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Le mal selon Gabriel Marcel

Brisson, Martine 22 December 2021 (has links)
Parce que Gabriel Marcel est un philosophe du vingtième siècle, il a profondément été marqué par la guerre, les techniques d'avilissement et le fanatisme qui s'y rattache. Mais pis encore, pour lui, le Mal qui ronge nos sociétés s'étend jusque dans la bureaucratie et le rendement. En conséquence, personne n'est à l'abri de la crise des valeurs qui sous-tend le monde contemporain. Selon Marcel, il n'y a qu'une seule solution possible afin de sortir de ce marasme: il faut passer par l'individu. Le philosophe français nous invitera donc tour à tour à la recherche de la vérité, à travers la dignité humaine, et la fraternité. Ainsi, réussirons-nous peut-être à reprendre contact avec une certaine sagesse: le but ultime de la philosophie.
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Le problème du mal dans l'oeuvre d'Émile Cioran

Jalbert, Bella 13 April 2021 (has links)
Le mal chez Cioran tire ses origines dans une explication empreinte de gnosticisme et de mysticisme. En effet, c’est à travers la recherche d’un Dieu qui se situe au-delà de l’univers créé, qui n’est ni matière ni corps, n’appartenant à aucun lieu perceptible, que Cioran présente les vues d’un dualisme que l’on retrouve dans le gnosticisme. Parce qu’il aspire à la connaissance ultime, l’auteur de Des larmes et des saints va être mené à éprouver un sentiment négatif, répulsif face à la création, au monde. Dès lors, ce dernier devient un obstacle, une sorte de prison qui garde l’âme prisonnière. C’est pourquoi Cioran affirme l’existence d’un principe inférieur, le démiurge, auteur de ce monde, qui nous éloigne de la source divine; cette séparation, cet éloignement est l’explication qu’il trouve à la source du mal. Cioran refuse d’encourager ou de collaborer à l’œuvre du démiurge, ce dieu maudit. C’est ainsi que le monde est devenu pour lui le lieu de la mort, de la souffrance et du mal. L’éveil de la conscience face à cette création à l’origine viciée condamne l’homme au sentiment d’inutilité, d’insignifiance, de même qu’à une incapacité d’adhérer à la création temporelle. Tout rapport avec le temps éloigne l’âme de son lieu d’origine. Par conséquent, toute nouvelle naissance constitue un scandale pour l’auteur du Mauvais démiurge, puisqu’une âme de plus se fait prisonnière de cette enveloppe matérielle qu’est le corps.
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Face à l'angoisse du mal : propédeutique à une ontologie de la vie / Against the suffering of the evil : propaedeutics an ontology of live

Yomafou, Adje hippolyte 09 November 2013 (has links)
Au fil de notre voyage philosophique dans l'abîme de l'être-là de l'homme, il nous a été donné de constater que l'unique réaction qui a force de vérité et capable de maîtriser l'angoisse humaine devant la manifestation du mal, c'est le réflexe de la révolte. Cette révolte en la matière est une révolte contre la vie et contre l'auteur de cette vie. L'intelligence du mal y conduit inexorablement. Mais à quel prix ? Au prix d'une interdiction formelle demandant à Dieu de ne plus prendre pied avec l'humanité. Mieux faire le deuil de Dieu afin d'affirmer son moi souverain. Ce prix n'est pas négligeable, il est vertigineux pour l'homme. Il le propulse en un au-delà de lui-même. Tout lui semble permis désormais car il est le seul maître à bord du navire cosmique. Rien ne peut l'arrêter. N'étant plus soumis au pouvoir d'un Dieu suprême créateur, il peut faire tout car il a le dernier mot sur tout. Glorieuse liberté de l'homme ! Et pourtant cette liberté, cette puissance autonomique et pharaonique de l'homme aura révélé l'autre face tragique de la révolte. Une révolte qui aura conduit au pire mal absolu : le meurtre de son semblable. La mort a donc perdu de son caractère naturel, elle n'est plus un fait naturel et biologique, mais elle est devenue un fait imposé par l'homme à l'homme. Autrement dit, dans ce combat pour l'affirmation du moi, le plus grand vainqueur, le maître du monde, le maître absolu de demain, c'est la misère du monde. L'homme s'est révolté contre Dieu parce