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Contribution à l'étude de la contamination de fromages par listeria spp: recherche de souches bactériennes capables d'inhiber la croissance de listeria monocytogènes et caractérisation des fractions antagonistes

Tajoui, Mostafa January 1995 (has links)
Doctorat en sciences pharmaceutiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le processus de production publicitaire dans les campagnes médiatiques de santé publique : entre inspiration socio-politique et expiration médiatique / The advertising production process in media campaigns of public health : between socio-political inspiration and media expiration

Ketterer, Frédéric 07 December 2012 (has links)
Si la communication en santé existe en France depuis au moins le XIXe siècle, le développement des « mass media » dans les années 1970 a conduit à une multiplication de ces campagnes, qui diversifient également les thématiques abordées. Ce travail s’attache à comprendre les ressorts de ces campagnes, en analysant la manière dont elles se construisent et s’inscrivent dans une société donnée. L’analyse repose sur trois campagnes médiatiques de santé publique, réalisées en France entre 2005 et 2007 : deux campagnes nationales sur la santé mentale et une troisième campagne, régionale, sur le sida. L’analyse proposée se fait à un niveau méso-social, à l’intersection des déterminants macro-sociaux et des considérations micro-sociales qui vont modeler la campagne et ses messages, jusqu’à leur diffusion dans l’espace public. Le caractère macro-social se reflète dans la manière dont une thématique de santé va s’intégrer au domaine de la santé publique, en comprenant certaines caractéristiques du contexte socio-politique ; la dimension micro-sociale, elle, renvoie aux agissements des protagonistes de ces campagnes, qui vont se rencontrer, négocier et tenter d’agir en fonction de leurs propres intérêts. C’est dans la rencontre de ces éléments que s’élaborent ces campagnes de santé publique, dans un contexte où la santé publique se définit tout en s’inventant. En dernier lieu, c’est la construction sociale des subjectivités, la manière dont le pouvoir tente de définir le rapport de l’individu à son corps qui s’exprime au travers de ces campagnes, avec en substrat des luttes symboliques pour une reconnaissance par le « champ politique ». / Health communication does exist in France since, at least, the 19th century. However, because of the development of the « mass media » in the seventies, multiplication of those campaigns and diversification of their themes have occurred. The aim of this work is to understand the mechanisms underlying those campaigns in analysing how they were designed and how they have a meaning in a society. The analysis rests on three media campaigns performed in France between 2005 and 2007: two national campaigns on mental health and a third regional one on AIDS. The analysis was performed at a mesosocial level, at the intersection between macrosocial determinants and microsocial considerations that both influenced the design of the campaign, its messages and its diffusion in the public space. The macrosocial characteristic is reflected in the way a health theme is integrated in public health, comprising some features of the socio-political context; the microsocial dimension refers to the actions of the protagonists of these campaigns who will meet, negotiate and try to act in the light of their own interests. The campaigns of public health will result from the crossing of those elements, in a context where public health defines while still inventing itself. Lastly, social building of subjectivities, the way power tries to define the relationship between the person and his body, is expressed through these campaigns, with, in background, symbolic fights for recognition by the “political field”.
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Le syndrome d'immunodéficience acquise et le droit criminel

Dadour, François January 1994 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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CREATION D’UN ENTREPOT DE DONNEES EN ANESTHESIE: POTENTIEL POUR LA GESTION ET LA SANTE PUBLIQUE

Dony, Philippe 17 December 2018 (has links) (PDF)
La qualité a été définie dans un souci de standardisation internationale comme « l'ensemble des propriétés et caractéristiques d'un service ou d'un produit qui lui confère l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites du client du client »L’évaluation globale d’une activité clinique telle que l’anesthésie par l’intermédiaire d’outils informatiques, permet l’évaluation et la surveillance des éléments déterminants de la satisfaction des clients, en l’occurrence dans le contexte de soins, des patients. L’un de ces éléments est la sécurité des soins, soit l’absence de complications liées aux soins eux-mêmes, communément dénommées complications iatrogéniques. Un autre élément est l’efficience, soit la garantie que les soins prodigués ont un rapport coût bénéfice favorable.Tant la sécurité des soins que leur efficience peuvent être mesurées par différents types de signaux captés par les systèmes informatiques. Ce travail de thèse vise à valider une catégorie de signaux pendant très longtemps sous-explorés dans la littérature, les microsignaux tels que les valeurs physiologiques anormales (par exemple l’hypocapnie, l’hypotension, la consommation de gaz halogénés) ainsi que les éléments structuraux tels que les compositions des équipes en présence dans les blocs opératoires. La mesure et le suivi de ces signaux ont une importance capitale dans l’orientation des démarches de qualité des soins.L’essentiel de ce travail a été la création et l’exploitation de l’entrepôt de données intégré au système informatique hospitalier et d’en exploiter son contenu pour améliorer notre connaissance. Il a permis de démontrer que l’informatisation peut apporter un retour d’informations utile à un département hospitalier pour améliorer sa performance. Cet objectif constitue une démarche originale visant à convaincre que l’informatisation d’un service d’anesthésie clinique peut contribuer de manière significative à l’amélioration de la prise en charge des patients. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Santé publique, réduction des méfaits et travail de proximité : les problèmes éthiques d'intervenants montréalais

