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Ironie et dialectique dans les Fragments de F. SchlegelLe Blanc, Charles 29 October 2021 (has links)
De tous les penseurs du cercle romantique d'Iéna, Friedrich Schlegel est celui qui, en langue française, fut le plus négligé. Novalis, Schleiermacher, Wackenroder ont déjà fait l'objet d'études nombreuses et de traductions largement diffusées. Le travail de Louis-Charles Le Blanc vise essentiellement deux choses: donner, d'une part, au public généralement cultivé une traduction inédite et acceptable au point de vue philologique des Fragments de Friedrich Schlegel, ouvrage fondamental pour le développement du courant romantique européen; et accompagner, d'autre part, cette traduction d'un apparat critique qui puisse servir d'introduction à la pensée de l'écrivain allemand. Outre l'aspect plus strictement philologique, l'ouvrage présente le rôle dialectique joué par l'ironie dans la pensée de Friedrich Schlegel, c'est-à-dire en quoi l'ironie romantique détermine de la part du sujet une appropriation du monde, appropriation qui témoigne d'une compréhension intime (pathos) qui n'est pas de l'ordre de l'explication encyclopédique (logos). L'ironie schlégélienne, qui s'inspire de la théorie fichtéenne de la liberté, forme une esthétique de l'ironie qui, en dénonçant la séparation qui existe entre l'idéal et le réel, et en insistant sur cette séparation, forme le premier moment du nihilisme européen.
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Approches philosophiques de la conversion chez Pascal et KierkegaardGosselin-Lavoie, Pierre-Louis 19 April 2018 (has links)
L’objet de la présente recherche consiste à expliciter la signification subjective de la conversion prise en tant que transformation voulue des paradigmes. Pour ce faire, sera d’abord abordé le Pari de Pascal en tant que révélateur des tensions qui font de la conversion telle que nous l’envisageons un phénomène hautement problématique, tant parce que, afin d’apparaître en tant que problème pour la subjectivité appelée à se convertir, elle se suppose déjà elle-même en tant que résultat, que par le fait qu’elle laisse difficilement penser la liberté qu’encore une fois elle présuppose. Ces problèmes soulevés, nous les reprendrons ensuite à travers la lecture qu’en fait Kierkegaard et leur déplacement vers la sphère de la décision existentielle. Ce faisant, nous serons à même de constater comment les paradoxes de la conversion laissent penser une conquête du libre-arbitre à travers l’élargissement du cercle de la conscience et de la responsabilité.
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Broken engagements: a study of forgivenessEsparza, Daniel R. January 2022 (has links)
This dissertation addresses forgiveness as a philosophical matter, understanding that whenever forgiveness happens (or even when it is talked about) unnoticed theories of selfhood and time are at play. To bring these unobserved models of time and the self to the fore, this study explores a series of commonalities and divergences in some selected works by Augustine, Kierkegaard, and Arendt. In these texts, forgiveness is understood as the gathering of a self that is scattered in time (Augustine), as present participation in an earlier redemptive moment (Kierkegaard), or as an event that resists the otherwise rectilinear, death-oriented course of human life (Arendt).Why has forgiveness been mostly ignored in Western philosophy?
What does this omission reveal about Western thought? Contemporary authors have argued for the (imperative) need to (re)think what forgiveness is, the conditions under which it (supposedly) occurs, and its relation to justice, since the inexpiable events of the past and present centuries maintain forgiveness an unresolved question.
This study rests on a fundamental intuition: that for forgiveness to pass in history nothing must be passed from the one who forgives to the one who is forgiven. To support this claim, I undertake close readings of Augustine’s Confessions, Kierkegaard’s Works of Love, and Arendt’s The Human Condition. In these works, forgiveness is understood as a paradox —it must be contained to be given (Augustine), granted-yet-not-granted (Kierkegaard), and forgotten the moment it is given, as if never given at all (Arendt). Can forgiveness be thought of as a hidden existential capacity, and not as a magnanimous display of mercy? Can we imagine forgiveness as undoing the transgression we see, and secretly engaging with the invisible?
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