que l'injustice subie était incompatible avec l'idée d'un Dieu tout-puissant et bon ; ce Dieu a été mis de côté voire interdit de séjour sur la terre, mais la misère demeure. À l'évidence cette misère, plus puissante que la volonté même de l'homme, ne laisse aucune issue à l'homme. L'homme ne peut donc s'en tenir à la révolte contre la vie et contre Dieu, il lui faut une révolte contre la résignation face à cette misère. Cela suppose une révolte contre le désespoir. Désespérer contre toute désespérance. Sainte lucidité. Il n'y a pas d'autre moyen pour initier la sagesse humaine à cette révolte contre le désespoir que d'y entrer résolument dans la vie. Avoir confiance en la vie c'est - non pas comme cet optimisme qui voit dans cette misère une beauté et un bien pour l'homme – avoir le courage d'aimer cette vie. Aimer la vie c'est donner sens à son existence et au monde dans lequel se déploie cette vie. Cette attitude est responsabilité. Cette responsabilité est une chance pour l'homme lui-même et pour les autres. Par responsabilité, l'homme reçoit une nature qui fait qu'il diffère des autres étants et donc capable de dire « oui » ou « non ». Autrement dit, par sa responsabilité, l'homme accorde une valeur intrinsèque à la vie et à son existence. / Throughout our philosophical journey into the depth of the existence of the human, it was given to us to see that the only reaction which has the force of truth and capable of controlling human anguish before the manifestation of evil is the reflex of the revolt . This revolt in this area is a revolt against life and against the author of this life. The intelligence of evil lead inexorably. But at what price? At the cost of a formal prohibition, asking God not to take up with humanity. Better to grieve of God to assert its sovereign me. This price is not negligible, it is breathtaking to human. He propels one beyond himself. How ever it seems possible now because it is the only master on board the cosmic ship. Nothing can stop it. No longer subject to the power of a supreme creator God , he can do anything because he has the last word on everything. Glorious liberty of man! Yet this freedom , this autonomic and pharaonic power of human has revealed another tragic face of the revolt . A revolt that has led to the worst absolute evil : killing one's fellow man. Death has lost its natural character, it is no longer a natural biological fact , but it has become a fact imposed by man to man.In other words, in this struggle for self-assertion , the biggest winner , the master of the world , the absolute master of tomorrow is the world's misery . Man rebelled himself against God because injustice is incompatible with the idea of an all- powerful and good God. That God has been set aside or banned from the earth , but misery remains . Clearly this misery , more powerful than even the will of human , leaves no end to human. The man can not stick to revolt against life and against God , it a revolt against the resignation to the misery it needs. This implies a revolt against despair. Despair against all despair. Holly saintly. There is no other way to initiate human wisdom in this revolt against the hopelessness to enter resolutely in life. Trusting life is - not as the optimism that sees misery as beauty and good for man to have the courage to love this life. Loving life is to give meaning to his life and the world in which this life unfolds . This attitude is responsibility. This responsibility is a chance for the man himself and others . Responsibility for , the man receives a nature that makes it different from other beings and therefore able to say "yes" or "no." In other words, by his responsibility, human gives an intrinsic value to life and existence
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Déplaire à son public pour un auteur du XVIIIe siècle : le cas de Rousseau / When authors decide to displease their audience : Rousseau in his century

Hammann, Christine 26 June 2009 (has links)
