• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • Tagged with
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Histoire, mémoire et droit : les usages juridiques du passé / History, memory and the law : the legal uses of the past

Macaya Lizano, Ariana 23 September 2014 (has links)
Le débat sur les lois «mémorielles» qui se développa en France à partir de 2005 servit de catalyseur pour une réflexion sur les relations entre le droit, l’histoire et la mémoire collective. Si le droit ne peut et, surtout, ne doit pas écrire l’histoire, les points de rencontre entre le droit et le passé sont nombreux, faisant ainsi du passé un véritable objet juridique. En effet, le droit s’inscrit dans un passé qu’il peut aussi organiser. L’affirmation selon laquelle le droit est un phénomène social implique non seulement qu’il influe sur le contexte social, mais aussi qu’il s’inscrit dans un contexte donné. Le passé du groupe humain qu’il organise exerce ainsi une influence dans sa formation et dans son application. Il peut aussi lui servir de fondement pour ancrer sa légitimité et sa prétention à être obéi. Mais le droit participe aussi à l’organisation du passé. Si le passé doit être représenté ou reconstruit afin de devenir un objet de connaissance, le droit peut non seulement encadrer, guider et organiser ces représentations, mais il peut aussi les construire lui-même, contribuant ainsi à la mise en place d’une mémoire collective apaisée. La fréquence et la variété des recours au passé par le droit démontrent leur généralité et leur utilité. Toutefois, l’examen de l’utilisation du passé par le droit révèle que tout usage porte en germe la possibilité d’une utilisation abusive. Si ces risques ont été mis en avant par le débat sur les lois mémorielles, leur examen critique permet une certaine relativisation des dangers de la juridicisation du passé et une mise en exergue de la nécessité de l’articulation des relations entre Thémis, Clio et Mnémosyne. / The debate over the “memorial laws” that developed in France since 2005 catalyzed a discussion on the relationship between law, history and collective memory. While Law cannot and, above all, should not write history, there are actually numerous connections between the Law and the past that render the past a true legal object. Law is, indeed, part of a past that can be juridically organized. Hence, the claim that Law is a social phenomenon implies not only that it can affect the social context but also that it is inscribed in a given context. In this regard, the past that the Law aims to organize exercises an influence over its formation and its application. Furthermore, the past can be the basis of the Law’s legitimacy and authority. At the same time, the Law participates in the organization of the past. If the past needs to be represented or rebuilt in order to become an object of knowledge, the Law can not only regulate, guide and organize those representations, but it can also build them itself, thus contributing to the establishment of an appeased collective memory. The frequency and variety of the Law’s references to the past demonstrate their relevance and usefulness. However, a closer examination of the use of the past within the Law reveals that this use carries the seeds of potential misuse. If those risks were highlighted by the debate over the “memorial laws”, further critical examination relativizes the dangers of juridification of the past and stresses the need for a better articulation of the relationship between Themis, Mnemosyne and Clio.
2