Bouthillier, Marie-Ève January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Processus politiques et débats associés à la taxation des boissons sucrées en santé publique : du cas français à la situation canadienne

Le Bodo, Yann 05 April 2024 (has links)
Parmi d’autres interventions visant à promouvoir une saine alimentation et prévenir les maladies chroniques, la taxation des boissons sucrées est recommandée et près de 50 juridictions à travers le monde l’ont adoptée au cours des 15 dernières années. Pourtant, cette mesure reste controversée. Après une introduction sur le concept de taxe nutritionnelle, le 1er chapitre de cette thèse analyse la pertinence d’une taxation des boissons sucrées en santé publique, puis les chapitres 2 et 3 approfondissent les processus politiques et débats associés à cette mesure dans deux pays : la France, où une taxe a été adoptée, et le Canada, où les discussions se poursuivent. Adapté d’un ouvrage publié en 2016, le 1er chapitre est une synthèse de connaissances intégrant des données issues de multiples disciplines dans un cadre d’analyse en 3 volets (bien-fondé, effets potentiels, applicabilité). Tout en pointant les aspects devant être davantage évalués, l’analyse indique qu’une taxation des boissons sucrées pourrait faire partie d’un éventail de politiques nutritionnelles, y compris au Canada. Une consommation excessive de ces boissons est associée à un risque accru de gain de poids, de carie dentaire et de diabète de type 2. Les taxes qui les visent tendent à générer des hausses de prix qui, lorsqu’elles sont significatives (≥ 10%), sont généralement suivies de baisses d’achat. Dans certains cas, cette mesure pourrait aussi encourager les fabricants à réduire la teneur en sucres de leurs produits. La taxation des boissons sucrées est également un moyen de générer des recettes. Son acceptabilité par le public, plutôt faible, tend à augmenter si ces revenus sont réinvestis au bénéfice de la population. Toutefois, taxer les boissons sucrées soulève des préoccupations éthiques, d’équité, de faisabilité juridique et d’acceptabilité politique dépendantes du contexte. Le 2ème chapitre met l’accent sur l’importance d’analyser le processus d’élaboration d’une « taxe soda », puisqu’il sous-tend sa conception, son éventuelle adoption et ses effets potentiels. Il existe peu d’études en la matière. L’étude du cas français (2005-2012) s’appuie sur une recension d’articles de presse et de documents institutionnels ainsi que sur une analyse thématique guidée par la théorie des courants multiples de Kingdon. Elle met en évidence plusieurs conditions ayant contribué à ouvrir une « fenêtre politique » en 2011: l'annonce a été faite par le gouvernement dans un contexte de déficits budgétaires importants ; des scénarios de taxe avaient été élaborés par le passé ; le projet de loi a été appuyé par des politiciens convaincus. Ensuite, diverses conditions (réaction vive mais désorganisée de l'industrie, intérêt des députés pour les recettes générées) ont favorisé l’adoption de la taxe, mais au détriment de sa finalité initiale de santé publique. Tenant compte de la littérature internationale, la discussion identifie divers facteurs pouvant éclairer les acteurs de santé publique souhaitant influencer le processus d’élaboration d’une « taxe soda ». Le 3ème chapitre se penche sur la situation canadienne. Afin d’explorer en quoi le débat public a pu freiner l’élaboration d’une taxation des boissons sucrées ces dernières années, une analyse de cadrage dans la presse écrite (2007-2016) a permis d’apprécier le poids respectif des positions pro- et antitaxation, le type d’acteurs qui en sont à l’origine et leurs argumentaires. Une recherche d’articles de presse a conduit au recensement de 762 positions. Les résultats mettent en évidence un nombre de positions plus important en 2016 (n=234), à l’échelle fédérale (n=267) et au Québec (n=254). Les « pics de positions » mensuels (n ≥ 10) dans ces deux juridictions révèlent un portage politique limité, un contexte politique et économique peu favorable, et des efforts de plaidoyer d’organisations « prosanté » qui n’ont pas semblé réunir le soutien suffisant pour faire basculer le débat en leur faveur. Advenant l’ouverture d’une « fenêtre politique », cette étude apporte un éclairage sur des éléments de cadrage susceptibles de « résonner » dans le débat public tout en étant compatibles avec les données probantes les plus prometteuses quant à la pertinence d’une telle taxe. Finalement, la conclusion intègre les enseignements des trois chapitres en