Déplaire : ni une notion constituée, ni un champ de recherche. Mais une revendication : celle de plusieurs écrivains et artistes français au XVIIIe siècle, rechignant à répondre aux attentes du public. L’avènement d’une « opinion publique », dont l’autorité est contestée, renforce leur désir d’autonomie. Parmi les plus éloquents d’entre eux : Rousseau. À partir du Discours sur l’origine de l'inégalité [1751] et à l’occasion d’une éclatante « réforme » personnelle, le Citoyen de Genève établit la nécessité de rompre avec les arts de plaire qui ordonnaient la vie sociale et l’écriture littéraire depuis le XVIIe siècle. Mais il est bientôt confronté aux écueils de la tentation autarcique et d’une revendication d’indépendance immédiatement susceptible de se transformer en stratégie de séduction. Ainsi l’écrivain dénonce, au tournant des années 1760, sa posture d’auteur « rébarbatif ». Ce faisant, il s’essaie à fonder un nouveau plaire, libre et dégagé des obligations courtisanes… La poétique qui accompagne cette réhabilitation d’une forme de séduction se déploie notamment dans La Nouvelle Héloïse. Parvient-elle pour autant à surmonter l’interdit du plaisir littéraire posé par la Lettre à d’Alembert ? Cela n’est pas certain ; car c’est sa propre entreprise de persuasion qu’en dernière instance l’écrivain dénonce, et c’est en empoisonneur public qu’il se présente, secrètement, entre les lignes de son roman. / To displease: this is not a concept, neither a matter of research, but rather a claim--the claim of several writers and artists from the French 18th century, who where reluctant to meet their public’s expectations. The accession of public opinion, whose authority is contested, confirms their desire for autonomy. Among the most eloquent of them is Rousseau. After his Discourse about the origins of inequality among men [1751] inspired his own personal “reformation”, the Genevan citizen unexpectedly proclaims the need to be rid of the long-standing “art to please,” which, up until this point, had ordered social and literary life since the 17th century. However, he is quickly confronted by the dangers of autonomy and a quest for independence that could easily be mistaken as a deceptive form of seduction. In light of this, at the end of the 1750’s, Rousseau decides to renounce his stance as an insolent, forbidding author, and he re-establishes the aim to please, although this time in a different way. The language that is characteristic of the seductive style this author inaugurates is found in his novel La Nouvelle Heloise. But is the novelist able to trump his position, stated in the Lettre à d’Alembert, where he attacks literary pleasure? He would say so; but ironically, it is Rousseau’very own means of seduction that the is attacking when he suggests, indiscreetly, through the lines of his work, that he has been poisoning the public mind.
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Koncepce umění Georgese Bataille / Georges Bataille's conception of art

Kaisrová, Martina January 2011 (has links)
in English The aim of the study is to show Bataille's esthetic thoughts, dispersed in several Bataille's works, as a consistent theory of art. Through his fascination for cruel and evil, Bataille turns his interest to the matter and in revue called Documents he describes the appeal of low forms due to their proximity to formlessness. Beyond this frontier there is a sphere of "not-knowing", where the logical reason can not impenetrate. This sphere of excess is not only out of logical concept, but also out of our life, i. e. before our birth and after our death. In an organized society this sphere is forbidden. The tabu that guards it protects us from the destructive forces of chaos which could appear through the death rage, violent sexual passions, cruelty and evil. Human desire to see what is in this sphere comes from his nostalgia for a naturalness which had been lost when we changed from animals into human beings. The animal does not obey any rule and in ancient societies it used to represent the divinity. The lost intimity of present instant, as explained in Lascaux or Literature et le Mal, is mediated to us through religious transgression of law (sacrifice) or as fiction in art (transgression in modus "a like") or through destruction of academic forms. Such moments are always accompanied by...
