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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie : étude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennes / Mobilities and rooted settlement process in new town : Marne-la-Vallée, a population catchment areas : Study of the residential mobilities and the daily mobilitiesBrevet, Nathalie 08 December 2008 (has links)
Au cours des années 90, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes. Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude. / During the nineties, the localisation of employment and population, as well as commuting trends within the Ile-de-France region, have significantly changed. The relationship between the town centre and its outskirts has developed, challenging therefore the relevance of an interpretation of Ile-de-France based solely on a radioconcentric approach. New towns, which started to emerge in the sixties, have largely contributed to this phenomenon. Various studies have addressed their contribution to the changing nature of territorial dynamics. However, their inner workings were little studied for a long time; this is the framework of our research. Aside from having the initial purpose of reorganizing the Paris region, for their planners, new towns were also meant to be real towns. In order to analyse the development of Francilian organisation and to overcome difficulties relating to the use of the term town when describing new towns, we have adopted the notion of population catchment areas for our research. In the eighties, the emergence of this notion in the field of urban research and planning underlined the changes that had impacted territorial dynamics. It also highlighted the quest for appropriate wording to reflect these urban trends. In our view, forty years following their inception, new towns have since become population catchment areas. Based on the assumption that residential mobility and daily mobility contribute to the creation of a population catchment area and underscore a rooted settlement process, we chose to analyse inhabitants' mobility. Our field of study focuses on the new town of Marne-la-Vallée.
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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie ? Étude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennesBrevet, Nathalie 08 December 2008 (has links) (PDF)
Au cours des années 90, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes. Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude.
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Évaluation de la contribution de la forme urbaine aux impacts environnementaux : le cas des villes nouvelles / Assessment of urban form's contribution on the environmental impacts : the case of new townsGhalehnoee, Mahmoud 17 April 2008 (has links)
Les villes nouvelles contemporaines étaient une solution aux problèmes d'extension désordonnée des banlieues, de la croissance démographique, de la crise du logement et de l'emploi, de la congestion, de la spéculation foncière, etc. Mais, la question environnementale ne faisait pas partie des priorités de leur planification, bien que cette question soit un des piliers fondamentaux des cités-jardins ; modèle urbain à l'origine des villes nouvelles. Le modèle satellite de la ville, représente la concrétisation de l'idée de la cité-jardin et ensuite les villes nouvelles. Ce modèle consiste en une décentralisation des grands centres urbains, en la création de nouvelles polarités et cherche à atteindre plusieurs objectifs ; valoriser les banlieues, atteindre un équilibre emploi-habitat, décongestionner le grand centre et stopper l'extension progressive des grandes villes. Les villes nouvelles représentent à la fois une nouvelle forme d'urbanisation basée sur le principe de la "table rase" et de méthodes d'expertise. Dans les années 1970, le mode de développement des pays "industrialisés" est remis en cause notamment sur les relations entre l'environnement et la ville. Depuis cette période, l'urbanisme, la planification et l'aménagement urbain visent à intégrer les principes du développement durable dans la conception ou aménagement des villes. La multiplicité des acteurs de la ville et notamment l’implication des citoyens, réaffirmée en France par la loi solidarité et renouvellement urbain, ainsi que la nécessaire prise en compte des enjeux environnementaux, impose le développement d'outils pour aider à la décision. Ces outils devront pouvoir représenter les conséquences, notamment des projets urbains sur l’environnement afin de maîtriser la dispersion des avis entre les acteurs. À l’heure actuelle un certain nombre de travaux ont été entrepris afin d’évaluer la durabilité des projets d’aménagement. La démarche Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU) développée par l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) constitue sans doute l’outil ayant bénéficié d'un retour d'expérience le plus complet. Néanmoins aucun de ces outils ne s’attache clairement à expliquer les relations entre la forme urbaine et les impacts sur l’environnement. D'ailleurs de nombreux travaux s’intéressent à décrire la forme urbaine en terme de mobilité, d’accessibilité ou encore de densité (Newman et Kenworthy, 1989; Frey, 1999; Newton, 2000; Williams et al, 2000). Cette thèse cherche, dans un premier temps, à connaître les convergences entre d'une part le mouvement des villes nouvelles et les cités-jardins et d'autre part les principes du développement durable, notamment en ce qui concerne les questions environnementales. L’objet de ce travail de thèse est de déterminer parmi les outils de l’évaluation environnementale celui ou ceux qui peuvent être exploités afin d’évaluer les liens entre la forme urbaine et les impacts environnementaux pour répondre à l’objectif plus général d’aide à la décision. Nous proposerons une méthode d'évaluation de la forme et la structure urbaine basée sur la méthode du réseau de Sorensen (1971) afin de connaître leur rôle sur les impacts environnementaux. Les travaux de cet auteur ont été adaptés à notre recherche permettant ainsi la caractérisation des interrelations entre les éléments de la forme urbaine et des impacts environnementaux. Enfin, la ville nouvelle de Marne-la-Vallée fait l'objet de l'application de notre méthode d'évaluation environnementale / The contemporary new towns were a solution to the problems of suburban sprawl, demographic growth and the housing and employment shortage, congestion, land