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Pour un monde chargé de sens : l’univers sensoriel de la pūjā hindoueBlanchard, Marie-Josée 05 December 2011 (has links)
La culture indienne a longtemps été identifiée à une philosophie où le monde n’est qu’illusion, où les sens s’avèrent trompeurs, et où, donc, il est nécessaire de se détacher du corps afin d’atteindre une réalité suprême, en dehors de ce monde. Pourtant, une courte immersion dans la réalité quotidienne de l’hindouisme, en particulier par rapport à sa forme dévotionnelle (bhakti) et au rituel de la pūjā s’y rattachant, laisse entendre tout le contraire. Le monde dévotionnel hindou s’avère en fait plongé dans un univers hautement incorporé et sensoriel.
La présente thèse se donne pour objectif de réaliser la profondeur de cette nature incorporée et hautement sensorielle de la bhakti hindoue. C’est en envisageant l’utilisation des sens non seulement comme le résultat d’un apprentissage culturel, mais également comme le locus de la connaissance du monde, que la méthodologie proposée par l’anthropologie sensorielle nous permettra de réaliser l’ampleur du rôle joué par le sensorium dans la compréhension, l’acquisition et la communication avec le divin.
Nous concentrerons cette étude sur la pūjā hebdomadaire effectuée par la communauté hindoue d’Ottawa au temple Vishva Shakti Durgā. Cette analyse révélera que c’est en utilisant ses sens que le dévot réussit à entrer en contact avec le divin et que c’est également en exploitant divers stimuli sensoriels que le divin réussit à se manifester et à s’incorporer au profit de ses dévots. Le sens de la vision se dévoilera l’un des plus importants dans cette interaction avec les divinités, particulièrement à travers le darśan, mais les autres sens s’avéreront eux aussi essentiels dans cette transaction avec le divin, notamment à travers la musique, les mantras, la prasād, ainsi que les diverses formes de toucher direct ou indirect avec la divinité.
Somme toute, cette étude démontrera que la rencontre avec le divin nécessite en soi l’utilisation d’un sensorium sacré. Les diverses perceptions sensorielles engagées dans cette interaction parlent à la fois à la nature humaine et divine de l’être, et permettent dès lors à la vraie nature de l’humain d’entrer en contact avec la vraie et suprême réalité du divin (bhagwān/brahman).
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Pour un monde chargé de sens : l’univers sensoriel de la pūjā hindoueBlanchard, Marie-Josée 05 December 2011 (has links)
La culture indienne a longtemps été identifiée à une philosophie où le monde n’est qu’illusion, où les sens s’avèrent trompeurs, et où, donc, il est nécessaire de se détacher du corps afin d’atteindre une réalité suprême, en dehors de ce monde. Pourtant, une courte immersion dans la réalité quotidienne de l’hindouisme, en particulier par rapport à sa forme dévotionnelle (bhakti) et au rituel de la pūjā s’y rattachant, laisse entendre tout le contraire. Le monde dévotionnel hindou s’avère en fait plongé dans un univers hautement incorporé et sensoriel.
La présente thèse se donne pour objectif de réaliser la profondeur de cette nature incorporée et hautement sensorielle de la bhakti hindoue. C’est en envisageant l’utilisation des sens non seulement comme le résultat d’un apprentissage culturel, mais également comme le locus de la connaissance du monde, que la méthodologie proposée par l’anthropologie sensorielle nous permettra de réaliser l’ampleur du rôle joué par le sensorium dans la compréhension, l’acquisition et la communication avec le divin.
Nous concentrerons cette étude sur la pūjā hebdomadaire effectuée par la communauté hindoue d’Ottawa au temple Vishva Shakti Durgā. Cette analyse révélera que c’est en utilisant ses sens que le dévot réussit à entrer en contact avec le divin et que c’est également en exploitant divers stimuli sensoriels que le divin réussit à se manifester et à s’incorporer au profit de ses dévots. Le sens de la vision se dévoilera l’un des plus importants dans cette interaction avec les divinités, particulièrement à travers le darśan, mais les autres sens s’avéreront eux aussi essentiels dans cette transaction avec le divin, notamment à travers la musique, les mantras, la prasād, ainsi que les diverses formes de toucher direct ou indirect avec la divinité.
