Spelling suggestions: "subject:"mémoire médiateur."" "subject:"mémoire médiateurs.""
51 |
Fonctions de l'hippocampe et du subiculum dans la mémoire spatiale chez le ratPotvin, Olivier 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / Cette thèse a pour objectif d'examiner la contribution de deux composantes de la formation hippocampique à la mémoire spatiale chez le rat. Les trois expériences présentées évaluent l'effet de lésions sélectives de portions de l 'hippocampe et du subiculum dans des tâches de mémorisation de positions dans l'espace, utilisant différents types de stimuli. L'hypothèse principale est que le subiculum et l'hippocampe jouent des rôles différents dans la mémoire. Chacune des expériences compare la performance de groupes de rats avec lésions à celle d'un groupe de rats contrôles avec lésions simulées. Le premier article (chapitre 3) vérifie l 'hypothèse selon laquelle l'hippocampe dorsal (DR), contrairement à l'hippocampe . ventral (VR), est nécessaire à l'apprentissage de tâches de mémoire spatiale et tient compte d' autres facteurs que la lésion hippocampique elle-même, comme le dommage involontaire au subiculum. Les résultats indiquent que la lésion de DR provoque, contrairement à la lésion de VR, un déficit d'apprentissage dans les deux tâches utilisées. Toutefois, les analyses histologiques révèlent que la combinaison de la lésion à DR et d'un dommage involontaire au subiculum dorsal (DS) est responsable d'un des déficits obtenus. Le deuxième article (chapitre 4) examine les rôles respectifs du DS et de DR dans la mémorisation de stimuli visuels et idiothétiques (informations relatives aux mouvements du corps, par exemple l' information du système vestibulaire). Les résultats démontrent que les deux structures contribuent de façon importante à la mémorisation des indices idiothétiques et que la lésion combinée des deux structures affecte probablement le sens de la direction. Par ailleurs, la contribution de DR et du DS à la mémorisation d'indices visuels semble moins cruciale dans les tâches utilisées. Le troisième article (chapitre 5) évalue les contributions spécifiques du DS et de DR dans la mémorisation de stimuli visuels. Il étudie l ' effet de lésions hippocampiques et subiculaires identiques à celles du deuxième article, dans une nouvelle tâche de mémoire en présence de stimuli uniques et en présence de stimuli avec recoupements. Les résultats indiquent que des dommages à DH affectent l'apprentissage peu importe le type de stimuli visuels utilisés, alors que la lésion du DS affecte seulement l' apprentissage lorsque les stimuli possèdent des recoupements entre eux. Dans l'ensemble, la thèse montre que le subiculum et 1 'hippocampe jouent un rôle dans la mémorisation des stimuli idiothétiques et dans la mémorisation des stimuli visuels. Aucune différence n'a été identifiée dans leurs contributions respectives lorsque les stimuli à mémoriser sont idiothétiques ou lorsque les tâches peuvent être résolues à l'aide d' indices idiothétiques. En revanche, les résultats de la thèse appuient l'idée que l'hippocampe et le subiculum ont des fonctions distinctes dans la mémoire visuelle.
|
52 |
Contribution des propriétés de l'effet de répétition de Hebb à la compréhension de la mémoireCouture, Mathieu 13 April 2018 (has links)
La thèse porte sur les propriétés d'un phénomène capital dans le domaine de la mémoire : l'effet de répétition de Hebb (ERH). Cet effet, originellement observé par Donald O. Hebb (1961), renvoie à l'amélioration involontaire de la performance pour une séquence d'items ordonnés répétée à plusieurs reprises au cours d'une tâche de rappel sériel immédiat. L'étude des propriétés de l'ERH est déterminante puisqu'elle favorise la compréhension de différents concepts liés à la mémoire à court terme, à la mémoire de l'ordre et à la mémoire implicite (voir Page, Cumming, Norris, Hitch & McNeil, 2006). Dans le premier chapitre empirique de la thèse (Chapitre II), l'ERH est étudié avec du matériel spatial dans le but d'établir la correspondance entre les apprentissages verbal et spatial. De plus, certaines propriétés importantes sont examinées, dont l'impact de la similitude entre la série répétée et les séquences non-répétées et l'influence de la conscience sur l'amplitude de l'apprentissage. Il est noté que les ERH verbal et spatial présentent sensiblement les mêmes caractéristiques : leurs rythmes d'apprentissage sont similaires, les deux semblent indépendants de la conscience des participants et les deux sont présents lorsque les séquences diffèrent en termes d'ordre et d'item ou en termes d'ordre seulement. Le deuxième chapitre empirique (Chapitre III) tente d'élucider à quelle étape du traitement de l'information l'ERH se concrétise - au niveau de la perception, du maintien ou de la production d'une réponse - en évaluant le rôle de chacune de ces étapes de façon isolée. Les résultats de ce chapitre appuient l'importance de la phase de rappel en démontrant que lorsque l'ERH ne se manifeste pas, les participants apprennent plutôt les erreurs qu'ils produisent. En plus de permettre de redéfinir l'ERH, qui représente un apprentissage de la bonne réponse ou des erreurs commises, et de clarifier certaines incohérences, les résultats de la thèse permettent d'inférer des propriétés de la mémoire implicite. Par surcroît, ils reconnaissent l'importance de l'équivalence fonctionnelle lorsque l'information d'ordre est traitée et soulignent plusieurs points importants devant être considérés par les modèles computationnels pour rendre compte plus parcimonieusement des phénomènes liés au traitement de l'ordre.
