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Le bouddhisme dans la société mondiale : circuler en Inde sur les chemins du BouddhaThibeault, François 03 1900 (has links) (PDF)
Les études contemporaines du bouddhisme, plus précisément celles préoccupées par sa modernisation, son occidentalisation et sa mondialisation, proposent un large éventail d'outils conceptuels pour qualifier la spécificité du bouddhisme qui se forme, qui se pratique et dont parlent de plus en plus de gens aujourd'hui. Du point de vue dit « populaire », le bouddhisme est rarement perçu comme une religion et il est plus souvent considéré comme un « art de vivre », une « spiritualité », une « science de l'esprit » ou une « philosophie de vie ». Pourtant, le bouddhisme n'échappe pas à des transformations religieuses que des analyses qualifient à l'aide de concepts comme « traditionalisme », « fondamentalisme », « (post)modernisme », bouddhisme « engagé socialement » et « postbouddhisme ». Les études bouddhiques américano-européennes, tributaires des courants de pensée postcolonialiste et postorientaliste, envisagent désormais leur objet sous l'angle inclusif du pluralisme socioculturel, lequel accorde une place et un rôle importants aux pratiques ainsi qu'aux discours des bouddhistes eux-mêmes. La cimentation au sein des observations d'un modèle des « deux bouddhismes », opposant les bouddhistes « ethniques-asiatiques immigrants » aux bouddhistes « occidentaux-convertis », a renforcé l'idée selon laquelle seuls les premiers sont « ethniques », les seconds échappant virtuellement à une catégorisation ethnique. La distinction ethnique/converti présuppose ainsi une distinction fort problématique du type ethnique/non ethnique. Le modèle fait l'impasse sur les processus religieux actuels, en amont de l'ethnicité, concernant la formation sociale de la religion et des religions, en général, et du bouddhisme, en particulier. L'idée selon laquelle le bouddhisme est une réalité religieuse sur le plan social – idée que certains pratiquants reconnaissent et que d'autres contestent – ne peut être traitée sans faire l'économie d'envisager les (ré)appropriations et les contestations du bouddhisme sous l'angle des processus contemporains de la mondialisation des religions. Parent pauvre des études bouddhiques, la mondialisation est souvent tenue pour admise et n'est que rarement considérée du point de vue de ses dynamiques internes de relativisation et de différenciation. Je soutiens que le bouddhisme constitue un système sociétal fonctionnel au sein du système religieux de la société mondiale. En faisant usage de la théorie des systèmes sociaux développée par le sociologue allemand Niklas Luhmann, je propose ainsi d'observer le bouddhisme non pas à partir d'unités d'analyse comme des types, des identités, des discours, des interprétations ou des intentions, mais en fonction de communications autoréférentielles qui (re)produisent une convergence et une différence bouddhiques dans le social. Au moyen d'observations ethnographiques consignées sur le terrain et grâce à l'analyse qualitative d'entrevues menées auprès de voyageurs étrangers en Inde, le bouddhisme est reconstruit à partir des éléments et des relations qui constituent sa distinction religieuse tant sur le plan interne (la pluralité du bouddhisme) que celui externe (l'unité du bouddhisme par rapport aux autres religions). Par conséquent, ce n'est un bouddhisme ni « mondial » ni « mondialisé » que dépeignent les analyses qui suivent, mais une forme de « mondialité bouddhique » constitutive des processus mêmes de la mondialisation. Les interrelations entre un système bouddhique de la société mondiale et d'autres systèmes fonctionnels contemporains, dont l'économie (capitaliste), les médias de masse et le tourisme (de loisir), sont approfondies pour illustrer de quelles façons le modelage mutuel est caractéristique de la différenciation moderne et mondiale du bouddhisme au sein du social.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : bouddhisme, religion, mondialisation, modernité, théorie des systèmes sociaux, Niklas Luhrnann, sociologie, Inde, tourisme.
