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Perception du risque sur la santé publique associé aux champs électromagnétiques générés par les lignes à haute tensionPhilippe, Suzanne January 1997 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Un scandale improbable. Amiante : d'une maladie professionnelle à une « crise de santé publique »Henry, Emmanuel 26 October 2000 (has links) (PDF)
A l'intersection des sciences de l'information et de la communication, de la sociologie et de la science politique, cette thèse s'attache à comprendre les mécanismes qui font passer un problème du statut de question socialement méconnue à celui de scandale public, et — indissociablement — à montrer l'importance de sa mise en forme dans des structures discursives stabilisées de scandalisation par les médias d'information. <br />Le problème des expositions à l'amiante est un terrain d'observation privilégié puisqu'il est le seul exemple contemporain de crise publique constituée à partir de pathologies principalement professionnelles. Après l'analyse de la façon dont, de 1980 à 1994, sont normalisées les conséquences d'expositions à l'amiante par un double mécanisme de confinement social des souffrances et de localisation des savoirs, ce travail rend compte de l'histoire du développement de la crise publique autour de ce problème sur la période 1994-1996. L'objectif est d'éviter deux types d'explication ayant souvent cours pour analyser l'émergence de crises publiques : l'octroi d'un rôle central au groupe des journalistes présenté comme construisant de manière autonome les discours sur un problème et le recours à une théorie du complot expliquant les périodes de silence et de forte publicité par l'influence occulte de groupes de pression. <br />Pour éviter ces modèles explicatifs, il faut privilégier l'analyse des interactions régulières entre les journalistes et les groupes sociaux mobilisés ou concernés par un problème, montrer la dépendance du groupe des journalistes vis-à-vis de leurs sources et replacer la question de la publicisation ou de la non-publicisation dans des jeux de connaissance/méconnaissance et d'intérêt/désintérêt impliquant des secteurs très vastes de la société. Enfin, cette thèse réexamine la question de la mise sur agenda et réévalue les conséquences de la publicisation d'un problème sur sa prise en charge par les acteurs politiques et administratifs.
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«Partout où il y a des gens qui parlent, il y a des fausses nouvelles» : perceptions des fausses nouvelles chez des Québécois.es d’opinions diversifiées sur la questionDéry, Sarah 04 1900 (has links)
Particulièrement popularisé pendant la campagne électorale américaine de 2016, le concept de fake news ou fausses nouvelles n’est pas nouveau, mais a évolué au cours de la dernière décennie, en concordance avec la numérisation des médias et l’arrivée des plateformes de réseaux sociaux. La notion de fausses nouvelles peut être considérée comme polysémique, alors qu’il n’y a pas de réel consensus quant à sa définition, autant chez les chercheurs.euses que pour le grand public. Pour certains.es, il peut s’agir de faux contenu prenant l’apparence d’une « vraie » nouvelle, et pour d’autres, il serait plutôt question de « mauvais » journalisme. Au Québec, le phénomène est bel et bien présent et inquiète experts.es et journalistes, mais nous en savons encore très peu sur les perceptions des Québécois.es de l’enjeu.
À l’aide de l’apport des folk theories ou théories populaires, ce mémoire s’est intéressé aux perceptions de douze Québécois.es d’opinions diversifiées sur la question des fausses nouvelles et de l’écosystème médiatique. À travers trois groupes de discussions, les participants.es ont démontré ne pas avoir de définition à proprement dit du concept, mais repèrent plutôt les fausses nouvelles à l’aide de différents indices ou caractéristiques particulières. Ils.elles ont également fait part de certaines critiques qu’ils.elles entretiennent à l’égard des médias d’information au Québec, démontrant un scepticisme grandissant quant à la qualité et à la véracité du contenu de l’information. Certains.es ont également dit avoir de la difficulté à établir une distinction claire entre les « vraies » des « fausses » nouvelles. Finalement, une majorité d’entre eux.elles sont d’avis que les fausses nouvelles circuleraient non seulement dans les réseaux sociaux, mais également dans les médias d’information. / Particularly popularized during the 2016 American election campaign, the concept of fake news is not new, but has evolved over the last decade, in line with the digitization of media and the arrival of social networking platforms. The notion of fake news can be considered as polysemous, while there is no real consensus as to its definition, both among researchers and the general public. For some, it can be a question of false content taking on the appearance of “real” news, and for others, it is more a question of “bad” journalism. In Quebec, the phenomenon is well and truly present and worries experts and journalists, but we still know very little about Quebecers’ perceptions of the issue.
Using folk theories, this paper explored the perceptions of twelve Quebecers with diverse opinions on the issue of fake news and the media ecosystem. Through three focus groups, the participants demonstrated that they do not have a definition of the concept, but rather identify fake news through various cues or specific characteristics. They also shared some of their criticisms of the news media in Quebec, demonstrating a growing skepticism about the quality and veracity of news content. Some also said they have difficulty making a clear distinction between “real” and “fake” news. Finally, a majority felt that fake news was circulating not only on social networks, but also in the news media.
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