• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

La culture du Luristan à l'âge du Fer : étude de cas de site de Sangtarashan / The Luristan culture during Iron age : case study of archaeological site of Sangtarashan

Hashemi, Zahra 30 January 2018 (has links)
Cette thèse est le résultat de trois années d’études sur le site archéologique de Sangtarashan situé à l’ouest de l’Iran au cœur de la chaîne montagneuse du Zagros, dans la province du Luristan. Le site, découvert en 2002 et fouillé pendant six campagnes de 2005 à 2011 a révélé une situation très particulière aux archéologues. Au sein d’une structure architecturale circulaire, en pierre, chevauchée par plusieurs autres structures, plus de deux milles objets et notamment plusieurs centaines d’objets métalliques connus sous le nom de Bronzes du Luristan ont été mis au jour. Certains étaient en lot et d’autres étaient isolés parmi les blocs de pierres des constructions ou éparpillés sur toute la surface du site. L’enjeu de cette étude était en premier lieu de proposer une fonction et une datation pour ce site et de là, le contextualiser dans son milieu géographique et historique. L’étude architecturale et l’étude spatiale des objets nous ont conduit à suggérer que Sangtarashan ait été un lieu cultuel où le dépôt d’objets métalliques constituait une coutume réalisée par des fidèles, potentiellement des voyageurs ou des nomades. L’étude typo-chronologique de plus d’un millier d’objets, en grande partie métalliques, nous a permis de situer l’occupation du site à l’âge du Fer avec deux phases consécutives différentes : l’âge du Fer I-II pour la première phase et l’âge du Fer II-III (même IV ?) pour la seconde phase. Il semble que la coutume du don de la première phase prenant la forme de dépôts en lots d’armes et de vases se soit transformée, à la seconde phase, en un don d’objets isolés, de taille plus petite et de nature plus variée. L’hypothèse d’une fonction non cultuelle (domestique) pendant la seconde phase n’est pas totalement écartée au regard de la prolongation des structures architecturales vers l’ouest. De futures fouilles archéologiques pourront confirmer ou infirmer cette hypothèse. La richesse du mobilier de Sangtarashan fait de ce site une base de référence pour les prochaines études des Bronzes du Luristan. Elle nous a permis également de proposer des datations pour certains types d’objets jusqu’à présent uniquement attestés parmi les objets de collections. Le fin mot de l’histoire, Sangtarashan semble être, en parallèle à Sorkhdom-é Lori, le deuxième sanctuaire de l’âge du Fer de la région du Zagros central où les fidèles avaient une prédilection pour le don d’objets métalliques. Même si cette étude a permis d’éclaircir plusieurs points concernant la région du Luristan à l’âge du Fer et ses Bronzes énigmatiques, de nouvelles questions ont parallèlement été soulevées méritant d’être étudiées par de nouvelles recherches. / This dissertation is focused on the archaeological site of Sangtarashan located on the western Iran, in Luristan. Discovered in 2002 and excavated during six campaigns from 2005 to 2011, the site had revealed, more than two thousand objects particularly several hundreds of "Bronzes of Luristan", in a circular architectural structure, in stone, overlapped by several other structures. Some of them were deposit as packages and others were isolated between stone blocks of walls or scattered over the entire surface of the site. The aim of this study was to propose a function and a dating for the site and then, to contextualize it in its geographical and historical environment. The architectural study and the analysis of spatial organization of objects led us to suggest that Sangtarashan was a ritual place where the act of deposition of metal objects was a custom by prayers, potentially travelers or nomads. The typo-chronological study of the objects allowed us to date the occupation of the site to the Iron Age with two consecutive phases: the Iron age 1-Il for the first phase and the Iron age Il-III (even IV?) for the second phase. lt seems that the form of dedication change from the first phase to the second one. In the first phase objects are dedicated as deposits in packages of arms and vessels. While in the second phase, they take the form of deposit of isolated objects of smaller size and of a more varied nature. The richness of the Sangtarashan's finds makes this site as a reference base for the next studies on the Bronzes of Luristan. It also allowed us to propose some dating for several types of objects till todays only attested among the objects provide from the illegal diggings.
2