|
53 |
Aisance à l'oral en langue première, mémoire de travail et mémoire phonologique dans le développement de l'aisance à l'oral en langue seconde chez de jeunes francophones en contexte d'apprentissage intensif de la langue secondeGagné, Nancy 17 October 2024 (has links)
À l’aide d’une tâche monologique et d’une tâche dialogique, cette étude s’intéresse à la contribution de la L2 au début d’un programme, de la L1, de la MdT et de la MP au développement de l’AO en L2 chez de jeunes apprenants de l’anglais L2 (n = 47) dans le cadre d’un programme intensif de 10 mois. Les résultats montrent que seul le débit de parole en entrevue en L1 et l’AO en L2 au T1 prédisent une partie significative du développement de l’AO en L2. Les contributions varient en fonction de la tâche et de la mesure temporelle. Mots clés: Aisance langagière, aisance à l’oral, langue première, langue seconde, acquisition d’une langue seconde, mémoire de travail, mémoire phonologique, tâche monologique, tâche dialogique, contexte d’apprentissage intensif, anglais intensif / Using monologic and dialogic oral tasks, this study tracked the relative contributions that English learners’ (n = 47) L1 and initial L2 fluency skill, as well as WM and PM made to L2 fluency development over a nine-month study period. Results showed that L1 speech rate in the dialogic task and L2 fluency at T1 predicted improvement in L2 fluency, but contributions varied as a function of task type and speech measure. Keywords : L1 fluency, L2 fluency, oral fluency, second language acquisition, working memory, phonological memory, dialogic task, monologic task, intensive learning settings, formal instruction, intensive English
|
54 |
Le chunking perceptif de la parole : sur la nature du groupement temporel et son effet sur la mémoire immédiateGilbert, Annie 03 1900 (has links)
Dans de nombreux comportements qui reposent sur le rappel et la production de séquences, des groupements temporels émergent spontanément, créés par des délais ou des allongements. Ce « chunking » a été observé tant chez les humains que chez certains animaux et plusieurs auteurs l’attribuent à un processus général de chunking perceptif qui est conforme à la capacité de la mémoire à court terme. Cependant, aucune étude n’a établi comment ce chunking perceptif s’applique à la parole. Nous présentons une recension de la littérature qui fait ressortir certains problèmes critiques qui ont nui à la recherche sur cette question. C’est en revoyant ces problèmes qu’on propose une démonstration spécifique du chunking perceptif de la parole et de l’effet de ce processus sur la mémoire immédiate (ou mémoire de travail). Ces deux thèmes de notre thèse sont présentés séparément dans deux articles.
Article 1 : The perceptual chunking of speech: a demonstration using ERPs
Afin d’observer le chunking de la parole en temps réel, nous avons utilisé un paradigme de potentiels évoqués (PÉ) propice à susciter la Closure Positive Shift (CPS), une composante associée, entre autres, au traitement de marques de groupes prosodiques. Nos stimuli consistaient en des énoncés et des séries de syllabes sans sens comprenant des groupes intonatifs et des marques de groupements temporels qui pouvaient concorder, ou non, avec les marques de groupes intonatifs. Les analyses démontrent que la CPS est suscitée spécifiquement par les allongements marquant la fin des groupes temporels, indépendamment des autres variables. Notons que ces marques d’allongement, qui apparaissent universellement dans la langue parlée, créent le même type de chunking que celui qui émerge lors de l’apprentissage de séquences par des humains et des animaux. Nos résultats appuient donc l’idée que l’auditeur chunk la parole en groupes temporels et que ce chunking perceptif opère de façon similaire avec des comportements verbaux et non verbaux. Par ailleurs, les observations de l’Article 1 remettent en question des études où on associe la CPS au traitement de syntagmes intonatifs sans considérer les effets de marques temporels.
