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Nature, évolution et facteurs de risque de l'anxiété durant la première année suivant la survenue d'un traumatisme cranio-cérébral

Laviolette, Valérie 24 April 2018 (has links)
Les troubles anxieux sont fréquents à la suite d’un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Leur prévalence peut atteindre les 44 % durant la première année post-TCC et des études ont montré que cette anxiété a un impact fonctionnel chez les individus qui en souffrent. Cependant, peu d’études se sont intéressées à ce sujet jusqu’à maintenant. Les objectifs de la thèse sont de : décrire la nature, la fréquence et l’évolution des troubles liés à l’anxiété (c.-à-d. cheminements non-anxieux, anxieux précoce et anxieux tardif) sur la première année post-TCC avec un échantillon représentant un large spectre de sévérité du TCC (Article 1) et déterminer des facteurs de risque, présents en pré-TCC et au moment du TCC, de ces cheminements (Article 2). Deux-cent-dix participants (âge moyen 41.3 ans ± 15.3; 75.2 % hommes) sont recrutés dans un centre de traumatologie à la suite de leur hospitalisation pour un TCC (51 % TCC léger, 31 % TCC modéré, 18 % TCC sévère). Ils répondent à des questions sociodémographiques et participent à une entrevue psycho-diagnostique à 4, 8 et 12 mois post-TCC (le pré-TCC est évalué à leur première entrevue). Des données reliées au TCC sont recueillies dans leurs dossiers médicaux. Dans l’article 1, des analyses descriptives montrent que le tiers des participants souffre d’au moins un trouble lié à l’anxiété durant la première année post-TCC et que le cinquième a vécu un de ces troubles en pré-TCC. Les troubles fréquents sont le trouble anxio-dépressif, le trouble d’anxiété généralisée, l’état de stress post-traumatique et le trouble panique avec ou sans agoraphobie, et du côté des symptômes anxieux, ce sont la présence d’inquiétudes et avoir vécu un évènement extrêmement traumatique. Un test d’équations d’estimation généralisées montre que la présence de troubles liés à l’anxiété est stable dans le temps. Par contre, des analyses descriptives identifient 16 cheminements. Ces cheminements ont été regroupés en trois : 75 % de l’échantillon empruntent un cheminement non-anxieux, 15 % empruntent un cheminement précoce (c.-à-d. présence d’au moins un trouble lié à l’anxiété à l’évaluation du 4 mois) et 10 % empruntent un cheminement tardif (c.-à-d. absence d’un diagnostic de trouble lié à l’anxiété à l’évaluation du 4 mois et présence d’un de ces troubles à l’évaluation du 8 et/ou 12 mois). Dans l’article 2, une analyse de partition récursive identifie que la variable qui classe le mieux les participants selon leur cheminement est la présence d’au moins un trouble lié à l’anxiété en pré-TCC; avoir vécu un trouble lié l’anxiété en pré-TCC augmente le risque d’en souffrir en post-TCC et favorise le cheminement précoce (selon le test d’égalité des proportions). Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC, la variable qui les classe le mieux est le nombre d’années de scolarité complétées; avoir complété 10.5 ans de scolarité et moins augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise particulièrement le cheminement tardif. Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC et qui ont plus de 10.5 ans de scolarité complétés, la variable qui les classe le mieux est le sexe; être de sexe féminin augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise le cheminement tardif. Chez les participants qui n’ont pas vécu de trouble lié à l’anxiété en pré-TCC, qui ont plus de 10.5 ans de scolarité complétés et qui sont de sexe masculin, la variable qui les classe le mieux est la sévérité du TCC; avoir un TCC léger augmente le risque de souffrir d’anxiété en post-TCC et favorise le cheminement précoce. Ces résultats suggèrent que l’anxiété est fréquente en post-TCC, qu’elle est de nature différente d’un individu à l’autre, qu’elle emprunte des chemins différents et que des facteurs de risque à ces cheminements peuvent être identifiés dès le moment du TCC. Ces résultats donnent des pistes de traitements, permettent d’identifier des individus à risque et soulignent l’importance d’évaluer l’anxiété régulièrement durant la première année. Des études futures pourraient permettre de découvrir les mécanismes sous-jacents à ces facteurs de risque et d’ainsi mieux intervenir. / Anxiety disorders are frequent after a TBI. Their prevalence may reach 44 % in the first year post-TBI and studies have shown that this anxiety has a functional impact on individuals. However, few studies have addressed this issue so far. The aims of the thesis were to describe the nature, frequency and evolution of anxiety-related disorders (i.e. non-anxious pathway, early anxiety pathway and delayed anxiety pathway) in the first year post-TBI with a sample representing a broad spectrum of TBI severity (Article 1) and to determine the risk factors present in pre-TBI and at the time of TBI of these pathways (Article 2). Two hundred and ten participants (mean age 41.3 ± 15.3, 75.2% men) were recruited from a trauma center following their hospitalization for TBI (51% mild TBI, 31% moderate TBI, 18% severe TBI). They provided socio-demographic data and completed a psycho-diagnostic interview at 4-, 8- and 12-month post-TBI (pre-TBI was evaluated at their first interview). Injury-related data were collected in participants’ medical files. In Article 1, descriptive analyses showed that one-third of participants have at least one anxiety disorder in the first year post-TBI and that one fifth had suffered from an anxiety disorder in pre-TBI. The most frequent disorders included mixed anxiety and depression disorder, generalized anxiety disorder, post-traumatic stress disorder, and panic disorder with or without agoraphobia. In terms of anxiety symptoms, the most frequent were a general feeling of anxiety, worries, and having experienced an extremely traumatic event. Generalized estimation equations showed that the presence of anxiety-related disorders is globally stable over time. Further descriptive analyses however identified 16 different pathways of anxiety-related disorders. These pathways were grouped into three categories: 75 % of the sample following a non-anxious pathway, 15 % following an early pathway (i.e. presence of at least one anxiety-related disorder at the 4-month assessment) and 10 % following a delayed pathway (i.e. absence of a diagnosis of anxiety-related disorder at the 4-month assessment and presence of at least one of these disorders at the 8- and/or 12-month assessment). In Article 2, recursive partitioning analysis identified that the variable that best classifies participants according to these pathway is the presence of at least one anxiety-related disorder present pre-TBI; having experienced an anxiety-related disorder in pre-TBI increases the risk of suffering of at least one anxiety-related disorder in post-TBI and promotes an early pathway (according to the test of equality of proportions). Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI, the variable that best classifies pathways is the number of years of education completed; having completed 10.5 years of education or less increases the risk of suffering of at least one anxiety-related disorder post-TBI and promotes a delayed pathway. Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI and had more than 10.5 years of education, the variable that best classifies pathways was sex; being a woman increases the risk of post-TBI anxiety and promotes a delayed pathway. Among participants who did not experience anxiety-related disorder in pre-TBI, with more than 10.5 years of education, and men, the variable that best classifies pathways is TBI severity; having sustained a mild TBI increases the risk of post-TBI anxiety and promotes an early pathway. These results suggest that anxiety is common after a TBI, varies in nature from one individual to another, and takes various pathways. Risk factors for an early or delayed pathway can be identified at the time of the TBI. These findings provide new avenues to optimize treatment, to help to identify individuals at risk and they emphasize the importance of assessing anxiety-related disorders regularly during the first year. Future studies could elucidate the mechanisms underlying different risk factors and thus provide insights to intervene better.
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Effect of intensity of care on mortality and withdrawal of life-sustaining therapies in severe traumatic brain injury patients : a post-hoc analysis of a multicenter cohort study

Gerges, Peter Raouf Aziz 31 August 2018 (has links)
Introduction et objectifs Le traumatisme craniocérébral (TCC) est un problème de santé majeur dans le monde. Chez les patients ayant subi un TCC grave, une amélioration de la mortalité a été observée dans les centres de traumatologie offrant une intensité de traitement élevée et un monitorage intensif. Cependant, la mortalité ainsi que l’incidence du retrait du maintien des fonctions vitales varient entre les différents centres de traumatologie. Notre étude visait à évaluer l’association en l’effet de l'intensité des soins sur l’incidence du retrait du maintien des fonctions vitales et de mortalité chez les patients ayant subi un TCC grave. Méthodes Notre étude est une analyse post-hoc d’une étude cohorte rétrospective multicentrique de patients ayant subi un TCC grave (n = 720). Nous avons défini l’intensité des soins en utilisant le type d’interventions effectuées à l’'unité de soins intensifs. Les interventions ont été classées en fonction de leur spécificité par rapport au TCC et en fonction de leur nature : 1) médicale, 2) chirurgicale, et 3) diagnostique. L’effet de l'intensité des soins, sur la mortalité et le retrait du maintien des fonctions vitales, a été évalué en utilisant des modèles à risques proportionnels de Cox ajustés. Résultats L’intensité des soins a été associée à une diminution de la mortalité (HR 0,69, IC à 95% 0,63 à 0,74, p <0,0001) et du retrait du maintien des fonctions vitales (HR 0,73, IC à 95% 0,67 à 0,79, p <0,0001). Les associations ont été significatives pour l'intensité des interventions spécifiques et non-spécifiques au TCC et pour les interventions médicales et diagnostiques, mais non significatives pour les interventions chirurgicales. Conclusion Nous avons observé une association significative entre l'intensité globale des soins sur la mortalité et sur l'incidence du retrait du maintien des fonctions vitales suivant un TCC grave. Cette association était significative avec les interventions spécifiques et non-spécifiques au TCC, ainsi qu’avec les interventions médicales et diagnostiques. / Introduction and objectives Traumatic brain injury (TBI) is a major health problem. In severe TBI, better outcomes and reduced mortality were shown in trauma centers providing high intensity of treatment and monitoring. Mortality as well as incidence of withdrawal of life-sustaining therapies were found to vary among different trauma centers. Our study aimed to evaluate the effect of intensity of care for severe TBI on the incidence of withdrawal of life-sustaining therapy and mortality. Methods Our study is post-hoc analysis of a Canadian multicenter retrospective cohort study of patients with severe TBI (n = 720). We defined the intensity of care using interventions performed in ICU. They were categorized into 1) TBI related interventions, 2) interventions non-specific to TBI, and according to type of interventions: 1) medical, 2) surgical, and 3) diagnostic interventions. The effect of intensity of care, on mortality and the withdrawal of life-sustaining therapies, was evaluated with adjusted Cox proportional-hazards regression analyses of time-to-event data. Results The intensity of care was associated with decreased mortality (HR 0.69, 95% CI 0.63–0.74, p<0.0001) and decreased withdrawal of life support (HR 0.73, 95% CI 0.67–0.79, p<0.0001). The associations with outcomes were also significant for both the intensity of interventions specific to TBI and general ICU interventions. The associations with outcomes also maintained their significance with medical and diagnostic components of care but were not significant with surgical component of care. Conclusion We observed a significant association between the overall intensity of care, defined by the different interventions commonly used, on mortality and on the incidence of withdrawal of life-sustaining therapies in severe TBI. This association was present whether interventions were specific or not specific to TBI, as well as whether they were medical or diagnostic interventions.
