• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 20
  • Tagged with
  • 20
  • 20
  • 20
  • 13
  • 9
  • 6
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Valeur prédictive des critères du " Canadian CT Head Rule " pour le pronostic de développement des symptômes persistant au-delà de trois mois suite à un traumatisme craniocérébral léger

Simonyan, David 17 April 2018 (has links)
Le traumatisme craniocerebral (TCC) léger est un problème fréquent dans les services d'urgence. Dans la majorité des cas, les patients ne rencontrent pas de complications majeures dans leur processus de guérison. Néanmoins, selon les données probantes, 1% des patients développent des complications neurologiques graves peu après le traumatisme. Pour dépister les patients à risque de complications médicales graves, les médecins d'urgence utilisent les critères cliniques prédictifs du Canadian CT Head Rule (CCHR). D'autre part, certaines études démontrent que jusqu'à 40% des patients atteints de TCC léger peuvent développer des symptômes persistant au-delà de trois mois (SPTM). À ce jour, aucun suivi systématique de ces patients n'est néanmoins prévu et aucun indicateur fiable n'a été validé pour dépister les patients à risque de développement des SPTM. Selon certaines études, les patients présentant des lésions intracrâniennes post-traumatiques à l'imagerie radiologique ont une incidence plus élevée de SPTM que ceux qui ne présentent pas de lésions visibles. Dans le cadre de cette recherche, nous avons émis l'hypothèse que les patients présentant des critères du CCHR avaient une incidence plus élevée de SPTM. Cependant, les critères du CCHR n'ont jamais été validés pour le dépistage de ces complications. Nous avons donc effectué une étude prospective au sein du service d'urgence de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus à Québec, dont l'objectif principal était de vérifier si les patients présentant des critères du CCHR avaient une incidence plus élevée de développer des SPTM que ceux ne présentant pas ces critères. L'objectif secondaire de cette étude était de vérifier si le nombre de critères présents était prédictif des SPTM. Les résultats de notre étude portant sur 77 cas de TCC léger ont démontré que les patients ayant des critères du CCHR n'avaient pas une incidence plus élevée de développer des symptômes persistants que les patients n'ayant pas ces critères. Cependant, nous avons observé que le critère d'âge (65 ans et plus) du CCHR est un facteur de risque significatif pour l'apparition des SPTM. Les patients âgés de 65 ans ou plus ayant subi un TCC léger ne sont pas nombreux, nous suggérons donc qu'une attention particulière soit portée à cette population de victimes de TCC légers.
2

La valeur pronostique de la protéine S-100B et de l'énolase neurone-spécifique suivant un traumatisme craniocérébral modéré ou grave : revues systématiques et méta-analyses

Mercier, Éric 24 April 2018 (has links)
Cette étude a pour objectif de déterminer la valeur pronostique de la protéine S-100ß et de l’énolase neurone-spécifique (NSE) chez les patients ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) modéré ou grave. Deux revues systématiques et méta-analyses ont été effectuées afin de recenser les études présentant un dosage de ces biomarqueurs en lien avec la mortalité ou le pronostic fonctionnel évalué à l’aide du score du Glasgow outcome scale (GOS). Des 9228 résultats de la recherche, 41 et 26 études ont été incluses, respectivement, pour la protéine S-100ß et la NSE. Il existe une association entre le dosage sérique de la protéine S-100ß et de la NSE avec une issue clinique défavorable, c’est-à-dire la mortalité ou un score du GOS ≤ 3. Une concentration sérique entre 1,38 et 10,50 µg/L pour la protéine S-100ß est 100 % spécifique pour prédire le décès. La présence de lésions extracérébrales n’influençait pas cette association. / The main objective of this study is to determine the prognostic value of S-100ß protein and neuron-specific enolase (NSE) following a moderate or severe traumatic brain injury (TBI). Two systematic reviews and meta-analysis were performed to find the studies having evaluated the link between a level of those biomarkers and the mortality or the Glasgow outcome scale (GOS). Of the 9228 citations, 41 and 26 studies were finally included respectively for S-100ß protein and NSE. We observed a significant association between blood levels of S-100ß protein and NSE and an unfavorable outcome such as the mortality or the GOS ≤ 3. A 100% specificity serum level threshold for mortality was between 1.38 to 10.50 µg/L for the S-100ß protein. The association showed consistent results despite the presence of significant extracranial injuries.
3

