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Les hétérologies du savoir (Roland Barthes, Pascal Quignard) / The Heterologies of Knowledge (Roland Barthes, Pascal Quignard)

Messager, Mathieu 06 December 2016 (has links)
De Roland Barthes à Pascal Quignard, ce que l’on observe c’est la recherche d’une hétérologie du savoir ; l’accentuation d’un discours « autre » sur le savoir ou plutôt la spectacularisation d’une forme hétérodoxe de l’écriture du savoir. Cela passe par le mélange des registres narratifs et argumentatifs, par le choix d’une forme plus fragmentaire que dissertative, par l’ouverture aux jeux énonciatifs comme par l’accueil de courts passages fictionnels dans les marges de la prose d’idées, par le souci enfin de la dimension figurale qui travaille en profondeur l’écriture du texte théorique. En engageant une comparaison entre ces deux générations d’écrivains, nous avons tenté une approche généalogique de cette ressaisie « hétérologique » des savoirs par la littérature. La question a été la suivante : qu’est-ce que l’insistance de la littérarisation du discours savant par les littéraires nous dit, en retour, de l’idée que la littérature se fait d’elle-même ? Derrière toutes ces annexions des disciplines savantes dans le domaine de la littérature – d’ailleurs exclusivement menées depuis la littérature, dans une indifférence quasi unanime de la « science » dont l’émancipation n’a plus à être revendiquée – n’y-a-t-il pas toute une stratégie de redressement symbolique du pouvoir et de la figure du littéraire ? Il ne s’agit pas ici d’une contribution à l’histoire de la littérature – dont le plan, souvent trop vaste, finit par essentialiser l’objet qu’elle se propose précisément d’historiciser –, mais plutôt d’une participation à l’histoire de l’idée de littérature ; et à l’intérieur de celle-ci, de façon plus resserrée encore, la tentative d’éclairer l’histoire de l’idée selon laquelle la littérature récente s’est voulue (de nouveau) souveraine dans l’ordre des discours. / The thing one observes moving from Roland Barthes to Pascal Quignard is the search for a sort of heterology of knowledge; the emphasis of an “other” discourse on knowledge or rather the spectacular display of a heterodox form for the writing of knowledge. This takes place by means of the intertwinement of both narrative and argumentative registers, as well as by the choice of a more fragmented rather than dissertational form, by a sort of openness to enunciation games but also by the incorporation of short fictional excerpts within the margins of such prose of ideas and finally by pondering the figural dimension deeply operating the writing of the theoretical text. The comparison initiated herewith between these two generations of writers has led us to put forward a genealogical approach of such “heterological” restoration of knowledge by literature. The question was outlined as follows: what does the insistence of the use by the literary of a scholar discourse literalization tell us, in its own way, concerning the very idea literature projects of itself? Underlying all the annexations of scholarly disciplines within the field of literature — indeed exclusively conducted from literature's point of view, in an almost unanimous indifference towards “science” whose emancipation no longer needs to be claimed — one asks whether there would not be a complete symbolic turnaround strategy of both the power and the figure of the literary. We do not aim at contributing to the history of literature — whose plan, often too wide, ends by essentializing the precise object it seeks to historicize — but rather to participating in the history of an idea of literature itself; and herewith, in a more strict manner, attempting to enlighten the history of the idea that recent literature has (once again) sought sovereignty within the order of discourse.
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L’imagination de la littérature, des romantiques à Sartre / The imagination of literature, from the romantics to Sartre

Barontini, Riccardo 07 December 2017 (has links)
Cette thèse mène une enquête sur le concept d’imagination tel qu’il est abordé dans la réflexion littéraire de la période 1924-1948, dans le cadre plus vaste des rapports entre imagination et littérature à partir du romantisme. Elle interroge plus spécifiquement l’évolution du lien théorique établi entre la faculté imaginative et la définition des pouvoirs de connaissance de la littérature. Cette étude se compose de deux parties : la première, synthétique, met en relief les coordonnées du débat autour de l’imagination, dans la trajectoire qui mène jusqu’au XXe siècle. Quatre thématiques principales y sont développées : l’opposition entre imagination reproductrice et imagination créatrice, la centralité du modèle romantique, l’apport herméneutique des sciences humaines et la dialectique problématique entre ces deux derniers éléments, dans le contexte de la crise de légitimation que la littérature traverse dans l’entre-deux-guerres. La deuxième partie, se fondant sur une démarche analytique, se compose de chapitres monographiques consacrés aux théories de l’imagination élaborées par cinq auteurs principaux : André Breton, Gaston Bachelard, Roger Caillois, Armand Petitjean et Jean-Paul Sartre. Elle vise à étudier à la fois la spécificité de leur production et leur participation à un cadre commun, par l’analyse des différentes stratégies qu’ils emploient afin de préserver, par le concept d’imagination, un espace d’autonomie épistémologique pour la littérature. / This dissertation investigates the concept of imagination in literary theory during the period 1924-1948, in the larger context of the relationship between imagination and literature from the Romantic period on. This work stresses in particular the evolution of the theoretical link between imagination and the cognitive power of literature. The text is composed of two main sections: the first part provides a synthetic consideration of the terms of the intellectual debate around the imagination, through the early twentieth century. Four main subjects are discussed: the conflict between reproductive imagination and creative imagination, the importance of the romantic model, the hermeneutical contribution of human sciences and the problematic dialectics between these latter two elements, in the context of the crisis of legitimacy faced by literature in the interwar period. The second, more analytical part is composed of five monographical chapters dedicated to the theories of imagination developed by five authors: André Breton, Gaston Bachelard, Roger Caillois, Armand Petitjean et Jean-Paul Sartre. This section aims to study both the specificity of these theories and their participation in a common framework. It analyzes the strategies these authors employ to preserve, through the concept of imagination, an epistemological autonomy for literature.

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