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Performance à des tâches locomotrices et cognitives simultanées à la suite de traumatismes craniocérébraux légers

Gagné, Marie-Ève 01 October 2019 (has links)
Le traumatisme craniocérébral léger (TCCL) peut entraîner des altérations cognitives, sensorimotrices et neurophysiologiques, qui perdurent quelques jours et à des mois suivant l’impact. Actuellement, les évaluations traditionnelles évaluent ces difficultés de façon isolée, en s’intéressant à la motricité et la cognition séparément. Cela est peu représentatif du fonctionnement de l’individu au quotidien, où les demandes cognitives et sensorimotrices sont souvent simultanées. Des études en laboratoire ont suggéré que les doubles-tâches locomotrices-cognitives sont prometteuses afin de détecter les différences entre des participants contrôles et les individus avec TCCL. Cependant, les études demeurent hétérogènes en termes de tâches utilisées, peu d'entre elles s’intéressent aux variables personnelles influençant la performance aux doubles-tâches et plusieurs proposent des protocoles qui ne sont pas transférables en clinique. Cette thèse vise donc à investiguer la sensibilité des doubles-tâches à la fois en laboratoire (étude 1) et dans un contexte clinique (étude 2). La première étude, menée en laboratoire de marche, avait comme objectifs de (1) comparer la performance motrice et cognitive chez des participants TCCL et contrôles en utilisant différentes combinaisons de doubles-tâches et (2) corréler l’historique d’impacts subis avec la performance en double-tâche. De façon exploratoire, les liens entre la performance neuropsychologique avec la performance en double-tâche ont été étudiés. Dixhuit participants avec TCCL (13 femmes; âge 21.89 ±3.76, 59.56 jours post-TCCL ±24.12) et quinze participants contrôles en santé (9 femmes; âge 22.20 ±4.33) ont été recrutés. Le système d’analyse de capture du mouvement (Vicon) a été utilisé pour mesurer les paramètres de marche. Une batterie neuropsychologique a évalué la fluidité verbale, les fonctions exécutives, la mémoire et l’attention des participants. L’évaluation physiologique comprenait la force de préhension, la coordination, ainsi que l’équilibre statique et dynamique. Les symptômes subjectifs ont également été évalués. Dans un corridor de marche de 6 mètres, les participants effectuaient 3 conditions locomotrices; (1) marche à niveau, (2) marche à niveau et enjamber un obstacle profond (15 cm x 15 cm); (3) marche à niveau et enjamber un obstacle mince (15 cm x 3 cm), et 3 conditions cognitives; 1) compte à rebours par deux, (2) fluidité verbale et (3) tâche de Stroop. Ces tâches étaient effectuées en simples et doubles-tâches. En moyenne deux mois post-TCCL, aucune différence significative n’a été trouvée entre les groupes sur les résultats neuropsychologiques. L’évaluation physiologique a révélé que les participants TCCL avaient une vitesse de marche plus lente et plus instable que le groupe contrôle. L’expérimentation en doubletâche a démontré que le groupe TCCL avait une vitesse de marche plus lente, autant en tâche simple qu’en double-tâche, ainsi que des temps de réponse plus lents. Aucune combinaison de tâches ne s’est révélée plus sensible pour distinguer les groupes. La deuxième étude avait comme objectif de comparer des participants avec TCCL à un groupe contrôle en utilisant des technologies de base dans un contexte clinique. Vingt participants avec TCCL (10 femmes; âge 22.10 ±2.97, évalués en moyenne 70.9 jours post- TCCL ±22.31) et vingt participants contrôles (10 femmes; âge 22.55 ±2.72) ont été recrutés. Les symptômes subjectifs, l’historique d’impacts subis à la tête, une courte batterie neuropsychologique et des échelles de fatigue et de concentration pendant l’expérimentation ont été utilisées. L’expérimentation se déroulait dans un corridor de 10 m où les participants effectuaient deux allers-retours. Trois tâches locomotrices ont été employées : (1) marche à niveau, (2) marche à niveau et enjamber trois obstacles, (3) et marche en tandem. Deux tâches cognitives ont été employées : (1) un compte à rebours par 7, (2) et une tâche de fluidité verbale. Ces tâches étaient effectuées en simple et doubletâche. Un chronomètre et une grille d’observation servaient à colliger les mesures. Les résultats indiquent que le groupe TCCL démontrait des plus grands coûts de la double-tâche pour la vitesse de marche comparativement aux participants contrôles. De plus, les participants du groupe TCCL rapportaient être moins concentrés pendant les doublestâches. Cette thèse souligne la pertinence des protocoles en doubles-tâches, qui représenteraient une façon simple et sensible de révéler des altérations résiduelles potentielles après un TCCL. Plus de travail est nécessaire pour identifier les caractéristiques personnelles ayant une influence sur la performance en double-tâche. Une réflexion sur la façon d’élaborer des protocoles en considérant les restrictions et besoins de la clinique est nécessaire en vue de poursuivre la recherche sur les doubles-tâches. / Mild traumatic brain injury (mTBI), also known as concussion, can cause cognitive, sensorimotor and neurophysiological alterations which can be observed days and even months post-injury. Presently, mTBI clinical assessments are often focused on either cognitive deficits or physical function separately. Evaluating these spheres of function in isolation, however, is not always ecological enough to capture how an individual will function in day-to-day life where cognitive and sensorimotor demands are often simultaneous. Recent laboratory-based studies have suggested that dual-tasks combining motor and cognitive tasks are a promising way to detect differences between healthy participants and individuals having sustained mTBI. However, studies are very heterogeneous in terms of tasks used and variables measured, few of them focus on variables that could influence dual-task performance and many are not readily transferable to a clinical setting. This doctoral thesis aimed at identifying a