soulignant l’intérêt d’avoir mobilisé différentes perspectives théoriques et disciplinaires, résume les conditions qui influencent l’élaboration d’une « taxe soda », et revient sur les enjeux d’une telle recherche pour soutenir les processus de décision. / Among other interventions aimed to promote healthy eating and prevent chronic diseases, sugarsweetened beverage taxation has been recommended and nearly 50 jurisdictions around the world have adopted such a tax over the past 15 years. However, this measure remains controversial. After an introduction on the concept of health-related food taxation, the first chapter of this thesis analyses the relevance of taxing soda for public health, then chapters 2 and 3 focus on the political processes and debates associated with this measure in two countries: France, where a tax has been adopted, and Canada, where discussions are still ongoing. Adapted from a book published in 2016, Chapter 1 is a knowledge synthesis integrating data from multiple disciplines into a three-part analytical framework (rationale, potential effects, applicability). While identifying areas for further evaluation, the analysis indicates that sugar-sweetened beverage taxation could be part of a portfolio of nutrition-enhancing policies, including in Canada. Excessive consumption of these drinks is associated with an increased risk of weight gain, dental caries and type 2 diabetes. Taxing sugar-sweetened beverages tends to generate price increases which, when significant (≥ 10%), are generally followed by purchase reductions. In some cases, this measure could also encourage manufacturers to reduce the sugar content of their products. Soda taxation is also a way to generate revenue. Its acceptability to the public, which is rather low, tends to increase if these revenues are reinvested for the benefit of the population. However, soda taxes raise ethical and equity concerns, legal feasibility challenges and political acceptability issues, depending on the context. Chapter 2 emphasizes the importance of analyzing the policy process of a soda tax, as it underlies its design, possible adoption and potential effects. There are few studies on this subject. The French case study (2005-2012) is based on a review of press articles and institutional documents as well as a thematic analysis guided by Kingdon's multiple streams theory. It highlights several conditions that contributed to opening a "policy window" in 2011: the announcement made by the government occurred in the context of severe budgetary deficits; tax scenarios had been developed in the past; the bill was supported by convinced political leaders. Then, various conditions (strong but disorganized reaction from the industry, interest of Deputies in the revenues generated) favoured the adoption of the tax, but to the detriment of its initial public health purpose. Taking into account the international literature, the discussion identifies various factors that may inform public health actors wishing to influence soda tax policy processes. Chapter 3 focuses on the Canadian situation. In order to explore how the public debate may have hindered the elaboration of a soda tax in recent years, a framing analysis of the topic in the media was conducted (2007-2016) to assess the respective weight of pro- and anti-taxation positions, the type of actors they originate from and their arguments. A total of 762 positions have been identified from the review of press articles. The results show a larger number of positions in 2016 (n=234), at the federal level (n=267) and in Quebec (n=254). The monthly "peaks of positions" (n ≥ 10) in these two jurisdictions reveal limited political support, an unfavourable political and economic context, and advocacy efforts by "pro-health" organizations that did not seem to gather sufficient support to shift the debate in their favour. Should a "policy window" open, this study sheds light on framing elements that may "resonate" in the public debate while being compatible with the most promising evidence regarding the relevance of such a tax. Finally, the conclusion integrates lessons from the three chapters, emphasizes the interest of having mobilized various theoretical and disciplinary perspectives, summarizes key conditions influencing the elaboration of a soda tax, and discusses how such a research may contribute to inform decisionmaking processes.
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Contribution à une meilleure compréhension du devenir des blessés de la route: évaluation à un an dans la cohorte ESPARR

