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Mémoires blessées des Balkans : la paix aux frontières de l'ethnicité en ex-Yougoslavie

Jovanovic, Daniella January 2008 (has links) (PDF)
Depuis la fin des guerres qui ont touché l'ex-Yougoslavie durant les années 90, la paix est maintenue de gré ou de force. Une constellation d'acteurs internationaux issus de l'Union européenne, de l'ONU et de l'OTAN entrecroisent ainsi leur expertise depuis plus d'une décennie, pour préserver un semblant de stabilité dans une région aux frontières encore changeantes. En se transformant en plusieurs États-nations, l'ancienne Fédération yougoslave a validé le principe démocratique qui affirme que chaque peuple a droit à son État et son territoire. Cependant, produit d'une mosaïque multiethnique et muiti-confessionnelle ancestrale, l'ex-Yougoslavie se retrouve aujourd'hui devant le dilemme inextricable de chercher à re-territorialiser ses communautés à l'intérieur de leurs nouvelles frontières, tout en essayant de préserver le caractère multiethnique de ses récents États. Avancé par les discours de paix internationaux, le principe de la multiethnicité parvient néanmoins difficilement à trouver un écho en terrain, où les relations interethniques tendent plutôt à se radicaliser. Dans un contexte de réaffirmation identitaire, le sentiment de l'appartenance ethnique reprend une vigueur jusque-là non avenue, avec la survalorisation et la construction de marqueurs identitaires, tels que le mythe des origines, la langue ou la religion, au nom d'une mémoire «bafouée» qui reprend le devant de la scène. Devant la montée de cet ethnonationalisme, la communauté internationale tente d'appliquer des stratégies de réconciliation, qui ne semblent pourtant pas répondre à la réalité du construit ethnique. L'impasse qui se joue dès lors entre les politiques de consolidation de paix et la résurgence de l'ethnicité, valide la construction de deux systèmes parallèles, manifestement peu influents l'un sur l'autre. La fracture qui en ressort laisse présumer l'existence d'un enjeu plus large quant au maintien d'une paix durablement fragile sur le territoire: une région indéfiniment placée sous protectorat, où se maintiennent deux charpentes idéologiques, celle de l'application d'une démocratie moderne et celle d'une mémoire atavique re-mobilisée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ex-Yougoslavie, Kosovo, Consolidation de paix, Réconciliation, Organisations internationales, Ethnicité, Ethnonationalisme, Mythes nationaux, Mémoire, Constructivisme.
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The violent politics of nationalism : identity and legitimacy in Palestine, Kosovo and Québec

Kuntzsch, Felix 20 April 2018 (has links)
Dans cette thèse, je montre que la violence est un moyen utilisé par certains militants nationalistes pour persuader le public, à l’intérieur et à l’extérieur de la nation, de l’inévitabilité de leur projet politique. Ce que je nomme la politique violente du nationalisme est essentiellement une lutte pour la légitimité. En défiant les autorités, les militants recourent à une stratégie de provocation. En effet, la violence politique est susceptible de provoquer une répression qui justifie leurs affirmations et contribue à priver l’État de sa légitimité. Cependant, une telle légitimation est fondée sur une transformation de l’identité collective, c’est-à-dire de la perception que la population concernée a d’elle-même. La nation, pour justifier les militants, doit paraître combative et intransigeante. L’escalade de violence a donc une dimension productive en ce qu’elle façonne la nation. Ce que je conceptualise comme le mécanisme de l’escalade provoquée constitue la pierre angulaire d’un double processus, celui de légitimation politique et de transformation identitaire. Les militants ressortent d’un tel processus en représentants légitimes de la nation, ce qui les aide ensuite à s’assurer du soutien de tierces parties. Afin d’étayer cette idée, je propose un cadre théorique résumant mon approche à la fois stratégique et constructiviste. Ce cadre est ensuite appliqué dans trois études de cas : les conflits nationalistes en Palestine, au Kosovo et au Québec. Je retrace l’évolution de chacun de ces mouvements nationalistes et le rôle qu’y ont joué les principaux groupes armés impliqués, soit le Fatah/OLP, l’UÇK et le FLQ. J’identifie dans chacun la présence du processus que mon cadre théorique met en évidence et j’analyse, à partir des récits historiques, l’impact que le recours à la violence a eu sur ces projets nationalistes, particulièrement en ce qui concerne la transformation identitaire et la légitimité des militants. Je constate la valeur heuristique de mon approche pour ces cas disparates et, à travers eux, je perçois une co-variation entre l’intensité de la violence et ses effets transformateurs sur l’identité, ainsi que la légitimité acquise par les militants. En outre, dans ces trois cas, l’action militante a contribué à rapprocher l’identité politique des frontières politiques. / In this thesis, I argue that violence is a means used by militant nationalists to persuade their audiences both within and without the nation of the inexorable nature of their nationalist project. What I call the violent politics of nationalism is essentially a struggle for legitimacy. The militants’ armed strategy, I assert, is one of provocation. Political violence is likely to provoke state repression. Where it does so, it vindicates nationalist claims and helps to wrest political legitimacy from the state. Yet, such legitimation is based on a transformation of collective identity, that is, people’s self-perception. The nation, in order to legitimize the militants, has to take a combative and uncompromising look. The intentional escalation of violence thus has a productive effect in that it determines what the people, as a nation, are. The mechanism of provoked escalation constitutes the building block of what I conceptualize as the combined process of political legitimation and identity transformation. When this dynamic is set in motion, militants emerge as the legitimate representatives of their nation which, in turn, helps them to secure the support of third parties. In order to substantiate my argument, I present a theoretical framework summarizing my approach, which I call strategic constructivist. The framework is then applied to a set of three case studies, namely, the nationalist conflicts in Palestine, Kosovo and Québec. I focus on the evolution of the respective nationalist movements and the role played in them by the relevant armed groups, that is, Fatah/PLO, the KLA, and the FLQ. Across these widely disparate cases, I trace the process that my framework highlights. The three historical narratives analyze the impact the use of violence had on the different nationalist projects in terms of identity transformation and the legitimation of militants at home and abroad. I find that my framework offers heuristic purchase in all three cases and that across them the intensity of violence co-varies with its identity-shaping effect and the level of legitimacy the militants achieved. Also, in all three cases militant action contributed to making political identities and political boundaries converge.

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