L'anxiété après un traumatisme crânio-cérébral léger

Lamontagne, Guillaume 13 December 2024 (has links)
Le premier objectif de cette étude était de documenter la fréquence des troubles liés à l’anxiété et des symptômes anxieux à 4, 8 et 12 mois post-accident chez des individus ayant subi un traumatisme crânio-cérébral léger (TCCL), selon l’historique de trouble anxieux, le type de TCCL (simple ou complexe) et les antécédents de TCCL. Le second objectif était de vérifier si la présence d'anxiété dans les premiers mois après le TCCL est associée à davantage de symptômes dans différentes sphères à plus long terme, soit la fatigue, l’irritabilité, le stress perçu, les difficultés cognitives, la dépression, l’insomnie et la douleur. Cent vingt participants ayant subi un TCCL ont été évalués à 4, 8 et 12 mois avec le Mini-International Neuropsychiatric Interview, l'Échelle hospitalière d'anxiété et de dépression, et des questionnaires évaluant la fatigue, l’irritabilité, le stress perçu, les difficultés cognitives, la dépression, l’insomnie et la douleur. Les résultats montrent que la fréquence des troubles liés à l'anxiété est élevée au cours des 12 premiers mois, bien qu’on observe une diminution significative entre 4 et 12 mois. À 4 mois, 24% ont présenté au moins un trouble lié à l’anxiété comparativement à 11% à 12 mois. De plus, les individus ayant des antécédents d’anxiété sont significativement plus anxieux après l’accident. Finalement, les personnes anxieuses 4 mois après l’accident, comparativement aux individus non anxieux, présentent davantage de symptômes dans différentes sphères 12 mois après l’accident. / The first objective of this doctoral thesis was to document anxiety-related disorders and anxiety symptoms 4, 8 and 12 months after mild traumatic brain injury (MTBI), according to premorbid history of anxiety, type of MTBI (complicated or uncomplicated) and premorbid history of MTBI. The second objective was to examine whether the presence of anxiety in the first months after MTBI is associated with more symptoms in different domains in the longer term. Participants were 120 adults with MTBI who were evaluated 4, 8 and 12 months post-accident with the Mini International Neuropsychiatric Interview, the Hospital Anxiety and Depression Scale, and other self-reported questionnaires evaluating fatigue, irritability, perceived stress, cognitive difficulties, depression, insomnia and pain. Results indicated that the frequency of anxiety-related disorders is high in the first 12 months, although there is a significant decrease between 4 and 12 months post-injury. At 4 months post-MTBI, 24% had at least one anxiety-related disorder compared to 11% at 12 months. Individuals with premorbid history of anxiety disorders were significantly more anxious after MTBI compared to those without past history of anxiety. Compared to participants without anxiety, participants with significant anxiety 4 months after MTBI showed more symptoms associated with MTBI at the 12-month assessment.
4

La durée de séjour hospitalier suite à l'admission pour un traumatisme craniocérébral dans un système de traumatologie intégré au Canada