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(Re)estabilização de expectativas normativas: observações sobre o precedente judicial à luz da teoria dos sistemas de Niklas LuhmannAlmeida, André Galvão Vasconcelos de 22 May 2014 (has links)
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Previous issue date: 2014-05-22 / As a reaction to the hyper complexity that gripped acentric (or rather, polycentric) (post)
modern society, the words of the legislator began to have character increasingly vague and
imprecise, giving leeway to the judge in carrying out the law. These legislative techniques
represent true pores/openings of the legal system in the search for greater dynamism and
adaptability to social reality. Transfer the dogma of strict tight legal security codes, to the idea
of "justice" built in the process context. While important, this opening may cause "side effect"
of producing disparate decisions, raising the possibility that similar cases have different
treatment, generating unpredictability, mistrust and especially violation of the principle of
equality. Moreover, with the internalization of social contingencies at a high level, the legal
system becomes potentially more complex and is having difficulties in their ability to
complexity reduction, consistent generalization of normative expectations and, consequently,
differentiated production of communication (legal). In the light of the theory of Niklas
Luhmann, we seek to demonstrate the importance of judicial precedents in the Brazilian legal
system, which would appear as able to promote (re) stabilization of normative expectations
symbolically generalized media, restoring confidence and the legal system unit, representing
at the same time, stability and dynamics, legal consistency and social adequacy. / Como reação à hipercomplexidade que tomou conta da sociedade (pós)moderna acêntrica (ou
melhor, policêntrica), as palavras do legislador passaram a ter caráter cada vez mais vago e
impreciso, dando margem de liberdade ao juiz na realização do direito. Essas técnicas
legislativas representam verdadeiros poros/aberturas do sistema jurídico na busca por uma
maior dinamicidade e adaptabilidade à realidade social. Transfere-se o dogma da segurança
jurídica estrita cerrada nos códigos, para a ideia de “justiça” construída no âmbito processual.
Embora importante, essa abertura pode provocar o “efeito colateral” de produzir decisões
cada vez mais díspares, aumentando a possibilidade de que casos iguais tenham tratamento
diferente, gerando imprevisibilidade, desconfiança e, sobretudo, violação ao princípio da
igualdade. Além disso, com a interiorização das contingências sociais em alto nível, o sistema
jurídico torna-se potencialmente mais complexo e vem apresentando dificuldades em sua
capacidade de redução de complexidade, generalização congruente de expectativas
normativas e, consequentemente, produção de comunicação (jurídica) diferenciada. Assim, à
luz da teoria dos sistemas de Niklas Luhmann, busca-se demostrar a importância dos
precedentes judiciais no sistema jurídico brasileiro, de modo que passariam a figurar como
meios de comunicação simbolicamente generalizados aptos a promover a (re)estabilização das
expectativas normativas, restaurando a confiança e a unidade do sistema jurídico,
representando, ao mesmo tempo, estabilidade e dinamicidade, consistência jurídica e
adequação social.
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Vers une compréhension post-ontologique du social - Les défis posés par le débat Luhmann – HabermasPemjean Letelier, Jorge Andrés 20 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2014-2015 / Ce travail de maîtrise a pour but de confronter les théories sociales de Niklas Luhmann et de Jürgen Habermas, afin d’éclairer les défis que le monde contemporain pose à la pensée philosophique. À la suite d’un examen approfondi, qui nous mènera à revisiter les traditions classique (Weber et Durkheim) et moderne (Parsons) de la sociologie, il sera possible de mettre en évidence les implications qui s’ensuivent pour les concepts de société, de rationalité et de normativité. Plutôt que de prendre parti pour l’une des théories en question, nous décèlerons leur signification philosophique en exposant la manière dont elles abordent le phénomène de la complexité. Nous discutons enfin de la place qu’occupe l’humanisme au sein de la théorie sociale contemporaine. / This M.A. thesis compares the social theories of Niklas Luhmann and Jürgen Habermas. Its main goal is to cast light upon the problems that philosophical thinking encounters in its attempt to understand modern society. The Luhmann-Habermas debate is presented from a comparative perspective, which will then lead into key problems of both classical (Weber and Durkheim) and modern (Parsons) traditions of sociology. It is our contention that this debate reveals two alternative standpoints from which the concepts of society, rationality, and normativity can be conceived. Instead of endorsing one theory or the other, this thesis would rather display their philosophical significance by addressing the manner in which they deal with complexity. Finally, the place of humanism within contemporary social theory is examined.
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