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Le planteur et le roi : l'aristocratie havanaise et la couronne d'Espagne, 1763-1838 /Goncalvès, Dominique, January 2008 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Histoire--Toulouse 2, 2004. / Bibliogr. p. 383-408. Notes bibliogr. Index. Résumés en français, espagnol et anglais. Diff. en France.
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La mécanique des secrets d'Ifa: compétences et savoir-faire des babalawo dans un rituel divinatoire cubain à La HavaneKonen, Alain January 2006 (has links)
Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les salariés de l'État et l'économie souterraine dans les municipalités de Cerro et Plaza de la revolucion à la HavaneNadeau, Christian January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire approfondit les connaissances portant sur le phénomène de l'économie souterraine cubaine, La recherche porte sur l'étude des salariés de l'État dont le domicile est situé dans les municipalités de Cerro et Plaza de la revoluciòn à La Havane. En sus de l'économie souterraine, la recherche traite aussi des classes sociales et du budget familial à Cuba. Ce mémoire comprend une monographie de 45 pages. La recherche a été réalisée à partir d'une enquête de terrain d'une durée de trois mois. Cette enquête à été centrée sur des ménages dont les soutiens reçoivent un salaire de l'État cubain. Elle a débuté par une dizaine d'entrevues exploratoires au cours desquelles le budget familial des ménages a été abordé. Les informations recueillies lors de ces entrevues ont mené à l'élaboration d'un questionnaire couvrant systématiquement les postes de dépenses et les sources de revenus des ménages. Ce questionnaire a servi à la réalisation d'une dizaine d'entrevues additionnelles. Les résultats démontrent que les salariés de l'État reçoivent un salaire insuffisant pour boucler leur budget et qu'ils recourent à l'économie souterraine pour réduire leurs dépenses et augmenter leurs revenus. Les résultats démontrent aussi qu'une part significativement importante de la production de l'économie cubaine se cache dans l'économie souterraine et reste non comptabilisée dans les données officielles. Enfin, l'étude montre que les classes sociales à Cuba ne se limitent pas à une séparation entre les riches qui auraient accès à la monnaie forte et les pauvres confinés à la monnaie faible. Ce sont plutôt la fréquence, la régularité et le montant des revenus de chacun qui déterminent l'appartenance à une classe sociale. En conséquence, l'idée d'une société cubaine à deux niveaux, calquée sur les deux monnaies ayant cours à Cuba, fait place à un cadre d'analyse des classes sociales à partir d'une stratification des revenus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cuba, Économie souterraine, Classe sociale, Budget familial.
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Cuba, une géographie alimentaire insulaire : analyse des facteurs influençant l'évolution du patrimoine alimentaire havanais, 1990-2015Jacques, Eugénie 24 April 2018 (has links)
La période spéciale en temps de paix, cette crise économique aiguë vécue à Cuba causée par la fin de la coopération avec l’Union soviétique en 1990, a entrainé d’énormes bouleversements dans la société cubaine, particulièrement en matière d’alimentation. Face à sa condition d’insularité en quelque sorte doublée, qui est due à des facteurs géographique et politique, le régime cubain doit dès lors affronter la question de la sécurité alimentaire nationale pour garantir la nourriture et la santé du peuple. De graves problèmes de distribution des denrées sont alors survenus, rendant laborieuse la reproduction de l’alimentation d’avant-crise. C’est dans ce contexte qu’une rupture peut être considérée dans la transmission du patrimoine alimentaire ainsi que de la conservation et des pratiques alimentaires, surtout dans les maisonnées urbaines. Les résultats des entrevues effectuées à La Havane avec 17 citoyens et notables démontrent que la recherche d’une alimentation saine et variée ne fut pas prioritaire au lendemain de la crise des années 1990, et que l’alimentation tend aujourd’hui vers des choix familiers et stables, répondant aux besoins immédiats. En plus des contraintes vécues à l’échelle nationale et le l’embargo américain, la modernité est un facteur à l’œuvre dans la formation et le maintien des pratiques alimentaires. C’est donc le résultat d’influences locales, régionales et internationales qui déterminent les préférences des Cubains. Malgré son isolement relatif, Cuba n’est après tout pas exempt