Tardif, Pier-Alexandre 24 April 2018 (has links)
Une durée de séjour (DDS) prolongée, estimée représenter 20% des jours en soins aigus, entraîne une augmentation des complications, de la morbidité, de la mortalité et des coûts. Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective multicentrique avec 11 119 patients victimes d'un traumatisme craniocérébral (TCC) sortis vivants d'un des 57 centres de traumatologie du Québec entre 2007 et 2012 afin de comparer la DDS index et la DDS totale puis d'identifier les déterminants de la DDS. La DDS en soins aigus est légèrement sous-estimée lorsque seule la DDS index est considérée. L'utilisation des ressources est plus importante chez les patients victimes d'un TCC que chez les admissions provinciales générales. Huit variables reliées aux caractéristiques des patients ou aux traitements expliquent 80% de la variation de la DDS. Ces informations peuvent être utilisées afin d'améliorer la qualité et l'efficacité des soins aigus chez ces patients. / Prolonged length of stay (LOS), estimated to represent approximately 20% of acute care days, leads to adverse outcomes in terms of complications, morbidity, mortality, and costs. However, we lack comprehensive information on hospital resource use for patients admitted following traumatic brain injury (TBI). We conducted a multicenter, retrospective cohort study based on 11,199 patients discharged alive from the Quebec trauma system between 2007 and 2012 in order to compare acute care index LOS to total LOS and identify the determinants of LOS. Acute care LOS is slightly underestimated when only index LOS is considered. TBI patients have much higher resource use than general provincial admissions. Eight variables related either to patients’ characteristics or treatments explain 80% of the variation in LOS. This information can be used to develop targeted interventions to reduce LOS for TBI admissions to improve the efficiency and quality of acute care for these patients.
5

Effets d'une division d'attention pendant le contournement d'obstacles fixes ou mobiles chez des sujets ayant subi un traumatisme craniocérébral

Fait, Philippe 17 April 2018 (has links)
L'objectif général de cette thèse était de comparer les effets d'une division de l'attention sur la combinaison de la locomotion en contournant des obstacles fixes et mobiles entre des participants ayant un traumatisme craniocerebral (TCC) et des participants sains. Une approche biomécanique a été utilisée pour analyser les altérations fonctionnelles qui ont été soulevées chez des adultes ayant un TCC de grade modéré ou sévère et des athlètes d'élite présentant un TCC de grade léger (TCCL). Des enfants sains ont aussi été étudiés afin de mieux comprendre les altérations fonctionnelles présentes à la suite d'une division d'attention dans des environnements complexes mais écologiques. Les adultes ayant un TCC ont démontré des temps de réaction de réponse plus longs, ont fait plus d'erreurs dans la réponse à la tâche d'interférence, avaient une vitesse moyenne de marche plus lente, une vitesse maximale de marche plus lente et démontraient aussi plus de dégagement minimal face aux obstacles que les adultes sains du groupe-contrôle. Ils ont également plus de difficulté à effectuer deux tâches ou plus simultanément. Il semble aussi que les déficits des fonctions executives, plus particulièrement au niveau de la planification, sont évidents chez des adultes avec un TCC modéré ou sévère mais aussi chez les athlètes ayant un TCCL. La planification et la navigation sont deux aspects importants dans le sport et pour les athlètes qui ont déjà eu un TCCL Cet aspect est primordial pour éviter de se mettre dans des situations à risque potentiel d'autres blessures à la tête. De plus, il a été démontré que même si les athlètes ne présentaient aucun symptôme et que leur résultats aux tests neuropsychologiques étaient revenus au niveau d'avant leur blessure, ils présentaient tout de même des altérations fonctionnelles plus de 30 jours suivant cette blessure. Une partie de cette thèse a été faite auprès d'enfants sains pratiquant le hockey sur glace. La vitesse maximale de patinage a diminué avec l'ajout de la tâche d'interférence visuelle et plus d'erreurs ont été commises lors de l'ajout du maniement du bâton.
6

Évaluation de la protéine S100B par approche combinée avec l'utilisation de la Canadian CT Head Rule pour la détection des hémorragies intracrâniennes cliniquement significatives chez les patients ayant subi un traumatisme cranio-cérébral léger

