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Valeur prédictive des critères du " Canadian CT Head Rule " pour le pronostic de développement des symptômes persistant au-delà de trois mois suite à un traumatisme craniocérébral léger

Simonyan, David January 2008 (has links)
Le traumatisme craniocerebral (TCC) léger est un problème fréquent dans les services d'urgence. Dans la majorité des cas, les patients ne rencontrent pas de complications majeures dans leur processus de guérison. Néanmoins, selon les données probantes, 1% des patients développent des complications neurologiques graves peu après le traumatisme. Pour dépister les patients à risque de complications médicales graves, les médecins d'urgence utilisent les critères cliniques prédictifs du Canadian CT Head Rule (CCHR). D'autre part, certaines études démontrent que jusqu'à 40% des patients atteints de TCC léger peuvent développer des symptômes persistant au-delà de trois mois (SPTM). À ce jour, aucun suivi systématique de ces patients n'est néanmoins prévu et aucun indicateur fiable n'a été validé pour dépister les patients à risque de développement des SPTM. Selon certaines études, les patients présentant des lésions intracrâniennes post-traumatiques à l'imagerie radiologique ont une incidence plus élevée de SPTM que ceux qui ne présentent pas de lésions visibles. Dans le cadre de cette recherche, nous avons émis l'hypothèse que les patients présentant des critères du CCHR avaient une incidence plus élevée de SPTM. Cependant, les critères du CCHR n'ont jamais été validés pour le dépistage de ces complications. Nous avons donc effectué une étude prospective au sein du service d'urgence de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus à Québec, dont l'objectif principal était de vérifier si les patients présentant des critères du CCHR avaient une incidence plus élevée de développer des SPTM que ceux ne présentant pas ces critères. L'objectif secondaire de cette étude était de vérifier si le nombre de critères présents était prédictif des SPTM. Les résultats de notre étude portant sur 77 cas de TCC léger ont démontré que les patients ayant des critères du CCHR n'avaient pas une incidence plus élevée de développer des symptômes persistants que les patients n'ayant pas ces critères. Cependant, nous avons observé que le critère d'âge (65 ans et plus) du CCHR est un facteur de risque significatif pour l'apparition des SPTM. Les patients âgés de 65 ans ou plus ayant subi un TCC léger ne sont pas nombreux, nous suggérons donc qu'une attention particulière soit portée à cette population de victimes de TCC légers.
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La valeur pronostique de la protéine S-100B et de l'énolase neurone-spécifique suivant un traumatisme craniocérébral modéré ou grave : revues systématiques et méta-analyses

Mercier, Éric 24 April 2018 (has links)
Cette étude a pour objectif de déterminer la valeur pronostique de la protéine S-100ß et de l’énolase neurone-spécifique (NSE) chez les patients ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) modéré ou grave. Deux revues systématiques et méta-analyses ont été effectuées afin de recenser les études présentant un dosage de ces biomarqueurs en lien avec la mortalité ou le pronostic fonctionnel évalué à l’aide du score du Glasgow outcome scale (GOS). Des 9228 résultats de la recherche, 41 et 26 études ont été incluses, respectivement, pour la protéine S-100ß et la NSE. Il existe une association entre le dosage sérique de la protéine S-100ß et de la NSE avec une issue clinique défavorable, c’est-à-dire la mortalité ou un score du GOS ≤ 3. Une concentration sérique entre 1,38 et 10,50 µg/L pour la protéine S-100ß est 100 % spécifique pour prédire le décès. La présence de lésions extracérébrales n’influençait pas cette association. / The main objective of this study is to determine the prognostic value of S-100ß protein and neuron-specific enolase (NSE) following a moderate or severe traumatic brain injury (TBI). Two systematic reviews and meta-analysis were performed to find the studies having evaluated the link between a level of those biomarkers and the mortality or the Glasgow outcome scale (GOS). Of the 9228 citations, 41 and 26 studies were finally included respectively for S-100ß protein and NSE. We observed a significant association between blood levels of S-100ß protein and NSE and an unfavorable outcome such as the mortality or the GOS ≤ 3. A 100% specificity serum level threshold for mortality was between 1.38 to 10.50 µg/L for the S-100ß protein. The association showed consistent results despite the presence of significant extracranial injuries.