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De Sade, fantôme de la modernité

Tailly, Martin 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la relation de l'œuvre de Sade à la modernité. De Sade qui, en ce qu'il ne s'est pas laissé aveugler, qu’il a su voir l'obscurité immanente aux Lumières, doit être considéré comme un voyant. Ce que d'aucuns appellent sa folie, c'est-à-dire la raison naturelle, bourgeoise par lui chantée et exacerbée, c'est un miroir tourné dans notre direction, un miroir dans lequel nos sociétés refusent de voir leur propre raison instrumentalisée, leur propre raison mise au service de l'égoïsme, de l'autoconservation. Face à ce refus, l'œuvre de Sade apparaît comme le refoulé de notre modernité. Dans un premier temps, ce mémoire examine la filiation esthétique de Sade à Baudelaire et s'attache, par l'entremise d'une étude comparative des figures du libertin et du dandy, à démontrer comment l'esthétique négative de Baudelaire présuppose la conception sadienne du mal comme intimement lié à la nature et à la raison, comment elle la transfigure de sorte que c'est seulement à partir de cette conscience dans le mal que Baudelaire en arrive à penser le bien, qu'elle constitue pour lui la seule possibilité de se réformer, de devenir à la fois humain et lucide. Il faut toujours en revenir à de Sade pour expliquer le mal, écrit Baudelaire, qui fait ainsi de Sade ou du moins de son fantôme, puisque celui-ci n'est que rarement nommé, une figure clé de la conscience dans le Mal, condition sine qua non de la modernité baudelairienne. Dans un second temps, c'est à la notion de petite souveraineté que s'intéresse ce mémoire. Souveraineté par procuration qui interdit la réelle souveraineté, elle est le produit de l'assujettissement du libertin à la nature, à la Raison, cette Raison naturelle et bourgeoise. Et l'éducation naturelle par laquelle le libertin cherche à assujettir l'Autre, lui qui ne peut posséder qu'en soumettant autrui au système auquel lui-même s'est consciemment soumis, lui le possédé-possédant, le fantôme d'homme faiseur de fantômes lui-même, est reproduction à son compte de son propre assujettissement. Cette notion de petite souveraineté s'oppose à une tradition de critiques idéalistes, qui, se méprenant sur la parenté du dandy et du libertin, héroïsant ce dernier, voient en lui un sujet libre, souverain, sans se rendre compte que sa Raison est historiquement lourde de conséquences. / This essay examines the relation of de Sade's works with modernity. De Sade is a visionary: he wasn't blinded by the Enlightment, in which he saw an inherent darkness. What some perceived as his madness — the natural reason, the bourgeois reason which he celebrates and exacerbates — is a mirror of our own, a mirror in which our societies refuse to see themselves and their own utilitarian reason, guided by opportunism and self-conservation. This refusal shows de Sade's works as a part of our modernity which we seek to suppress — de Sade as le refoulé de notre modernité. First, this essay looks at the esthetic filiation from de Sade to Baudelaire and, by comparing de Sade's libertine and Baudelaire's dandy, shows how the negative esthetic of Baudelaire presupposes de Sade's conception of Evil as a product of nature and reason, and how it transfigures this conception in such a way that Good can only proceed of this awareness in Evil, through which lies the only possibility to become at once human and lucid. One must always go back to de Sade to understand Evil, writes Baudelaire, who thus highlights de Sade's — or rather a ghost of de Sade, as his name is seldom mentioned in Baudelaire's — key role in this concept of conscience dans le Mal, making him the sine qua non condition of his modernity. The second part of this essay analyzes the notion of petite souveraineté. This borrowed sovereignty, which forbids the real sovereignty, is the product of the libertine's subjection to nature and to Reason, i.e. to the bourgeois and natural Reason. The natural education by which the libertine — he who can only possess by submitting the other to the system to which he consciously submitted himself, the possessed yearning to possess, the man reduced to a ghost who create ghosts himself — wants to dominate the Other(s) is a reproduction for himself of his own subjection. This notion of petite souveraineté confronts a tradition of idealistic critics who see in the libertine the subject of a total liberty, a sovereign subject – and thus who don't notice that the historical meaning of his Reason is laden with consequences.