de ces influences qui se déploient à l’échelle mondiale. / The acute economic crisis that prevailed in Cuba during the 1990’s, the so-called special period in times of peace, had tremendous impacts on daily life in Cuba, among other things on food provisioning. In a context of double insularity caused by both geographic and political factors, the Cuban regime had to tackle the issue of food security to guarantee a minimum of food and health conditions to its people. Serious distribution problems of fresh produce arose with oil shortages, thus making it difficult to reproduce before-crisis feeding patterns. It is in this context that a potential rupture may be considered in the transmission of the food heritage and conservation and culinary practices, especially for urban Cuban households. Semi-structured interviews conducted with 17 residents and key informants from La Havana showed that the search for healthy and diverse food is not a priority in the aftermaths of the 1990’s the crisis and that food trends today tend towards the selection of known and stable options in sufficient quantities to help secure the basics. In addition to national economic constraints and the U.S. embargo, modernity is a factor at work in shaping and transmitting food consumption and transformation practices. The result is a mixed bag of local, regional, and international influences determining Cubans’ food preferences. Despite its relative isolation, Cuba is not exempt from influences spreading globally after all.
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Musiciens havanais à l'épreuve de "la période spéciale" : quotidien sous tension et rapport au politique à Cuba / Musicians from Havana and “the special period” test : everyday life under pressure and relationship to politics in CubaVilletelle, Marc 25 September 2012 (has links)
Ce travail de thèse vise à présenter un certain nombre de tendances et de points de tensions nés ou mis à jour à Cuba à la suite de la période spéciale en temps de paix que l'on peut définir comme une crise économique et sociale d'une ampleur considérable ayant frappé ce pays à la suite de la chute du camp socialiste au début des années 90. Pour ce faire, nous nous centrons sur l'expérience de musiciens qualifiés « d'ordinaires » évoluant dans la capitale, La Havane. C'est ainsi à la lumière du quotidien de ces artistes qu'il nous sera possible de comprendre et de saisir la profondeur de cette crise et des fortes redéfinitions qu’elle met en jeu. Il s’agit de voir les conséquences des moyens mobilisés par le régime socialiste cubain de façon à sortir de cette impasse économique et sociale tout en préservant les acquis sociaux de cette révolution, base de sa légitimité populaire. Seulement, si à terme les réformes engagées (massification du tourisme, progressive mise en avant de comportements économiques libéralisant, double circulation monétaire...) ont permis un redressement économique certain, elles ne vont pas sans questionner, voire entrer en contradiction avec les discours, prérogatives et modes de vie valorisés par le pouvoir. Nous verrons ainsi de quelles manières un certain nombre de tensions, issues de ces changements (entre un passé idéalisé et un futur incertain, entre l’image de l’authentiquement cubain et celle du non-cubain, et enfin entre le nous révolutionnaire et les projections individuelles) sont traités par ces musiciens, particulièrement sensibles au décloisonnement de l’expérience cubaine. Dans leur manière de s'auto-définir en tant qu'artiste, dans le regard qu'ils portent sur leur trajectoire et leur métier, nous verrons que ces individus procèdent à un bricolage, à une négociation identitaire incessante visant à conférer à leurs actes un sens que la réalité sociale et économique a rendu trouble.La vie et les pratiques professionnelles de ces derniers, les moyens qu’ils mobilisent pour lutter et tenter de vivre de leur musique illustrent à notre avis la société cubaine dans son ensemble, marquée par une grande ambivalence, par le besoin « d’inventer » de nouveaux moyens de subsistance et la nécessité d’assembler des éléments en décomposition ou émergents. / The aim of this research is to provide a number of trends and areas of tension that have emerged or evolved in Cuba after the « special period in peacetime », which can be defined as the most considerably developed social and economic crisis that has struck this country, as a result of the socialist camp collapse in the early 90’s. In order to achieve this, we focus on the experience of musicians seen as ordinary in the city of Havana. It is