sensitive, ecologically valid dual-task protocol combining locomotor and cognitive demands to evaluate the residual effects of mTBI both in a laboratory environment (Study 1) and a clinical setting (Study 2). Using gait laboratory measures, the first study’s objectives were (1) to compare performance on cognitive and gait parameters using different dual-tasks in healthy controls and young adults with mTBI, and (2) to examine the effect of number of mTBIs sustained on dual-task performance. Exploratory correlations to investigate relationships between neuropsychological testing and dual-task performance were also calculated. Eighteen participants with mTBI (13 women; age 21.89 ±3.76, on average 59.56 days post-injury ±24.12) and fifteen control participants (9 women; age 22.20 ±4.33) were recruited. A battery of neuropsychological tests was used to assess verbal fluency, executive function, memory and attention. A physiological examination comprised assessment of grip strength, upper-limb coordination, as well as static and dynamic balance. Subjective symptoms were also assessed. A 9-camera motion analysis system (Vicon) was used to characterize gait. Participants were asked to walk along a 6-meter walkway during three conditions of locomotion: (1) level-walking, (2) walking and stepping over a deep obstacle (15 cm high x 15 cm deep), and (3) walking and stepping over a narrow obstacle (15 cm high x 3 cm deep) and three cognitive conditions: (1) Counting backwards by 2s, (2) Verbal fluency, and (3) Stroop task. These tasks were performed in combination and as single tasks. No significant differences were found between groups on neuropsychological tests, but the physiological examination revealed that the mTBI group had slower gait speed and were more unstable than the control group. The dual-task experimentation showed that mTBI had slower gait speed, in both single and dual-tasks, and slower response time during dualtasks. No combination of dual-task was revealed to be more sensitive to distinguish groups. In a clinical-like setting, the second study’s objective was to compare mTBI individuals with healthy controls, using accessible technology to assess performance. Twenty participants with mTBI (10 women; age 22.10 ±2.97, 70.9 days post-injury ±22.31) and 20 control participants (10 women; age 22.55 ±2.72) were recruited. Subjective symptoms, history of impacts, a short neuropsychological battery and subjective fatigue and concentration symptoms during experimentation were used to characterized groups. Participants walked back and forth two times along a 10 m long corridor, during two locomotor conditions: (1) level-walking or (2) walking and stepping over three obstacles and two cognitive conditions; (1) Counting backwards by 7s, and (2) Verbal fluency. These tasks were performed in combination and as single-tasks. Only a stopwatch and an observation grid were used to assess performance. Participants reported being significantly less concentrated during dual-task experimentation. Significantly greater dual-task cost for gait speed in the mTBI group were observed, which demonstrated increased difficulty in dual-task, even more than two months following the injury. This thesis highlights that dual-task protocols combining locomotor and cognitive tasks could represent a simple, practical and sensitive way for clinicians to detect residual alterations even months following mTBI. More work is needed to identify personal characteristics, such as mTBI history, that could influence performance. A reflection on how protocols could be developed according to clinical restrictions and needs is much required in order to pursue research of dual-tasks.
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Étude prospective randomisée multicentrique comparant les résultats cliniques des patients traités chirurgicalement avec un implant statique ou dynamique dans les ruptures syndesmotiques aiguës de la cheville

Laflamme, Mélissa 20 April 2018 (has links)
Cette étude prospective randomisée multicentrique à double-aveugle, avec un suivi d'un an, compare les résultats fonctionnels et radiologiques de deux méthodes de fixation syndesmotiques : 1) fixation dynamique avec endobouton (n=34); 2) fixation statique avec une vis quadricorticale 3,5 mm (n=36). Les deux groupes avaient des données démographiques comparables. La fixation dynamique fut significativement supérieure aux scores d'Olerud-Molander et de l'AOFAS (American Orthopaedic Foot and Ankle Society) à 3, 6 et 12 mois. La flexion plantaire était supérieure avec la fixation dynamique, et ce, à toutes les périodes de suivi. Dans le groupe de fixation par vis, il y a plus de bris d'implants, plus de réinterventions et 4 pertes de réduction ont été observées. Les patients avec une fixation dynamique sont retournés plus rapidement à leurs activités sportives. La fixation dynamique démontre donc de meilleurs résultats fonctionnels à court et moyen terme, une stabilité adéquate sans perte de réduction et un taux de réintervention inférieur à la fixation conventionnelle par vis. / This is a randomized double-blind controlled trial involving 70 subjects (in five centers) with an acute syndesmosis rupture, stabilized either with a Tightrope (n=34) or a 3.5mm quadricortical screw (n=36). The two groups were similar regarding demographic, social and surgical data. Subjects with dynamic fixation achieved higher performances as described with the Olerud-Molander and AOFAS scores at 3, 6 and 12 months. Plantar flexion was superior with dynamic fixation at all times. Implant failure was higher in the screw group. Loss of reduction was observed in 4 cases in the static screw group. Reoperation for any cause was more frequent in the screw group. We could not demonstrate major differences in the activity level between the two groups, except that subjects with dynamic fixation returned earlier to their previous sporting activities. Therefore, we concluded that dynamic fixation of acute ankle syndesmosis rupture with the Tightrope gives better clinical and radiographic outcomes.