NHAC-VU, Hoang-Thy 20 December 2012 (has links) (PDF)
Contexte : il est possible qu’une victime subisse de multiples conséquences d’accident de la route, conséquences pouvant retentir durablement sur sa vie. Cependant, peu d’études permettent de connaitre le profil du blessé grave ainsi que les facteurs prédictifs de son devenir. De plus, il existe peu d'outils prédictifs servant à prédire les conséquences post-accidentelles. L’objectif de la thèse est de caractériser ces conséquences, de chercher les éléments pronostiques de gravité des conséquences un an après l’accident et de donner une évaluation, à partir de données réelles, de la qualité de prédiction de l’indicateur de déficience à un an appelé IISa (l’IIS est un indice de déficience - défini a priori à partir des lésions- et utilisé fréquemment). Méthodes : la thèse est réalisée dans le cadre de la cohorte ESPARR (Étude et Suivi d’une Population d’Accidentés de la Route dans le Rhône), qui s’appuie sur les données du Registre des accidents de la circulation du Rhône, et qui inclut 1372 sujets blessés dans des accidents de la route dont 1168 sujets âgés de 16 ans et plus. Parmi ces sujets, 886 adultes ont répondu à un questionnaire de suivi à un an, 616 sujets ont des données complètes et sont classés dans des groupes homogènes en fonction de leur devenir à un an par l'analyse des correspondances multiples et la méthode de classification hiérarchique. L’analyse des facteurs prédictifs de leur appartenance à un de ces groupes de victimes, mesurés à la date de l'accident, a été effectuée à l’aide de modèles de régressions logistiques multinomiales pondérés. L'évaluation de l'IIS sur les données réelles est réalisée en regardant la cohérence entre l'IIS et les différents facteurs mesurés à un an. Résultats : cinq groupes homogènes au niveau des conséquences de l’accident à un an ont été identifiés : le groupe-1, contenant les sujets considérés en bonne récupération, sert de référence pour les autres groupes. Les groupes 2, 3, et 4 concernent des sujets ayant des niveaux de conséquences intermédiaires, certains plus en lien avec des déficits ou difficultés physiques (groupe-2), d’autres en lien avec des difficultés mentales ou sociales (groupe-3), et environnementales (groupe-4). Le groupe-5 classe les sujets qui souffrent de très nombreux problèmes, en particulier de syndrome post-commotionnel. Il est donc considéré comme le groupe d’accidentés ayant le moins bien récupéré. Après avoir ajusté sur plusieurs variables recueillies lors de l'accident, notre étude montre que, en plus des facteurs déjà évoqués dans la littérature (âge, gravité…), le niveau de fragilité socioéconomique et le fait d'avoir un proche blessé dans l'accident sont également des facteurs prédisant le devenir des victimes d’un accident. En ce qui concerne l'évaluation de l'IIS sur les données réelles, nous trouvons que le niveau des conséquences prédites par l’IIS ne correspond pas parfaitement à celui observé en réalité à un an quels que soient les facteurs mesurés. Conclusion : un an après l’accident, de nombreuses victimes d'accident de la route, même parmi celles souffrant de lésions légères, continuent de présenter de multiples problèmes tant sur leur santé physique que mentale, sur le plan social ainsi que sur leur environnement. Dans une perspective de réadaptation à la vie quotidienne, ces résultats peuvent être utiles à l’amélioration de la prise en charge des accidentés de la route.
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Des vestiges d'une arrière-cour à l'histoire de l'hygiène publique à Québec au XIXe siècle, la troisième campagne de fouilles archéologiques à l'îlot Hunt, 1993

Goyette, Manon. January 1999 (has links) (PDF)
No description available.
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Association entre la source d’approvisionnement et les marqueurs de vulnérabilité aux méfaits du cannabis chez les consommateurs québécois : résultats d’une étude transversale