speculation, etc. But the environmental question perhaps related to the context of their creation (often after a period of crisis like war destruction), did not have priority in the decision-makings even if it were one of the fundamental pillars of the creation of the geneses of the new towns, i.e. the "garden-cities". The satellite model of town represents the concretization of the idea of the garden-city and then the new towns. It consists on a decentralization or polarization of the large cities and seeks to achieve several goals such as valorization of the suburbs, balance of employment-habitat, to relieve congestion the great centre and to stop the progressive extension of the large cities. The new news represents at the same time a new form of urbanization based on the principle of "table rase" (designing from zero) and the methods of expertise. Since 1970, the sustainable development makes its appearance and in particular the question of the environment is proposed for the cities and any urban project. Town and urban planning seek to integrate the principles of the sustainable development in the design or rehabilitation of cities. The multiplicity of the actors of the city and in particular the implication of the citizens, (in France promoted by law SRU) as well as the necessity to take into account of the environmental stakes imposes the development of tools for decisionmaking supports. These tools will have to be able to represent the consequences, in particular urban projects on the environment in order to control the dispersion of the opinions between the actors. At present a certain number of researches were undertaken in order to assess the durability of the projects of installation. An environmental approach to town planning (AEU) developed by French environment and energy management Agency (ADEME) undoubtedly constitutes the tool having the most retreat in terms of experiment. Nevertheless none of these tools clearly sticks to explain the relations between the urban form and the environmental impacts. Moreover many works aim to describe the urban form in term of mobility, accessibility or of density (Newman and Kenworthy, 1989; Frey, 1999; Newton, 2000; Williams et al., 2000). This thesis initially seeks to find out the convergences between the movement of the new towns and their geneses (garden cities) with the principles of sustainable development in particular with regard to environmental questions. The object of this work of thesis is to determine among the tools of environmental assessment the one or the ones that can be exploited in order to assess the relation between the urban form and the environmental impacts to answer the more general objective of decision-making support. We will propose an assessment method of the urban form and structure based on the method of network of Sorensen (1971) in order to know their role on the impacts caused on the environment. The work of this author was adapted to our research allowing the characterization interrelationships between the elements of the urban form and the environmental impacts. Finally the new town of Marne-la-Vallée is the subject of application of our method of environmental assessment
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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie ? Etude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennesNathalie, Brevet 08 December 2008 (has links) (PDF)
Au cours des années quatre-vingt-dix, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué, remettant en cause la pertinence d'une lecture de l'espace francilien reposant uniquement sur une approche radioconcentrique. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes.<br />Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. <br />Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude. <br />Notre recherche repose sur une approche quantitative et une approche qualitative. Ce double mode de recueil de données nous a permis de constituer et d'exploiter des données de cadrage sur les pratiques de mobilité, représentatives de la population de Marne-la-Vallée, et de comprendre les mécanismes d'ancrage en ville nouvelle. Les exploitations statistiques ont été menées à partir du Recensement Général de la Population de 1999 et de l'Enquête Modes de vie en ville nouvelle de 2005, et enrichies de trente-trois entretiens semi-directifs que nous avons réalisés auprès d'habitants de Marne-la-Vallée. <br />Ce travail atteste l'évolution majeure des rapports entretenus entre Paris et le reste de l'agglomération, évolution qui a entamé les rapports hiérarchiques entre la capitale et son pourtour. Les mobilités quotidiennes des habitants se recentrent sur Marne-la-Vallée et les mobilités résidentielles internes témoignent d'un processus d'ancrage : ces deux types de mobilités concourent à l'émergence du bassin de vie de Marne-la-Vallée. <br />Il montre également comment la mobilité produit de l'ancrage et comment l'ancrage produit de la mobilité. En d'autres termes, les arbitrages effectués par les ménages confrontés au choix de partir ou de rester, de changer de lieu de travail ou de le conserver, témoignent d'une stabilisation de la population à Marne-la-Vallée et permettent de comprendre les logiques d'ancrage des habitants. Ils permettent aussi d'en saisir les limites : le marché immobilier, le vécu des déplacements, et l'évolution du cadre de vie pourraient constituer des freins à venir. <br />Par ailleurs, l'émergence et la consolidation du bassin de vie de Marne-la-Vallée s'accompagnent de nouvelles questions en matière d'aménagement. L'évolution de la pyramide des âges consécutive au vieillissement sur place de la population ainsi que l'augmentation des déplacements internes à la ville nouvelle sont deux problématiques majeures auxquelles la ville nouvelle devra faire face à court et moyen termes. Notre recherche a aussi montré que les mobilités situées à l'échelle du proche (la commune et son environnement immédiat) comme celles à l'échelle de la ville nouvelle avaient aujourd'hui du sens. Enfin, nous avons montré en quoi Marne-la-Vallée, au-delà de la ville nouvelle de l'aménageur, existait en tant que territoire, non pas au sens politique du terme mais aux sens géographique et social ; À l'aune du retour au droit commun de la ville nouvelle, ces deux résultats laissent ouverte la question d'une cohérence territoriale à l'échelle de Marne-la-Vallée.
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