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Création du BÉOCLER, Batterie d'Évaluation Orthophonique des Compétences Langagières des Enfants Réunionnais. De la conceptualisation à l'expérimentation / Creation of the BÉOCLER, a battery of language assessment of the linguistic skills of the reunionese children. From conceptualization to experiment

Noël, Audrey 09 May 2015 (has links)
L'orthophoniste est habilité à intervenir auprès de personnes de tous âges, dès lors que la communication est entravée. L'évaluation, qui s'appuie sur le concept de norme, est une étape fondamentale ; en quoi consiste-t-elle ? Quels en sont les enjeux ? Les orthophonistes exerçant à La Réunion sont confrontés à de multiples difficultés lors de l'évaluation langagière : outils et normes inadaptés, connaissances limitées du terrain réunionnais... S'il est mis en évidence, depuis de nombreuses années, la spécificité de l'intervention auprès des individus plurilingues, les travaux portant plus spécifiquement sur les milieux créoles en sont à leurs balbutiements. Comment mener à bien une évaluation orthophonique, s'appuyant sur la norme, prenant pour référence le « français standard », dans un milieu où les pratiques langagières se jouent des normes ? Il est nécessaire de repenser nos modèles et repères normatifs, de reconstruire une démarche évaluative en adoptant une autre épistémologie et une autre définition de « la langue ». Nous montrons en quoi il est pertinent d'adopter le cadre théorique du macrosystème et de l'interlecte (Prudent, 1981). Nous explicitons ensuite l'élaboration d'un outil d'évaluation du langage, que nous testons auprès d'un échantillon d'enfants réunionnais. Notre rôle de concepteur nous amènera à nous poser les questions suivantes : comment conjuguer posture professionnelle et posture de sociolinguiste ? Comment combiner le besoin de normes, de rigueur scientifique, et l'approche plus souple de la sociolinguistique, qui met en avant la variation et l'anomie de la parole réunionnaise ? Peut-on envisager l'émergence d'une orthophonie de la variation ? / The speech therapist is entitled to intervene with people of all ages, as soon as communication is constrained. The assessment, built on the concept of norm, is a fundamental step; what does it consist in? What are the issues? Speech therapists who practice in Reunion Island face several difficulties in assessing language: unsuitable tools and standards, limited knowledge of the Reunion specific field... While the specificity of intervention regarding the multilingual speakers has been highlighted for many years, works carrying more specifically the Creole areas are just beginning. How can one achieve a successful speech therapist assessment based on norm – taking for reference « standard French » – in an environment where the linguistic practices disregard norms? It is necessary to rethink our models and normative landmarks and to rebuild an evaluative approach by adopting a different epistemology as well as another definition of "the language". In this work, we show how relevant it is to adopt the theoretical frame of the macrosystem and the interlect (Prudent, 1981). Then, we explain the elaboration of a tool of assessment of the language, which we test with a sample of children from Reunion Island. Our role as a designer will lead to a series of questions: how can one combine professional posture and sociolinguist posture? How can one ally the need for standards and scientific rigor with the more flexible approach of the sociolinguistics, which puts forward the variation and anomy of the reunionese speech? Can we consider the emergence of a speech therapy of variation?