thanks to the observation of artists in action in their everyday life that we will be able to understand and to capture the depth of this crisis and these large redefinitions it causes. The purpose is to define the consequences of the means that have been mobilized by the Cuba's socialist system in order to get out of this social and economic impasse while safeguarding the social benefits of this revolution, based on its popular legitimacy. If in the end the reforms (the massification of tourism, the gradual increase of liberalizing and economical behaviors, and the dual circulation of currencies...) allowed an economic recovery, they lead to a questioning and entering into contradiction with speeches, prerogatives and ways of life valued by those in power. We will see how areas of tension, emanating from changes (between an idealized past and an uncertain future, between the picture of the genuinely Cuban and non-Cuban, and finally between the people of the revolution and the individual who has his own project) treated by these musicians, especially sensitive to the « decompartmentalization » of the Cuban experience. We will see that these musicians, in the way they define theirselves as artists, in their concept of path in life and profession, effect sweeping changes, constantly negotiating questions of identity to ascribe meaning to what they do in this confused, social and economic reality. In their life and professional practices, the means allocated to fight and to try to make a living with music show in our opinion the Cuban society in its entirety marked by a great ambivalence, the need to find new means of subsistence and to bring these decomposing or emerging elements together.
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Musiciens havanais à l'épreuve de "la période spéciale" : quotidien sous tension et rapport au politique à CubaVilletelle, Marc 25 September 2012 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse vise à présenter un certain nombre de tendances et de points de tensions nés ou mis à jour à Cuba à la suite de la période spéciale en temps de paix que l'on peut définir comme une crise économique et sociale d'une ampleur considérable ayant frappé ce pays à la suite de la chute du camp socialiste au début des années 90. Pour ce faire, nous nous centrons sur l'expérience de musiciens qualifiés " d'ordinaires " évoluant dans la capitale, La Havane. C'est ainsi à la lumière du quotidien de ces artistes qu'il nous sera possible de comprendre et de saisir la profondeur de cette crise et des fortes redéfinitions qu'elle met en jeu. Il s'agit de voir les conséquences des moyens mobilisés par le régime socialiste cubain de façon à sortir de cette impasse économique et sociale tout en préservant les acquis sociaux de cette révolution, base de sa légitimité populaire. Seulement, si à terme les réformes engagées (massification du tourisme, progressive mise en avant de comportements économiques libéralisant, double circulation monétaire...) ont permis un redressement économique certain, elles ne vont pas sans questionner, voire entrer en contradiction avec les discours, prérogatives et modes de vie valorisés par le pouvoir. Nous verrons ainsi de quelles manières un certain nombre de tensions, issues de ces changements (entre un passé idéalisé et un futur incertain, entre l'image de l'authentiquement cubain et celle du non-cubain, et enfin entre le nous révolutionnaire et les projections individuelles) sont traités par ces musiciens, particulièrement sensibles au décloisonnement de l'expérience cubaine. Dans leur manière de s'auto-définir en tant qu'artiste, dans le regard qu'ils portent sur leur trajectoire et leur métier, nous verrons que ces individus procèdent à un bricolage, à une négociation identitaire incessante visant à conférer à leurs actes un sens que la réalité sociale et économique a rendu trouble.La vie et les pratiques professionnelles de ces derniers, les moyens qu'ils mobilisent pour lutter et tenter de vivre de leur musique illustrent à notre avis la société cubaine dans son ensemble, marquée par une grande ambivalence, par le besoin " d'inventer " de nouveaux moyens de subsistance et la nécessité d'assembler des éléments en décomposition ou émergents.
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Handel statt Hilfe : die Entwicklungspolitischen Vorstellungen in der Havanna-Charta 1947-48 /Brog, Hildegard. January 1900 (has links)
Diss.--Universität Köln, 1989. / Notes bibliogr. Bibliogr. p. 267-276. Contient le texte d'articles de la charte et de déclarations préparatoires en anglais.
