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The dignity of the human person and its relationship to the common good

Smith, Michael A. 18 November 2021 (has links)
Il y a deux thèmes fondamentaux dans les enseignements sociaux de l'Église catholique. Le premier est la dignité de la personne: le fait que, de par sa valeur inestimable, chaque personne a des droits inaliénables qui exigent la protection de la part de la loi positive. Le deuxième thème est le bien commun: une vie éthique vécue en commun, et caractérisée par la justice et l'amitié. À travers une analyse de textes d'Aristote, de Thomas d'Aquin, de Jacques Maritain et de Charles De Koninck, l'auteur se penche sur le rapport entre ces deux principes fondamentaux. Il cherche à montrer que la reconnaissance des droits, loin d'être menacée par le bien commun, dépend de celui-ci afin que les personnes soient capables de bien vivre. C'est le bien commun qui est la fin de la société. Si le bien commun est absent, il y a, non pas une société politique, mais un régime totalitaire, ou encore l'anarchie. Dans le dernier chapitre, l'auteur, apr`ss avoir élaboré une synthèse, applique celle-ci aux droits de la personne en général, aux "trois générations" de droits, et au rapport entre droits individuels et droits collectifs.
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Face à l'angoisse du mal : propédeutique à une ontologie de la vie / Against the suffering of the evil : propaedeutics an ontology of live

Yomafou, Adje hippolyte 09 November 2013 (has links)
Au fil de notre voyage philosophique dans l'abîme de l'être-là de l'homme, il nous a été donné de constater que l'unique réaction qui a force de vérité et capable de maîtriser l'angoisse humaine devant la manifestation du mal, c'est le réflexe de la révolte. Cette révolte en la matière est une révolte contre la vie et contre l'auteur de cette vie. L'intelligence du mal y conduit inexorablement. Mais à quel prix ? Au prix d'une interdiction formelle demandant à Dieu de ne plus prendre pied avec l'humanité. Mieux faire le deuil de Dieu afin d'affirmer son moi souverain. Ce prix n'est pas négligeable, il est vertigineux pour l'homme. Il le propulse en un au-delà de lui-même. Tout lui semble permis désormais car il est le seul maître à bord du navire cosmique. Rien ne peut l'arrêter. N'étant plus soumis au pouvoir d'un Dieu suprême créateur, il peut faire tout car il a le dernier mot sur tout. Glorieuse liberté de l'homme ! Et pourtant cette liberté, cette puissance autonomique et pharaonique de l'homme aura révélé l'autre face tragique de la révolte. Une révolte qui aura conduit au pire mal absolu : le meurtre de son semblable. La mort a donc perdu de son caractère naturel, elle n'est plus un fait naturel et biologique, mais elle est devenue un fait imposé par l'homme à l'homme. Autrement dit, dans ce combat pour l'affirmation du moi, le plus grand vainqueur, le maître du monde, le maître absolu de demain, c'est la misère du monde. L'homme s'est révolté contre Dieu parce que l'injustice subie était incompatible avec l'idée d'un Dieu tout-puissant et bon ; ce Dieu a été mis de côté voire interdit de séjour sur la terre, mais la misère demeure. À l'évidence cette misère, plus puissante que la volonté même de l'homme, ne laisse aucune issue à l'homme. L'homme ne peut donc s'en tenir à la révolte contre la vie et contre Dieu, il lui faut une révolte contre la résignation face à cette misère. Cela suppose une révolte contre le désespoir. Désespérer contre toute désespérance. Sainte lucidité. Il n'y a pas d'autre moyen pour initier la sagesse humaine à cette révolte contre le désespoir que d'y entrer résolument dans la vie. Avoir confiance en la vie c'est - non pas comme cet optimisme qui voit dans cette misère une beauté et un bien pour l'homme – avoir le courage d'aimer cette vie. Aimer la vie c'est donner sens à son existence et au monde dans lequel se déploie cette vie. Cette attitude est responsabilité. Cette responsabilité est une chance pour l'homme lui-même et pour les autres. Par responsabilité, l'homme reçoit une nature qui fait qu'il diffère des autres étants et donc capable de dire « oui » ou « non ». Autrement dit, par sa responsabilité, l'homme accorde une valeur intrinsèque à la vie et à son existence. / Throughout our philosophical journey into the depth of the existence of the human, it was given to us to see that the only reaction which has the force of truth and capable of controlling human anguish before the manifestation of evil is the reflex of the revolt . This revolt in this area is a revolt against life and against the author of this life. The intelligence of evil lead inexorably. But at what price? At the cost of a formal prohibition, asking God not to take up with humanity. Better to grieve of God to assert its sovereign me. This price is not negligible, it is breathtaking to human. He propels one beyond himself. How ever it seems possible now because it is the only master on board the cosmic ship. Nothing can stop it. No longer subject to the power of a supreme creator God , he can do anything because he has the last word on everything. Glorious liberty of man! Yet this freedom , this autonomic and pharaonic power of human has revealed another tragic face of the revolt . A revolt that has led to the worst absolute evil : killing one's fellow man. Death has lost its natural character, it is no longer a natural biological fact , but it has become a fact imposed by man to man.In other words, in this struggle for self-assertion , the biggest winner , the master of the world , the absolute master of tomorrow is the world's misery . Man rebelled himself against God because injustice is incompatible with the idea of an all- powerful and good God. That God has been set aside or banned from the earth , but misery remains . Clearly this misery , more powerful than even the will of human , leaves no end to human. The man can not stick to revolt against life and against God , it a revolt against the resignation to the misery it needs. This implies a revolt against despair. Despair against all despair. Holly saintly. There is no other way to initiate human wisdom in this revolt against the hopelessness to enter resolutely in life. Trusting life is - not as the optimism that sees misery as beauty and good for man to have the courage to love this life. Loving life is to give meaning to his life and the world in which this life unfolds . This attitude is responsibility. This responsibility is a chance for the man himself and others . Responsibility for , the man receives a nature that makes it different from other beings and therefore able to say "yes" or "no." In other words, by his responsibility, human gives an intrinsic value to life and existence
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Le mystère et le fantastique au service du bien dans l’œuvre romanesque d’Iris Murdoch : The Bell, A Severed Head, The Italian Girl, Bruno’s Dream et Jackson’s Dilemma / The Fantastic and the Mysterious to the benefit of the Good in Iris Murdoch’s novels : The Bell, A Severed Head, The Italian Girl, Bruno’s Dream and Jackson’s Dilemma

Guionnet, Catherine 12 June 2015 (has links)
De nombreux critiques se sont penchés sur le caractère fantastique des romans d’Iris Murdoch, d’autres ont évoqué la notion du bien. Nous avons voulu dans cet écrit mettre en relation les deux notions et montrer qu’à travers le fantastique Iris Murdoch conduit son lecteur sur le chemin du bien dans cinq romans : The Bell, A Severed Head, The Italian Girl, Bruno’s Dream et Jackson’s Dilemma. Dans une première partie, après avoir proposé quelques définitions du fantastique, nous avons relevé dans le texte murdochien tous les éléments qui nous permettent de lui apposer cette étiquette. Par l’étude de l’illusion d’optique, nous avons pu confirmer que le fantastique prend sa source dans une fissure du réel et fait sourdre un monde où règnent peur, doute, rêve et folie. Nous avons, par la suite, analysé les symboles spécifiques du genre. Dans une deuxième partie nous avons examiné le rôle du lecteur dans les écrits de la romancière et tenté de comprendre en quoi la notion de fantastique pouvait influencer le sens de sa lecture. Dans une dernière partie nous avons établi qu’Iris Murdoch s’appuie sur l’aspect fantastique et inexplicable de la nature humaine pour orienter son lecteur vers le chemin du bien. La contingence à laquelle Iris Murdoch est particulièrement attachée, c’est-à-dire l’acceptation que tout ne peut être maîtrisé, force le lecteur à reconnaître que son destin lui échappe. Dès lors il lui est possible de lâcher prise et de ne plus mettre en avant un ego aveuglant. Il devient un homme humble capable d’un amour altruiste qui l’entraîne vers le bien où se réunissent la mort, l’amour et la littérature. / A number of reviewers have dealt with the fantastic character of Iris Murdoch’s novels, others have mentioned the Good. In this study we have aimed at linking both notions to show, in five of her novels: A Severed Head, The Bell, The Italian Girl, Bruno’s Dream and Jackson’s Dilemma, that through the ‘Fantastic’ Iris Murdoch leads her reader on the way to the “Good”.In the first part, after giving a definition of the word ‘fantastic’ we have selected all the elements that point towards the fantastic features in Iris Murdoch’s writings. Starting with the optical illusion, we have shown that the ‘Fantastic’ originates from a break in reality which gives birth to fear, doubt, dream and madness. We have then analyzed the symbols that characterize the genre. In the second part, we have examined the role of the reader in Iris Murdoch’s novels and we have tried to understand in what way the ‘Fantastic’ could influence readers. In the last part we have shown that Iris Murdoch relies on the “Fantastic” and the unexplainable aspect of human beings to lead her reader on the way to the “Good”. Contingency- that is admitting that not everything can have an explanation- which Iris Murdoch sees as of paramount importance, forces the reader to realize that he cannot master his destiny. Therefore the reader cannot do anything other than let go and stop putting forward a blind ego. He or she then becomes a humble man, able to feel an altruistic love that will take him or her on the way to the Good in which death, love and literature are connected.
