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Portrait évolutif et comparatif de la mobilité quotidienne des hommes et des femmes de la région urbaine de Québec : des changements entre 1996 et 2006?

Tremblay-Breault, Martin 19 April 2018 (has links)
La problématique de la différenciation de la mobilité quotidienne selon le sexe est au cœur de ce mémoire. Plus précisément, la recherche effectuée tente de faire ressortir l’évolution des différences entre les hommes et les femmes, à l’échelle de la province de Québec d’une part et, d’autre part, à l’échelle de la région urbaine de Québec, dans leur mobilité quotidienne entre 1996 et 2006. Sur la base des données fournies par la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) et de Statistique Canada, des comparaisons de proportions ont permis, dans la première partie de la recherche, de dresser un portrait général et de mettre en relief des différences dans la possession d’un permis de conduire et d’un véhicule selon divers groupes d’âge ainsi que dans l’utilisation des différents modes de transport par les hommes et les femmes de la province de Québec. Par la suite, basée sur les enquêtes origine-destination (O-D) de 1996 et de 2006 réalisées par le ministère des Transports du Québec (MTQ), la deuxième partie aborde les différences dans la mobilité quotidienne des hommes et des femmes de la région urbaine de Québec. Au préalable, des tests d’indépendance, fondés sur les constats de la revue de littérature, ont permis de faire ressortir les variables susceptibles d’influencer la mobilité quotidienne des hommes et des femmes. À partir de ces variables, des tests de différences de proportions ont permis de mettre au jour les disparités dans l’utilisation des modes de transport, dans les motifs des déplacements et dans les périodes de la journée durant lesquelles les déplacements sont effectués. Par la suite, des tests de différences de moyennes ont permis de faire ressortir les différences en ce qui concerne le nombre moyen de déplacements quotidiens en fonction des variables potentiellement explicatives retenues – l’âge, l’occupation, le type de ménage, le niveau de motorisation et la localisation résidentielle. Des tests de différences de moyennes ont également permis de mettre en relief les écarts en ce qui a trait aux distances et durées moyennes des déplacements, selon les mêmes variables potentiellement explicatives. Le tout a été complété par des modèles de régression linéaire multiple pour expliquer ces distances et durées moyennes de déplacement. Les différences dans les chaînes de déplacements des hommes et des femmes ont été analysées dans la dernière partie de la recherche. Des tests de différences de proportions et de moyennes, sur le nombre de chaînes de déplacements et d’arrêts intermédiaires constituant ces chaînes, ont d’abord été réalisés avant d’être complétés par des modèles de régression logistique binomiale. Une analyse des distances et durées moyennes des chaînes de déplacements a par la suite été entreprise avant de mesurer l’impact du nombre de chaînes de déplacements sur la distance et sur la durée totale de l’ensemble des déplacements quotidiens des personnes. Il est ressorti de toutes ces analyses des constats très similaires à la littérature sur le sujet. Des différences dans la mobilité quotidienne des hommes et des femmes existent et sont significatives en 1996 ainsi qu’en 2006. Bien que les différences observées soient, dans l’ensemble, moins importantes en 2006 qu’en 1996, les femmes effectuent significativement plus de déplacements quotidiens que les hommes, lesquels sont, en revanche, de plus courtes durées et sur de plus petites distances que les hommes. Ces derniers utilisent de façon significativement plus importante que les femmes l’automobile en tant que conducteurs et le vélo et effectuent un plus grand nombre de déplacements pour le travail et les études. Les femmes, quant à elles, utilisent davantage l’automobile en tant que passagères, le transport en commun et la marche et effectuent une part plus importante que les hommes de leurs déplacements pour les besoins domestiques et familiaux, tels que le magasinage et le transport de personnes. De plus, les femmes sont davantage portées à effectuer des chaînes de déplacements et à effectuer un plus grand nombre d’arrêts intermédiaires à l’intérieur de celles-ci – constituant des chaînes complexes. Enfin, il semblerait que le fait de lier les déplacements tende à faire diminuer la durée totale parcourue quotidiennement, davantage que la distance totale.
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Mobilité géographique et professionnelle des femmes dans la région urbaine de Québec, 1977-1996

Vandersmissen, Marie-Hélène January 2000 (has links) (PDF)
No description available.
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Étude longitudinale de la mobilité quotidienne et de ses rapports avec les choix résidentiels : l'expérience d'un groupe d'aînés vieillissant en banlieue pavillonnaire /

