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La «résistance populaire» palestinienne face à l’occupation israélienne dans le contexte de l’après seconde Intifada en Cisjordanie (2005-2016). Territorialités et mobilisations / Palestinian “popular resistance” against the Israeli occupation in the West Bank after the second Intifada (2005-2016)Territorialities and mobilizations

Garrault, Antoine 04 December 2017 (has links)
L'objectif principal de ce travail est d'expliquer et de comprendre les relations existantes entre les territorialités en compétition dans l’espace cisjordanien et les mobilisations de groupes et d’activistes engagés dans la résistance populaire contre l’occupation israélienne entre 2005 et 2016. Les territorialités prises en considération dans ce travail rassemblent celles des acteurs israéliens de l’occupation, des militants palestiniens étudiés dans cette thèse et regroupés autour d’un objet construit que nous avons nommé la « RP » ainsi que celles des multiples agents politiques et sociaux présents dans ce conflit.Pour cela, nous adoptons une approche scientifique interactionniste propre à l’étude des relations de pouvoir, des politiques de conflits et de la sociologie des mobilisations. Nous accordons une place importante à la description de la situation de colonisation de peuplement et au décryptage de la configuration (au sens éliassien du terme) sociopolitique cisjordanienne afin d’analyser les interactions conflictuelles qui engagent les mobilisations de nos enquêtés. De manière générale et en relation avec notre objet d’étude, il apparaît que l’entrée par la notion de territorialité est tout à fait heuristique pour traiter notre problématique. Elle permet aussi d’expliquer et de comprendre les mobilisations de nos acteurs de la RP à partir de l’étude contextualisée de multiples processus politiques. / The main goal of this research is to explain and understand the existing relationships between the territorialities in competition in the West Bank and the mobilizations of groups and individual activists involved in popular resistance against the territorial occupation between 2005 and 2016. The territorialities analysed in this work are threefold: those of the agents of the Israeli occupation; those of the Palestinian activists examined and defined in this thesis under our proposed term “PR” (Popular Resistance); and the territorialities of the various existing political and social entities in this conflict.To pursue this goal, we adopt an interactionist approach well-suited to the study of power relations, contentious politics and social movements. We choose to focus in particular on describing the situation of settler colonization and on the interpretation of the socio-political configuration in the West Bank (based on Norbert Elias’ theories), as these are central in order to analyze the conflictual interactions that motivate our interviewees to take part in the mobilization. In general, and as concerns our subject of study, the notion of territoriality appears to offer a heuristic approach to address our topic. It also enables us to explain and understand the mobilizations of our PR actors on the basis of a contextualized study of multiple political processes.
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Belgitude après la « Nakba ». Une histoire des mouvements belges de solidarité avec le peuple palestinien (1948-1982)

Nieuwenhuys, John 11 June 2021 (has links) (PDF)
FR :La littérature scientifique a abondamment ausculté le conflit israélo-palestinien dans ses diverses facettes, en ce compris son internationalisation. Toutefois, il existe encore trop peu d’études renseignant les rela-tions officieuses qui se sont nouées internationalement entre mouvements non-gouvernementaux autour de cette problématique. Une telle lacune nous empêche notamment de comprendre le parcours et les motivations des activistes qui, lors de la Deuxième Intifada, appelaient en Belgique à replacer la solidarité avec les Palestiniens dans la lignée des grandes mobilisations contre la guerre du Vietnam, l’Espagne de Franco, la Grèce des Colonels, le Chili de Pinochet ou l’Apartheid sud-africain. La présente étude retrace la généalogie et le développement des mou-vements belges de solidarité avec la cause palestinienne. L’argument central est que cette cause a fait partie des luttes emblématiques qu’ont soutenues et dont se sont inspirés plusieurs militants occidentaux, depuis la gauche communiste jusqu’à la Nouvelle gauche. En même temps, la complexité de la question palestinienne a aussi généré de nombreuses dissensions parmi les cercles dits progressistes. Afin d’étudier les propriétés du cas en question, la présente recherche se base principalement sur les archives nouvellement accessibles de ré-seaux militants et pose en substance la question suivante :pour ces réseaux, de quoi la « Palestine » était-elle l’autre nom ?La période étudiée débute avec la naissance de l’État d’Israël en 1948 – et la « catastrophe » ou « Nakba » subséquente pour les Palestiniens. Ce choix doit permettre d’articuler la transition opérée par une certaine solidarité progressiste, depuis un sentiment favorable à Israël vers un engagement en faveur des revendications palestiniennes après juin 1967. L’invasion du Liban par l’armée israélienne en 1982 marque le terminus ad quem de la période étudiée car cet événement correspond symboliquement au moment à partir duquel la cause palestinienne est devenue hégémonique dans l’agenda des principaux mouvements belges voués à la solidarité internationale.Cette recherche a bénéficié d’un soutien de la part du Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH, fonds associé du F.R.S.-FNRS.) de 2016 à 2019. / EN: The academic literature has extensively examined the Israeli-Palestinian conflict in its various facets, including its internationalisation. However, there is still too little research on the unofficial relations that have been established internationally between non-governmental movements around this issue. This gap prevents us from understanding the path and motivations of the activists who, during the Second Intifada, called in Belgium for solidarity with the Palestinians to be placed in the line of the great mobilisations against the Vietnam War, Franco's Spain, the Greece of the Colonels, Pinochet's Chile or South African apartheid. The present study traces the genealogy and development of Belgian solidarity movements with the Palestinian cause. The central argument is that this cause has been one of the emblematic struggles supported by and inspiring several Western activists, from the communist left to the New Left. At the same time, the complexity of the Palestinian question has also generated much dissension among so-called progressive circles. In order to investigate the properties of the case in question, the present research is based mainly on newly accessible archives of activist networks and asks in essence: for these networks, what was "Palestine" another name for? The period studied begins with the birth of the state of Israel in 1948 - and the subsequent 'catastrophe' or 'Nakba' for the Palestinians. This choice is intended to articulate the transition made by a certain progressive solidarity from a pro-Israel sentiment to a commitment to Palestinian demands after June 1967. The invasion of Lebanon by the Israeli army in 1982 marks the terminus ad quem of the period studied, as this event symbolically corresponds to the moment when the Palestinian cause became hegemonic in the agenda of the main Belgian movements dedicated to international solidarity.This research was supported by the Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH, associated fund of the F.R.S.-FNRS.) from 2016 to 2019. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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