Spelling suggestions: "subject:"metaphysics / métaphysique (UMI : 0396)"" "subject:"metaphysics / métaphysiques (UMI : 0396)""
1 |
Quatre réponses au problème de la combinaison pour le monisme russellienTremblay-Baillargeon, Victor 08 1900 (has links)
Le « problème difficile de la conscience » consiste à comprendre pourquoi certains processus physiques, comme ceux ayant lieu dans le cerveau humain, donnent lieu à de la conscience, c’est-à-dire à de l’expérience subjective. Ce mémoire se penche sur une théorie cherchant à répondre au problème difficile de la conscience : le monisme russellien. Cette théorie affirme en bref que la conscience est la nature intrinsèque de la matière. Le monisme russellien espère pouvoir expliquer l’existence de la conscience humaine en posant la conscience au niveau fondamental de la réalité. Toutefois, des critiques affirment que cette théorie est incapable d’expliquer comment la conscience présente dans la matière pourrait se combiner pour former la conscience humaine. Une telle objection se nomme le « problème de la combinaison ». Après une présentation du monisme russellien et du problème du la combinaison, la plausibilité de quatre différentes réponses au problème de la combinaison sera évaluée. Ces quatre réponses tâchent de rendre intelligible la manière dont la conscience présente dans la matière pourrait se combiner pour constituer la conscience humaine. / The "hard problem of consciousness" is the problem of understanding why certain physical processes, such as those taking place in the human brain, give rise to consciousness, or subjective experience. This thesis examines a theory that seeks to answer the hard problem of consciousness: Russellian monism. In short, this theory asserts that consciousness is the intrinsic nature of matter. Russellian monism hopes to explain the existence of human consciousness by positing consciousness at the fundamental level of reality. However, critics claim that this theory is unable to explain how consciousness present in matter could combine to form human consciousness. Such an objection is called the "problem of combination". After a presentation of Russellian monism and the combination problem, I critically evaluate the plausibility of four different answers to the combination problem. These four different answers try to make intelligible the way in which consciousness present in matter could combine to constitute human consciousness.
|
2 |
Étude critique de la preuve de l’existence de Dieu du Traité du premier principe de Jean Duns Scot (v.1265-1308)Kaci, Amayes 09 1900 (has links)
Ce mémoire consiste en une étude critique de la démonstration de l’existence d’un premier principe
telle qu’elle est développée par Jean Duns Scot (v.1265-1308) dans les trois premiers chapitres de
son Traité du premier principe. Le présent travail a pour objectif de déterminer, au moyen de
principes et de critères rigoureux, si la preuve avancée par le Docteur Subtil constitue une véritable
démonstration. Pour ce faire, ce mémoire se déploie en trois grandes parties. La première partie
met au jour la méthode employée par Duns Scot dans le traité à l’étude et s’attèle à tracer les
contours des cadres épistémologique et métaphysique scotistes sur lesquels s’appuie l’ensemble de
son argumentation. Puis, la deuxième partie est consacrée à l’exposition générale de la
démonstration scotiste de l’existence d’un premier principe dans les ordres d’efficience, de finalité
et d’éminence. Enfin, la dernière partie correspond à un examen minutieux de l’ensemble de la
preuve scotiste. Chaque argument est alors passé en revue et évalué à l’aune de principes et de
critères clairement établis dans l’introduction de ce mémoire. Au terme de cet examen, il nous sera
alors possible de montrer qu’à défaut de prouver l’existence en acte d’une nature unique qui soit à
la fois cause efficiente première de tout être, fin ultime de toute chose et réalité souverainement
parfaite, Duns Scot parvient tout de même à établir l’existence d’un premier principe de l’être. / This thesis consists in a critical study of Duns Scotus’ demonstration of the existence of a First
Principle as developed in the first three chapters of his book A treatise on God as First Principle.
The objective of this work is to determine, by means of rigorous principles and criteria, whether
the proof advanced by the Subtle Doctor constitutes a true demonstration. The thesis is divided into
three main parts. The first part highlights the method employed by Duns Scotus in the treatise under
study and endeavors to trace the outlines of Scotus’ epistemological and metaphysical frameworks
on which the whole of the argument is based. The second part is devoted to the general exposition
of Duns Scotus’ demonstration of the existence of a first principle in the orders of efficiency,
finality and eminence. Finally, the last part corresponds to a careful examination of the entire proof
of Duns Scotus. Each argument is then reviewed and assessed against the principles and criteria
clearly established in the introduction. At the end of this examination, it will then be possible for
us to show that the demonstration of Duns Scotus failed to prove the actual existence of a unique
nature which is both the first effective cause of all beings, the ultimate end of all things, and a
supremely perfect reality, but nevertheless manages to demonstrate the existence of a first principle
of being.