Lord, Sébastien. January 2009 (has links) (PDF)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2009. / Bibliogr.
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Prédire le temps de trajet à l'aide des méthodes d'apprentissage profond

Lassakeur, Imad Eddine 07 June 2024 (has links)
Avec l'urbanisation croissante et l'augmentation des flux de trafic, les villes font face à des défis majeurs de congestion, de pollution, et de réduction de la qualité de vie. Comprendre et prédire les durées de trajet devient donc essentiel pour optimiser la mobilité urbaine et améliorer l'expérience quotidienne des citadins. Dans ce projet, nous avons adapté et expérimenté une méthode novatrice pour la prédiction des temps de trajet, combinant l'apprentissage automatique avec une analyse approfondie des données de circulation. Notre étude a débuté par un état de l'art des méthodes existantes, passant des modèles empiriques aux techniques d'intelligence artificielle avancées, et a mis en évidence les avantages des modèles hybrides. Nous avons conçu un processus détaillé qui commence par la collecte de données diverses, y compris des historiques de trafic, des informations structurelles des routes, et des conditions météorologiques. Ces données ont été traitées et analysées par segments pour souligner la nécessité d'approches localisées dans la prédiction. Notre application pratique sur le terrain urbain complexe de la ville de Québec a utilisé des données issues de Google Maps, OpenStreetMaps et WeatherEnvironment. Elle a prouvé l'efficacité d'un modèle hybride combinant des réseaux de neurones récurrents (GRU) et XGBoost. Ce modèle a démontré des performances supérieures par rapport aux méthodes traditionnelles, offrant des prédictions de temps de trajet plus précises et fiables. Les résultats ont également validé l'importance de l'analyse segmentée des parcours et la pertinence de sélectionner des caractéristiques influentes. Cette recherche contribue significativement au domaine de la gestion de la mobilité urbaine, ouvrant des perspectives pour l'optimisation des systèmes de navigation intelligents et la planification efficace du trafic. L'extension de cette méthodologie à d'autres contextes urbains et l'intégration de données en temps réel offrent des avenues prometteuses pour des recherches futures, visant à rendre nos villes plus intelligentes, durables et agréables pour leurs résidents. / With increasing urbanization and rising traffic flows, cities face major challenges including congestion, pollution, and reduced quality of life. Understanding and predicting travel times is thus crucial for optimizing urban mobility and enhancing the daily experience of city dwellers. In this project, we adapted and experimented with an innovative method for predicting travel times, combining machine learning with a thorough analysis of traffic data. Our study began with a state-of-the-art review of existing methods, ranging from empirical models to advanced artificial intelligence techniques, highlighting the benefits of hybrid models. We designed a detailed process starting with the collection of various data, including traffic history, road structural information, and weather conditions. These data were processed and analyzed by segments to underscore the need for localized approaches in prediction. Our practical application in the complex urban terrain of Quebec City used data from Google Maps, OpenStreetMaps, and WeatherEnvironment. It proved the effectiveness of a hybrid model combining recurrent neural networks (GRU) and XGBoost. This model demonstrated superior performance compared to traditional methods, providing more accurate and reliable travel time predictions. The results also validated the importance of segmented analysis of routes and the relevance of selecting influential features. This research significantly contributes to the field of urban mobility management, opening perspectives for optimizing intelligent navigation systems and efficient traffic planning. Extending this methodology to other urban contexts and integrating real-time data offers promising avenues for future research aimed at making our cities smarter, more sustainable, and more enjoyable for their residents.
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Analyse de la relation entre le navettage et les caractéristiques socio-économiques des navetteurs à l'échelle des régions métropolitaines de recensement du Canada

Paradis, Annick 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à la problématique de la différenciation des comportements de mobilité des conjoints et des conjointes des familles biactives dans le cadre de leurs déplacements résidence-travail (navettage). À l'échelle de 19 régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada en 1996, il est ressorti de notre étude que les comportements de mobilité des conjoints et des conjointes sont relativement homogènes, malgré la présence de disparités socio-économiques et de mobilité entre eux. Au niveau des facteurs explicatifs de la différenciation de la distance de navettage, nous n'avons pu conclure à l'influence négative des responsabilités domestiques et familiales sur les déplacements résidence-travail des conjointes. La situation d'emploi a quant à elle un impact certain sur la capacité des conjointes à amortir les coûts de transport élevés d'une longue distance de navettage. Enfin, nous avons démontré que la taille de population de la RMR de résidence n'influence que partiellement les relations entre les caractéristiques socio-économiques et les caractéristiques de mobilité des conjoints et des conjointes.
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Structures sociales urbaines et ville écologique