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L'anxiété après un traumatisme crânio-cérébral léger

Lamontagne, Guillaume 24 April 2018 (has links)
Le premier objectif de cette étude était de documenter la fréquence des troubles liés à l’anxiété et des symptômes anxieux à 4, 8 et 12 mois post-accident chez des individus ayant subi un traumatisme crânio-cérébral léger (TCCL), selon l’historique de trouble anxieux, le type de TCCL (simple ou complexe) et les antécédents de TCCL. Le second objectif était de vérifier si la présence d'anxiété dans les premiers mois après le TCCL est associée à davantage de symptômes dans différentes sphères à plus long terme, soit la fatigue, l’irritabilité, le stress perçu, les difficultés cognitives, la dépression, l’insomnie et la douleur. Cent vingt participants ayant subi un TCCL ont été évalués à 4, 8 et 12 mois avec le Mini-International Neuropsychiatric Interview, l'Échelle hospitalière d'anxiété et de dépression, et des questionnaires évaluant la fatigue, l’irritabilité, le stress perçu, les difficultés cognitives, la dépression, l’insomnie et la douleur. Les résultats montrent que la fréquence des troubles liés à l'anxiété est élevée au cours des 12 premiers mois, bien qu’on observe une diminution significative entre 4 et 12 mois. À 4 mois, 24% ont présenté au moins un trouble lié à l’anxiété comparativement à 11% à 12 mois. De plus, les individus ayant des antécédents d’anxiété sont significativement plus anxieux après l’accident. Finalement, les personnes anxieuses 4 mois après l’accident, comparativement aux individus non anxieux, présentent davantage de symptômes dans différentes sphères 12 mois après l’accident. / The first objective of this doctoral thesis was to document anxiety-related disorders and anxiety symptoms 4, 8 and 12 months after mild traumatic brain injury (MTBI), according to premorbid history of anxiety, type of MTBI (complicated or uncomplicated) and premorbid history of MTBI. The second objective was to examine whether the presence of anxiety in the first months after MTBI is associated with more symptoms in different domains in the longer term. Participants were 120 adults with MTBI who were evaluated 4, 8 and 12 months post-accident with the Mini International Neuropsychiatric Interview, the Hospital Anxiety and Depression Scale, and other self-reported questionnaires evaluating fatigue, irritability, perceived stress, cognitive difficulties, depression, insomnia and pain. Results indicated that the frequency of anxiety-related disorders is high in the first 12 months, although there is a significant decrease between 4 and 12 months post-injury. At 4 months post-MTBI, 24% had at least one anxiety-related disorder compared to 11% at 12 months. Individuals with premorbid history of anxiety disorders were significantly more anxious after MTBI compared to those without past history of anxiety. Compared to participants without anxiety, participants with significant anxiety 4 months after MTBI showed more symptoms associated with MTBI at the 12-month assessment.