Le rôle des pratiques culturelles off dans les dynamiques urbaines

Vivant, Elsa 31 May 2006 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous montrons dans quelle mesure les pratiques culturelles alternatives, que nous appelons off, participent au développement des grandes métropoles, tout comme cela a été démontré avec la culture institutionnelle, que nous appelons in.<br /> <br />Il est couramment admis que la culture est un élément qualifiant dans la concurrence inter-urbaine et est essentielle à la construction de l'image d'une métropole. En effet, la diversité et la qualité de l'offre culturelle et artistique sont des atouts pour attirer des entreprises de pointes dont les cadres sont friands et grands consommateurs de services culturels. D'autre part, l'événementiel culturel est un moteur du tourisme urbain, principalement axé autour du tourisme culturel. Enfin, la culture et l'industrie culturelle représentent aujourd'hui un secteur économique en pleine expansion, et jouent un rôle important dans le développement des grandes métropoles comme Paris, New York, Los Angeles et San Francisco...<br />En terme de développement urbain, ces phénomènes peuvent se manifester de plusieurs manières :<br />• Les lieux culturels sont programmés dans les projets urbains : dans de nombreux programmes de requalification de friches urbaines, de nouveaux équipements culturels et de loisirs ont été aménagés, devenant les portes-drapeaux de la regénération urbaine ; <br />• les artistes sont souvent des pionniers de la gentrification. A la recherche de locaux spacieux, peu onéreux et centraux, ils s'installent dans des quartiers dévalorisés, industriels ou populaires ; et peu à peu, par leur présence, revalorisent symboliquement le quartier, où de nouvelles populations, attirées par la proximité des artistes, viennent s'installer, entraînant une hausse des prix de l'immobilier. Cela a souvent pour conséquence de chasser les populations les plus pauvres dont les artistes eux-mêmes, incapables de payer les nouveaux loyers ;<br />• les espaces d'expression de la culture (musées, galeries, théâtres, patrimoine bâti...) sont les lieux visités par les touristes, devenant les symboles de la ville, reconnus internationalement.<br /><br />Ces observations portent sur ce que l'on peut considérer comme étant la culture institutionnelle, que nous appelons in. Pour notre part, nous proposons que les pratiques culturelles alternatives ou off participent elles-aussi et de manière similaire au développement urbain. Leur présence est révélatrice de la créativité et du dynamisme d'une métropole. Elle est porteuse d'une image positive pour la ville car c'est par la pluralité et la diversité des scènes et des pratiques artistiques que la culture devient un élément de la métropolisation. <br /> <br />Nous parlons de culture in et de culture off par analogie aux grands festivals où se côtoient le in et le off. Le in y est programmé et le off opportuniste et spontané ; le in s'enrichit par l'existence du off où, par une plus grande liberté, peuvent se produire les innovations ; le off a besoin du in pour justifier son existence, trouver une légitimité. Et peu à peu, le off prend le dessus sur le in, attire plus de spectateurs, devient le moteur populaire du festival. Ainsi, dans cette thèse, nous postulons que la culture off joue un rôle dans le développement urbain par complémentarité avec la culture in. <br /> <br />Pour cela, nous concentrons nos analyses autour des lieux culturels off (comme par exemple les squats d'artistes) pour montrer en quoi ils contribuent à l'attractivité d'un espace métropolitain. En effet, les lieux off sont l'inscription physique dans l'espace urbain de pratiques artistiques off. Ici, ils ne sont pas l'objet de l'étude, mais le fil conducteur, l'analyseur permettant une compréhension nouvelle des évolutions urbaines contemporaines.<br />Dans cette optique, il s'agit de construire une méthodologie adaptée et novatrice en reprenant les trois grands marqueurs du développement urbain que nous avons présentés précédemment. Ainsi, trois axes et méthodes de recherche sont mis en œuvre :<br />• La régénération urbaine. Comment les lieux culturels off sont-ils intégrés à des projets urbains ? Comment deviennent-ils des constituants d'un nouveau quartier ? Comment les aménageurs conçoivent-ils cette intégration ? Nous nous intéressons particulièrement aux discours produits par les différents acteurs impliqués pour justifier, expliquer et valoriser la présence de lieux off dans des projets d'aménagements (par exemple, l'intégration des Frigos dans la ZAC Paris-Rive gauche). <br />• La gentrification. Dans quelle mesure des lieux off (comme les squats d'artistes) participent-ils à la revalorisation symbolique d'un quartier ? Pour cela, avons réalisé une analyse de données statistiques sur le marché immobilier parisien et des enquêtes auprès d'agents immobiliers afin de comprendre la perception, par des acteurs centraux du marché immobilier, de la présence d'artistes dans un quartier. <br />• Le tourisme urbain. Les squats d'artistes et d'autres éléments de la culture off sont-ils des lieux touristiques ? Participent-ils à l'image touristique des villes ? Pour mettre en évidence cela, nous étudions la construction de l'image touristique des villes à travers une analyse sémiotique de différents guides touristiques. En effet, le guide touristique constitue en soi un corpus intéressant, quoique négligé, pour analyser l'image construite d'un lieu. Il ne reflète pas la réalité du lieu, mais construit et est construit par l'imaginaire porté par ce lieu. <br />Au travers ces trois volets, cette recherche montre comment et dans quelle mesure un lieu off, peut participer au développement urbain. La coexistence des cultures in et off est essentielle à l'effervescence créative d'une métropole, à la fois révélatrice et symbole du dynamisme métropolitain.

Page generated in 0.0341 seconds