Blais-L'Écuyer, Julien 10 February 2024 (has links)
Contexte: Le recours à la tomodensitométrie (TDM) cérébrale après un traumatisme cranio-cérébral léger (TCCL) est fréquent. Le dosage sérique de la protéine S100B pourrait être utile afin de diminuer la demande de TDM cérébrale. Objectif: Déterminer la valeur diagnostique de la protéine S100B dans la détection de lésions cérébrales cliniquement significatives suivant un TCCL et évaluer la diminution potentielle du nombre de tomodensitométrie cérébrale suivant un TCCL. Méthode: Cette étude de cohorte prospective multicentrique menée dans cinq centres hospitaliers canadiens compte 476 patients. Les patients devaient avoir subi un TCCL et avoir un résultat sur l’échelle de coma de Glasgow entre 13 et 15. L’évaluation clinique et le prélèvement de la protéine S100B devaient être obtenus dans les premiers 24 heures suivant le TCCL. Outcome primaire : Détection des lésions intracrâniennes cliniquement significatives à la TDM. Toutes les lésions intracrâniennes ont également été étudiées. Résultats: Des 476 patients inclus à l'étude; l'âge moyen (DS) était de 41 (18) ans et 150 (31,5%) étaient des femmes. Vingt-quatre (5,0%) des patients avaient une hémorragie intracrânienne cliniquement significative, tandis que 37 (7,8%) avaient un saignement intracrânien. La valeur médiane (IQR) de la protéine S100B était de 0,043 µg / L (0,008-0,080) pour les patients présentant une lésion cérébrale cliniquement significative; 0,039 µg / L (0,023-0,059) ayant une pour les patients sans lésion cérébrale cliniquement importante. La sensibilité et la spécificité du dosage sérique de la protéine S100B utilisée seule pour détecter une lésion cliniquement significative au cours des 24 heures étaient de 16,7% (IC à 95% de 4,7 à 37,4) et de 88,5% (IC à 95% de 85,2 à 91,3) Conclusion: Le dosage de la protéine S100B chez des patients ayant subi un TCCL ne permet pas une réduction des TDM cérébrales. / Context: Unnecessary use of head computed tomography (CT) following a mild traumatic brain injury (mTBI) is frequent. S100B serum protein level might be helpful reducing those imaging. Objective: To evaluate if the S100B serum protein level is associated with clinically important brain injury and could be used to reduce the number of head CT following a mTBI. Design, setting and patients: We analyzed data from 476 patients recruited in a multicenter prospective cohort study conducted in five Canadian hospitals. Patients were included if they had a mTBI with a Glasgow Coma Scale (GCS) score of 13 to 15 in the emergency department (ED) and a S100B blood sample drawn within 24-hours after the injury. Main outcome measure: The main outcome was the presence of clinically important brain injury while all type of intracranial bleedings were also reviewed. Results: 476 patients were included in the study; the mean age (SD) was 41 (18) years old and 150 (31,5%) were female. Twenty-four (5.0%) patients had a clinically significant intracranial hemorrhage while 37 (7.8%) had any type of intracranial bleeding. The median value (IQR) of the S100B was 0.043 ug/L (0.008-0.080) for patients with clinically important brain injury versus 0.039 µg/L (0.023-0.059) for patients without clinically important brain injury. Sensitivity and specificity of the S100B protein level if used alone to detect clinically important brain injury were respectively 16.7% (95% CI 4.7-37.4) and 88.5% (95% CI 85.2-91.3). Conclusion: In this mTBI patients’ cohort, S100B serum protein levels for the detection of clinically important brain injury was not useful and would not have reduced the number of head CT.
7

Comparaison des personnes âgées et des adultes plus jeunes en réadaptation après un traumatisme craniocérébral : caractéristiques cliniques, fonctionnement psychologique, statut fonctionnel et fardeau des aidants