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Créole et français à La Réunion : une cohabitation complexe / Creole and French on Reunion Island : a complex cohabitation

Georger, Fabrice 28 November 2011 (has links)
La cohabitation du créole et du français est décrite ici dans un cadre interlectal et dans une épistémologie de la complexité. En assumant l'implication du chercheur dans son objet d'étude, jamais la posture du militant n'est adoptée afin d'écarter toute surenchère idéologique. Les corpus récoltés auprès de locuteurs réunionnais variés sont traités dans leur globalité, comme dans leurs constituants, refusant d'isoler ou de rejeter le moindre élément qui pourrait contrarier les hypothèses. Des formes syntaxiques particulières, différentes de celles des adultes, se réalisent chez de jeunes locuteurs en situation d'apprentissage ou lors de leur phase d'acquisition du langage, ce qui permettrait de mettre en relief des énoncés qui seraient proches des mécanismes de l'interlangue. L'économie d'une approche glottopolitique complexe a été rejetée. À partir des années 1960, et jusqu'à aujourd'hui, de fortes revendications linguistiques sont portées par des intellectuels et des artistes de talent. Depuis l'époque des premiers travaux universitaires en créolistique, les scientifiques font des propositions d'interventions pédagogiques qui accorderaient une place au créole dans les apprentissages. Pourtant, le monde politique ne s'est pas encore emparé de cette question, la laissant ainsi aux mains de forces glottopolitiques autres, autour de la question de la graphie, de la littérature et de l'école. Nous sommes allé jusqu'à proposer les grandes lignes de ce que pourrait être une didactique du plurilinguisme réunionnais. / The cohabitation of Creole and French is described here in an interlectal framework and in an epistemology of complexity. Assuming the researcher's involvement in his study, the militant's inclination is never adopted so as to brush aside any ideological excess. The corpuses gathered from local native speakers are treated in their entirety, as in their constituents, refusing to set apart or to reject the least element that could act against the hypothesis. Specific syntactic forms, different from the grown ups', are created among young local speakers while learning or through their language acquisition, which would allow to bring out utterances close to interlingual mechanisms. A complex glottopolitical approach hasn't been ruled out. From the 1960s and until today strong linguistic demands have been brought forward by intellectuals and talented artists. From the time of the first academic researches in creolistics, scientists have been suggesting educational interventions that would grant room to creole in language learning. However, politicians haven't tackled this question yet, thus leaving it in the hands of other glottopolitical forces focusing on spelling, literature and school. We've been up to suggesting the broad outline of what could be a teaching of reunionese plurilingualism.
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Création d'un lexique bilingue français régional des Antilles-espagnol cubain, et enjeux traductifs et interculturels. / Bilingual vocabulary : regional Franch of French Antilles-Cuban Spanish;translation and intercultural issues

Cocote, Élodie 28 October 2017 (has links)
Cette thèse se propose de réfléchir aux conditions de possibilités d’un lexique bilingue, non entre langues dites « standard », mais dans des variations régionales, à savoir, entre espagnol cubain et français régional des Antilles. En plus de cette approche théorique, le projet global de cette recherche est d’offrir aussi une proposition concrète de ce lexique bilingue et d’en expliquer les principes et grandes orientations épistémologiques et méthodologiques. L’objectif est de fournir aux traducteurs qui s’engagent dans l’épineuse entreprise de traduction d’œuvres littéraires, habitées par une interlangue (français/créole ou castillan/cubain), un outil perfectible pouvant faciliter leur travail de traduction, perçu dans une large mesure, comme recréation. En effet, la dimension interlinguistique et interculturelle de ces littératures qui font de l’écriture de la langue (ou des langues) en présence, une véritable poétique, invite les traducteurs à inventer des stratégies traductives innovantes qui s’essaient à respecter les poétiques d’écriture des auteurs des textes. C’est pourquoi la traduction de ces œuvres constitue une « route sinueuse » pour le traducteur, route que des lexiques peuvent rendre plus aisées à emprunter, dès lors que le traducteur se donne pour ambition de donner sa pleine mesure à la dimension langagière et interculturelle du texte.En nous fondant sur un corpus de textes cubains sélectionnés pour leur haut potentiel interculturel et interlinguistique, Biografia de un cimarrôn de Miguel Bamet, Cuentos negros de Cuba de Lydia Cabrera, Écue-Yamba-Ô d’Alejo Carpentier, Cecilia Valdés o la Loma del érige! de Cirilo Villaverde, nous avons pris le parti de la mettre en relation avec un roman martiniquais particulièrement significatif