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Crise et [dé]constructions de la Havane dans la nouvelle cubaine de 1991 à nos jours / Crisis and [de]construction of Havana in Cuban short story from 1991 to todaySviezeny Grevin, Michaëla 14 November 2009 (has links)
Au début des années 1990, avec le décret de la « Période Spéciale », Cuba connaît une crise sans précédent qui remet en question, pour la première fois de son histoire, les fondements mêmes de la Révolution. La littérature cubaine, marquée matériellement par ce contexte, se fait l’écho des bouleversements survenus dans l’Ile. Ce dialogue qui s’instaure entre fiction et réalités sociales est au cœur de notre réflexion. A travers l’étude des nouvelles publiées depuis le début de cette période, nous avons essayé de saisir l’esprit d’une époque. Nous retraçons ainsi le destin littéraire de La Havane, en ces temps troublés, depuis les représentations de la destruction de la ville jusqu’aux images de sa dispersion. Ceux qui ont choisi d’écrire La Havane en crise s’exposent au chaos et au néant. La décadence physique et morale de la capitale et de ses habitants s’impose comme un thème artistique majeur. Face à une réalité en pleine décomposition, les écrivains cubains deviennent les artisans d’une possible restauration de la ville. Ils invoquent l’écriture pour sauver une Havane qui est entrée dans une phase accélérée de destruction. Métaphore d’une société et d’une nation en crise, la ville, détruite sur le plan matériel, se reconstruit, peu à peu, sur le plan littéraire. / At the beginning of the 1990’s, with the “Special Period” decree, Cuba knows an unsurpassed crisis which questions, for the first time in its history, the foundations of the Revolution. The Cuban literature, marked materially by this context, echoes the turnovers that arose on the Island. This dialogue, established between fiction and social realities, is at the heart of our reflection. Throughout the study of the short stories published since the beginning of this period, we have attempted to seize the spirit of this era. In thus doing, we recount the literary destiny of Havana, in these flustered times, from the representations of the destruction of the city until the images of its dispersal. The authors who chose to write Havana in crisis run the risk of chaos and nonexistence. The physical and moral decline of the capital and of its people stands out as a major artistic subject. Facing a reality in full decomposition, the Cuban writers have become the artisans of the city’s possible restoration. They call upon writing to save Havana which has entered a hastened destructive stage. Metaphor of a society and of a nation in crisis, the city, destroyed on a material level, rises again, little by little, on a literary level.
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(D)écrire La Havane : les représentations de la ville dans la littérature cubaine de fiction (XIXe-XXIe siècles) / Writing Havana : representations of the city in cuban fictions (19th to 21th centuries)Le Naour, Nelly 06 September 2014 (has links)
Cette étude a pour ambition d'analyser les descriptions littéraires de La Havane dans la diachronie. Il s'agit d'appréhender la ville comme une entité narrative à part entière, dans les nouvelles et les romans cubains du XIXème siècle à nos jours. Occupant une place privilégiée dans la littérature nationale, la capitale cubaine s'est chargée de représentations et de fonctions multiples qui ont évolué au fil des décennies, variant selon les points de vue esthétiques ou les partis pris descriptifs. Notre projet consiste à mettre en évidence les différentes manières d'appréhender l'espace urbain dans notre corpus mais aussi d'établir des ponts entre les époques pour ainsi faire dialoguer les œuvres entre elles. En étudiant les caractéristiques de La Havane littérarisée, nous prétendons assembler les différentes pièces d'un puzzle encore en construction afin de dresser le portrait kaléidoscopique d'une ville devenue espace littéraire. Envisagée comme un cadre référentiel renvoyant à une réalité géographique et socio-historique précise, la cité mise en fiction est aussi un espace symbolique fortement connoté. En tant qu'objet d'écriture, elle est également un espace poétique qui, en se détachant complètement de son référent réel, fait naître de multiples imaginaires urbains. / The object of this study is to present a diachronic analysis of the descriptions of Havana in Cuban literature. We have defined the city's status as a narrative object among Cuban novels and short stories from the 19th century to the present day. Central to the national literature, the Cuban capital city had gradually been endowed with multiple functions and representations, which vary depending on the aesthetic viewpoints or descriptive stances adopted by different authors. Our project consists not only in analysing the ever-changing physiognomy of this particular urban landscape within the scope of our corpus, but also in drawing bridges between different eras in order to outline the dialectic dynamics which exist between these stories. By paying close attention to the characteristics of literary Havana, we have begun assembling the pieces of a puzzle that is still in the making, thus reflecting the kaleidoscopic image of a city which has become a literary landscape. Used as the frame of reference for a precise geographical and socio-historical reality, the Havana of Cuban fictions also bears a strong and complex symbolic quality. As the object of these writings, it is also a poetic space which, by detaching itself from its actual referent, creates a multiplicity of imaginary urban landscapes.