|
3 |
Gignitio imaginis : physique et noétique chez Maître EckhartDesjardins, Pierre-Luc 10 1900 (has links)
La présente thèse se donne pour fin d’interroger la notion d’être-en-Dieu telle qu’elle constitue le fondement de la pensée « mystique » du dominicain Maître Eckhart de Hochheim, connu pour ses sermons en langue vernaculaire prêchant le détachement (abegescheidenheit) et l’union déifiante de l’homme à son créateur. Se déployant doublement, l’être-en-Dieu concerne à la fois l’ordre de la réalité créée, temporelle, et celui de l’être inchangeant et atemporel. La pensée eckhartienne pense l’être-en-Dieu de l’homme comme débutant avec la création, qui fait être tout existant à titre d’idée dans l’intellect divin, et culminant dans le motif conceptuel de la Naissance du Fils dans l’âme – motif théologico-philosophique qui, en plus de constituer l’accomplissement de l’existence humaine, constitue la clé de voûte de la nature elle-même. La Naissance du Fils, simultanément descente de Dieu en l’homme et ascension de celui-ci en celui-là, devient pensable chez Maître Eckhart grâce à un appareillage conceptuel qui emprunte une part importante de ses axiomes les plus fondateurs à un certain aristotélisme dont la lecture, croisée avec celle de la Bible, fait de la divinisation de l’homme un concept rationnellement compréhensible.
Il s’agit donc ici de démontrer que dans son effort pour expliquer « par les raisons naturelles des philosophes les propositions de l’un et l’autre Testament » de la révélation biblique, Maître Eckhart constitue un discours épistémologique s’appuyant sur une bipartition des discours scientifiques correspondant à celle des livres de la Bible. Induisant une tension fondatrice entre discours physique, portant sur l’être en mouvement, et discours métaphysique, portant sur l’être parfait, cette épistémologie comprend la totalité de l’existant comme marquée par la tension entre l’être mobile et l’être immobile – deux pans de la réalité qui sont opposés dans leur indivisible unité. À travers ce cadre herméneutique, il faut comprendre la nature elle-même comme cette tension vers l’être absolu et immobile qui constitue sa perfection.
La mise en lumière de la construction épistémologique eckhartienne et de son fondement ontologique doit avoir pour fonction de permettre une nouvelle compréhension des motifs conceptuels les plus connus de la « mystique » de Maître Eckhart. Réinterprétés à l’aune de ce cadre épistémologique et ontologique, des notions telles que le détachement et la divinisation de l’homme apparaissent respectivement comme l’application la plus pure de la loi christique et le résultat nécessaire de cette application. La loi christique elle-même, commandant d’aimer toutes choses également, doit ainsi apparaître comme l’accomplissement du mouvement naturel, comme la re-création à laquelle toute existence créée est ordonnée.
Cette étude se donne donc pour objectif de présenter au lecteur un Eckhart qui, loin d’être le symbole de dissidence religieuse (un hérétique) ou épistémique (un mystique rejetant les outils et les objectifs de la raison philosophique) qu’on a parfois voulu voir en lui, œuvre au sein d’une compréhension profonde de l’Écriture et avec les outils de la science philosophique pour initier son public à une vérité intérieure. / The following dissertation aims to question the notion of being-in-God, as it provides its foundation to the “mystical” thought of the Dominican theologian Meister Eckhart of Hochheim (widely known for his vernacular predication centered around the ideas of detachment (abegescheidenheit) and of a deifying union of man and God). Constituting a twofold notion, being-in-God as conceptualized by Eckhart pertains both to creation – the world of temporal and changing being – and God himself, who is unchanging and atemporal; for Eckhart, Man’s being-in-God starts with creation, an act through which every existing thing is grounded in being by having a corresponding idea in God’s intellect; it culminates in the concept of the birth of God’s Word in Man’s soul – a theological-philosophical concept that is both the telos of human life and the seal that unifies nature itself. The birth of the Word, understood both as descent of God in Man and ascension of Man into God, is the centerpiece of a conceptual construct which, borrowing heavily from both Aristotelianism and the Bible, presents the divinization of Man as a rational notion, one that can be adequately understood by using the tools of philosophy.
Our objective is to demonstrate that, in his efforts to explain Revelation through the “natural arguments” (rationes naturales) of the philosophers, Meister Eckhart builds an epistemological discourse that rests upon the twofold unity of sciences which reflects that of the Bible – itself a reflection of the twofold unity of being. Founded on the complementary opposition of physical and metaphysical discourse – of discourse on imperfect, mobile being, and discourse on absolute, perfect and immobile being – Eckhart epistemology understands being as a whole as marked by a constitutive tension between these two complementary aspects that remain inalienably one through their opposition. Through this hermeneutical framework, we will understand nature itself as tension towards the esse absolute, its perfection.
By shining light on the role this epistemology (and the ontology on which it rests) plays as the very scaffolding of Eckhart’s thought, we aim to provide a new understanding of the better known notions of his theology. Interpreted through our hermeneutical framework, the notions of detachment and of divinization of Man must appear respectively as the most accomplished application of the lex nova, and as the necessary result of this application. The lex nova itself, understood as the commandment to love everything equally in God, will present itself as the abolition of natural movement, as the re-creation towards which every being that is subjected to change is moved.
This dissertation aims to paint a new portrait of Meister Eckhart as a thinker – as a theologian and a “philosopher of Christianity” – and to challenge the classical reading that sees in him a heretic and a mystic, rejecting church doctrine (or announcing the Protestant Reformation) and earthly knowledge itself – both its tools and its goals. The Meister Eckhart we will present here uses the tools of philosophy to provide his public with a rational explanation of Revelation that might put them on the way to the inner contemplation of Truth itself in God.
|
Page generated in 0.0601 seconds