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La durée de séjour hospitalier suite à l'admission pour un traumatisme craniocérébral dans un système de traumatologie intégré au Canada

Tardif, Pier-Alexandre 24 April 2018 (has links)
Une durée de séjour (DDS) prolongée, estimée représenter 20% des jours en soins aigus, entraîne une augmentation des complications, de la morbidité, de la mortalité et des coûts. Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective multicentrique avec 11 119 patients victimes d'un traumatisme craniocérébral (TCC) sortis vivants d'un des 57 centres de traumatologie du Québec entre 2007 et 2012 afin de comparer la DDS index et la DDS totale puis d'identifier les déterminants de la DDS. La DDS en soins aigus est légèrement sous-estimée lorsque seule la DDS index est considérée. L'utilisation des ressources est plus importante chez les patients victimes d'un TCC que chez les admissions provinciales générales. Huit variables reliées aux caractéristiques des patients ou aux traitements expliquent 80% de la variation de la DDS. Ces informations peuvent être utilisées afin d'améliorer la qualité et l'efficacité des soins aigus chez ces patients. / Prolonged length of stay (LOS), estimated to represent approximately 20% of acute care days, leads to adverse outcomes in terms of complications, morbidity, mortality, and costs. However, we lack comprehensive information on hospital resource use for patients admitted following traumatic brain injury (TBI). We conducted a multicenter, retrospective cohort study based on 11,199 patients discharged alive from the Quebec trauma system between 2007 and 2012 in order to compare acute care index LOS to total LOS and identify the determinants of LOS. Acute care LOS is slightly underestimated when only index LOS is considered. TBI patients have much higher resource use than general provincial admissions. Eight variables related either to patients’ characteristics or treatments explain 80% of the variation in LOS. This information can be used to develop targeted interventions to reduce LOS for TBI admissions to improve the efficiency and quality of acute care for these patients.
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Effets d'une division d'attention pendant le contournement d'obstacles fixes ou mobiles chez des sujets ayant subi un traumatisme craniocérébral

Fait, Philippe 17 April 2018 (has links)
L'objectif général de cette thèse était de comparer les effets d'une division de l'attention sur la combinaison de la locomotion en contournant des obstacles fixes et mobiles entre des participants ayant un traumatisme craniocerebral (TCC) et des participants sains. Une approche biomécanique a été utilisée pour analyser les altérations fonctionnelles qui ont été soulevées chez des adultes ayant un TCC de grade modéré ou sévère et des athlètes d'élite présentant un TCC de grade léger (TCCL). Des enfants sains ont aussi été étudiés afin de mieux comprendre les altérations fonctionnelles présentes à la suite d'une division d'attention dans des environnements complexes mais écologiques. Les adultes ayant un TCC ont démontré des temps de réaction de réponse plus longs, ont fait plus d'erreurs dans la réponse à la tâche d'interférence, avaient une vitesse moyenne de marche plus lente, une vitesse maximale de marche plus lente et démontraient aussi plus de dégagement minimal face aux obstacles que les adultes sains du groupe-contrôle. Ils ont également plus de difficulté à effectuer deux tâches ou plus simultanément. Il semble aussi que les déficits des fonctions executives, plus particulièrement au niveau de la planification, sont évidents chez des adultes avec un TCC modéré ou sévère mais aussi chez les athlètes ayant un TCCL. La planification et la navigation sont deux aspects importants dans le sport et pour les athlètes qui ont déjà eu un TCCL Cet aspect est primordial pour éviter de se mettre dans des situations à risque potentiel d'autres blessures à la tête. De plus, il a été démontré que même si les athlètes ne présentaient aucun symptôme et que leur résultats aux tests neuropsychologiques étaient revenus au niveau d'avant leur blessure, ils présentaient tout de même des altérations fonctionnelles plus de 30 jours suivant cette blessure. Une partie de cette thèse a été faite auprès d'enfants sains pratiquant le hockey sur glace. La vitesse maximale de patinage a diminué avec l'ajout de la tâche d'interférence visuelle et plus d'erreurs ont été commises lors de l'ajout du maniement du bâton.