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Le Dieu de Platon : essai sur le Daimon-Socrate comme paradigme de la rationalité platonicienne

Marier, Martin 19 April 2018 (has links)
L'Occident a cherché à comprendre la mystérieuse figure du Socrate historique à l'intérieur des différentes traditions philosophiques, religieuses et littéraires qui s'en réclament. La lecture que nous proposons ici relance l'interprétation de ce personnage dans une toute nouvelle direction et, surtout, celle que proposa Platon, sur de nouvelles bases exégétiques. Elle s'appuie sur l'impensé même de toute la réception occidentale postérieure de ce personnage : sa mimesis « logocentrique » dont tinrent cependant compte l'ensemble des auteurs des sokratikoi logoi de l'Antiquité. Toutes les sources de première main présentent d'abord Socrate — avec le sérieux qui s'impose ou encore d'une manière ironique ou comique — sous les traits d'un daimon psychique tutélaire (et, en quelque sorte « apomnématique ») de sa confrérie agissant par son logos sur la psyché de ses interlocuteurs comme un Intellect hypostatique. Loin des interprétations habituelles, l'ensemble des témoignages anciens rend compte d'une unité incontournable du personnage au coeur même de sa mise en scène mimétique. Ainsi, les secrets entourant cet être fascinant ne se comprennent historiquement qu'à partir de son activité mantique révélant un savoir-faire démiurgique supérieur et divin, une sophia hypostatique sanctionnée par l'oracle delphique. Au coeur de la cité, le Socrate platonicien est, d'une façon similaire — et selon de nouvelles perspectives anthropogoniques, politogoniques et cosmogoniques —, le personnage conceptuel et métaphysique même, le nomos religieux civique même et l'expression même du « bien-hénade ». Selon la mimesis typique aux sokratikoi logoi, la place centrale qu'il occupe à l'intérieur des dialogues qui étaient lus à lAcadémie à'Athènes est la même que celle qu'il occupe au sein du système métaphysique de Platon. Trouvant son double ou son alter ego intelligible à l'intérieur des différentes figures discursives selon les sujets abordés au cours des entretiens, il est à la fois, par exemple, le nomothète divin du Cratyle, l'Éros du Banquet et du Phèdre, l'Intellect démiurgique séparé du Timée, et le Bien-Un de la République. Bref, il tient véritablement le rôle de l'axe circulaire de l'édifice du monde intelligible comme un producteur psychique divin causal, paradigme même d'un genos intellectuel rationnel. Socrate n'est pas un personnage comme un autre : c'est le daimon-raison même à partir duquel une ontologie, une épistémologie, etc., ne s'enseignent pas, mais se livrent d'une manière divine à l'intérieur de la psyché de ses interlocuteurs.