de cette forme de poétique, à savoir, Ravines du devant-jour de Raphaël Confiant, qui a obtenu le Prix Littéraire Casa de las Américas en 1993.Pour manifester l’intérêt de notre démarche comparative, il a été utile de mettre en exergue, de manière parallèle, d’une part, les variations lexicales de l’espagnol de Cuba vis-à-vis de l’espagnol standard, et d’autre part, les variations lexicales du français des Antilles en regard du français standard. Cette comparaison a permis de souligner les innovations sémantiques et formelles, les emprunts à diverses langues, et les archaïsmes qui sont au fondement de ces variations. De manière spécifique, s’agissant du français régional des Antilles, les interférences mutuelles entre le français et le créole ont pu aussi être caractérisées comme des facteurs favorisant de telles variations lexicales.Cette analyse contrastive était l’étape indispensable à la mise en évidence de ponts historiques, culturels et linguistiques entre ces deux îles des Antilles : Cuba et la Martinique. Les facteurs liés à l’histoire, la faune, la flore, la présence africaine, mais surtout, la problématique centrale de la nomination des réalités insulaires à partir de langues européennes qui n’avaient pas eu initialement à les nommer, ont suscité une riche réflexion sur les identifications des langues sources et des langues cibles véritablement en présence. De fait, en prenant l’initiative de prolonger la comparaison plus théorique des « réalités insulaires », sur la base des analyses des traductions comparées en français de Biografia de un cimarrôn et en espagnol de Ravines du devant-jour, nous avons pu nous affronter de manière directe aux difficultés inhérentes aux traductions respectives de ces textes, dès lors que le projet premier est d’en préserver le coefficient de« caribéanité », et ainsi formuler des propositions concrètes de correspondant lexical dans la langue cible, en fonction des entrées répertoriées en langue source.Les dimensions épistémologique et méthodologique constituent donc une part importante de cette recherche, dont la finalité pratique ne doit pas être négligée. / This thesis suggests thinking about potential to carry out a bilingual vocabulary, no in standard language but in variations regional language, namely, between Cuban Spanish and regional French of French Antilles. Besides this theoretical approach the overall plan of this thesis is to offer a concrete proposal of this bilingual vocabulary and to explain principles and the main directions epistemological and methodological. The objective is to give to translators, who enter in delicate initiative translation of literary works, in which reside a “interlanguage” (French/Creole or Castillan/Cuban), a perfectible tool which can to make easier their translation's work, considered as a new creation. In face, the “inter linguistics” dimension and the “inter cultural” dimension of those literatures are doing of the writing language a real style. This is why translators have to invent strategies of translation so as to respect this style. The translation of those literary works forms a “sinuous road” for the translator. A vocabulary creation could help the translator who would like preserved the “inter linguistics” dimension and the “inter cultural” dimension of those literatures. Using a corpus of Cuban’s texts which have a potential “inter linguistics” and “inter cultural”, Biografia de un cimarrôn of Miguel Bamet, Cuentos negros de Cuba of Lydia Cabrera, Écue-Yamba-Ô of Alejo Carpentier, Cecilia Valdés o la soma del àngel of Cirilo Villaverde, and a novel from Martinique, Ravines du devant-jour of Raphaël Confiant, which received the literary prize Casa de las Américas in 1993. To provoke the interest of our comparative approach, we underline lexical variations of Cuban Spanish regarding standard Spanish, and lexical variations of regional French of French Antilles regarding standard French. This comparative approach brought out neologisms, archaisms and borrowings are the cause of those variations regional language. Conceming variation of regional French of French Antilles, the mutual influence between Creole and French are also the cause of this variation regional language.This comparative approach evidenced too historical, cultural and linguistic relations between those two islands: Martinique and Cuba. Factors linked with the history, the fauna, the flora, the African presence, but especially the principal problem of the appointment of the island’s realities has kindled a reflection about the translation of words in Cuban Spanish and regional French of French Antilles.Actually, the comparison of Spanish’s translation of Ravines du devant-jour and the comparison of French’s translation of Biografia de un cimarrôn, enabled reveal obstacles specific to the translations of those literary works, as soon as the project was to preserve the coefficient of “caribeanity”. In this way, we could propose lexical similarities between those two variations regional language.Epistemological and methodological dimensions are an essential section of this research, but the practical end is important too.