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Dépression à la suite d'un traumatisme crânio-cérébral : associations avec la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et les stratégies d'adaptation

Gravel, Kristina January 2020 (has links)
L’objectif de cette étude était d’examiner le lien entre la dépression à la suite d’un traumatisme craniocérébral (TCC) et la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et les stratégies d’adaptation dans la deuxième année post-accident. Pour ce faire, un groupe d’individus ayant subi un TCC et souffrant de dépression majeure a été comparé à un groupe sans diagnostic de dépression sur la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et l’utilisation de différentes stratégies d’adaptation. Afin de consolider les conclusions tirées par cette étude, la présence ou l’absence d’un autre diagnostic psychiatrique a également été prise en compte. Un échantillon de 237 adultes âgés entre 18 et 65 ans a été évalué deux ans après l’accident à l’aide d’une entrevue diagnostique et de questionnaires validés. Les participants ayant vécu un épisode dépressif majeur présentaient une moins bonne qualité de vie liée à la santé, une moins bonne participation sociale et une utilisation plus importante de stratégies d’adaptation dites dysfonctionnelles comparativement aux participants n’ayant pas souffert de dépression. Un effet d’interaction avec la présence d’un autre diagnostic psychiatrique a été observé pour l’utilisation des stratégies dites dysfonctionnelles. Les participants ayant une comorbidité (dépression majeure et autre – état de stress posttraumatique, trouble de l’adaptation, trouble anxieux, trouble obsessionnel-compulsif ou trouble d’utilisation d’une substance) présentaient une utilisation plus importante de stratégies dites dysfonctionnelles. Ces résultats démontrent le coût social important associé au fait de souffrir d’une dépression majeure pendant la deuxième année post-TCC. De plus, ils permettent de souligner l’association entre les stratégies d’adaptation et la présence de dépression après un TCC, ce qui pourrait être une avenue d’intervention clinique intéressante dans le futur. / The aim of this study was to determine how major depression following traumatic brain injury (TBI) is linked to health-related quality of life, social participation, and coping strategies. In order to strengthen the findings, the effect of the presence or the absence of another diagnosis was also examined. A sample of 237 adults, aged between 18 and 65 years, was evaluated two years after the injury with a clinical structured interview based on the DSM-IV and validated questionnaires. Results showed significant differences between participants having experienced a major depressive episode in the second year post-TBI and participants who did not suffer such an episode. Depressed participants showed lower healthrelated quality of life, lower social participation and higher use of dysfunctional coping strategies. An interaction with the presence or absence of another psychiatric diagnosis was found only for the use of dysfunctional coping strategies: participants with both depression and another diagnosis (either post-traumatic stress disorder, adjustment disorder, anxiety disorder, obsessive-compulsive disorder, and/or substance use disorder) showed higher use of dysfunctional coping strategies. These results highlight the important social cost associated with depression in the second year post-TBI. Moreover, the results suggest that there is an association between coping strategies and the presence of depression post-TBI, which could be an interesting clinical target to prevent or treat post-TBI depression.
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Stratégies transfusionnelles chez les victimes de traumatismes craniocérébraux

Boutin, Amélie January 2016 (has links)
