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Le partage des histoires dans trois spectacles de Jan Lauwers : la chambre d'Isabella, Le bazar du homard et La poursuite du vent

Dumont, Mélanie January 2009 (has links) (PDF)
Parallèlement à sa démarche de plasticien, Jan Lauwers expérimente la scène théâtrale depuis vingt ans avec son groupe Needcompany. La chambre d'Isabella (2004), Le bazar du homard (2006) et La poursuite du vent (2006) placent sa pratique actuelle sous le signe de l'histoire en différents sens. Ces trois spectacles correspondent dans son parcours à la manifestation probante d'un retour au récit qui, corrélativement, voit sa définition et ses codes remis en jeu. Détour aussi bien que retour, le récit se trouvant tout à la fois détourné, retourné, contourné, ce mouvement est observé suivant trois aspects qui ouvrent sur autant de partages. Le premier chapitre convoque le récit dans son acception la plus large, où se rejoignent les deux sens du mot « histoire ». Lauwers procède par va-et-vient entre l'histoire comme story et l'histoire comme history pour raconter et réfléchir des événements passés ou en devenir. Apparaît alors un premier partage par lequel Lauwers sonde la mémoire et le deuil, l'identité et la violence faite à l'homme et au monde. Une fois mis à jour ce que racontent les spectacles, le deuxième chapitre aborde la prise en charge des histoires. Une diversité de moyens d'expression et une pluralité de formes artistiques sont sollicitées dans la représentation par le créateur. Corps, voix, danse, chant, lumière, musique, objets conduisent à une répartition de la fable entre plusieurs instances et modes narratifs. Sont ici considérés les modalités de ce partage des arts tout comme les effets qui s'ensuivent sur la perception et la réception du récit. Un autre partage se dessine dans le troisième chapitre à travers l'importance donnée à l'humour, à l'expression de vitalité des corps ainsi qu'à l'énergie circulant dans et par « le corps de performers », car injectés dans la représentation, ces éléments répondent à la face sombre des histoires. L'itinéraire proposé dans la pratique récente de Jan Lauwers s'achève ainsi sur l'impression qui prédomine au sortir des spectacles: une impression de légèreté offerte en partage. Investiguer les partitions auxquelles sont soumises les histoires suppose une réflexion elle aussi distribuée entre des domaines variés, naviguant de l'esthétique théâtrale à l'art contemporain, de la littérature à la philosophie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jan Lauwers, Needcompany, Récit, Mémoire, Histoire, Multidisciplinarité, Spectateur.
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Théâtre et récit, l'impossible rupture: la place du spectacle dans le spectacle postdramatique entre 1975 et 2004, selon Romeo Castellucci, Jan Lauwers, Elizabeth LeCompte / Theatre and narrative, an impossible separation: position of narrative in postdramatic performance between 1975 and 2004, according to Romeo Castellucci, Jan Lauwers, Elizabeth LeCompte.

Hennaut, Benoît 17 December 2013 (has links)
Dans sa période particulièrement dense de production au cours des années 1980 et 1990, le spectacle dit « postdramatique » affirme régulièrement sa volonté de rompre avec toute forme de narration qu’illustrent des formes dramatiques plus conventionnelles. C’est même devenu un topos critique de dire que le théâtre postdramatique échappe à la narration ou la rend problématique, tant pour qualifier sa production (en termes de projet dramaturgique) que sa réception par le public.<p>Cependant, la force du déni installe le doute. Je me suis inquiété de l’insistance avec laquelle une certaine manière de concevoir le théâtre écartait ou s’opposait à un élément aussi structurant et persistant que le récit (en termes culturels, littéraires, dramatiques, …). Après avoir posé les termes de sa définition, j’ai voulu vérifier si le spectacle postdramatique ne contenait vraiment plus aucune forme de récit, quand bien même cette fonction lui serait implicitement ou explicitement contestée. Ma décision de mener l’enquête a été essentiellement provoquée par deux phénomènes :une intuition narrative qui se manifeste quand même vis-à-vis de ces spectacles (sur quoi est-elle fondée ?), et l’existence de textes qui en font le compte-rendu sur un mode narratif à la réception. Par ailleurs, j’ai senti le besoin d’analyser de manière un peu plus fine cette poétique non-narrative déclarée par les auteurs.<p><p>* * *<p><p>During a particularly dense production period running in the 1980s and 1990s, the so-called “postdramatic” theatre regularly attempted to break from all forms of narration utilized in more conventional dramatic forms. It became a recurring critical leitmotif to say that postdramatic theatre either eschewed narration entirely or rendered it problematic, whether as a qualifier to its production (in dramaturgical terms) or to explain audience reaction.<p>However, repeated denial definitely inspires doubt. I was concerned that one particular way of thinking about theatre seemed to refuse or rule out such a consistent and structural element as the narrative (culturally, dramatically, as well as in literary terms). I therefore wished to be sure that certain postdramatic pieces really had not retained any form of storytelling, had the choice been made implicitly or explicitly to exclude it. My decision to begin this investigation was triggered by two specific phenomena: a narrative intuition which manifests itself whether one wants it or not when one sees one of these pieces (what is its foundation?), and the existence of texts produced at the reception level which still seem to form a narrative stream when examined. I also felt the need to undertake a more detailed analysis of this non-narrative poetics as laid out by its creators.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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