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Essays on peer effects in corporate finance / Essais sur les effets de pairs dans la finance d'entreprise

Rind, Asad Ali 21 December 2018 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’étudier les effets de pairs en finance d’entreprise. Trois essais portant sur les entreprises américaines sont proposés. La thèse est organisée en quatre chapitres. Le premier chapitre présente une revue de la littérature financière des théories et des modèles qui motivent les effets de pairs et le comportement de conformité. Plus précisément, nous définissons les effets de pairs et nous proposons une synthèse des études théoriques et empiriques identifiant les effets de pairs et leurs implications sur la psychologie humaine. Ensuite, nous résumons les théories les plus critiques dans la littérature financière qui se sont intéressées à l'impact du comportement des pairs sur les politiques financières de l'entreprise. Enfin, nous discutons les principales questions que pose la mesure des effets de pairs. Nous soulignons en conclusion de ce chapitre l’intérêt de ce sujet et nous présentons les axes d’orientation des recherches futures. Dans les chapitres suivants, nous examinons empiriquement ces effets de pairs dans trois domaines, non encore explorés, dans le contexte du marché américain. Il s'agit notamment de la « mauvaise conduite » des entreprises, du « bien-être » des employés et de l’investissement en recherche et développement.Le deuxième chapitre étudie la présence ou non d’un effet de pairs dans l’explication du comportement frauduleux des entreprises. En utilisant un échantillon de 3 034 entreprises américaines et couvrant la période de 1999 à 2014, nous montrons que les entreprises dont le siège social se situe dans les zones ayant le taux de fraude des « cols blancs » le plus élevé, ont une plus grande probabilité d’avoir un comportement frauduleux. Ce résultat suggère que l'interaction sociale au niveau régional encourage les entreprises à adopter une mauvaise conduite. Des tests complémentaires montrent que ces effets de pairs prévalent dans le cas des entreprises en difficulté alors que nous ne trouvons pas les mêmes résultats pour les entreprises en bonne situation financière. Nous constatons également que ces effets de pairs sont principalement présents dans les régions où le taux de criminalité est élevé, ce qui laisse supposer que les niveaux élevés de criminalité locale sont susceptibles de favoriser une culture de la fraude dans ces domaines.Le troisième chapitre explore les effets de pairs dans les politiques de « bien-être » des employés de l'entreprise. Nous montrons que les entreprises de pairs jouent un rôle important dans la définition des politiques de bien-être des employés d'une entreprise. En utilisant les données d’un échantillon américain de 9 062 observations année/entreprise couvrant la période de 1996 à 2013, nous constatons que les décisions de l'entreprise sur le bien-être des employés sont principalement des réponses aux politiques sociales de leurs pairs. En outre, nos résultats montrent que ce comportement est répandu chez les suiveurs, qui adoptent le comportement des « leaders », mais nous ne trouvons pas ce genre de comportement de la part des entreprises « leaders » du secteur d’activité.Le quatrième et dernier chapitre de la thèse étudie les effets de pairs dans la politique de recherche et développement (R&D) des entreprises. Nous montrons que les entreprises ne décident pas de leurs politiques en R&D d’une manière isolée puisque les entreprises pairs jouent un rôle essentiel dans la définition de ces dernières. En utilisant des données américaines pour un échantillon large de 54 393 observations entreprise/année sur la période de 1991 à 2015, nous constatons que les décisions R&D de l'entreprise sont principalement des réponses aux politiques R&D de leurs pairs. De plus, nous constatons que les effets de pairs en R&D ne sont significatifs qu'en présence d'une forte concurrence sur le marché des produits, alors que ces résultats ne sont pas vérifiés sur les marchés à faible concurrence. / This thesis explores the peer effects in corporate finance. The first chapter provides a review of literature on the theories and models that motivate peer effects and conformity behavior. Specifically, we emphasize on what precisely is meant by peer effects, how existing studies in the literature identify peer effects and its implications on human behavior. Next, we summarize the most critical theories in finance literature that encourage peer effects and the impact of peer behavior on firm financial policies. Last but