Fournier-St-Amand, Geneviève 12 December 2024 (has links)
L’objectif de cette étude est de comparer le fonctionnement des adultes âgés de moins de 65 ans et des adultes âgés de 65 ans et plus pendant un séjour en réadaptation à la suite d’un traumatisme craniocérébral (TCC) léger à sévère, ainsi que du fardeau perçu par leur principal aidant. Un échantillon de 546 adultes ayant subi un TCC a été séparé en deux groupes d’âge et a été évalué durant leur séjour en institut de réadaptation. Les différences entre les deux groupes ont été examinées pour des variables liés à l’accident, le fonctionnement prémorbide, le fonctionnement psychologique et cognitif, le statut fonctionnel ainsi que le niveau du fardeau perçu par le principal aidant. Ces variables ont été colligées à l’aide d’une grille d’évaluation développée à des fins cliniques, par les intervenants cliniques au dossier de l’usager. Les résultats démontrent des différences entre les groupes d’âge : les aînés présentaient des blessures et un mécanisme de blessure moins sévères, une durée de coma plus courte et moins de blessures orthopédiques comorbides. Néanmoins, la durée de séjour en réadaptation était similaire dans les deux groupes. Les aînés démontraient plus d’altérations cognitives et plus de difficultés fonctionnelles avec plusieurs activités de la vie quotidienne, incluant la préparation de repas simples, l’hygiène personnelle, la gestion des soins de santé et de la médication, la marche extérieure, l’entretien ménager hebdomadaire, faire des achats et utiliser les ressources de la communauté. Les symptômes de dépression et d’anxiété, et le niveau de fardeau rapporté par l’aidant étaient similaires dans les deux groupes. Ces résultats soulignent les besoins spécifiques des aînés après un séjour en réadaptation pour un TCC et permettent de mieux comprendre l’assistance humaine nécessaire pour supporter le retour à la vie en communauté et la participation optimale des aînés ayant subi un TCC. / The aim of this study is to provide a comparative portrait of the functioning of adults under 65 years of age and adults aged 65 and over during a rehabilitation stay following mild-to-severe traumatic brain injury (TBI), as well as burden perceived by their primary caregiver. A sample of 546 adults who sustained a TBI was separated into two age groups and assessed during their stay in a rehabilitation institute. The differences between the two groups were examined for injuryrelated variables, premorbid functioning, psychological and cognitive functioning, functional status, and the level of burden perceived by the primary caregiver. These variables were collected by trained clinicians, using an evaluation grid developed for clinical purposes. The results show differences in the functioning between age groups. Compared to younger adults, older adults had milder injuries, less severe mechanisms of injury, shorter coma duration and less comorbid injuries. Nevertheless, inpatient rehabilitation duration was similar. Elderly patients showed greater cognitive impairment and significantly more functional impairment on several activities of daily living including preparation of simple meals, personal hygiene, management of healthcare and medications, outdoor walking, weekly housekeeping, shopping, and using community resources. They did not differ significantly from younger adults in terms of depression or anxiety symptoms or reported caregiver burden. These results underline the specific needs for older adults after rehabilitation for TBI and start to uncover the breadth of human assistance which may be needed to support community reintegration and optimal participation for adults who have suffered TBI in older age.
8

Effect of intensity of care on mortality and withdrawal of life-sustaining therapies in severe traumatic brain injury patients : a post-hoc analysis of a multicenter cohort study