Les pratiques transfusionnelles optimales demeurent incertaines chez les victimes de traumatismes craniocérébraux modérés ou graves. En l’absence de données probantes et en présence de divergences d’opinions parmi les experts quant aux transfusions de culots globulaires chez cette population, nous avons réalisé une revue systématique et deux études de cohortes sur le sujet. Ces 3 études avaient pour objectif de décrire les fréquences de transfusions, d’évaluer les déterminants potentiels et d’estimer l’association entre les transfusions de culots globulaires et les issues cliniques, telle la mortalité. La revue systématique a permis de synthétiser les connaissances disponibles dans les écrits scientifiques actuels relatifs aux transfusions de culots globulaires. Nous avons observé une fréquence importante des transfusions à travers les études, de l’ordre de 36 % (IC 95 % 28 à 44; 23 études) et des seuils transfusionnels variables (de 60 à 100 g/L). Peu d’études ont évalué les déterminants des transfusions. Aucune différence significative de la mortalité chez les patients transfusés comparativement à ceux non transfusés n’a pu être démontrée, mais des durées de séjour plus longues ont été observées à la suite de transfusions. L’étude de cohorte pancanadienne a permis de souligner la variabilité des pratiques transfusionnelles à travers les centres de traumatologie canadiens, avec des fréquences de transfusions par centre allant de 16 à 35 %, avec une moyenne de 28 % (IC 95 % 27 à 29 %). Nous avons pu identifier les traumatismes extracérébraux sérieux et l’anémie comme étant de potentiels déterminants majeurs des décisions transfusionnelles. Par ailleurs, nous avons pu observer une augmentation significative de l’ensemble des issues défavorables chez les patients transfusés. L’étude de cohorte provinciale, à l’aide de données plus précises quant à la temporalité de l’exposition et de la mortalité, nous a permis de caractériser l’évolution des niveaux d’hémoglobine et des pratiques transfusionnelles en cours de séjours hospitaliers à l’unité de soins intensifs. Nous avons pu observer une concentration d’hémoglobine prétransfusionnelle médiane de 81 g/L (étendue interquartile de 67 à 100). Après ajustement, les issues défavorables étaient significativement plus fréquentes chez les patients transfusés que ceux non transfusés. Une tendance non significative vers des rapports de risque plus défavorables à la suite de transfusions chez les patients présentant des niveaux d’hémoglobine plus élevés a été observée pour la majorité des issues. / Optimal red blood cell transfusion practices remain unclear for patients with moderate and severe traumatic brain injuries. Considering evidences are lacking and scientific experts have expressed divergent opinions, we conducted a systematic review and two cohort studies to evaluate red blood cell transfusion practices in this population. These three studies had for objective to describe red blood cell transfusions frequency, to evaluate potential determinants and to estimate the association between red blood cell transfusions and clinical outcomes, such as mortality. The systematic review allowed to synthetize knowledge currently available in published studies regarding red blood cell transfusion. We observed a high frequency of transfusion across studies, with 36% (95%CI 28 to 44; 23 studies) being transfused at some point during hospital stay. Reported hemoglobin thresholds varied between 60 and 100 g/L. Few studies evaluated potential determinants. No significant difference in mortality between patients who received transfusion or not was observed. However, lenght of stay were longer following transfusions. Our canadian multicenter cohort study highlighted the variability in transfusionnal practices across the country, with transfusion frequencies varying from16 to 35% (mean 28%, 95%CI 27 to 29%). We identified serious extracerebral traumas and anemia as major determinants of transfusions. We also observed an increased risk of unfavorable outcomes (mortality, complications, lenght of stay) in patients who were transfused compared to those who were not, in adjusted statistical models. Our provincial cohort study, using hospital laboratory and pathology data, allowed to characterize the evolution of hemoglobin levels over intensive care unit stay, as well as transfusion practices. We observed a median pre-transfusional hemoglobin level of 81 g/L (IQR 67 to 100). After adjustment, unfavorable outcomes were significantly more frequent in transfused patients than non transfused. We observed a non significant trend toward higher risk ratios of unfavorable outcomes after transfusions in strata of patients with higher hemoglobin levels in most models.