Contribution à l'étude des rapports du droit positif et de la mémoire

Issartel, Cédric 26 January 2013 (has links)
Le droit positif et la mémoire entendue dans toute sa complexité entretiennent des rapports anciens et variés. Ceux-ci se sont accentués au cours du XXe siècle, et plus particulièrement au cours de la dernière décennie avec le développement des lois mémorielles. D'un point de vue général, ces rapports peuvent être ordonnés selon deux modalités. D'une part, le droit positif et la mémoire collective sont liés par une interaction. Celle-ci consiste plus particulièrement en une détermination réciproque. En effet, si le droit positif détermine certaines mémoires collectives, qu'elles demeurent ou non dans la conscience collective, le droit positif est à son tour déterminé par la mémoire spirituelle collective qu'est le souvenir du droit. Susceptible de deux définitions, cette mémoire exerce en effet une influence dans la formation du droit positif, mais aussi dans la conservation du droit. Ne concernant pas que le seul droit positif, cette conservation exerce également une influence variable sur ce dernier. D'autre part, la relation entre le droit positif et la mémoire se caractérise également par une action du droit positif qui ne connaît pas d'équivalent mémoriel. En effet, le droit positif apparaît comme l'instrument de la pérennisation de la mémoire. Concernant toutes les formes et tous les types de mémoire identifiables, cette protection est cependant très variée dans ses modalités. Elle peut être directe lorsque les règles du droit applicable ne prévoient pas une action autre qu'une protection. D'ailleurs, cette première protection connaît deux modalités selon que les dispositions du droit positif concernent les mémoires protégées elles-mêmes ou des éléments mémoriels intermédiaires. Immédiate dans le premier cas, elle ne l'est pas dans le second. En revanche, le souvenir collectif des évènements et des défunts mémorables ne bénéficie pas d'une protection directe. La protection spécifique et indirecte de celui-ci contre l'oubli résulte de sa remémoration qui est prévue ou seulement permise par certaines dispositions du droit positif. Si ce rappel a pour modalité de principe l'exaltation collective et publique dudit souvenir collectif, il a pour conséquence la quête du pardon par les autorités étatiques et son obtention est alors présumée. Toutefois, le pardon peut aussi être accordé, plus ou moins directement, par la grâce ou l'oubli décidé. Mais, seul le second a un effet sur le souvenir collectif. / The applicable law and the memory in all her significance have old and varied relations. They have been accentuated during the last century, and especially during the last decade reason of the developpement of memory laws. Generally, these relations can be classified into two categories. Firstly, the applicable law and the collective memory have an interaction. This interaction is a mutual determination. The applicable law determines some collective memories. In return, the applicable law is determined by the memory of law. Having two definitions, it exercices an action in the formation of the applicable law and in the conservation of the law in totality. This conservation exercices also a variable action on the applicable law. Secondly, the relation between the applicable law and the memory is characterized by an action of the applicable law without memory equivalent. The applicable law can ensure the continued existence of the memory. Concerning all forms and types of memory, this protection is very variable. It can be direct when the rules of the applicable law don't plan for an action different of a protection. This first protection is characterized by two types. Dispositions of the applicable law can concern the protected memories, but also they can concern intermediate memorial elements. In the first case, the protection is immediate. It isn't in the second. The collective memory of memorable events and deceased isn't protected directly.This indirect and specific protection results of its reminder. It consists of a collective and public exaltation. The quest of pardon is the consequence. But the pardon can also be gotten, more or less directly, by the presidential pardon an the decided forgetfulness. However, only the second has an effect on the collective memory.
3

La mémoire et le droit des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité depuis la seconde guerre mondiale : comparaison Allemagne fédérale / France / Memory and law of war crimes and crimes against humanity, since world war II : comparison federal Germany / France

Bouvier, Charlotte-Lucie 17 November 2014 (has links)
A rebours de la croyance populaire qui veut que le temps efface les blessures, le constat s'impose de l'omniprésence de la mémoire comme matrice des orientations décidées par nos gouvernants. Soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle occupe l'espace public dans toutes ses composantes et pousse à l'adoption de lois de reconnaissance des victimes et de sanction des discours de négation. Parallèlement, le législateur doit répondre à ses engagements conventionnels et satisfaire aux exigences de la justice pénale internationale. Mais ici encore, les contingences politiques sont fortes, qui sclérosent la réflexion juridique et conduisent à l'élaboration de dispositions controversées. Ce phénomène, ostensible en France, l'est moins chez notre voisin allemand, pourtant tributaire d'un lourd héritage mémoriel. Cette observation peut surprendre celui qui ne tient pas compte des évolutions conjointes mais divergentes des deux Etats depuis 1945, quant à la « gestion » des crimes internationaux par nature et de leurs suites ; d'où l'utilité d'une approche transversale, historique et comparative de ces questions. / Contrary to the popular belief that the time clears injuries, the finding must be made of the omnipresence of the memory as a matrix of guidelines decided by our leaders. Seventy years after the World War II ended, it occupies public space in all its components and drives the adoption of laws recognizing victims and punishing speech of negation. Meanwhile, the legislature must meet its conventional obligations and the requirements of international criminal justice. But again, the political contingencies are strong, which block legal thinking and lead to the creation of controversial provisions. This phenomenon, striking in France, is less at our german neighbor, yet reliant on a heavy legacy memorial. This observation may surprise those who do not consider the joint but divergent evolutions of the two states since 1945, on the « treatment » of international crimes by nature and their consequences ; hence the usefulness of a transverse, historical and comparative approach to these issues.

Page generated in 0.046 seconds