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Rôle du récepteur purinergique P2X4R et de l'IL-1 dans la moelle épinière lésée

Bastien, Dominic 23 April 2018 (has links)
Les lésions de la moelle épinière (LME) entraînent l’activation de mécanismes inflammatoires impliquant les cellules gliales et les cytokines. Les travaux présentés dans cette thèse avaient pour but d’identifier les cellules et molécules responsables de l’initiation de ces mécanismes pouvant entraîner des dommages tissulaires ou stimuler la réparation. Nous avons donc examiné le rôle du récepteur purinergique P2X4R et des cytokines IL-1α et IL-1β dans le recrutement des cellules immunitaires innées, l’étendue de la lésion et la récupération locomotrice suite à une LME. Dans un premier temps, nous avons démontré que P2X4R est exprimé par les neurones de la moelle épinière et que l’activation de ce récepteur suite à une LME entraîne le clivage de la caspase-1 en sa forme active et la production de la forme mature de l’IL-1β. Ainsi, l’absence de P2X4R chez la souris a provoqué une diminution des niveaux d’IL-1β, réduisant par le fait même le nombre de neutrophiles et monocytes pro-inflammatoires, dits M1, au site de lésion. Les souris P2X4R-KO ont aussi présenté une meilleure récupération locomotrice lors des tests comportementaux effectués, suggérant que P2X4R joue un rôle essentiel dans la neurodégénérescence suite à une LME. De plus, nous avons démontré que l’IL-1α est exprimée rapidement chez la microglie suite à la lésion et qu’il s’en suit l’expression de l’IL-1β par les neutrophiles et les monocytes M1 infiltrants. Malgré le fait que ces 2 cytokines semblent déclencher des effets inflammatoires similaires, les souris IL-1α-KO ont présenté de meilleures fonctions locomotrices aussitôt qu’à 1 jour post-lésion comparativement aux souris sauvages et IL-1β-KO. L’analyse du transcriptome par micropuces à ADN a permis d’identifier plusieurs gènes régulés significativement chez les souris IL-1α-KO tel que le facteur de survie neuronale TOX3. Nous avons confirmé par immunofluorescence que TOX3 est surexprimé chez les oligodendrocytes CC1+ des souris IL-1α-KO. Ces résultats suggèrent que les oligodendrocytes de ces souris seraient moins sensibles à la mort cellulaire suite à la lésion, entraînant ainsi une meilleure récupération locomotrice ainsi que la préservation de la matière blanche de la moelle épinière. / Spinal cord injury (SCI) leads to neuroinflammation-mediated damage and repair. The work presented in this thesis studied the cells and molecules initiating the inflammatory response in the injured spinal cord, in particular glial cells and cytokines. We investigated the role of purinergic receptor P2X4R and cytokines of the IL-1 family, IL-1α and IL-1β, in neutrophil and proinflammatory (M1) monocyte recruitment, tissue damage and locomotor function recovery after SCI. First, we showed that P2X4R is expressed in neurons of the normal spinal cord, and that activation of this receptor after SCI induces caspase-1 cleavage and production of mature IL-1β. We provided evidence that P2X4R-KO mice have impaired caspase-1 activation, resulting in decreased IL-1β levels and reduced neutrophil and M1 monocyte infiltration. Importantly, P2X4R-KO mice exhibited significant improvements in tissue sparing and locomotor behavior. These results suggest that P2X4R plays an essentiel role in neurodegeneration after SCI. Next, we showed that IL-1α is rapidly produced by microglia after SCI, and that this is followed by production of IL-1β by infiltrating neutrophils and monocyte-derived M1 macrophages. Despite the fact that the infiltration of these immune cell types was equally reduced in IL-1α-KO, IL-1β-KO and WT mice, IL-1α-KO mice exhibited significantly better locomotor recovery as early as day 1 post-SCI compared to the other two mouse lines. Transcriptome analysis of SCI tissue identifed transcripts that were specifically regulated in IL-1α-KO mice exclusively, including the neuronal survival factor TOX3. We confirmed by immunofluorescence that TOX3 is overexpressed by CC1+ oligodendrocytes from IL-1α-KO mice. These results suggest that oligodendrocytes from these mice would be less sensitive to cell death after injury, thus leading to sparing of spinal cord white matter and better functional recovery.