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Effet de l'étomidate sur la production de cortisol chez les patients intubés pour traumatisme cranio-cérébral : une étude de cohorte prospective

Archambault, Patrick January 2007 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / OBJECTIF : L’étomidate, un agent inducteur très utilisé pour l’intubation des traumatisés cranio-cérébraux (TCC), soulève des débats par rapport à son effet néfaste sur la fonction surrénalienne. Cette étude visait à évaluer le risque et la durée de l’insuffisance surrénalienne relative (ISR) induite par l’étomidate chez les TCC. Secondairement, elle visait à évaluer son effet sur la mortalité et la morbidité. MÉTHODES : Cette étude d’observation a adopté un devis longitudinal prospectif. Les sujets admissibles étaient tous des TCC modérés et sévères intubés, âgés de 16 ans ou plus, qui ont été admis à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus entre août 2003 et novembre 2004. Un test de stimulation à l’ACTH (250 mcg) a été effectué 24, 48 et 168 heures après l’intubation. L’ISR a été définie par une augmentation de la cortisolémie une heure après l’ACTH (delta cortisol) de moins de 248,4 nmol/l. Des analyses de régression logistique et linéaire ont été effectuées afin de mesurer la force de l'association entre l’usage de l'étomidate et le risque d'ISR, la mortalité et les mesures de morbidité. RÉSULTATS : Parmi les 94 sujets admissibles à l’étude, 40 ont subi des tests à l’ACTH. Parmi ces 40 sujets, 15 ont reçu l’étomidate et 25 ont reçu un autre agent inducteur. À 24 heures, il n’y avait pas d’augmentation d’ISR associée à l’étomidate. Par contre, l’étomidate était associé à un delta cortisol plus faible (moyenne ajustée : 305,1 nmol/l, IC 95 % [214,7-384,8] versus 500,5 nmol/l, IC 95 % [441,8-565,7]; p=0,02). À 48 et à 168 heures, cette différence disparaissait. Pour tous les patients admissibles (n=94), l’étomidate était associé à un risque non statistiquement significatif de mortalité plus élevé (RC ajusté : 4,8, IC 95 % [0,6-35,9]). Par contre, il était associé à une hausse significative du risque de pneumonie (RC ajusté : 3,0, IC 95 % [1,0-8,7]; p=0,04). La durée moyenne ajustée de séjour aux soins intensifs n’était pas différente (10,2 jours pour l’étomidate versus 10,8 jours pour les autres agents). Au congé, le score moteur ajusté de la mesure d’indépendance fonctionnelle (MIF) était plus bas pour les sujets exposés à l’étomidate (32 versus 56, p=0,002), mais le score cognitif ajusté n’était pas différent entre les groupes (35 versus 46, p=0,15). CONCLUSION : L’étomidate inhibe la production de cortisol suite à une stimulation à l’ACTH jusqu’à 24 heures après une dose unique utilisée pour intuber des TCC modérés et sévères. Son impact sur la mortalité et sur la morbidité reste à préciser à l’aide d’un essai clinique randomisé et contrôlé. / INTRODUCTION: Etomidate is one of the most frequently used anesthetic induction agents for intubating patients with traumatic brain injury (TBI), although the clinical impacts of its adverse effects on adrenal function are debated. Therefore, it is important to assess the consequences of any adrenal suppression that could result from its use in patients with TBI. OBJECTIVE: The primary objective of this study was to determine the risk and the length of relative adrenal insufficiency (RAI) induced by etomidate in patients intubated for moderate and severe TBI. The secondary objective was to determine etomidate’s impact on mortality and morbidity. METHODS: This was a prospective cohort study. Eligible participants were moderate to severe TBI victims aged 16 years and over, intubated and admitted to a tertiary neurosurgical reference center between August 2003 and November 2004. ACTH stimulation tests (250 mcg) were performed on participants 24, 48 and 168 hours after intubation. RAI was defined as an increased of serum cortisol one hour post ACTH (delta cortisol) of less than 248.4 nmol/L (9 mcg/dl). Logistic and linear regression models assessed the association between the exposure to etomidate and the risk of RAI. RESULTS: Of the 94 subjects eligible to participate, 40 underwent ACTH testing. Fifteen subjects received etomidate and 25 received other induction agents. At 24 hours, etomidate did not change the risk of RAI. However, etomidate decreased the delta cortisol (adjusted mean: 305.1 nmol/l, 95% CI [214.7-384.8] vs. 500.5 nmol/l, 95% CI [441.8-565.7], p=0.02). At 48 and 168 hours, this difference disappeared. For all eligible subjects (n=94), there was a non significant trend for increased mortality in the etomidate group (adjusted OR: 4.8, 95% CI [0.6-35.9]). Etomidate was however associated with a significant increased risk of pneumonia (adjusted OR: 3.0, 95% CI [1.0-8.7]; p=0.04). The adjusted length of stay in the intensive care unit was not different (10.2 days for etomidate versus 10.8 days for the other agents). At discharge, the adjusted motor Functional Independence Measure score was significantly lower for subjects in the etomidate group (32 versus 56, p=0.002), but the adjusted cognitive score was not significantly different (35 versus 46, p=0.15). CONCLUSION: Etomidate decreases the adrenal response to an ACTH test up to 24 hours after a single dose used for the intubation of TBI victims. A large randomized controlled trial is needed to further assess its impact on morbidity and mortality.