not least, we discuss the main challenges in measuring peer effects and conclude the chapter by highlighting potential areas of future work in this field. The next chapters empirically examine these peer effects in three important, yet not explored areas of finance in the context of the US market. These include corporate misbehavior, employee welfare, and, research and development.The second chapter examines the presence of peer effects in corporate misbehavior. Using a sample of 3,034 US-listed firms covering 1999‒2014, we show that firms headquartered in areas with the higher white-collar fraud have a higher probability of corporate misbehavior, suggesting that area level social interaction encourages corporate misconduct. Additional analyses show that these peer effects prevail in distressed firms while we do not find such evidence for non-distressed firms. We also find that these peer effects are mainly present in areas with a high crime rate, suggesting that the high levels of local criminality are likely to favor a culture of fraud in these areas.The third chapter explores the peer effects in the firm’s employee welfare policies. We show that peer firms play a significant role in defining employee welfare policies of a firm. Using US panel data for a sample of 9,062 firm-year observations from 1996 to 2013, we find that firm’s employee welfare decisions are responses to their peers’ employee welfare policies. This impact is much higher than any other peer characteristics. Moreover, our additional analysis shows that this behavior is prevalent in followers, who mimic the behavior of leaders but we do not find any such relationship for industry leaders.The fourth and last chapter of the thesis empirically investigates firm peer effects in research and development (R&D) policies. We show that firms do not make their R&D decisions in isolation and peer firms play an essential role in defining the R&D intensity of a given firm. Using US panel data for a sample of 54,393 firm-year observations from 1991 to 2015, we find that firm’s R&D decisions are responses to their peers’ R&D policies. Further, we find that R&D peer effects are significant only in the presence of strong product market competition, while these results do not hold for markets with lower product market competition.
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L'expérience de l'échec dans les Pensées de Pascal

Brissette, Jean-Philippe 16 April 2018 (has links)
Afin de comprendre le sens des Pensées, il faut en restituer le projet apologétique. Nous le ferons en en révélant la stratégie d'argumentation, avant de relire le texte sous cet angle. Nous verrons que, convié à une recherche de la vérité et du bonheur, le lecteur, par l'expérience des limites de sa raison, est amené à comprendre la nécessité d'y engager tout son être: sa quête devra s'étendre à l'agir moral. Or, sans emprise sur la vérité, il ne pourra que constater son incapacité à connaître le bien sur lequel régler son agir. L'apologiste tirera l'homme de son gouffre en lui présentant la religion, qui seule peut lui donner la connaissance suffisante pour changer son agir et connaître le vrai. La faiblesse humaine est toutefois telle que, même dans cette conversion, l'homme doit attendre le secours de Dieu sous la forme du don de la grâce.
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Le bien public (1909-1978) : un journal, une maison d'édition, une imprimerie la réussite d'une entreprise mauricienne à travers ses réseaux

Roux-Pratte, Maude January 2008 (has links) (PDF)
Cette étude historique est consacrée au Bien public de Trois-Rivières. Fondé en 1909 par l'évêque de Trois-Rivières, Mgr F. X. Cloutier, Le Bien public est d'abord un hebdomadaire catholique, puis également une imprimerie. Lorsque la crise des années 1930 amplifie des difficultés financières déjà importantes, le journal trifluvien est menacé de faillite. L'abbé Albert Tessier, l'un des collaborateurs-vedettes, propose de léguer Le Bien public à Clément Marchand, poète de la relève qui écrit déjà dans le journal, et à Raymond Douville, ancien secrétaire de l'éditeur Albert Lévesque. Avec l'aide de Tessier, ils arrivent à garder en vie l'hebdo, mais aussi à développer le secteur éditorial et une imprimerie commerciale. Jusqu'en 1978, les Éditions du Bien public publient au moins 250 titres et l'Imprimerie du Bien public obtient des contrats d'impression importants du gouvernement du Québec et de nombreux éditeurs québécois, dont Fides, Fernand Pilon, le Boréal express et les Écrits des Forges. Quelques revues sortent également des presses du Bien public, notamment Horizons, Marie et