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Effet de l'étomidate sur la production de cortisol chez les patients intubés pour traumatisme cranio-cérébral : une étude de cohorte prospective

Archambault, Patrick 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / OBJECTIF : L’étomidate, un agent inducteur très utilisé pour l’intubation des traumatisés cranio-cérébraux (TCC), soulève des débats par rapport à son effet néfaste sur la fonction surrénalienne. Cette étude visait à évaluer le risque et la durée de l’insuffisance surrénalienne relative (ISR) induite par l’étomidate chez les TCC. Secondairement, elle visait à évaluer son effet sur la mortalité et la morbidité. MÉTHODES : Cette étude d’observation a adopté un devis longitudinal prospectif. Les sujets admissibles étaient tous des TCC modérés et sévères intubés, âgés de 16 ans ou plus, qui ont été admis à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus entre août 2003 et novembre 2004. Un test de stimulation à l’ACTH (250 mcg) a été effectué 24, 48 et 168 heures après l’intubation. L’ISR a été définie par une augmentation de la cortisolémie une heure après l’ACTH (delta cortisol) de moins de 248,4 nmol/l. Des analyses de régression logistique et linéaire ont été effectuées afin de mesurer la force de l'association entre l’usage de l'étomidate et le risque d'ISR, la mortalité et les mesures de morbidité. RÉSULTATS : Parmi les 94 sujets admissibles à l’étude, 40 ont subi des tests à l’ACTH. Parmi ces 40 sujets, 15 ont reçu l’étomidate et 25 ont reçu un autre agent inducteur. À 24 heures, il n’y avait pas d’augmentation d’ISR associée à l’étomidate. Par contre, l’étomidate était associé à un delta cortisol plus faible (moyenne ajustée : 305,1 nmol/l, IC 95 % [214,7-384,8] versus 500,5 nmol/l, IC 95 % [441,8-565,7]; p=0,02). À 48 et à 168 heures, cette différence disparaissait. Pour tous les patients admissibles (n=94), l’étomidate était associé à un risque non statistiquement significatif de mortalité plus élevé (RC ajusté : 4,8, IC 95 % [0,6-35,9]). Par contre, il était associé à une hausse significative du risque de pneumonie (RC ajusté : 3,0, IC 95 % [1,0-8,7]; p=0,04). La durée moyenne ajustée de séjour aux soins intensifs n’était pas différente (10,2 jours pour l’étomidate versus 10,8 jours pour les autres agents). Au congé, le score moteur ajusté de la mesure d’indépendance fonctionnelle (MIF) était plus bas pour les sujets exposés à l’étomidate (32 versus 56, p=0,002), mais le score cognitif ajusté n’était pas différent entre les groupes (35 versus 46, p=0,15). CONCLUSION : L’étomidate inhibe la production de cortisol suite à une stimulation à l’ACTH jusqu’à 24 heures après une dose unique utilisée pour intuber des TCC modérés et sévères. Son impact sur la mortalité et sur la morbidité reste à préciser à l’aide d’un essai clinique randomisé et contrôlé. / INTRODUCTION: Etomidate is one of the most frequently used anesthetic induction agents for intubating patients with traumatic brain injury (TBI), although the clinical impacts of its adverse effects on adrenal function are debated. Therefore, it is important to assess the consequences of any adrenal suppression that could result from its use in patients with TBI. OBJECTIVE: The primary objective of this study was to determine the risk and the length of relative adrenal insufficiency (RAI) induced by etomidate in patients intubated for moderate and severe TBI. The secondary objective was to determine etomidate’s impact on mortality and morbidity. METHODS: This was a prospective cohort study. Eligible participants were moderate to severe TBI victims aged 16 years and over, intubated and admitted to a tertiary neurosurgical reference center between August 2003 and November 2004. ACTH stimulation tests (250 mcg) were performed on participants 24, 48 and 168 hours after intubation. RAI was defined as an increased of serum cortisol one hour post ACTH (delta cortisol) of less than 248.4 nmol/L (9 mcg/dl). Logistic and linear regression models assessed the association between the exposure to etomidate and the risk of RAI. RESULTS: Of the 94 subjects eligible to participate, 40 underwent ACTH testing. Fifteen subjects received etomidate and 25 received other induction agents. At 24 hours, etomidate did not change the risk of RAI. However, etomidate decreased the delta cortisol (adjusted mean: 305.1 nmol/l, 95% CI [214.7-384.8] vs. 500.5 nmol/l, 95% CI [441.8-565.7], p=0.02). At 48 and 168 hours, this difference disappeared. For all eligible subjects (n=94), there was a non significant trend for increased mortality in the etomidate group (adjusted OR: 4.8, 95% CI [0.6-35.9]). Etomidate was however associated with a significant increased risk of pneumonia (adjusted OR: 3.0, 95% CI [1.0-8.7]; p=0.04). The adjusted length of stay in the intensive care unit was not different (10.2 days for etomidate versus 10.8 days for the other agents). At discharge, the adjusted motor Functional Independence Measure score was significantly lower for subjects in the etomidate group (32 versus 56, p=0.002), but the adjusted cognitive score was not significantly different (35 versus 46, p=0.15). CONCLUSION: Etomidate decreases the adrenal response to an ACTH test up to 24 hours after a single dose used for the intubation of TBI victims. A large randomized controlled trial is needed to further assess its impact on morbidity and mortality.