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Évaluation de la protéine S100B par approche combinée avec l'utilisation de la Canadian CT Head Rule pour la détection des hémorragies intracrâniennes cliniquement significatives chez les patients ayant subi un traumatisme cranio-cérébral léger

Blais-L'Écuyer, Julien 03 February 2021 (has links)
Contexte: Le recours à la tomodensitométrie (TDM) cérébrale après un traumatisme cranio-cérébral léger (TCCL) est fréquent. Le dosage sérique de la protéine S100B pourrait être utile afin de diminuer la demande de TDM cérébrale. Objectif: Déterminer la valeur diagnostique de la protéine S100B dans la détection de lésions cérébrales cliniquement significatives suivant un TCCL et évaluer la diminution potentielle du nombre de tomodensitométrie cérébrale suivant un TCCL. Méthode: Cette étude de cohorte prospective multicentrique menée dans cinq centres hospitaliers canadiens compte 476 patients. Les patients devaient avoir subi un TCCL et avoir un résultat sur l’échelle de coma de Glasgow entre 13 et 15. L’évaluation clinique et le prélèvement de la protéine S100B devaient être obtenus dans les premiers 24 heures suivant le TCCL. Outcome primaire : Détection des lésions intracrâniennes cliniquement significatives à la TDM. Toutes les lésions intracrâniennes ont également été étudiées. Résultats: Des 476 patients inclus à l'étude; l'âge moyen (DS) était de 41 (18) ans et 150 (31,5%) étaient des femmes. Vingt-quatre (5,0%) des patients avaient une hémorragie intracrânienne cliniquement significative, tandis que 37 (7,8%) avaient un saignement intracrânien. La valeur médiane (IQR) de la protéine S100B était de 0,043 µg / L (0,008-0,080) pour les patients présentant une lésion cérébrale cliniquement significative; 0,039 µg / L (0,023-0,059) ayant une pour les patients sans lésion cérébrale cliniquement importante. La sensibilité et la spécificité du dosage sérique de la protéine S100B utilisée seule pour détecter une lésion cliniquement significative au cours des 24 heures étaient de 16,7% (IC à 95% de 4,7 à 37,4) et de 88,5% (IC à 95% de 85,2 à 91,3) Conclusion: Le dosage de la protéine S100B chez des patients ayant subi un TCCL ne permet pas une réduction des TDM cérébrales. / Context: Unnecessary use of head computed tomography (CT) following a mild traumatic brain injury (mTBI) is frequent. S100B serum protein level might be helpful reducing those imaging. Objective: To evaluate if the S100B serum protein level is associated with clinically important brain injury and could be used to reduce the number of head CT following a mTBI. Design, setting and patients: We analyzed data from 476 patients recruited in a multicenter prospective cohort study conducted in five Canadian hospitals. Patients were included if they had a mTBI with a Glasgow Coma Scale (GCS) score of 13 to 15 in the emergency department (ED) and a S100B blood sample drawn within 24-hours after the injury. Main outcome measure: The main outcome was the presence of clinically important brain injury while all type of intracranial bleedings were also reviewed. Results: 476 patients were included in the study; the mean age (SD) was 41 (18) years old and 150 (31,5%) were female. Twenty-four (5.0%) patients had a clinically significant intracranial hemorrhage while 37 (7.8%) had any type of intracranial bleeding. The median value (IQR) of the S100B was 0.043 ug/L (0.008-0.080) for patients with clinically important brain injury versus 0.039 µg/L (0.023-0.059) for patients without clinically important brain injury. Sensitivity and specificity of the S100B protein level if used alone to detect clinically important brain injury were respectively 16.7% (95% CI 4.7-37.4) and 88.5% (95% CI 85.2-91.3). Conclusion: In this mTBI patients’ cohort, S100B serum protein levels for the detection of clinically important brain injury was not useful and would not have reduced the number of head CT.