Somme toute, cette étude démontrera que la rencontre avec le divin nécessite en soi l’utilisation d’un sensorium sacré. Les diverses perceptions sensorielles engagées dans cette interaction parlent à la fois à la nature humaine et divine de l’être, et permettent dès lors à la vraie nature de l’humain d’entrer en contact avec la vraie et suprême réalité du divin (bhagwān/brahman).
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Pour un monde chargé de sens : l’univers sensoriel de la pūjā hindoueBlanchard, Marie-Josée 05 December 2011 (has links)
La culture indienne a longtemps été identifiée à une philosophie où le monde n’est qu’illusion, où les sens s’avèrent trompeurs, et où, donc, il est nécessaire de se détacher du corps afin d’atteindre une réalité suprême, en dehors de ce monde. Pourtant, une courte immersion dans la réalité quotidienne de l’hindouisme, en particulier par rapport à sa forme dévotionnelle (bhakti) et au rituel de la pūjā s’y rattachant, laisse entendre tout le contraire. Le monde dévotionnel hindou s’avère en fait plongé dans un univers hautement incorporé et sensoriel.
La présente thèse se donne pour objectif de réaliser la profondeur de cette nature incorporée et hautement sensorielle de la bhakti hindoue. C’est en envisageant l’utilisation des sens non seulement comme le résultat d’un apprentissage culturel, mais également comme le locus de la connaissance du monde, que la méthodologie proposée par l’anthropologie sensorielle nous permettra de réaliser l’ampleur du rôle joué par le sensorium dans la compréhension, l’acquisition et la communication avec le divin.
Nous concentrerons cette étude sur la pūjā hebdomadaire effectuée par la communauté hindoue d’Ottawa au temple Vishva Shakti Durgā. Cette analyse révélera que c’est en utilisant ses sens que le dévot réussit à entrer en contact avec le divin et que c’est également en exploitant divers stimuli sensoriels que le divin réussit à se manifester et à s’incorporer au profit de ses dévots. Le sens de la vision se dévoilera l’un des plus importants dans cette interaction avec les divinités, particulièrement à travers le darśan, mais les autres sens s’avéreront eux aussi essentiels dans cette transaction avec le divin, notamment à travers la musique, les mantras, la prasād, ainsi que les diverses formes de toucher direct ou indirect avec la divinité.
Somme toute, cette étude démontrera que la rencontre avec le divin nécessite en soi l’utilisation d’un sensorium sacré. Les diverses perceptions sensorielles engagées dans cette interaction parlent à la fois à la nature humaine et divine de l’être, et permettent dès lors à la vraie nature de l’humain d’entrer en contact avec la vraie et suprême réalité du divin (bhagwān/brahman).
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Cikali : hymnes, héros, histoire. Rayonnement d'un lieu saint shivaïte au Pays Tamoul / Cikali : hymns, heroes, history. Spread of a Shaiva sacred place in TamilnadVeluppillai, Uthaya 19 April 2013 (has links)
Cıkali est le site le plus célébré dans le Tevaram, corpus de poèmes de la bhakti shivaïte composés en tamoul dans la seconde moitié du premier millénaire : soixante-et-onze hymnes lui sont dédiés. Lieu de naissance de Campantar, un des trois auteurs du Tevaram, Cıkali aurait été chanté, selon la tradition, sous douze toponymes différents. Notre travail de type monographique porte sur l’histoire religieuse du site de Cıkali qui n’a jamais été étudié alors qu’il représente un haut lieu de la tradition des textes de bhakti shivaïte tamoule. Nos sources sont constituées de trois corpus textuels appartenant à trois genres différents de diverses périodes qui permettent de rendre compte du rayonnement continu de ce site : le corpus du Tevaram sur Cıkali (partie i), généralement daté des viie-ixe siècles, le corpus des hagiographies sur Campantar (partie ii) attribuées à des poètes des xie-xiie siècles, et le corpus des inscriptions du temple de Cıkali (partie iii) qui forme une documentation inédite du xiie au xvie siècle.