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Comparaison des personnes âgées et des adultes plus jeunes en réadaptation après un traumatisme craniocérébral : caractéristiques cliniques, fonctionnement psychologique, statut fonctionnel et fardeau des aidants

Fournier-St-Amand, Geneviève 01 March 2019 (has links)
L’objectif de cette étude est de comparer le fonctionnement des adultes âgés de moins de 65 ans et des adultes âgés de 65 ans et plus pendant un séjour en réadaptation à la suite d’un traumatisme craniocérébral (TCC) léger à sévère, ainsi que du fardeau perçu par leur principal aidant. Un échantillon de 546 adultes ayant subi un TCC a été séparé en deux groupes d’âge et a été évalué durant leur séjour en institut de réadaptation. Les différences entre les deux groupes ont été examinées pour des variables liés à l’accident, le fonctionnement prémorbide, le fonctionnement psychologique et cognitif, le statut fonctionnel ainsi que le niveau du fardeau perçu par le principal aidant. Ces variables ont été colligées à l’aide d’une grille d’évaluation développée à des fins cliniques, par les intervenants cliniques au dossier de l’usager. Les résultats démontrent des différences entre les groupes d’âge : les aînés présentaient des blessures et un mécanisme de blessure moins sévères, une durée de coma plus courte et moins de blessures orthopédiques comorbides. Néanmoins, la durée de séjour en réadaptation était similaire dans les deux groupes. Les aînés démontraient plus d’altérations cognitives et plus de difficultés fonctionnelles avec plusieurs activités de la vie quotidienne, incluant la préparation de repas simples, l’hygiène personnelle, la gestion des soins de santé et de la médication, la marche extérieure, l’entretien ménager hebdomadaire, faire des achats et utiliser les ressources de la communauté. Les symptômes de dépression et d’anxiété, et le niveau de fardeau rapporté par l’aidant étaient similaires dans les deux groupes. Ces résultats soulignent les besoins spécifiques des aînés après un séjour en réadaptation pour un TCC et permettent de mieux comprendre l’assistance humaine nécessaire pour supporter le retour à la vie en communauté et la participation optimale des aînés ayant subi un TCC. / The aim of this study is to provide a comparative portrait of the functioning of adults under 65 years of age and adults aged 65 and over during a rehabilitation stay following mild-to-severe traumatic brain injury (TBI), as well as burden perceived by their primary caregiver. A sample of 546 adults who sustained a TBI was separated into two age groups and assessed during their stay in a rehabilitation institute. The differences between the two groups were examined for injuryrelated variables, premorbid functioning, psychological and cognitive functioning, functional status, and the level of burden perceived by the primary caregiver. These variables were collected by trained clinicians, using an evaluation grid developed for clinical purposes. The results show differences in the functioning between age groups. Compared to younger adults, older adults had milder injuries, less severe mechanisms of injury, shorter coma duration and less comorbid injuries. Nevertheless, inpatient rehabilitation duration was similar. Elderly patients showed greater cognitive impairment and significantly more functional impairment on several activities of daily living including preparation of simple meals, personal hygiene, management of healthcare and medications, outdoor walking, weekly housekeeping, shopping, and using community resources. They did not differ significantly from younger adults in terms of depression or anxiety symptoms or reported caregiver burden. These results underline the specific needs for older adults after rehabilitation for TBI and start to uncover the breadth of human assistance which may be needed to support community reintegration and optimal participation for adults who have suffered TBI in older age.
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La modulation de l'expression du gène de la sous-unité α5 de l'intégrine α5β1 dans le contexte de la cicatrisation cornéenne / Modulation de l'expression du gène de la sous-unité alpha5 de l'intégrine alpha5bêta1 dans le contexte de la cicatrisation cornéenne

Gingras, Marie-Ève 13 April 2018 (has links)
L'expression de l'intégrine a5pl et celle de son ligand, la fibronectine (FN), est augmentée au tout début de la cicatrisation cornéenne afin de favoriser la migration des cellules épithéliales. Toutefois, l'expression du collagène de type IV (CIV) et de la laminine (LM), deux composantes majeures de la membrane basale, est diminuée temporairement durant ce processus. Notre laboratoire étudie le promoteur a5 afin de déterminer quels sont les mécanismes responsables de l'augmentation de l'expression de l'intégrine a5(31 dans le contexte de la cicatrisation cornéenne. Jusqu'à maintenant, nous avions démontré que la sous-unité a5 était à la fois modulée par la FN et la densité cellulaire. Ces effets étaient, en partie, causés par des modifications du facteur de transcription Spl (±spécifie protein one¿), un régulateur positif de la transcription du gène a5. Sur le promoteur a5, nous avons identifié un site de liaison potentiel pour le facteur de transcription NFI (±nuclear factor one¿) à proximité de celui des sites Spl et AP-1 (±activator protein one¿) préalablement identifiés. Le premier objectif de cette thèse fut de déterminer l'influence de chacun de ces facteurs sur l'activité du promoteur a5. Le second objectif fut de définir l'influence de la densité cellulaire sur les facteurs de transcription AP-1, Spl et NFI. Finalement, le troisième objectif visait à déterminer l'influence du CIV et de la LM sur l'expression d'a5. Nous avons démontré que les facteurs de transcription AP-1, Spl et NFI modulent l'activité basale du promoteur a5. Nous avons aussi démontré que la densité cellulaire induit des modifications des propriétés des facteurs de transcription AP-1 et NFI. Par la suite, nous avons démontré que la FN, le CIV et la LM influencent individuellement l'expression de la sous-unité a5. Nous avons ensuite démontré que ces influences sont, en partie, causées par des modifications des facteurs de transcription Spl, AP-1 ainsi que NFI. Ainsi, l'expression de la sous-unité a5 s'avère modulée par la densité cellulaire et par des protéines de la matrice extracellulaire (MEC) impliquées dans la cicatrisation cornéenne. Ces influences résultent de modifications dans les propriétés ou les niveaux endogènes des facteurs de transcription AP-1, Spl et NFI.