Gerges, Peter Raouf Aziz 21 June 2024 (has links)
Introduction et objectifs Le traumatisme craniocérébral (TCC) est un problème de santé majeur dans le monde. Chez les patients ayant subi un TCC grave, une amélioration de la mortalité a été observée dans les centres de traumatologie offrant une intensité de traitement élevée et un monitorage intensif. Cependant, la mortalité ainsi que l’incidence du retrait du maintien des fonctions vitales varient entre les différents centres de traumatologie. Notre étude visait à évaluer l’association en l’effet de l'intensité des soins sur l’incidence du retrait du maintien des fonctions vitales et de mortalité chez les patients ayant subi un TCC grave. Méthodes Notre étude est une analyse post-hoc d’une étude cohorte rétrospective multicentrique de patients ayant subi un TCC grave (n = 720). Nous avons défini l’intensité des soins en utilisant le type d’interventions effectuées à l’'unité de soins intensifs. Les interventions ont été classées en fonction de leur spécificité par rapport au TCC et en fonction de leur nature : 1) médicale, 2) chirurgicale, et 3) diagnostique. L’effet de l'intensité des soins, sur la mortalité et le retrait du maintien des fonctions vitales, a été évalué en utilisant des modèles à risques proportionnels de Cox ajustés. Résultats L’intensité des soins a été associée à une diminution de la mortalité (HR 0,69, IC à 95% 0,63 à 0,74, p <0,0001) et du retrait du maintien des fonctions vitales (HR 0,73, IC à 95% 0,67 à 0,79, p <0,0001). Les associations ont été significatives pour l'intensité des interventions spécifiques et non-spécifiques au TCC et pour les interventions médicales et diagnostiques, mais non significatives pour les interventions chirurgicales. Conclusion Nous avons observé une association significative entre l'intensité globale des soins sur la mortalité et sur l'incidence du retrait du maintien des fonctions vitales suivant un TCC grave. Cette association était significative avec les interventions spécifiques et non-spécifiques au TCC, ainsi qu’avec les interventions médicales et diagnostiques. / Introduction and objectives Traumatic brain injury (TBI) is a major health problem. In severe TBI, better outcomes and reduced mortality were shown in trauma centers providing high intensity of treatment and monitoring. Mortality as well as incidence of withdrawal of life-sustaining therapies were found to vary among different trauma centers. Our study aimed to evaluate the effect of intensity of care for severe TBI on the incidence of withdrawal of life-sustaining therapy and mortality. Methods Our study is post-hoc analysis of a Canadian multicenter retrospective cohort study of patients with severe TBI (n = 720). We defined the intensity of care using interventions performed in ICU. They were categorized into 1) TBI related interventions, 2) interventions non-specific to TBI, and according to type of interventions: 1) medical, 2) surgical, and 3) diagnostic interventions. The effect of intensity of care, on mortality and the withdrawal of life-sustaining therapies, was evaluated with adjusted Cox proportional-hazards regression analyses of time-to-event data. Results The intensity of care was associated with decreased mortality (HR 0.69, 95% CI 0.63–0.74, p<0.0001) and decreased withdrawal of life support (HR 0.73, 95% CI 0.67–0.79, p<0.0001). The associations with outcomes were also significant for both the intensity of interventions specific to TBI and general ICU interventions. The associations with outcomes also maintained their significance with medical and diagnostic components of care but were not significant with surgical component of care. Conclusion We observed a significant association between the overall intensity of care, defined by the different interventions commonly used, on mortality and on the incidence of withdrawal of life-sustaining therapies in severe TBI. This association was present whether interventions were specific or not specific to TBI, as well as whether they were medical or diagnostic interventions.
9

L'effet du traumatisme cranio-cérébral et du vieillissement sur les mécanismes neuronaux de l'encodage et la récupération épisodique

Fortin, Julie 13 December 2023 (has links)
Les troubles de la mémoire épisodique sont fréquents à la suite d'un traumatisme cranio-cérébral (TCC). De même, le vieillissement est caractérisé par un déclin de la mémoire épisodique. Conséquemment, l'effet synergique du vieillissement et du TCC pourrait exacerber les atteintes de la mémoire épisodique à la suite d'un TCC chez les personnes âgées. La technique des potentiels évoqués (PE) est une méthode ayant la capacité de mettre en évidence des dysfonctionnements neuronaux subtils pouvant être à l'origine de troubles de la mémoire épisodique. Jusqu'à présent, aucune étude n'a porté sur les corrélats neuronaux de la mémoire épisodique à l'aide de la méthode des potentiels évoqués, lors de l'utilisation de stratégies d'encodage par des personnes âgées ayant subi un TCC. Pour combler cette lacune, la présente thèse comporte des travaux menés sur les PE lors de l'encodage (étude 1) et de la récupération épisodique (étude 2) auprès de personnes âgées saines et ayant subi un TCC lors d'un paradigme de mémoire épisodique dans lequel le niveau d'organisation sémantique est manipulé en encodage. Les résultats comportementaux obtenus au paradigme de mémoire montrent des déficits mnésiques à la suite d'un TCC. Les résultats électrophysiologiques de l'encodage (étude 1) montrent un dysfonctionnement, chez les personnes âgées ayant subi un TCC, des bases neuronales sous-tendant les processus attentionnels et associatifs impliqués dans les stratégies mnésiques. L'altération de ces processus pourrait être attribuable à des déficits des fonctions exécutives. Les résultats suggèrent également qu'un TCC exacerbe les difficultés à auto-initier des stratégies mnésiques. Les résultats électrophysiologiques de la récupération (étude 2) suggèrent que le TCC induit une altération des mécanismes neuronaux de la familiarité et de la remémoration consciente. De plus, la présence d'un old/new effect précoce (P200, 150-300 ms) et d'un late frontal old/new effect uniquement chez le groupe témoin révèle que le TCC induit un déficit d'allocation des ressources attentionnelles et de la mémoire de travail nécessaire à la récupération. Les résultats de ces deux études permettent de décrire les effets couplés du vieillissement et du TCC sur la mémoire épisodique, et montrent que le TCC entraîne des dysfonctionnements neuronaux de l'encodage et de la récupération à l'origine des troubles de la mémoire épisodique. Ces travaux permettent d'amorcer une réflexion sur la prise en charge des patients cérébrolésés âgés et d'orienter des stratégies de récupération qui prennent en considération les sphères de la mémoire épisodique altérées.
10