À travers une approche « archéologique » de ces sources qui permettent de reconstituer, de manière générale,l’histoire du site de Cıkali, nous proposons une étude historique des textes du Tevaram sur Cıkali, nous retraçons l’histoire de la légende de l’enfant Campantar et nous éditons le corpus épigraphique de ce temple au rayonnement local. / Cıkali is the most celebrated temple in the Tevaram, a corpus of Shaiva bhakti poems composed in Tamil inthe second half of the first millennium : 71 hymns are dedicated to it. The birth place of Campantar, one of thethree authors of the Tevaram, Cıkali has been praised, according to tradition, under 12 names.Our monographic study deals with the religious history of the Cıkali temple which has never been studiedalthought it is a highly traditional place for Tamil bhakti texts. Our sources are three corpuses of different genresand periods which highlight the continuous spread of this site : the Tevaram corpus on Cıkali (part i), which canbe dated in the viith-ixth centuries, the hagiographical corpus on Campantar (part ii) attributed to poets of thexith-xiith centuries, and the unpublished epigraphical corpus of the Cıkali temple (part iii) from the xiith to thexvith century.. On the basis of our archaeological approach of these sources, we reconstruct the history of the Cıkali temple.Further, we propose a historical study of the Tevaram on Cıkali, we investigate the history of the child Campantar’slegend and we edit the epigraphical corpus of this localy spread site.
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Pour un monde chargé de sens : l’univers sensoriel de la pūjā hindoueBlanchard, Marie-Josée January 2011 (has links)
La culture indienne a longtemps été identifiée à une philosophie où le monde n’est qu’illusion, où les sens s’avèrent trompeurs, et où, donc, il est nécessaire de se détacher du corps afin d’atteindre une réalité suprême, en dehors de ce monde. Pourtant, une courte immersion dans la réalité quotidienne de l’hindouisme, en particulier par rapport à sa forme dévotionnelle (bhakti) et au rituel de la pūjā s’y rattachant, laisse entendre tout le contraire. Le monde dévotionnel hindou s’avère en fait plongé dans un univers hautement incorporé et sensoriel.
La présente thèse se donne pour objectif de réaliser la profondeur de cette nature incorporée et hautement sensorielle de la bhakti hindoue. C’est en envisageant l’utilisation des sens non seulement comme le résultat d’un apprentissage culturel, mais également comme le locus de la connaissance du monde, que la méthodologie proposée par l’anthropologie sensorielle nous permettra de réaliser l’ampleur du rôle joué par le sensorium dans la compréhension, l’acquisition et la communication avec le divin.
Nous concentrerons cette étude sur la pūjā hebdomadaire effectuée par la communauté hindoue d’Ottawa au temple Vishva Shakti Durgā. Cette analyse révélera que c’est en utilisant ses sens que le dévot réussit à entrer en contact avec le divin et que c’est également en exploitant divers stimuli sensoriels que le divin réussit à se manifester et à s’incorporer au profit de ses dévots. Le sens de la vision se dévoilera l’un des plus importants dans cette interaction avec les divinités, particulièrement à travers le darśan, mais les autres sens s’avéreront eux aussi essentiels dans cette transaction avec le divin, notamment à travers la musique, les mantras, la prasād, ainsi que les diverses formes de toucher direct ou indirect avec la divinité.
Somme toute, cette étude démontrera que la rencontre avec le divin nécessite en soi l’utilisation d’un sensorium sacré. Les diverses perceptions sensorielles engagées dans cette interaction parlent à la fois à la nature humaine et divine de l’être, et permettent dès lors à la vraie nature de l’humain d’entrer en contact avec la vraie et suprême réalité du divin (bhagwān/brahman).
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Vision and Presence: Seeing the Buddha in the Early Buddhist and Pure Land TraditionsShonk, Gregory J. 27 June 2012 (has links)
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Analysis of the religious practices of Hindus at Saint Joseph's Oratory : transmission of Christian faith after the Second Vatican CouncilJomon Kalladanthiyil, John 03 1900 (has links)
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