Drouin, Sarah 11 1900 (has links)
Contexte et objectifs: En 2018, le Canada légalisait la consommation de cannabis non médicale dans une perspective de protection de la santé publique. Au Québec, la vente légale de cannabis a été autorisée strictement dans le cadre d’un monopole public de succursales en ligne ou en personne (c.-à-d. la Société québécoise du cannabis – SQDC). Bien que la plupart des consommateurs ne subissent pas ou très peu d’impact négatif résultant de leur consommation, il existe certains risques et méfaits associés à la consommation aiguë ou chronique de cannabis pour la santé mentale et physique, et ce, en particulier chez des populations vulnérables. Plusieurs indicateurs-clés de vulnérabilité liées aux méfaits et aux risques de l’utilisation de cannabis ont été identifiés dans la littérature scientifique, par exemple ceux liés au profil d’utilisation, aux motifs de consommation et à la présence de comorbidités. Différents risques sont associés à l’approvisionnement illégal ou non contrôlé, notamment quant à la teneur et à l’impureté des substances illicites, et à l’exposition à des environnements criminels. La mise en place d’un réseau de distribution réglementé vise à encadrer la vente de cannabis afin de diminuer et prévenir les risques liés à la consommation. Afin d’atteindre les objectifs de santé publique visés, il sera nécessaire de tenir compte des de la réduction des méfaits particulièrement chez les individus vulnérables mais, également de mettre en place des plan de suivis de la consommation de cannabis et de ses impacts sur la santé des populations. Très peu d’informations sont actuellement disponibles au sujet des sources d’approvisionnement utilisées par les consommateurs et leurs possibles associations avec les indicateurs de vulnérabilité. L’objectif de cette étude est d’offrir une description populationnelle des consommateurs de cannabis en fonction de la source d'approvisionnement et d’explorer si l’approvisionnement est associé à des indicateurs clés de vulnérabilité aux méfaits et aux risques liés à cette substance. Méthode et démarche: Cette étude consiste en une analyse secondaire des résultats de l'Enquête québécoise sur le cannabis (EQC), une enquête populationnelle transversale menée auprès de Québécois (>15 ans, n=10,192) entre le 11 février et le 9 juin 2019. L’échantillon de recherche a été limité aux consommateurs majeurs ayant accepté de déclarer les sources d’approvisionnement utilisées (n=1799). Des poids populationnels ont été utilisés afin d’offrir des estimations représentatives de la population québécoise entière. Des régressions logistiques binaires ajustées incorporant les poids populationnels (appelés ‘bootstrap’) ont été utilisées afin d’estimer l’association entre l’approvisionnement en cannabis auprès de succursales réglementées (SQDC), comparativement à l’approvisionnement auprès d’autres sources, et sept indicateurs de vulnérabilité (c.-à-d. la consommation problématique, la fréquence de consommation, la détresse psychologique, la conduite automobile avec facultés affaiblies, la co-utilisation d’autres substances, le contenu du cannabis en cannabinoïdes ainsi que les motifs de consommation). Tous les modèles statistiques ont été ajustés pour les variables confondantes identifiées tel l’âge, le sexe et le statut socio-économique. Résultats et outil développés : Au cours de l’année précédant l’enquête de 2019, 47,8% des consommateurs québécois se sont approvisionnés auprès de la SQDC et 52,2% auprès d’autres sources. Les profils de vulnérabilité des consommateurs ne s’étant pas procuré le cannabis auprès de la SQDC, comparativement aux profils des consommateurs s’étant approvisionné à la SQDC, étaient similaires sur le plan de la détresse psychologique (rapport de cotes ajusté [RCA]=0,99; Intervalle de confiance [IC]=0,26-3,79; p=0,991), des comportements à risque reliés à la conduite automobile (RCA=0,93; IC=0,26-3.36; p=0,984), de la co-utilisation d’autres substances (RCA=0.80; IC=0,14-4.75; p=0,806), du risque de consommation problématique (RCA=0,46; IC=0,13-1,64; p=0,230), des motifs de consommation pour gérer les affects négatifs (RCA=0,62; IC=0,16-2,46; p=0,499) et de la fréquence de consommation (RCA=0,46; IC=0,12-1,67; p=0,238). Cependant, les consommateurs ne s’étant pas approvisionné à la SQDC présentaient un risque plus élevé d’ignorer le contenu en cannabinoïdes des produits consommés (RCA=4,12; IC=1,10-15,40; p=0,035). Conclusion et recommandations : La vulnérabilité aux méfaits reliés à l’utilisation du cannabis semble similaire entre les consommateurs s’approvisionnant à la SQDC et ceux s’approvisionnant d’autres sources. Cependant, les consommateurs de la SQDC connaissaient mieux le contenu en cannabinoïdes des produits achetés que les autres consommateurs. Il reste à déterminer si cette connaissance se traduit par une réduction des conséquences négatives liées à la consommation. / Background: In 2018, Canada legalized the recreational use of cannabis to reorient consumers to a new legal market. In Quebec, “the Société Québécoise du Cannabis” (SQDC) was created to manage cannabis sales with a focus on public health protection by offering controlled product, reaching a growing number of consumers. However, a significant proportion of them still purchase cannabis from other sources. It remains unknown how the cannabis supply source of consumers affects their vulnerability profile to cannabis-related harms. Objectives: To compare the vulnerability profile of consumers buying their cannabis from the SQDC with those getting their cannabis elsewhere. Methods: We used data from a cross-sectional, representative population survey (>15 years, n=10,192), the Enquête Québécoise sur le Cannabis, which was completed between February and June 2019. The research sample was limited to adult consumers who agreed to declare the sources of supply used (n=1799). Population weights were used to provide estimates representative of the entire Quebec population. We used adjusted binary logistic regressions, incorporating population weights, to assess seven indicators of vulnerability related to the risk of cannabis harms. Results: The profile of vulnerability of SQDC users (47.8%) and those purchasing their cannabis elsewhere (52.2%) was similar in terms of mental health distress (Adjusted odd ratio (AOR)=.99; CI=0.26-3.79), drug-impaired driving behaviors (AOR=0.93; CI=0.26-3.36), co-consumption of other substances (AOR=0.80; CI=.14-4.75), risk of problematic cannabis use (AOR=.46; CI=.13-1.64), use to cope (OR=.62; CI=.16-2.46) and frequency of cannabis use (AOR=.46; CI=.12-1.67). However, SQDC users were more likely to be aware of the cannabinoid content of the product purchased compared to other users (AOR=4.12; CI=1.10-15.40). Conclusion: Vulnerability profiles to cannabis related harms appeared similar between consumers purchasing at the SQDC and those purchasing elsewhere, but SQDC consumers were more aware of the cannabinoid content of the products purchased. Whether this knowledge translates into a reduction in the negative consequences related to consumption is still to be determined. Overall, this can also suggest that at-risk cannabis users are reached by the legal cannabis supply source in Quebec.
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Demande et utilisation des services dentaires parmi les adultes québécois