Dépression à la suite d'un traumatisme crânio-cérébral : associations avec la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et les stratégies d'adaptation

Gravel, Kristina 27 January 2024 (has links)
L’objectif de cette étude était d’examiner le lien entre la dépression à la suite d’un traumatisme craniocérébral (TCC) et la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et les stratégies d’adaptation dans la deuxième année post-accident. Pour ce faire, un groupe d’individus ayant subi un TCC et souffrant de dépression majeure a été comparé à un groupe sans diagnostic de dépression sur la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et l’utilisation de différentes stratégies d’adaptation. Afin de consolider les conclusions tirées par cette étude, la présence ou l’absence d’un autre diagnostic psychiatrique a également été prise en compte. Un échantillon de 237 adultes âgés entre 18 et 65 ans a été évalué deux ans après l’accident à l’aide d’une entrevue diagnostique et de questionnaires validés. Les participants ayant vécu un épisode dépressif majeur présentaient une moins bonne qualité de vie liée à la santé, une moins bonne participation sociale et une utilisation plus importante de stratégies d’adaptation dites dysfonctionnelles comparativement aux participants n’ayant pas souffert de dépression. Un effet d’interaction avec la présence d’un autre diagnostic psychiatrique a été observé pour l’utilisation des stratégies dites dysfonctionnelles. Les participants ayant une comorbidité (dépression majeure et autre – état de stress posttraumatique, trouble de l’adaptation, trouble anxieux, trouble obsessionnel-compulsif ou trouble d’utilisation d’une substance) présentaient une utilisation plus importante de stratégies dites dysfonctionnelles. Ces résultats démontrent le coût social important associé au fait de souffrir d’une dépression majeure pendant la deuxième année post-TCC. De plus, ils permettent de souligner l’association entre les stratégies d’adaptation et la présence de dépression après un TCC, ce qui pourrait être une avenue d’intervention clinique intéressante dans le futur. / The aim of this study was to determine how major depression following traumatic brain injury (TBI) is linked to health-related quality of life, social participation, and coping strategies. In order to strengthen the findings, the effect of the presence or the absence of another diagnosis was also examined. A sample of 237 adults, aged between 18 and 65 years, was evaluated two years after the injury with a clinical structured interview based on the DSM-IV and validated questionnaires. Results showed significant differences between participants having experienced a major depressive episode in the second year post-TBI and participants who did not suffer such an episode. Depressed participants showed lower healthrelated quality of life, lower social participation and higher use of dysfunctional coping strategies. An interaction with the presence or absence of another psychiatric diagnosis was found only for the use of dysfunctional coping strategies: participants with both depression and another diagnosis (either post-traumatic stress disorder, adjustment disorder, anxiety disorder, obsessive-compulsive disorder, and/or substance use disorder) showed higher use of dysfunctional coping strategies. These results highlight the important social cost associated with depression in the second year post-TBI. Moreover, the results suggest that there is an association between coping strategies and the presence of depression post-TBI, which could be an interesting clinical target to prevent or treat post-TBI depression.

Page generated in 0.0869 seconds