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De Sade, fantôme de la modernité

Tailly, Martin 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la relation de l'œuvre de Sade à la modernité. De Sade qui, en ce qu'il ne s'est pas laissé aveugler, qu’il a su voir l'obscurité immanente aux Lumières, doit être considéré comme un voyant. Ce que d'aucuns appellent sa folie, c'est-à-dire la raison naturelle, bourgeoise par lui chantée et exacerbée, c'est un miroir tourné dans notre direction, un miroir dans lequel nos sociétés refusent de voir leur propre raison instrumentalisée, leur propre raison mise au service de l'égoïsme, de l'autoconservation. Face à ce refus, l'œuvre de Sade apparaît comme le refoulé de notre modernité. Dans un premier temps, ce mémoire examine la filiation esthétique de Sade à Baudelaire et s'attache, par l'entremise d'une étude comparative des figures du libertin et du dandy, à démontrer comment l'esthétique négative de Baudelaire présuppose la conception sadienne du mal comme intimement lié à la nature et à la raison, comment elle la transfigure de sorte que c'est seulement à partir de cette conscience dans le mal que Baudelaire en arrive à penser le bien, qu'elle constitue pour lui la seule possibilité de se réformer, de devenir à la fois humain et lucide. Il faut toujours en revenir à de Sade pour expliquer le mal, écrit Baudelaire, qui fait ainsi de Sade ou du moins de son fantôme, puisque celui-ci n'est que rarement nommé, une figure clé de la conscience dans le Mal, condition sine qua non de la modernité baudelairienne. Dans un second temps, c'est à la notion de petite souveraineté que s'intéresse ce mémoire. Souveraineté par procuration qui interdit la réelle souveraineté, elle est le produit de l'assujettissement du libertin à la nature, à la Raison, cette Raison naturelle et bourgeoise. Et l'éducation naturelle par laquelle le libertin cherche à assujettir l'Autre, lui qui ne peut posséder qu'en soumettant autrui au système auquel lui-même s'est consciemment soumis, lui le possédé-possédant, le fantôme d'homme faiseur de fantômes lui-même, est reproduction à son compte de son propre assujettissement. Cette notion de petite souveraineté s'oppose à une tradition de critiques idéalistes, qui, se méprenant sur la parenté du dandy et du libertin, héroïsant ce dernier, voient en lui un sujet libre, souverain, sans se rendre compte que sa Raison est historiquement lourde de conséquences. / This essay examines the relation of de Sade's works with modernity. De Sade is a visionary: he wasn't blinded by the Enlightment, in which he saw an inherent darkness. What some perceived as his madness — the natural reason, the bourgeois reason which he celebrates and exacerbates — is a mirror of our own, a mirror in which our societies refuse to see themselves and their own utilitarian reason, guided by opportunism and self-conservation. This refusal shows de Sade's works as a part of our modernity which we seek to suppress — de Sade as le refoulé de notre modernité. First, this essay looks at the esthetic filiation from de Sade to Baudelaire and, by comparing de Sade's libertine and Baudelaire's dandy, shows how the negative esthetic of Baudelaire presupposes de Sade's conception of Evil as a product of nature and reason, and how it transfigures this conception in such a way that Good can only proceed of this awareness in Evil, through which lies the only possibility to become at once human and lucid. One must always go back to de Sade to understand Evil, writes Baudelaire, who thus highlights de Sade's — or rather a ghost of de Sade, as his name is seldom mentioned in Baudelaire's — key role in this concept of conscience dans le Mal, making him the sine qua non condition of his modernity. The second part of this essay analyzes the notion of petite souveraineté. This borrowed sovereignty, which forbids the real sovereignty, is the product of the libertine's subjection to nature and to Reason, i.e. to the bourgeois and natural Reason. The natural education by which the libertine — he who can only possess by submitting the other to the system to which he consciously submitted himself, the possessed yearning to possess, the man reduced to a ghost who create ghosts himself — wants to dominate the Other(s) is a reproduction for himself of his own subjection. This notion of petite souveraineté confronts a tradition of idealistic critics who see in the libertine the subject of a total liberty, a sovereign subject – and thus who don't notice that the historical meaning of his Reason is laden with consequences.