les Cahiers des Dix. Plusieurs facteurs expliquent la longévité exceptionnelle du Bien public et son rayonnement à l'échelle de la province. Grâce à une diversité de sources, notamment la riche correspondance des trois dirigeants, j'ai voulu montrer le rôle clé des réseaux dans cette longue aventure. En effet, les contacts de Marchand, Douville et Tessier dans le milieu littéraire, au sein du gouvernement et dans le monde clérical, contribuent de façon significative à la réussite de l'entreprise régionale. Nous verrons que les réseaux des dirigeants se transforment au fil des ans. Pour mettre en évidence ces changements, la thèse suivra une progression chronologique. Plusieurs outils et stratégies d'analyse sont inspirés de la sociologie et des études littéraires. Dans le chapitre II, j'aborderai la première vie de l'entreprise, alors que celle-ci appartient à l'évêché de Trois-Rivières. Entre 1909 et 1933, Mgr F. X. Cloutier et la Corporation épiscopale vont tout tenter pour rentabiliser l'hebdomadaire catholique Le Bien public, que ce soit en achetant une imprimerie ou en créant une compagnie formée de clercs et de notables. C'est par dépit que le journal est finalement cédé à de jeunes laïcs, en septembre 1933. Ce chapitre présente également les personnages principaux de cette thèse, soulignant le bagage d'expériences et le capital social dont disposent Marchand, Douville et Tessier avant de revitaliser l'hebdo et de développer la maison d'édition associée. Le chapitre III se consacre au journal Le Bien public et au mensuel Le Mauricien/Horizons (1937-1939). Les nouveaux propriétaires, Marchand et Douville, utilisent leurs amitiés dans le monde des lettres pour revitaliser ces publications. Cette période est fort intéressante pour comprendre la vie d'un réseau fait de journalistes, de directeurs de revues, de poètes et d'éditeurs québécois qui s'écrivent, se réunissent régulièrement et s'échangent des services, jusqu'à ce que des conflits éclatent et dissipent finalement ce groupe d'individus, dans la seconde partie de la décennie. Le chapitre IV aborde les débuts des Éditions du Bien public, qui lancent en 1932 une série de 32 fascicules, les « Pages trifluviennes », sous la direction de l'abbé Albert Tessier. Il existe des liens étroits entre cette collection et le journal Le Bien public, qui lui fournit la moitié des auteurs et travaille à promouvoir l'histoire régionale à la veille des fêtes du tricentenaire de Trois-Rivières (1934). À cette époque, les Éditions du Bien public sont d'abord l'affaire de Tessier. C'est grâce à ses contacts qu'il peut enrichir rapidement son catalogue, publiciser sa collection dans plusieurs périodiques, financer et vendre les brochures. Le chapitre V, qui porte sur les années 1938 à 1959, présente l'Imprimerie du Bien public comme un tremplin pour l'entreprise. Dans la décennie 1940, Marchand et Douville, en plus de leur journal, s'occupent des nouvelles presses et apprennent le métier d'éditeur. L'abbé Tessier, devenu entre temps inspecteur des Écoles ménagères, cède sa place à ses protégés à la tête de la maison d'édition. Il demeure par contre l'un des principaux clients de l'imprimerie à titre d'éditeur délégué pour Fides. Dans les années 1950, l'imprimerie demeure fort occupée. Le gouvernement de Duplessis accorde un appui appréciable à l'entreprise. Les presses trifluviennes héritent aussi de la revue Marie et d'autres publications périodiques. Toujours dans l'après-guerre, Tessier dirige la collection « L'histoire régionale », avant de se retirer progressivement du milieu de l'édition. Le chapitre VI traite des deux dernières décennies de l'entreprise. En 1959, Marchand se retrouve seul aux commandes, même si ses anciens associés demeurent des acteurs importants de son réseau. À l'aube des années 1960, l'expertise de Marchand dans les domaines de l'imprimerie et de l'édition est bien connue. Il peut donc compter sur des poètes de la relève, en plus de conserver sa clientèle traditionnelle: les historiens amateurs et les clercs. Même si les Éditions du Bien public s'enrichissent de nombreux titres durant le règne solitaire de Marchand, l'entreprise vit davantage de ses presses que de l'édition et le journal connaît ses dernières heures. Cette thèse sur le Bien public se veut une contribution à l'histoire de la Mauricie et à l'étude des réseaux. Elle permet également d'enrichir l'histoire de la presse et de l'édition au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, XXe, Bien public, Édition, Imprimerie, Presse, Mauricie, Québec, Albert Tessier, Clément Marchand, Raymond Douville, Réseaux.

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