Article 2 : Perceptual chunking and its effect on memory in speech processing:ERP and behavioral evidence
Nous avons aussi observé comment le chunking perceptif d’énoncés en groupes temporels de différentes tailles influence la mémoire immédiate d’éléments entendus. Afin d’observer ces effets, nous avons utilisé des mesures comportementales et des PÉ, dont la composante N400 qui permettait d’évaluer la qualité de la trace mnésique d’éléments cibles étendus dans des groupes temporels. La modulation de l’amplitude relative de la N400 montre que les cibles présentées dans des groupes de 3 syllabes ont bénéficié d’une meilleure mise en mémoire immédiate que celles présentées dans des groupes plus longs. D’autres mesures comportementales et une analyse de la composante P300 ont aussi permis d’isoler l’effet de la position du groupe temporel (dans l’énoncé) sur les processus de mise en mémoire.
Les études ci-dessus sont les premières à démontrer le chunking perceptif de la parole en temps réel et ses effets sur la mémoire immédiate d’éléments entendus. Dans l’ensemble, nos résultats suggèrent qu’un processus général de chunking perceptif favorise la mise en mémoire d’information séquentielle et une interprétation de la parole « chunk par chunk ». / In numerous behaviors involving the learning and production of sequences, temporal groups emerge spontaneously, created by delays or a lengthening of elements. This chunking has been observed across behaviors of both humans and animals and is taken to reflect a general process of perceptual chunking that conforms to capacity limits of short-term memory. Yet, no research has determined how perceptual chunking applies to speech. We provide a literature review that bears out critical problems, which have hampered research on this question. Consideration of these problems motivates a principled demonstration that aims to show how perceptual chunking applies to speech and the effect of this process on immediate memory (or “working memory”). These two themes are presented in separate papers in the format of journal articles.
Paper 1: The perceptual chunking of speech: a demonstration using ERPs
To observe perceptual chunking on line, we use event-related potentials (ERPs) and refer to the neural component of Closure Positive Shift (CPS), which is known to capture listeners’ responses to marks of prosodic groups. The speech stimuli were utterances and sequences of nonsense syllables, which contained intonation phrases marked by pitch, and both phrase-internal and phrase-final temporal groups marked by lengthening. Analyses of CPSs show that, across conditions, listeners specifically perceive speech in terms of chunks marked by lengthening. These lengthening marks, which appear universally in languages, create the same type of chunking as that which emerges in sequence learning by humans and animals. This finding supports the view that listeners chunk speech in temporal groups and that this perceptual chunking operates similarly for speech and non-verbal behaviors. Moreover, the results question reports that relate CPS to intonation phrasing without considering the effects of temporal marks.
Paper 2: Perceptual chunking and its effect on memory in speech processing: ERP and behavioral evidence
We examined how the perceptual chunking of utterances in terms of temporal groups of differing size influences immediate memory of heard speech. To weigh these effects, we used behavioural measures and ERPs, especially the N400 component, which served to evaluate the quality of the memory trace for target lexemes heard in the temporal groups. Variations in the amplitude of the N400 showed a better memory trace for lexemes presented in groups of 3 syllables compared to those in groups of 4 syllables. Response times along with P300 components revealed effects of position of the chunk in the utterance.
This is the first study to demonstrate the perceptual chunking of speech on-line and its effects on immediate memory of heard elements. Taken together the results suggest that a general perceptual chunking enhances a buffering of sequential information and a processing of speech on a chunk-by-chunk basis.
|
55 |
Le chunking perceptif de la parole : sur la nature du groupement temporel et son effet sur la mémoire immédiateGilbert, Annie 03 1900 (has links)
Dans de nombreux comportements qui reposent sur le rappel et la production de séquences, des groupements temporels émergent spontanément, créés par des délais ou des allongements. Ce « chunking » a été observé tant chez les humains que chez certains animaux et plusieurs auteurs l’attribuent à un processus général de chunking perceptif qui est conforme à la capacité de la mémoire à court terme. Cependant, aucune étude n’a établi comment ce chunking perceptif s’applique à la parole. Nous présentons une recension de la littérature qui fait ressortir certains problèmes critiques qui ont nui à la recherche sur cette question. C’est en revoyant ces problèmes qu’on propose une démonstration spécifique du chunking perceptif de la parole et de l’effet de ce processus sur la mémoire immédiate (ou mémoire de travail). Ces deux thèmes de notre thèse sont présentés séparément dans deux articles.