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Le rapport mimétique dans l’œuvre de Roberto Bolaño / The mimetic link in the works of Roberto Bolaño

Virguetti Villarroel, Pablo 01 December 2017 (has links)
Dans ce travail nous analysons le rapport de l’individu au mimétisme dans l’œuvre de l’écrivain Chilien Roberto Bolaño (1953-2003). La notion du mimétisme est étroitement liée à celle du désir. En effet, selon le penseur français René Girard, l’individu ne désire pas par soi-même, mais il imite un modèle. Le désir est ainsi déterminé par ce médiateur. Cette forme de désir opère de manière inconsciente car le sujet est sûr de l’autonomie de son choix. Jacques Lacan enrichi cette lecture inspiré d’une idée typiquement hégélienne : le désir de reconnaissance. Pour Lacan, l’individu, avec une idée figée de soi-même (que Lacan appelle l’Imaginaire) est investi par le désir en forme de pulsion. Le mimétisme est double, non seulement l’individu imite des modèles pour tenter de correspondre à cette image figée, mais il destine son effort à être reconnu par les autres (que Lacan appelle le grand Autre ou le Symbolique). Cette étude utilise l’approche méthodologique que nous venons de décrire pour analyser l’œuvre de Roberto Bolaño. Bolaño, un des écrivains le plus importants de la littérature hispano-américaine des dernières années, est un auteur qui place au cœur de ses textes la problématique de l’autonomie du sujet. Cette problématique est surtout visible dans les deux thématiques, à notre sens dominantes, de son œuvre : l’art et le Mal. En effet, dans les textes de Bolaño il est toujours question d’artistes qui luttent pour faire reconnaître leur autonomie (c’est pour cette raison que ces artistes s’inscrivent souvent dans les mouvements d’avant-garde opposés à la tradition). De même, dans l’œuvre de l’écrivain chilien la violence est causée soit par la violence mimétique (les rivalités causées par une lecture erronée de la nature du désir : l’autre est un obstacle à la satisfaction du désir et non un médiateur de celui-ci) soit par les actes répondant à l’obsession d’un manque chez l’individu : généralement celui de ne pas pouvoir arriver à satisfaire une pulsion ayant son origine dans l’Imaginaire. / In this work we analyze the link between the subject and mimetic desire in the works of Chilean writer Roberto Bolaño (1953-2003). The concept of mimetic is closely related to the notion of desire. In fact, for French thinker René Girard, the individual doesn’t desire by himself, but he imitates a “model”. Desire is thus determined by the mediator. This type of desire operates in an unconscious way, because the subject is confident about the autonomy of his choice. French psychanalyst Jacques Lacan enhances this theory in a typically Hegelian way: the desire of recognition. For Lacan, the individual projects himself in a fixed image (called by Lacan the Imaginary); this fixation assails him in the form of a drive. Here mimetic desire is doubled: it doesn’t only imitate models to try to match with this fixed image, but also aims its effort to be recognized by others. Our work uses this methodological approach to study the works of Roberto Bolaño. Bolaño, one of the most important Hispanic American writers of the last years, puts the issue of the autonomy of the subject in the heart of his writings. This topic is mainly noticeable at the two main themes of his work: art and Evil. As a matter of fact, Bolaño’s writings always highlight the struggle of the artist who wants his autonomy recognized by the Other (for this reason, Bolaño’s artists are often members of the avant-garde, thus opposed to tradition). Correspondingly, violence can be caused in one hand by mimetic desire (rivalries provoked by an erroneous interpretation of desire’s nature: the Other is saw more as an obstacle for desire’s satisfaction than its mediator) or, on the other hand, by acts that meet the obsession of a lack: one that generally consist in a drive (originated in the Imaginary) that can’t be satisfied.

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