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Effets du traumatisme cranio-cérébral léger chez la personne âgée sur les processus mnésiques et exécutifs, en lien avec les habitudes de vie

Bolduc, Frédéric 23 April 2018 (has links)
Il est bien connu que le vieillissement normal s’accompagne d’un déclin de la mémoire épisodique. Suite à un traumatisme cranio-cérébral (TCC), même de sévérité légère (TCCL), les plaintes les plus fréquemment émises concernent la mémoire et l’attention. Actuellement, les effets combinés du vieillissement et du TCCL sur la mémoire épisodique et les processus reliés (i.e., attention, processus de contrôle exécutif) demeurent peu connus. Le premier objectif de ce projet était d’évaluer l’impact d’un TCCL survenu chez la personne âgée sur les performances mnésiques, en lien avec le système de contrôle exécutif et les processus attentionnels plus basiques. Le second objectif était d’évaluer si la présence d’un TCCL chez la personne âgée interfère avec la réalisation des habitudes de vie et la pratique d’activités physiques. Pour répondre au premier objectif, un paradigme de mémoire épisodique manipulant le niveau d’attention (pleine, divisée) et la congruence sémantique entre les mots des paires (liés sémantiquement, non liés sémantiquement) lors de la phase d’apprentissage, a été administré. Le mode de rappel a aussi été manipulé (libre, indicé et reconnaissance). Pour le second objectif, le niveau de fonctionnalité au quotidien était examiné à l’aide de questionnaires évaluant la réalisation des habitudes de vie, la pratique d’activités physiques et les plaintes mnésiques au quotidien. Les résultats de cette thèse démontrent la présence d’un déficit associatif exacerbé par la présence d’un TCCL, en plus d’un subtil dysfonctionnement du système de contrôle exécutif affectant l’encodage et la récupération en mémoire épisodique. De plus, les résultats révèlent la présence de plaintes fonctionnelles et d’une diminution de la pratique d’activités physiques suite à un TCCL. Ce projet permet une meilleure compréhension des effets du TCCL chez les personnes âgées et à proposer des recommandations pour offrir une prise en charge cognitive appropriée au profil de cette population. / It is well known that normal aging is accompanied by a decline in episodic memory. Following a traumatic brain injury (TBI), even from mild severity (MTBI), the most frequent complaints concern episodic memory and attention. Currently, the combined effects of aging and MTBI on episodic memory and related processes (ie, attention and executive control processes) remain to deepen. The first objective of this project was to evaluate the impact of MTBI on memory performance in relation with the executive control and attentional processes in the elderly. The second objective was to assess whether the presence of a MTBI in the elderly interfere with the achievement of life habits and physical activity. To meet the first objective, a paradigm of episodic memory manipulating the level of attention (full, divided) and semantic congruence between word pairs (semantically related, semantically unrelated) during the learning phase, was administered. For the second objective, the level of everyday functioning was examined using questionnaires assessing the realization of life habits, the physical activity and memory complaints in daily life. The results of this thesis demonstrate the presence of an associative deficit exacerbated by the presence of the MTBI in addition to a subtle dysfunction of the executive control system affecting encoding and retrieval in episodic memory. In addition, the results indicate the presence of functional complaints and a decrease in physical activity following an MTBI. This project provides a better understanding of the effects of MTBI in the elderly and the posibility to make recommendations to provide more appropriate intervention to the cognitive profile of the population.
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Vitesse de traitement de l'information et évaluation précoce chez les accidentés vasculaires cérébraux

Lussier, Jacques 09 March 2021 (has links)
Le développement de moyens d'évaluation à visées diagnostique et prédictive adaptés aux clientèles victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) constitue un enjeu important pour les milieux d'intervention et les individus concernés. La recherche contemporaine dans le domaine préconise donc de plus en plus le développement de moyens d’évaluation capables d’orienter, d’appuyer et de justifier l’application des interventions et ce, dès l’entrée en centre de réadaptation. La présente étude explore la contribution des variables de vitesse de traitement de l’information à l'évaluation précoce de cette clientèle. Le degré d’incapacité fonctionnelle des 39 participants à l’étude est évalué à partir des résultats à la Mesure d’indépendance fonctionnelle (MIF) administrée dans les 72 heures suivant l’entrée en réadaptation. Les relations entretenues entre les résultats à cette épreuve et ceux obtenus à un test informatisé permettant la mesure des temps de réaction à différentes tâches élémentaires de comparaison et de catégorisation (Test de rendement cognitif) indiquent des corrélations allant de 0,73 à 0,81 entre la portion cognitive de la MIF et les indices du Test. Lorsque la classification des sujets, quant à la sévérité de leurs atteintes, est effectuée sur la base de la sous-échelle cognitive de la MIF, des différences significatives à p< 0,0001 peuvent être observées pour les indices du Test de rendement cognitif entre les groupes d’atteinte légère et sévère de même que sévère et modérée, et à p < 0,05 entre les groupes d’atteinte légère et modérée. Les résultats sont discutés en fonction de leurs implications sur le suivi de ces clientèles en phase de réadaptation.

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