Article 1 : The perceptual chunking of speech: a demonstration using ERPs
Afin d’observer le chunking de la parole en temps réel, nous avons utilisé un paradigme de potentiels évoqués (PÉ) propice à susciter la Closure Positive Shift (CPS), une composante associée, entre autres, au traitement de marques de groupes prosodiques. Nos stimuli consistaient en des énoncés et des séries de syllabes sans sens comprenant des groupes intonatifs et des marques de groupements temporels qui pouvaient concorder, ou non, avec les marques de groupes intonatifs. Les analyses démontrent que la CPS est suscitée spécifiquement par les allongements marquant la fin des groupes temporels, indépendamment des autres variables. Notons que ces marques d’allongement, qui apparaissent universellement dans la langue parlée, créent le même type de chunking que celui qui émerge lors de l’apprentissage de séquences par des humains et des animaux. Nos résultats appuient donc l’idée que l’auditeur chunk la parole en groupes temporels et que ce chunking perceptif opère de façon similaire avec des comportements verbaux et non verbaux. Par ailleurs, les observations de l’Article 1 remettent en question des études où on associe la CPS au traitement de syntagmes intonatifs sans considérer les effets de marques temporels.
Article 2 : Perceptual chunking and its effect on memory in speech processing:ERP and behavioral evidence
Nous avons aussi observé comment le chunking perceptif d’énoncés en groupes temporels de différentes tailles influence la mémoire immédiate d’éléments entendus. Afin d’observer ces effets, nous avons utilisé des mesures comportementales et des PÉ, dont la composante N400 qui permettait d’évaluer la qualité de la trace mnésique d’éléments cibles étendus dans des groupes temporels. La modulation de l’amplitude relative de la N400 montre que les cibles présentées dans des groupes de 3 syllabes ont bénéficié d’une meilleure mise en mémoire immédiate que celles présentées dans des groupes plus longs. D’autres mesures comportementales et une analyse de la composante P300 ont aussi permis d’isoler l’effet de la position du groupe temporel (dans l’énoncé) sur les processus de mise en mémoire.
Les études ci-dessus sont les premières à démontrer le chunking perceptif de la parole en temps réel et ses effets sur la mémoire immédiate d’éléments entendus. Dans l’ensemble, nos résultats suggèrent qu’un processus général de chunking perceptif favorise la mise en mémoire d’information séquentielle et une interprétation de la parole « chunk par chunk ». / In numerous behaviors involving the learning and production of sequences, temporal groups emerge spontaneously, created by delays or a lengthening of elements. This chunking has been observed across behaviors of both humans and animals and is taken to reflect a general process of perceptual chunking that conforms to capacity limits of short-term memory. Yet, no research has determined how perceptual chunking applies to speech. We provide a literature review that bears out critical problems, which have hampered research on this question. Consideration of these problems motivates a principled demonstration that aims to show how perceptual chunking applies to speech and the effect of this process on immediate memory (or “working memory”). These two themes are presented in separate papers in the format of journal articles.
Paper 1: The perceptual chunking of speech: a demonstration using ERPs
To observe perceptual chunking on line, we use event-related potentials (ERPs) and refer to the neural component of Closure Positive Shift (CPS), which is known to capture listeners’ responses to marks of prosodic groups. The speech stimuli were utterances and sequences of nonsense syllables, which contained intonation phrases marked by pitch, and both phrase-internal and phrase-final temporal groups marked by lengthening. Analyses of CPSs show that, across conditions, listeners specifically perceive speech in terms of chunks marked by lengthening. These lengthening marks, which appear universally in languages, create the same type of chunking as that which emerges in sequence learning by humans and animals. This finding supports the view that listeners chunk speech in temporal groups and that this perceptual chunking operates similarly for speech and non-verbal behaviors. Moreover, the results question reports that relate CPS to intonation phrasing without considering the effects of temporal marks.
Paper 2: Perceptual chunking and its effect on memory in speech processing: ERP and behavioral evidence
We examined how the perceptual chunking of utterances in terms of temporal groups of differing size influences immediate memory of heard speech. To weigh these effects, we used behavioural measures and ERPs, especially the N400 component, which served to evaluate the quality of the memory trace for target lexemes heard in the temporal groups. Variations in the amplitude of the N400 showed a better memory trace for lexemes presented in groups of 3 syllables compared to those in groups of 4 syllables. Response times along with P300 components revealed effects of position of the chunk in the utterance.
