Berlin, Techn. Univ., Diss., 2003. / Dateiformat: zip, Dateien in unterschiedlichen Formaten. Computerdatei im Fernzugriff.

Techn. Universiẗat, Diss., 2003--Berlin. / Dateiformat: zip, Dateien in unterschiedlichen Formaten.

Th. 3e cycle--Urban.--Limoges, 1986.

Texte remanié de: Thèse de doctorat--Histoire du droit--Paris 2, 2006. / Bibliogr. p. 478-493. Notes bibliogr.

Diss.--Philosophische Fakultät--Westfälische Wilhelms-Universität Münster, 1988.

Texte remanié de: Thèse de doctorat--Histoire médiévale--Paris, EPHE, 2007. Titre de soutenance : Les vicomtes de Limoges, Xe-XIVe siècle : famille et pouvoir entre Limousin et Périgord. / Textes en latin, en ancien et en moyen français, présentation des textes et étude en français. Bibliogr. p. [67]-83.

This thesis will discuss the organization of the letter collection of Ruricius, bishop of Limoges from ca. 485 to 506/7. Ruricius’ two-book collection (found in a unicum, the Codex Sangallensis 190) contains a variety of conventional letter types, set within the specific and complex socio-cultural setting of late 5th to early 6th century Gaul in transition. Ruricius’ collection complements the three other major extant Gallo-Roman letter collections of this period, those of Sidonius Apollinaris, Avitus of Vienne, and Ennodius of Pavia. Yet, as a result of Ruricius’ scanty references to contemporary historical circumstances, his letter collection has traditionally received less attention in studies of letter collections and late 5th century Gaul. However, the value of his letters as a late-antique letter collection for literary study is promising. The aim of this thesis is to engage with the letters of Ruricius and consider them from the perspective of a letter collection with potentially deliberate principles of organization. This is particularly pertinent for the 18-letter Book I, which shows clear signs of deliberate organization by Ruricius. Furthermore, there are compelling hints of deliberate organization in the 65 letters of Book II. This thesis will investigate both Books I and II. Through an analysis of the collection’s organizational principles, themes and imagery, and Ruricius’ self-presentation, we will investigate Ruricius’ presentation of his journey from secular aristocrat to bishop in Book I and his epistolary persona of bishop and guide in Book II.

Diss., 2002. / Transcr. p. 213-390. Bibliogr. p. 207-212. Index.

The hagioscope—a small tunnel or opening usually set at eye-level in a church wall—is a complex and multifaceted device that appears in Europe during the late medieval period. Despite an increased interest in the  history of the senses, the hagioscope has been overlooked until now. Drawing from Hans Georg Gadamer’s ideas  about hermeneutics, Jacques Le Goff’s work on Purgatory, and the medieval intellectual Peter of Limoges’ thoughts on vision, this study aims to shed light on why the hagioscope appeared when it did and how it may  have been used.   This case study of the hagioscope concerns the known hagioscopes with connected cells on the island of Gotland.  It is introduced with two themes that combined, create a conceptual understanding of the hagioscope: the first is the device as a physical boundary or spatial division in a church room resulting from changes in theology and liturgy and the second is the device in the context of a medieval discourse on visuality, derived from the widespread thirteenth century treatise, De oculi morali. With this understanding in mind, the last chapter presents and discusses previous theories on the Gotland hagioscopes. In contrast with previous research, this thesis proves that the cells of Gotland are clearly of two different kinds: earlier cells are small, lack windows and have trefoil-shaped hagioscopes and a deep niche that significantly distances the observer from the nave. Later cells are bigger, equipped with a single window, have a niche spatially closer to the nave, and have differently shaped hagioscopes.

L'histoire des sociétés européennes depuis la révolution industrielle est celle d'un développement urbain effréné. Ce bouleversement du territoire européen, autant spatial que sociétal, entraîne une remise en cause du rapport de sociétés, devenues majoritairement urbaines, à l'espace en général et plus particulièrement à leur environnement. L'interpénétration entre ville et campagne sur de larges portions du territoire, favorisée par l'essor des mobilités individuelles, entraîne une complexification du rapport entre les deux espaces, rendant les clivages séculaires obsolètes. L'utilité productrice de la forêt s'estompe au profit d'autres fonctions d'inspiration urbaine. Ces nouvelles attentes qui se font jour sur les étendues périurbaines sont inspirées par le placement de la nature comme valeur sociétale forte. Dans ce contexte, les espaces forestiers périurbains, symbole de " nature ", longtemps considérés comme vides, sont de nouveau source d'intérêts. Le choix de travailler dans le contexte spatial européen est la conséquence de la conjugaison de caractéristiques globales proches, autorisant la conduite d'une étude comparative, et de spécificités régionales marquées, permettant de dégager des conclusions pertinentes à partir de la démarche employée. Cependant, devant l'impossibilité de mener une étude exhaustive nous avons plus particulièrement porté notre attention sur un binôme franco-anglais, révélateur de cette diversité régionale face à des dynamiques sociétales communes. Enfin, le centrage de la thèse sur les villes moyennes relève d'un double constat. D'une part, il existe peu de travaux sur la question pour ces objets géographiques, l'essentiel des publications traitant des grandes métropoles. Par ailleurs, les caractéristiques spatiales et démographiques de ces territoires entraînent des opportunités, mais aussi des obligations de répondre à des enjeux socio-environnementaux en pleine recrudescence. Dans un premier temps, nous avons cherché à comprendre les raisons de la redéfinition de la place des forêts dans l'espace périurbain. A travers une analyse de la relation ville/forêt de l'antiquité à l'émergence actuelle de nouvelles attentes, nous soulignons l'importance du courant hygiéniste qui se développe en réaction à l'essor d'une modernité, progressivement considérée comme nocive. La conséquence de ce tournant est l'apparition de nouvelles logiques d'appropriations et de nouvelles approches de l'objet forêt dans le périmètre d'influence de la ville. A la suite de cette contextualisation historique et scientifique du sujet, notre second objectif fut d'analyser dans des contextes géographiques précis comment le rapport spatial entre ville et forêt pouvait influer sur l'évolution surfacique des forêts et sur la redéfinition des fonctions attribuées à celles-ci. Pour ce faire, nous avons mené une démarche diachronique sur différents sites sélectionnés selon un gradient spatial d'intégration dans l'urbain. Celle-ci a été effectuée à l'aide d'un SIG basé sur l'emploi de séries successives de photographies aériennes. Cette analyse nous a permis de différencier les enjeux et les potentialités des différentes zones périurbaines, de l'urbain dense au périurbain lâche. Enfin, la dernière partie de la thèse s'appuie sur les résultats d'enquêtes et d'entretiens des différents acteurs concernés pour expliciter les jeux d'acteurs. Ceux-ci apparaissent à la fois déterminés par des constantes globales mais aussi paradoxalement fortement conditionnés par le contexte local. L'analyse des usages et des discours sur la forêt montre une grande variation de perceptions du milieu. Les logiques qui en résultent témoignent de clivages nets entre des acteurs guidés par des approches sectorielles : environnementales, sociales ou économiques. Ce constat nous permet de pointer les limites des politiques actuelles et la nécessité de mettre en oeuvre de nouvelles formes de gestions des espaces forestiers dans une démarche réellement globale, multifonctionnelle, et participative.