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Quand les dieux entrent en scène : pratiques rituelles afro-cubaines et performances scéniques à La Havane au lendemain de la Révolution / When Gods appear on Stage : afro-cuban Rituals and Stage Performances in La Havana after the Revolution / Cuando los dioses entran en escena : prácticas rituales afrocubanas y performances escénicas en La Habana después de la RevoluciónRoth, Salomé 09 December 2016 (has links)
Ce travail porte sur les performances scéniques qui naquirent à Cuba de la rencontre entre l'idéologie marxiste, officiellement adoptée par le gouvernement depuis 1961, et les religions afro-cubaines, pratiquées sur l'île depuis l'arrivée des premiers esclaves africains. D'un côté, le gouver-nement révolutionnaire entreprit de transformer les rituels afro-cubains en folklore national, tout à la fois pour en neutraliser la portée religieuse et pour les intégrer au patrimoine d'une nation en pleine construction. De l'autre, il exigea au fil des années un militantisme croissant de la part des artistes et notamment des dramaturges, auxquels il était demandé de produire un théâtre social, au service d'une cause politique résolument athée. Ces deux univers, celui des rituels afro-cubains et celui du théâtre engagé, étaient donc a priori bien distincts. Certains dramaturges entreprirent cependant de les mettre en contact : Carlos Felipe (Réquiem por Yarini, 1960/1965), José Ramón Brene (Santa Camila de la Habana Vieja, 1962), José Triana (Medea en el espejo, 1960 et La muerte del Ñeque, 1964), Eugenio Hernández Espinosa (María Antonia, 1964/1967) et José Milián (Mamico Omi Omo, 1965). Leurs approches et leurs objectifs sont très variés mais d'une manière ou d'une autre tous en vinrent, par le détour théâtral, à restituer au langage rituel l'efficacité qu'il avait perdue sur les scènes folkloriques et à produire, le plus souvent involontairement, un théâtre qui s'apparente à de maints égards au théâtre de la Cruauté théorisé par Antonin Artaud, ce théâtre de « l'invisible rendu visible » - théâtre justement décrié par les autorités révolutionnaires. / This work studies on stage performances created in Cuba as a result of the encounter of Marxist ideology, officially adopted by the government in 1961, and Afro-Cuban religions, practised in the island since the arrival of the first African slaves. On one hand, the revolutionnary government set out to transform Afro-Cuban rituals into a national folklore in order to both neutralize its religious significance and insert it within the heritage of a nation in building; on the other hand, artists, playwrights in particular, were ordered over the years to be the activists of a staunch atheist political cause. Therefore these two worlds, Afro-Cuban rituals and socially engaged theater, were a priori quite distinct. However, some playwrights took on bridging the gap between them : Carlos Felipe (Réquiem por Yarini, 1960/1965), José Ramón Brene (Santa Camila de la Habana Vieja, 1962), José Triana (Medea en el espejo, 1960 and La muerte del Ñeque, 1964), Eugenio Hernández Espinosa (María Antonia, 1964/1967) and José Milián (Mamico Omi Omo, 1965).Their approaches and goals were diverse but, somehow or other, by the detour of theater, they all came to restore the effectiveness of the ritual language, lost in the context of folk scenes, and to create, often unwittingly, a theater similar to the Theater of Cruelty theorised by Antonin Artaud, the theater of « the invisible made visible » – the one precisely criticized by the revolutionary authority.
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