Th.--Lett.--Fribourg, 1976. / Bibliogr. p. 275-283.

Thesis (Ph.D.)--Boston University / The problem of this dissertation is to formulate a theory of hoping, based upon Gabriel Marcel's theoretical analysis of hope, and to indicate what implications this theory of hoping has for the work of the psychiatrist and the minister. To study hope, or the hoping process, necessarily involves the consideration of: (1) the conditions of hope's occurence; (2) the distinctive indicators of hoping, in contrast to other modes of expectation; and (3) the dynamic consequences of hoping. Gabriel Marcel's analysis of hope considers these problems, as well as others; and it, therefore, provides a foundation for further study. The general procedure of the study has been to summarise Marcel's theoretical analysis of hope. Based upon this summary, a descriptive theory of hope was formulated. Implications were then drawn from this theory and related to the work of the psychiatrist and the minister [TRUNCATED]

Mon intention a été de réaliser un travail d'exploration, de décryptage, de «forage» de l'œuvre philosophique de Gabriel Marcel afin d'y observer par quel processus d'incubation advient l'éthique. J'espère très modestement avoir pu éveiller le fait que notre transformation intérieure passe par une relation intersubjective authentique et créatrice qui est librement participative à l'Être absolu qui en est la source. Faire surgir l'autre dans toute sa richesse concrète, devenir par là même pleinement soi-même, c'est conférer une valeur véritable à l'être fini que nous sommes et invoquer l'Être infini qui nous féconde. Éthiquement, le chemin qui nous mène vers un autre passe par nos propres profondeurs, tout comme le chemin qui mène à soi-même passe par autrui. Chez Gabriel Marcel, il semble exister un cursus, une démarche vers le progrès spirituel qui commence par une interrogation; cela nous conduit à une transformation de la vision du monde par une réflexion à la seconde puissance, puis à la métamorphose de l'être. Sa philosophie a donc une valeur hautement éthique. Il s'agit d'une conversion au sens le plus fort du terme qui engage tout l'esprit et qui nos purifie. Notre conduite ne peut pas ne pas être influencée, transformée par cette nouvelle attitude intérieure, cette découverte d'une authenticité à travers une expérience au sein de laquelle se révèle cette authenticité.

Proefschrift Protestantse Theologische Universiteit, Utrecht, Kampen, Leiden. / Includes bibliographical references.

Parce que Gabriel Marcel est un philosophe du vingtième siècle, il a profondément été marqué par la guerre, les techniques d'avilissement et le fanatisme qui s'y rattache. Mais pis encore, pour lui, le Mal qui ronge nos sociétés s'étend jusque dans la bureaucratie et le rendement. En conséquence, personne n'est à l'abri de la crise des valeurs qui sous-tend le monde contemporain. Selon Marcel, il n'y a qu'une seule solution possible afin de sortir de ce marasme: il faut passer par l'individu. Le philosophe français nous invitera donc tour à tour à la recherche de la vérité, à travers la dignité humaine, et la fraternité. Ainsi, réussirons-nous peut-être à reprendre contact avec une certaine sagesse: le but ultime de la philosophie.

La relation infirmière/soigné est une dimension essentielle de la pratique et de la discipline infirmières. Elle s'illustre par l'entremise de modèles et de phases incluant une terminologie multiple et variée. Une recension plus exhaustive expose une certaine confusion dans la littérature infirmière, surtout là où les termes s'entremêlent et deviennent interchangeables. Cet état de fait est susceptible, pour les infirmières, d'influencer la façon dont elles mettent en place et développent leurs relations avec le soigné. Aussi, pour tenter de clarifier le tout, la notion d'intersubjectivité a été suggérée comme concept phare. Celuici permet en effet d'offrir un regard novateur sur ce qui unit deux personnes entre elles. Le choix de s'appuyer particulièrement sur les écrits de Gabriel Marcel, un philosophe du courant existentiel, s'explique par le fait que sa pensée ouvre à la conscience de soi et à l'importance de considérer d'abord qui l'on est pour ensuite aller vers les autres. La pensée de Gabriel Marcel et particulièrement sa description de l'intersubjectivité conduisent à trois thèmes: le lien entre deux personnes, le passage de soi vers l'autre et la « communion ». Par une approche dialectique qui permet de comparer les écrits infirmiers à ceux de Gabriel Marcel, plusieurs propositions sont émises en vue de préciser la nature, les conditions et les limites de la relation à l'autre. Ces propositions ont mené à l'élaboration d'un Modèle Intersubjectif d'une Rencontre Infirmière/Soigné (MIRIS). Selon ce dernier, la rencontre avec l'autre offre deux trajectoires possibles : une relation créée grâce à l'intersubjectivité, ou une communication fonctionnelle générée par son contraire, la non-intersubjectivité. Alors que la nature de la relation se définit par la symétrie et l'ouverture sur soi, ses limites correspondent au seuil à ne pas franchir, soit la communication unidirectionnelle. En somme, le MIRIS clarifie la terminologie sur la relation infirmière/soigné, les niveaux et les rôles que jouent les multiples termes qui l'entourent. Ce modèle offre une logique et une structure pouvant faciliter la compréhension du phénomène de la relation et guider les infirmières concernant le développement d'un véritable lien avec le soigné, constituant essentiel au soin.

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À deux reprises au cours de son œuvre, le philosophe contemporain Gabriel Marcel, mentionne que F étiquette d’existentialiste chrétien qu’on lui a accolée ne lui convient pas. En effet, bien qu’il rejette d’emblée toute étiquette, il consent néanmoins à celle de néosocratisme. Bien que cette affirmation soit claire, le philosophe français ne développe pas ce sujet laissant ainsi plus d’interrogations que de réponses. Voilà donc que le défi est lancé: vérifier, envers et contre tous, cette déclaration. Ayant entendu cet appel marcellien, nous nous proposons au cours de cette thèse de relever ce défi, ce que personne n’a encore osé tenter.

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This dissertation concerns itself with the period of the 1920's and 1930's in French intellectual history. Three prominent figures have been chosen from French culture of this period--Nobel Prize-winning author Roger Martin du Gard, cubist painter George Braque, and Christian existentialist Gabriel Marcel--to illustrate the thesis that this era witnessed a major breakdown in the "romantic style." This latter term is employed to describe the prevailing culture of the West dating from the eighteenth century. It is the view of this study that beyond the catastrophic wars and destruction that afflicted the West during this time, there was an underlying crisis taking place in this "romanticism" that caused as much, as was caused by, the events. Hence, the theme of this dissertation is cultural despair and illness. The subjects are used to portray this illness in the state it had reached by the 1920's and 1930's. It is concluded that basic inherent weaknesses that were latent to romanticism came to the surface in the twentieth century because that era was marked by a culmination of historical crises which exposed the hidden cultural one. The study deals with all the general tendencies of romanticism in a critical manner. The intention is to point out the dangers of some of these tendencies, and in what manner they were dealt with by the three subjects, whose approaches to romanticism were varied.