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Le voyage comme métaphore absolue de l’existence dans l’œuvre de Benjamin Fondane, Adonis et Roberto Mussapi / Travel as absolute metaphor of existence in Benjamin Fondane’s, Adonis’s and Roberto Mussapi’s works.

Azouz, Amina 18 March 2017 (has links)
L’objectif de cette thèse est de penser le voyage en tant que métaphore absolue de l’existence dans les œuvres de Benjamin Fondane (1898-1944), Adonis (né en 1929) et Roberto Mussapi (né en 1952). Le thème du voyage, commun à ces trois auteurs, est ici étudié travers leur œuvre critique ou théorique, mais surtout poétique. Cette étude prend appui sur les théories du philosophe allemand Hans Blumenberg, et plus précisément sur la métaphorologie, discipline dont il a posé les bases. La thèse étudie le voyage sous ses différentes formes : la navigation maritime, l’envol, l’errance sur la terre, enfin le feu – qui correspondent aux quatre éléments et dessinent les grands axes d’une géographie mentale des auteurs. Il s’agit ainsi d’explorer les différentes potentialités du voyage, réel aussi bien que métaphorique. Le voyage par le feu, étudié dans la dernière partie, correspond à un dépassement des voyages placés sous le signe des trois autres éléments : métaphore de la mort, il pose la question du destin de l’individu dans l’au-delà. Il apparaît alors que l’élément liquide lui aussi peut intervenir pour poser la question des fins dernières : la figure du naufrage comme métaphore de la mort revêt une également une importance capitale pour nos poètes ; la métaphorologie de Blumenberg en fournit une interprétation particulièrement éclairante. Le voyage se révèle dès lors être aussi un thème propre à démontrer l’existence d’une « sagesse poétique », par opposition à l’approche conceptuelle des philosophes. Alors que le philosophe se tient sur la rive et observe de loin le naufrage, le poète est celui qui, par la poésie, fait l’expérience du naufrage et tente de la formuler. Notre thèse se présente donc aussi comme une réflexion sur l’emploi proprement poétique des mythes et des métaphores ; elle vise par là à rétablir le lien entre le logos philosophique et le mythos poétique, traditionnellement opposés. / The set objective of this thesis is to present the travel as the ultimate metaphorical interpretation of life and existence in the works of Benjamin Fondane (1898-1944), Adonis (1929) and Roberto Mussapi (1952). Through their critical and theoretical essays and particularly through their poetic works, we decipher their own perception of travel. This analysis is based on concepts defined by the German philosopher Hans Blumenberg and particularly his theory of ‘metaphorology’. Navigating the elements of land, sea, air and fire – these four quintessential pillars of man’s ‘mental map’– we ultimately discover the different possibilities of the real travel as well of the metaphorical one, a travel which ultimately gets shipwrecked. This work is as much a reflection on the travel as it is a ‘reconstruction’ of the poetic journey. While exposing its most preferred constructs, the myths enriching them and its scope in relation to universal knowledge, the travel becomes not only a metaphor of our existence but also the looking-glass through which ‘poetic wisdom’ becomes revealed. This thesis suggests connecting links between the philosophical “logos” and poetical “mythos”, two traditionally opposing sides with the resulting conclusion that life is indeed a journey and man is its helpless and bound traveler.
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Les mondes du voyageur : une épistémologie de l'exploration (XVIème - XVIIIème siècles) / The worlds of the traveller : an epistemology of exploration (16th-18th centuries)

Gallegos Gabilondo, Simon 22 June 2016 (has links)
Ce travail examine le problème de l'exploration, tel qu'il se présente dans les chroniques de voyage qui ont forgé la cartographie du monde moderne entre la Renaissance et les Lumières, en privilégiant l'analyse des enjeux épistémologiques entre le nouveau et l'inconnu. A travers une lecture de ce corpus portant sur l'Amérique et des spéculations géographiques et politiques sur le continent austral, il montre, d'une part, que dans ces textes un régime de spatialité trouve son instance inaugurale ; de l'autre, que l'histoire de celui-ci est aussi celle de la philosophie elle-même, pour autant qu'elle s'est conçue sur le modèle d'une exploration dans la tradition baconienne jusqu'au XVIIIème siècle chez D'Alembert. Il montre l'ancrage historique des images géographiques ainsi que la continuité entre la production de savoir et la production d'un espace à découvrir au sein des voyages d'exploration, face auxquels, contrairement à la métaphorologie blumenbergienne, l'archéologie foucaldienne trouve une limite. Puis, il interroge l'horizon de sens anthropologique de l'exploration, en particulier à travers la polémique de la présence d'une espèce d'hommes géants au Nouveau Monde, et examine l'appropriation scientifique de cette figure littéraire, dans l'histoire naturelle d'Acosta à Buffon. Enfin, après un regard sur le rapport ambigu entre les usages de la thèse du vieillissement du monde et l'ouverture épistémologique des objets possibles de l'exploration, il propose une analyse de la centralité de la gigantum demonstratio au sein du programme philosophique de Vico. / This study examines the issue of exploration, as it stands in the travel chronicles that have forged modern world cartography between the Renaissance and the Enlightenment, favouring the analysis of epistemological questions between the new and the unknown. Through an examination of this corpus about America, and the geographical and political speculation about the Southern Land, it shows, on the one hand, that a regime of spatiality begins with these texts; on the other, that its history is also the history of philosophy, as far as it conceived itself on the model of exploration in the baconian tradition until D’Alembert in the 18th century. It identifies the historical foundation of geographical images used in the modern thought, as well as continuity among knowledge production and the production of a space to discover by exploration travels, about which, unlike Blumenberg’s metaphorology, Foucault’s archaeology founds a limit. Then, it questions the exploration’s anthropological horizon of meaning, particularly by the controversy of a giant human species in the New World, and examines the scientific appropriation of this literary figure in the natural history from Acosta to Buffon. Lastly, after a look on the ambiguous relation between the ageing world thesis and the epistemological openness of possible objects of exploration, it proposes an analysis of the importance of the gigantum demonstratio in Vico’s philosophical program.

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