Bedos, Christophe 08 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette recherche s'intéressait à la demande et à l'utilisation des services dentaires et poursuivait deux objectifs. Le premier consistait à appréhender le comportement habituel de demande des adultes québécois tandis que le second visait à décrire leur itinéraire thérapeutique consécutif à un problème dentaire. À cette fin, un questionnaire fut adressé à 9930 parents d'enfants scolarisés en maternelle et en deuxième année, ces derniers étant sélectionnés aléatoirement à travers le Québec dans le cadre de !'Enquête Santé Dentaire Québec 1998-1999. Si la grande majorité des familles complétèrent le questionnaire (84,9 %), la participation des pères resta très faible puisque ceux-ci représentent à peine 12 % de l'échantillon. Les résultats révèlent que la majorité des parents âgés de 30 à 44 ans, 76 % des femmes et 73 % des hommes, consultent le dentiste de manière préventive et n'attendent pas que des problèmes se déclarent. Malheureusement, de profondes inégalités viennent ternir ces données : tandis que les personnes riches multiplient les visites de contrôle, les pauvres tendent à les espacer et adoptent souvent un mode de consultation symptomatique. Or, justement, cette étude montre que ceux qui attendent l'irruption de symptômes avant d'agir ne sont pas à l'abri des maladies (49 % d'entre eux ressentirent un problème dentaire au cours des 12 mois précédant l'enquête) et gagneraient à consulter plus souvent. En affectant 12 % des répondants au cours des 12 mois de la période de rappel, le bris d'obturation dentaire apparaît comme le problème le plus fréquemment rencontré par les adultes québécois. Les comportements de demande qui découlent de cet événement varient grandement d'un groupe social à l'autre: les personnes défavorisées manifestent un attentisme qui confine parfois au refus des soins alors que les personnes aisées se dépêchent généralement de contacter le dentiste. Ainsi, dans la catégorie de revenu familial inférieur à 30 000 $, l'attente dépasse un mois dans 60 % des cas et n'aboutit pas toujours à la rencontre avec un praticien. Dans la catégorie de revenu de 50 000 $ ou plus, ce chiffre tombe à 28 %. En dévoilant un pan des comportements de demande et d'utilisation des adultes québécois, cette recherche met donc à jour un phénomène douloureux dont le Québec, comme la plupart des sociétés, ne parvient pas à s'affranchir: les inégalités sociales. En s'appuyant sur la théorie de l'action de Bourdieu, cette étude a tenté de montrer comment les structures sociales, économiques et sanitaires rétrécissent "l'univers des possibles" dans lequel vivent les personnes pauvres, univers oppressant qui façonne leurs attitudes, leurs comportements, et même, par contrecoup, ceux des dentistes. Faut-il se contenter de cette situation ? Nous ne le croyons pas. Cet ouvrage propose que le champ de la santé publique s'investisse dans la lutte contre la pauvreté en développant des actions qui toucheraient les domaines politique, communautaire et organisationnel.

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