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Médias, cancer et médecines non conventionnelles : quelle représentation du rapport entre cancer et médecines non conventionnelles les médias français diffusent-ils dans l'espace public ? / Medias, cancer and non-conventionnal medicine : what is the image carried out by the french medias when informing their audience as far as cancer and non-conventionnal medicine are concerned ?Jeziorski Lahbib, Sarah 21 September 2012 (has links)
Un patient sur deux atteint d'un cancer consulte un thérapeute non conventionnel et les trois quarts d'entre eux n’en parlent pas à leur médecin. Ce travail de recherche pose la question de la place des médias dans ce recours grandissant aux médecines non conventionnelles : quelle représentation du rapport entre cancer et médecines non conventionnelles les médias français diffusent-ils dans l'espace public ? Douze années d'articles de presse quotidienne nationale et de programmes télévisuels fondent les bases de cette recherche, en utilisant les principes de l’analyse de contenu sociologique. La première partie définit le cancer dans son acceptation contemporaine, la médecine non conventionnelle en englobant la pluralité des pratiques, ainsi que le rapport que ces deux termes entretiennent avec les médias. La seconde partie consacrée à la presse, démontre que les titres analysés ne diffusent pas la même information sur le sujet et adoptent un angle de traitement propre à chacun, en fonction de la ligne éditoriale adoptée et du public visé. Enfin, la troisième partie révèle une réelle évolution temporelle de l’information télévisée, tant dans sa forme que dans son fond. Au delà d’une dichotomie entre presse et télévision, on assiste davantage à une dissociation dans l’angle de traitement de l’information, avec d’un côté télévision publique et presse « élitiste », et de l’autre, télévisions privées et journaux plus populaires. / One out of two patients suffering from cancer consults a non-conventional therapist, three out four don’t ever inform their own general practitioner (GP). This research raises the question of the role of Medias in this growing use of unconventional medicine. What is the image – if any - carried out by the French Medias when informing their audience as far as cancer and non-conventional medicine are concerned? Over twelve years of daily newspapers articles as well as television programs have been the basis of this research through the screening and analysis of sociological contents.The first part defines cancer in its contemporary, unconventional medicine encompassing the diversity of practices, and the relations that these two notions have with the Medias. The second part deals with the press, showing that the different daily newspapers analyzed and discussed do not broadcast the same information on the topic: each adopting a specific point of view according to the editorial policy and the intended audience. At last, the third part shows a new evolution in the treatment of television news, both in its visual contents as well as its meaning.Finally we can but acknowledge no real difference between the Medias as far as the information is put forward. The difference has rather to be seen whether we have to deal with private channels and popular or ‘gutter’ press opposed to public television and quality press.
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La médecine chinoise dans la pratique médicale en France et en Italie, de 1930 à nos jours. Représentations, réception, tentatives d'intégrationCandelise, Lucia 18 December 2008 (has links) (PDF)
Dans ma thèse intitulée La médecine chinoise dans la pratique médicale en France et en Italie, de 1930 à nos jours. Représentations, réception, tentatives d'intégration je montre de quelle manière la médecine chinoise a pu trouver une place dans le milieu médical occidental contemporain. Pour cela j'ai choisi de donner à mon travail une approche comparative en prenant l'Italie et la France comme objet d'études du contexte européen. Dans la première partie, je retrace l'histoire de la diffusion de la médecine chinoise en France et en Italie depuis son apparition dans ces deux pays au XXe siècle. J'étudie plus précisément l'apparition de l'acupuncture en France à partir des années 1930 jusqu'à nos jours en décrivant la naissance et l'évolution des principales sociétés d'acupuncture et de médecine chinoise françaises, leurs activités d'enseignement et leurs démarches pour une reconnaissance de cette pratique de soin au sein du milieu médical conventionnel. Je m'attache aussi à décrire les œuvres des principales personnalités, souvent des médecins acupuncteurs, qui ont participé à la diffusion de la médecine chinoise et de l'acupuncture dans l'hexagone. Dans ma deuxième partie, je décris la situation de la médecine chinoise en Italie et son évolution depuis les années 1970. Je montre comment la pratique de l'acupuncture dans ce pays a été influencé par l'enseignement et le savoir médical venant de France jusqu'aux années 1990 et comment elle s'est ensuite petit à petit démarquée de l'acupuncture française pour s'ouvrir à d'autres références venant directement de Chine, d'Angleterre et des États-Unis. Dans ma troisième partie, je combine les données quantitatives que j'ai recueillies avec mes sources qualitatives pour mettre en place une véritable comparaison entre les situations observées en France et en Italie. J'ai en effet étudié année par année les écoles françaises et italiennes et y ai relevé le nombre des médecins inscrits puis j'ai confronté ces données aux statistiques nationales d'évolution des inscrits dans les facultés de médecine. J'ai aussi utilisé des données quantitatives venant des fédérations nationales des acupuncteurs pour les confronter au nombre des médecins en exercice. Pour ce qui est de mes sources qualitatives, j'ai utilisé les résultats de mon enquête par questionnaires, que j'ai analysés selon la Grounded theory formulée par Anselm Strauss , les entretiens avec des médecins acupuncteurs, des responsables des services hospitaliers et des responsables au niveau régional des projets de diffusion de la médecine chinoise (soit en tout quarante-trois entretiens en Italie et trente en France) et enfin mon travail de terrain dans cinq hôpitaux français et italiens (quatre hôpitaux français et un hôpital universitaire italien). Dans cette partie je m'attache à montrer comment l'acupuncture et la médecine chinoise sont perçues en France, principalement par les praticiens eux-mêmes et en quoi cette conception diffère de celle des médecins praticiens italiens. La quatrième partie de ma recherche porte sur le travail de terrain mené auprès des médecins acupuncteurs dans cinq hôpitaux français et italiens. J'ai consacré ces cas d'études à l'observation et l'analyse de différentes situations d'exercice de l'acupuncture dans des milieux de soin publics où la médecine conventionnelle est largement dominante. Mon but était de montrer comment l'acupuncture peut être intégrée dans le contexte médical orthodoxe et les difficultés rencontrées par les médecins la pratiquant de porter leur exercice dans un milieu médical conventionnel.
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