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La consonne /R/ comme indice de la variation lectale : cas du français en contact avec le créole guadeloupéen / /R/ consonant as indication of lectal variation : case of French language in contact with Guadeloupean Creole

Akpossan, Johanne 20 January 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif de définir l’apport de la phonétique expérimentale dans l’identification d’une variété lectale, en prenant pour exemple les langues parlées en Guadeloupe. En Guadeloupe, deux langues cohabitent : le français et le créole. Mais, dans les faits, il y a une diversité de variétés de français d’une part, et de créole d’autre part. Chacune de ces variétés va de l’acrolecte au basilecte en passant par le mésolecte : il y a donc un continuum français et un continuum créole. La situation sociolinguistique de la Guadeloupe peut être ainsi représentée par un double continuum.Ces différentes variétés de français peuvent-elles se distinguer par des caractéristiques (1) acoustiques, (2) phonétiques, (3) phonologiques et (4) perceptives de la consonne /R/? La durée du contact avec le créole, a t-elle une influence sur la variété de français parlée par un locuteur ?Nos résultats montrent que plus la variété de français est basilectale, (1) plus la diffusion de l’énergie spectrale du /R/ est faible avec un taux de bruit réduit et une hauteur moyenne des fréquences basse ; (2) plus la variante fricatisée du /R/ est rare et plus la variante approximante est fréquente ; (3) plus le taux d’élision du /R/ en coda de syllabe augmente ainsi que le taux de réalisation de /R/ en tant que [w] en contexte labial; (4) plus la variété est perçue comme ayant un faible degré d’accent français. Généralement, plus la durée du contact entre le français et le créole est longue, plus cette variété est basilectale.Si les caractéristiques de la consonne /R/ permettent de discriminer la variété acrolectale de la variété basilectale (variétés extrêmes), il apparait plus difficile d’établir une liste d’indices (ou « lectomètres ») qui permettraient d’identifier les variétés se trouvant dans la zone intermédiaire : le mésolecte est doté d’une certaine imprévisibilité. / The goal of this thesis is to determine the contribution of experimental phonetics in the identification of a lectal variety, in taking for example languages spoken in Guadeloupe. In Guadeloupe, two languages coexist : French and Creole. But in fact, there is a diversity of varieties of French on the one hand, and of Creole on the other hand. Each of these varieties goes from acrolect to basilect through mesolect : so there are a French continuum and a Creole continuum. Thus, the sociolinguistic situation of Guadeloupe can be represented by a double continuum.These different varieties of French can they be distinguished by (1) acoustic, (2) phonetic, (3) phonological (4) and perceptual characteristics of /R/ consonant? Does the contact duration with Creole have an influence on the variety of French spoken by a speaker?Our results show that the more basilectal the variety of French is, (1) the lower spectral diffusion of /R/ energy is, with a reduced rate noise and a low frequency mean; (2) the more infrequent /R/ constrictive variants are and the more common /R/ approximant variants are ; (3) the greater rates of /R/ elision in coda of syllable and /R/ realization as [w] in labial context increase ;(4) and the more the variety is perceived as having a low degree of French accent. Usually, the longer duration of the contact between French and Creole is, the more basilectal the variety of French is.If characteristics of /R/ consonant can distinguish acrolect and basilect (extreme varieties), it’s not so easy to establish a list of indications (or « lectomètres ») in order to identify varieties in the intermediate zone: mesolect has a certain unpredictability.
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La consonne /R/ comme indice de la variation lectale : cas du français en contact avec le créole guadeloupéen / /R/ consonant as indication of lectal variation : case of French language in contact with Guadeloupean Creole

Akpossan, Johanne 20 January 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif de définir l’apport de la phonétique expérimentale dans l’identification d’une variété lectale, en prenant pour exemple les langues parlées en Guadeloupe. En Guadeloupe, deux langues cohabitent : le français et le créole. Mais, dans les faits, il y a une diversité de variétés de français d’une part, et de créole d’autre part. Chacune de ces variétés va de l’acrolecte au basilecte en passant par le mésolecte : il y a donc un continuum français et un continuum créole. La situation sociolinguistique de la Guadeloupe peut être ainsi représentée par un double continuum.Ces différentes variétés de français peuvent-elles se distinguer par des caractéristiques (1) acoustiques, (2) phonétiques, (3) phonologiques et (4) perceptives de la consonne /R/? La durée du contact avec le créole, a t-elle une influence sur la variété de français parlée par un locuteur ?Nos résultats montrent que plus la variété de français est basilectale, (1) plus la diffusion de l’énergie spectrale du /R/ est faible avec un taux de bruit réduit et une hauteur moyenne des fréquences basse ; (2) plus la variante fricatisée du /R/ est rare et plus la variante approximante est fréquente ; (3) plus le taux d’élision du /R/ en coda de syllabe augmente ainsi que le taux de réalisation de /R/ en tant que [w] en contexte labial; (4) plus la variété est perçue comme ayant un faible degré d’accent français. Généralement, plus la durée du contact entre le français et le créole est longue, plus cette variété est basilectale.Si les caractéristiques de la consonne /R/ permettent de discriminer la variété acrolectale de la variété basilectale (variétés extrêmes), il apparait plus difficile d’établir une liste d’indices (ou « lectomètres ») qui permettraient d’identifier les variétés se trouvant dans la zone intermédiaire : le mésolecte est doté d’une certaine imprévisibilité. / The goal of this thesis is to determine the contribution of experimental phonetics in the identification of a lectal variety, in taking for example languages spoken in Guadeloupe. In Guadeloupe, two languages coexist : French and Creole. But in fact, there is a diversity of varieties of French on the one hand, and of Creole on the other hand. Each of these varieties goes from acrolect to basilect through mesolect : so there are a French continuum and a Creole continuum. Thus, the sociolinguistic situation of Guadeloupe can be represented by a double continuum.These different varieties of French can they be distinguished by (1) acoustic, (2) phonetic, (3) phonological (4) and perceptual characteristics of /R/ consonant? Does the contact duration with Creole have an influence on the variety of French spoken by a speaker?Our results show that the more basilectal the variety of French is, (1) the lower spectral diffusion of /R/ energy is, with a reduced rate noise and a low frequency mean; (2) the more infrequent /R/ constrictive variants are and the more common /R/ approximant variants are ; (3) the greater rates of /R/ elision in coda of syllable and /R/ realization as [w] in labial context increase ;(4) and the more the variety is perceived as having a low degree of French accent. Usually, the longer duration of the contact between French and Creole is, the more basilectal the variety of French is.If characteristics of /R/ consonant can distinguish acrolect and basilect (extreme varieties), it’s not so easy to establish a list of indications (or « lectomètres ») in order to identify varieties in the intermediate zone: mesolect has a certain unpredictability.