Tivadar, Mihai Jayet, Hubert. January 2007 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Économie appliquée : Lille 1 : 2006. / N° d'ordre (Lille 1) : 3941. Résumé en français et en anglais. Titre provenant de la page de titre du document numérisé. Bibliogr. p. 502-524.
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L'utilisation des transports en commun chez les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite : les rôles de la formation et de l'accompagnement en mobilité dans un contexte urbain

Kiki, Gbètogo Maxime 08 February 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / Les personnes à mobilité réduite peuvent être des personnes en situation de handicap, mais également des personnes âgées (PA) qui rencontrent des difficultés à se déplacer en raison d'incapacités motrices, sensorielles, intellectuelles ou cognitives. Les transports en commun (TC) offrent un moyen abordable et convenable pour se déplacer dans la communauté et accomplir des tâches essentielles dans la vie quotidienne ainsi que les activités sociales. Cependant, les PMR rencontrent souvent des obstacles personnels et environnementaux à l'utilisation des services de TC, tel que l'autobus. Un besoin de formation à l'utilisation du TC a été identifié pour répondre aux besoins des PMR. Il existe des programmes et services de formation pour les PA et les PMR pour leur permettre d'obtenir une plus grande autonomie et une meilleure mobilité en améliorant entre autres, leurs habilités, leur connaissance et leur confiance. À Québec, deux programmes, soit le Tandem and Go (TanGo) et le programme de formation du Service d'accompagnement en mobilité intégrée (P-SAMI) ont été développés par des organismes qui s'intéressent aux TC, tel que Accès Transports Viables (ATV) et Réseau de Transport de la Capitale. Le mémoire explore les expériences et les influences potentiels de ces deux programmes de formation pour les PA et les PMR. Les objectifs de la première étude étaient : (1) d'explorer la perception et les expériences vécues par les PA à l'égard du programme TanGo, de l'utilisation du TC après le programme TanGo; et (2) d'identifier les raisons de la non-utilisation du TC après TanGo. Dix personnes ont été recrutées dans une étude descriptive qualitative. Les PA avaient perçu une augmentation de leur confiance à utiliser le TC à la suite du programme TanGo. Par ailleurs les sorties accompagnées avaient été plus appréciées. Ceux qui n'avaient pas pu prendre de TC avaient rapporté « être malades » ou « espérer le prendre dans le futur ». Les objectifs de la deuxième étude étaient : (1) d'explorer l'influence du P-SAMI sur la confiance pour l'utilisation du TC, la mobilité communautaire et la satisfaction des objectifs personnels liés à l'utilisation du TC chez les PMR; et (2) de recueillir les suggestions d'amélioration pour le P-SAMI. Dans une étude multiméthodes (quasi-expérimentale, qualitative descriptive), douze PMR avaient perçu que le P-SAMI soutien les facteurs personnels (la confiance, les aptitudes à prendre le TC, la satisfaction face à des objectifs personnalisés d'utilisation du TC), facilite la réalisation des habitudes de vie, mais que des améliorations devaient être apportées à la formation pour surmonter les barrières environnementales. / People with mobility limitations can include both disabled and older adults who have difficulty getting around due to motor, sensory, intellectual, or cognitive disabilities public transportation (PT) offers an affordable and convenient means of getting around the community to accomplish essential tasks and social activities. However, people with mobility limitations often face personal and environmental barriers to using PT services, such as the bus. A need for PT training has been identified to meet the needs of people with mobility limitations. Training programs and services are available to help older adults et people with mobility limitations achieve greater autonomy and mobility by improving knowledge, confidence and skills. In Quebec City, two programs - Tandem and Go (TanGo) and the training program of *Service d'accompagnement en mobilité intégrée* (P-SAMI) have been developed by organizations with an interest in PT such as *Accès Transports Viables* and the *Réseau de Transport de la Capitale*. This thesis explores the experiences and potential influences of these two training programs for PT using among older adults and people with mobility limitations and is divided into two parts. The first qualitative study aimed to explore the perception and experiences of older adults with the TanGo program and the use (or non-use) of PT after the TanGo program. Ten people were included in a qualitative descriptive study. Older adults experienced an increase in their confidence to use PT following the TanGo program. In additional, accompanied outings during the training by someone with experience in using the bus were appreciated by older adults. Those who had yet used PT at the time of the interviews reported they were either sick or were planning to take the bus in the future. The second multi-method study evaluated the P-SAMI program among people with mobility limitations. The objectives were to (1) explore the influence of the P-SAMI program on self-efficacy for using PT, community mobility, and personal satisfaction with goals related to using PT among people with mobility limitations and (2) collect suggestions for P-SAMI to improve the program itself with the effect of making it easier for people with mobility limitations to use the autobus report suggestions for improving SAMI based on the needs of people with mobility limitations. In a multimethod study (quasi-experimental, qualitative descriptive), 12 people with mobility limitations perceived that SAMI supported personal factors (confidence, PT-taking skills, satisfaction with personalized PT use goals), helped achieve lifestyle habits, but improvements still needed to be made in training to address environmental barriers.
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La mobilité des abonnés au service d'autopartage de Québec (Communauto) et leurs émissions de gaz à effet de serre