This is the first study to demonstrate the perceptual chunking of speech on-line and its effects on immediate memory of heard elements. Taken together the results suggest that a general perceptual chunking enhances a buffering of sequential information and a processing of speech on a chunk-by-chunk basis.
|
56 |
Représentations langagières des nombres dans la résolution de calculs mentaux complexes: une approche par la mémoire à court-terme verbaleLemer, Cathy January 2000 (has links)
Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
57 |
Sensitivity to changes with and without awareness: an empirical investigationLaloyaux, Cédric 08 May 2007 (has links)
Ce travail a pour objectif d'investiguer le sort réservé à des changements de nature visuelle qui se produisent dans notre environnement et que nous ne détectons pas consciemment. J'investiguerai en particulier si de tels changements non-perçus consciemment peuvent néanmoins (1) être représentés d'une certaine manière en-dessous du seuil de la conscience, et (2) exercer une influence causale sur des tâches comportementales subséquentes. A cette fin, une première étude cherche à établir si les paradigmes classiques de détection de changement sous-évaluent les capacités réelles de la mémoire visuelle à court terme. Cette étude a effectivement montré qu'il était possible de récupérer de l'information stockée en mémoire visuelle à court terme (MVCT), suggérant donc qu'il existe plus de capacités mnésiques visuelles que ce qui est utilisé dans les tâches classiques de détection de changement. Ensuite, une seconde étude a répliqué un paradigme dit d'identification implicite de changements et qui était controversé dans la littérature en raison de biais potentiels. Après correction de ces biais, nous avons pu démontrer que ce paradigme suggère bel et bien un effet d'identification implicite de changement puisque l'identité d'un changement simple (changement d'orientation d'un rectangle parmi 8 rectangles orientés de différentes manières) peut indicer un jugement d'orientation subséquent. Finalement, dans le dernier groupe d'expériences, un nouveau paradigme dans lequel les changements se produisent très progressivement et très lentement sera décrit. En utilisant ce paradigme, j'ai pu démontrer qu'alors que les observateurs demeurent inconscients du changement, ils restent néanmoins sensibles aux changements puisqu'ils « synchronisent » leur représentation en mémoire visuelle avec le stimulus présenté à l'écran. Enfin, dans la conclusion, je m'attacherai également à développer l'idée selon laquelle nous sommes (1) capables, au minimum, de mettre à jour notre mémoire visuelle d'un changement et probablement d'identifier, un tel changement sans conscience et (2) influençables par ce changement. En effet, à la fin de ce travail, j'arriverai à la conclusion que les représentations visuelles sont ébruitéess et incomplètes. Ceci est dû (1) à la constitution de la rétine, qui n'est pas homogène (la quantité de photorécepteurs n'est pas identique dans la partie centrale et dans la périphérie du champ visuel), (2) aux imperfections des systèmes biologiques (des imperfections et des erreurs dans la planification des saccades et dans leurs exécutions surgissent,) et (3) aux limitations de nos capacités attentionnelles. / Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
58 |
Orthographic effects on speech processing: studies on the conditions of occurrence / Effets orthographiques sur le traitement de la parole: études sur les conditions d'occurencePattamadilok, Chotiga 11 March 2006 (has links)
My doctoral research addressed two questions regarding the influence of orthographic knowledge on speech processing. First, I attempted to identify the locus of the orthographic effects observed in spoken word recognition tasks in which the orthographic consistency and the congruency between the phonological and orthographic representations of the stimuli were manipulated. Several studies provided converging results suggesting that only phonological representations activated at lexical or postlexical processing levels are affected by orthographic knowledge, while those activated at prelexical levels are not. However, the lexical processing level is not the only factor that determines the occurrence and/or the size of the orthographic effects. Regardless of the processing level tapped by the task, the characteristics of the material and the way in which participants perform the tasks also play an important role. Second, I examined the generality of the orthographic effects both in the suprasegmental domain and in the operation of working memory. Overall, the results showed orthographic effects in both situations./La question de l’influence des connaissances orthographiques sur le traitement de la parole a été abordée sous différents angles à travers les études menées dans le cadre de ma thèse de doctorat. Plus précisément, le locus des effets orthographiques a été examiné dans des tâches de reconnaissance de la parole grâce à une manipulation de la consistance orthographique et de la congruence entre les représentations phonologique et orthographique des stimuli. Les résultats obtenus convergent pour indiquer que seules les représentations phonologiques activées dans les situations qui exigent un traitement lexical et/ou post-lexical sont affectées par les représentations orthographiques. Cependant, l’occurrence et/ou la magnitude des effets orthographiques obtenus semblent dépendre également des caractéristiques du matériel et de la manière dont les participants effectuent la tâche. La question de la généralité des effets orthographiques a aussi été abordée :les effets orthographiques ont été démontrés d’une part dans le domaine suprasegmental (sur le ton lexical) et, d’autre part, dans le fonctionnement de la mémoire de travail. / Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
Page generated in 0.0567 seconds