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La consonne /R/ comme indice de la variation lectale : cas du français en contact avec le créole guadeloupéen / /R/ consonant as indication of lectal variation : case of French language in contact with Guadeloupean Creole

Akpossan, Johanne 20 January 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif de définir l’apport de la phonétique expérimentale dans l’identification d’une variété lectale, en prenant pour exemple les langues parlées en Guadeloupe. En Guadeloupe, deux langues cohabitent : le français et le créole. Mais, dans les faits, il y a une diversité de variétés de français d’une part, et de créole d’autre part. Chacune de ces variétés va de l’acrolecte au basilecte en passant par le mésolecte : il y a donc un continuum français et un continuum créole. La situation sociolinguistique de la Guadeloupe peut être ainsi représentée par un double continuum.Ces différentes variétés de français peuvent-elles se distinguer par des caractéristiques (1) acoustiques, (2) phonétiques, (3) phonologiques et (4) perceptives de la consonne /R/? La durée du contact avec le créole, a t-elle une influence sur la variété de français parlée par un locuteur ?Nos résultats montrent que plus la variété de français est basilectale, (1) plus la diffusion de l’énergie spectrale du /R/ est faible avec un taux de bruit réduit et une hauteur moyenne des fréquences basse ; (2) plus la variante fricatisée du /R/ est rare et plus la variante approximante est fréquente ; (3) plus le taux d’élision du /R/ en coda de syllabe augmente ainsi que le taux de réalisation de /R/ en tant que [w] en contexte labial; (4) plus la variété est perçue comme ayant un faible degré d’accent français. Généralement, plus la durée du contact entre le français et le créole est longue, plus cette variété est basilectale.Si les caractéristiques de la consonne /R/ permettent de discriminer la variété acrolectale de la variété basilectale (variétés extrêmes), il apparait plus difficile d’établir une liste d’indices (ou « lectomètres ») qui permettraient d’identifier les variétés se trouvant dans la zone intermédiaire : le mésolecte est doté d’une certaine imprévisibilité. / The goal of this thesis is to determine the contribution of experimental phonetics in the identification of a lectal variety, in taking for example languages spoken in Guadeloupe. In Guadeloupe, two languages coexist : French and Creole. But in fact, there is a diversity of varieties of French on the one hand, and of Creole on the other hand. Each of these varieties goes from acrolect to basilect through mesolect : so there are a French continuum and a Creole continuum. Thus, the sociolinguistic situation of Guadeloupe can be represented by a double continuum.These different varieties of French can they be distinguished by (1) acoustic, (2) phonetic, (3) phonological (4) and perceptual characteristics of /R/ consonant? Does the contact duration with Creole have an influence on the variety of French spoken by a speaker?Our results show that the more basilectal the variety of French is, (1) the lower spectral diffusion of /R/ energy is, with a reduced rate noise and a low frequency mean; (2) the more infrequent /R/ constrictive variants are and the more common /R/ approximant variants are ; (3) the greater rates of /R/ elision in coda of syllable and /R/ realization as [w] in labial context increase ;(4) and the more the variety is perceived as having a low degree of French accent. Usually, the longer duration of the contact between French and Creole is, the more basilectal the variety of French is.If characteristics of /R/ consonant can distinguish acrolect and basilect (extreme varieties), it’s not so easy to establish a list of indications (or « lectomètres ») in order to identify varieties in the intermediate zone: mesolect has a certain unpredictability.

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