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Comparaison des personnes âgées et des adultes plus jeunes en réadaptation après un traumatisme craniocérébral : caractéristiques cliniques, fonctionnement psychologique, statut fonctionnel et fardeau des aidants

Fournier-St-Amand, Geneviève 01 March 2019 (has links)
L’objectif de cette étude est de comparer le fonctionnement des adultes âgés de moins de 65 ans et des adultes âgés de 65 ans et plus pendant un séjour en réadaptation à la suite d’un traumatisme craniocérébral (TCC) léger à sévère, ainsi que du fardeau perçu par leur principal aidant. Un échantillon de 546 adultes ayant subi un TCC a été séparé en deux groupes d’âge et a été évalué durant leur séjour en institut de réadaptation. Les différences entre les deux groupes ont été examinées pour des variables liés à l’accident, le fonctionnement prémorbide, le fonctionnement psychologique et cognitif, le statut fonctionnel ainsi que le niveau du fardeau perçu par le principal aidant. Ces variables ont été colligées à l’aide d’une grille d’évaluation développée à des fins cliniques, par les intervenants cliniques au dossier de l’usager. Les résultats démontrent des différences entre les groupes d’âge : les aînés présentaient des blessures et un mécanisme de blessure moins sévères, une durée de coma plus courte et moins de blessures orthopédiques comorbides. Néanmoins, la durée de séjour en réadaptation était similaire dans les deux groupes. Les aînés démontraient plus d’altérations cognitives et plus de difficultés fonctionnelles avec plusieurs activités de la vie quotidienne, incluant la préparation de repas simples, l’hygiène personnelle, la gestion des soins de santé et de la médication, la marche extérieure, l’entretien ménager hebdomadaire, faire des achats et utiliser les ressources de la communauté. Les symptômes de dépression et d’anxiété, et le niveau de fardeau rapporté par l’aidant étaient similaires dans les deux groupes. Ces résultats soulignent les besoins spécifiques des aînés après un séjour en réadaptation pour un TCC et permettent de mieux comprendre l’assistance humaine nécessaire pour supporter le retour à la vie en communauté et la participation optimale des aînés ayant subi un TCC. / The aim of this study is to provide a comparative portrait of the functioning of adults under 65 years of age and adults aged 65 and over during a rehabilitation stay following mild-to-severe traumatic brain injury (TBI), as well as burden perceived by their primary caregiver. A sample of 546 adults who sustained a TBI was separated into two age groups and assessed during their stay in a rehabilitation institute. The differences between the two groups were examined for injuryrelated variables, premorbid functioning, psychological and cognitive functioning, functional status, and the level of burden perceived by the primary caregiver. These variables were collected by trained clinicians, using an evaluation grid developed for clinical purposes. The results show differences in the functioning between age groups. Compared to younger adults, older adults had milder injuries, less severe mechanisms of injury, shorter coma duration and less comorbid injuries. Nevertheless, inpatient rehabilitation duration was similar. Elderly patients showed greater cognitive impairment and significantly more functional impairment on several activities of daily living including preparation of simple meals, personal hygiene, management of healthcare and medications, outdoor walking, weekly housekeeping, shopping, and using community resources. They did not differ significantly from younger adults in terms of depression or anxiety symptoms or reported caregiver burden. These results underline the specific needs for older adults after rehabilitation for TBI and start to uncover the breadth of human assistance which may be needed to support community reintegration and optimal participation for adults who have suffered TBI in older age.

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