintain these individuals, sometimes for an entire lifetime, on the edges of our society's evolution, in spaces, which have only limited or no contact with mainstream society. This process of maintenance follows a chain of logic: an institution for children, likewise for teenagers, then for working adults, then an adapted nursing home. The stabilisation of this population within this system, perversely, is facilitated by function of the institution, and in particular by the culture of institutional violence through which it is regulated. To illustrate this, and to try to analyse this form of violence, which derives from a utopian order, from a mission which is fundamentally impossible to implement, and which hinders the wheels of every 'specialised' establishment: the present research puts into perspective the institutional violence, inherent, as it is, in the operation of an institut-medico-professional (a state special needs training facility) which receives teenagers who have been placed there by officials for 'slight mental retardation'. This research is an insider-study, as the method of research derives exclusively from participatory-observation. The author spent six years working as a Special Needs Teacher inside the establishment studied; then, for a further two years, systematically recorded into his logbook scenes of daily life, which took place within this institution (e.g. in classrooms, corridors, the staff room, meeting rooms, the cafeteria). Inspired by the social theories of Erving Goffman, this institutional analysis describes the target in terms of Goffman's concepts of “Total Institutions”, adjusted concepts from the Chicago School (“Bastard Institutions”), and elaborated concepts of “Stigma Institution”. This research proposes to demonstrate how the proximity and heterogeneity of the inmates, the complexity of the mission entrusted to the institution, the sanction of institutionalising a child, and the working conditions of the staff, all have resulted in a combination which is complex, pathogenic and intractable. Thus it restrains the evolution of the inmates of the institut-medico-professional, it “adjusts” them to follow along within the system, and places them within a social wing, which offers them neither any perspective on how to escape, nor any path to return to the “mainstream society”.
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La prison et l'hôpital psychiatrique du XVIIIe au XXIe siècle : institutions totalitaires ou services publics ? Contribution à l'étude de la privation de liberté et du paradigme de l'institution totaleMandy, Caroline 30 June 2011 (has links) (PDF)
A partir de la Révolution française, la privation de liberté par enfermement des individus devient la réponse de principe des pouvoirs publics en matière pénale et pour la prise en charge des aliénés. Cette solution institutionnelle aux problèmes sociétaux de la délinquance et de la folie s'organise autour d'un nouveau paradigme : l'institution totale. Modèle standardisateur, il bafoue les individus dans leur dignité et leurs droits ; pourtant les institutions totales pénitentiaire et psychiatrique restent un outil plébiscité par la société qu'elles débarrassent de ses individus " gênants ". Le choc des exactions nazies allié à cette instrumentalisation déshumanisante des individus enfermés déclenche une ferveur nouvelle pour les droits de l'homme et fait paraitre, avec la destruction du modèle totalitaire, le paradigme plus souple du service public et de ses " règles " vectrices, a priori, d'un cadre protecteur pour l'individu ; il ne s'agit pas de renoncer à la privation de liberté mais de donner un cadre d'action humaniste à cette prise en charge. Le privé de liberté est ainsi doté des droits apanages des citoyennetés successives que l'individu s'est vu reconnaître au fil des époques. Pourtant l'évolution n'est ni linéaire ni aboutie. La privation de liberté, dans ses rapports triangulaires entre individu, société et institution, reste la proie latente de toutes les dérives sécuritaires, au détriment des droits des individus cibles. Derrière la théorie, c'est dans l'acceptation sociale d'un nivellement par le haut de ces droits que réside le défi démocratique, leur aménagement ne devant plus servir de paravent à une éviction des détenus et des HSC de leur jouissance.
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