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La fondation philosophique de l’Etat de droit en France avec Montesquieu et Rousseau, et, son rôle dans la construction actuelle d’un Etat de droit socialiste avec l’exemple du Viet Nam / The philosophical foundation of the rule of law in France with Montesquieu and Rousseau, and his role in the actual construction of the rule of socialist law with the example of VietnamNguyen, Thi bich le 01 July 2016 (has links)
Dans l'histoire des idéologies philosophiques de l'humanité, les philosophes politiques français du XVIIIème siècle, et particulièrement Montesquieu et Rousseau, ont eu une importance décisive, non seulement dans la fondation de la république en France mais aussi pour leur contribution à la définition de ce qu'est un Etat de droit ou Etat juridique. C'est à ce titre que ces deux penseurs nous intéressent ici, comme autant de contributions idéologiques majeures à la détermination du pouvoir d'Etat et de l'Etat de droit. C'est pour ces raisons d'ailleurs que ces deux théoriciens jouent actuellement un grand rôle dans la construction d'un état juridique au Vietnam, et c'est ce rôle que nous entendons éclairer dans cette thèse. / In the history of philosophical ideologies of humanity, the French political philosophers of the eighteenth century had a decisive importance, especially Montesquieu and Rousseau, not only in the founding of the republic in France but also for their contribution to the definition of the Rule of law or legal state. These two thinkers are of central interest to understand their evolution of political concepts, because of their major ideological contributions to the determination of the State power and the Rule of law. Likewise, their influence has been extended through the time until our days, playing a big role in the configuration of a legal state in Vietnam. This thesis aims to illuminate this role.
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The art of living together : on political engagement and the ethics of companionshipDaher, Yasmeen 05 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat propose que les mouvements ou les soulèvements populaires puissent unir l'éthique et la politique de manière directe et pratique pour constituer un domaine à partir duquel on peut avancer une théorie normative répondant aux défis de l'injustice dans notre monde. Toute étude de ces mouvements doit prendre en compte un événement spécifique et son contexte et donc renoncer à la position de l’"observateur". J'ai donc choisi d'examiner les révolutions déclenchées dans le monde arabe au cours de la dernière décennie, en mettant l'accent sur la Place Tahrir en Egypte. Pour apprécier le caractère innovateur qu'offrent ces révolutions, il est nécessaire de commencer par démonter les fondements épistémiques profondément enracinés dans la théorie politique occidentale qui prennent en considération le succès des révolutions en se basant uniquement sur leurs résultats finaux, et en particulier leur effet éventuel sur le changement de régime.
Ces mouvements populaires défient non seulement les études de démocratisation et leurs recommandations pour un changement provenant des structures du pouvoir, mais ils remettent aussi en question le domaine de la politique ainsi que ses principes fondamentaux. Cette confrontation se produit au moment où le peuple les s’aperçoivent de leur qualité d’agence et utilisent leur pouvoir politique de manière manifeste et concrète. Comme dans le cas de la place Tahrir, les citoyens créent un espace public ouvert aux désirs et intérêts de chacun, ainsi qu’à la solidarité et à la responsabilité collectives.
Les conditions dans lesquelles ces mouvements organisent leur action politique collective - horizontalement, de manière non hiérarchique et sans intermédiaire de la part des représentants et des dirigeants – est une manière de résister à la menace que leur pouvoir soit manipulé pour des fins médiocres se rapportant au pouvoir de l'État.
Cette forme d’organisation permet également la reconfiguration des interactions éthiques de la foule, clairement exposée sur la place Tahrir, produisant ce que j’appelle «l’éthique de companionship». Cette éthique peut être reformulée et mise en pratique d'une manière sensibilisée à soi-même et autrui, et d’une manière adaptée aux besoins spécifiques et aux injustices du monde qui nous entoure. Une « éthique de camaraderie » est donc réceptive et ouverte à la négociation et à la persuasion, et constitue avant tout un « art de vivre ensemble ». / This dissertation proposes that popular movements or uprisings can unite ethics and politics in a direct, practical manner and constitute an illuminating domain from which to advance normative theory that responds to the challenges of injustice in our world today. Any study of these movements ought to engage with a specific event and its context and renounce the position of ‘observer.’ Accordingly, I have chosen to examine the revolutions sparked in the Arab world over the past decade, particularly focusing on the account of Tahrir Square. In order to appreciate the novelty these revolutions offer, it is necessary to first dismantle the deeply entrenched epistemic grounds of Western political theory which consider revolutions only on the basis of their end results, particularly whether or not they effect regime change.
These popular movements not only defy democratization studies and its prescription for change from above, they also fundamentally challenge the domain of politics and some of its basic tenets. This confrontation occurs the moment the people gain their agency and use their political power demonstrably and concretely. The domain of politics is further challenged when the people create, as they did in Tahrir Square, a public sphere that is receptive to individual desires and interests as well as collective solidarity and responsibility.
The conditions under which these movements organize their collective political action – horizontally, non-hierarchically, and unmediated by representative and leaders – resist the threat of their power being instrumentalized to obtain middling results pertaining to state power. This form of organization also reconfigures the crowd’s ethical interactions, unmistakeably on display in Tahrir Square, producing what I call “ethics of companionship.” These ethics can be reformulated and practiced in manner attuned to both self and other, and adapted to the specific needs and injustices of the world around us. An ethics of companionship is responsive and open for negotiation and persuasion, and above all, it makes an art out of our living together.
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