Alexandre, Louis 17 April 2018 (has links)
L’autopartage est un concept qui s’est développé en Europe au début des années 90. Ce service s'adresse à une clientèle (particuliers ou entreprises) qui utilise sporadiquement la voiture ou qui, par choix ou en raison de contraintes, ne possède pas de voiture. La voiture est "partagée" entre plusieurs abonnés qui peuvent l'utiliser suite à une réservation à l'heure ou à la journée. L’autopartage, est un phénomène émergent et en forte croissance, tant en Europe qu’en Amérique du Nord. En 2006, l’autopartage était disponible dans 600 villes de par le monde, avec près de 348 000 adhérents se partageant l’usage de 11 700 voitures. En 1994, Auto-Com inaugurait à Québec le premier service pérenne d'autopartage en Amérique du Nord. Devenue par la suite Communauto, cette société est maintenant bien implantée dans quatre régions urbaines du Québec (Montréal et sa banlieue rapprochée, Québec-Lévis, Gatineau et Sherbrooke), avec plus de 20 000 abonnés en 2010, dont 3 000 à Québec et une croissance annuelle d’environ 20% ces dernières années. Ce service disponible à ses débuts dans les centres-villes s’étend maintenant aux banlieues de première et de deuxième couronne. Ce phénomène mérite donc d’être étudié en regard de son impact sur la mobilité. Les choix de mobilité des usagers de l’autopartage sont-ils semblables à ceux des autres automobilistes? Les abonnés utilisent-ils plutôt cette forme d’accès à l’automobile en complément des transports collectifs et actifs? Les utilisateurs de l’autopartage doivent réserver une voiture, se déplacer pour y accéder et payer en fonction de son utilisation (coûts fixes compris). En comparaison, une voiture possédée est toujours disponible et seuls les coûts variables d’utilisation sont apparents (essence et stationnement). Les contraintes de temps, de distance et de coût associés à l'autopartage devraient ainsi se traduire par une plus grande utilisation des modes de transport complémentaires (marche, vélo, transport en commun et taxi). On peut donc anticiper que les abonnés à l'autopartage consomment moins d'énergie et émettent moins de GES (gaz à effet de serre) lors de leurs déplacements que les propriétaires d'automobiles. Par contre, certains abonnés au service d'autopartage n'avaient pas de voiture avant leur abonnement; leur mobilité pourrait être plus grande qu'auparavant ou par rapport à des personnes non motorisées habitant le même secteur. Pour vérifier si le bilan des émissions de GES des abonnés est supérieur ou inférieur à celui de la population en général, une enquête a été réalisée d’avril à juin 2009 auprès d’un échantillon d’abonnés de Communauto à Québec, afin de recueillir l’ensemble de leurs déplacements durant une semaine. Afin de minimiser les coûts d’une telle enquête hebdomadaire, une approche innovatrice a été utilisée en développant une enquête Web dans le cadre d’un projet du RCE GEOIDE et de financements du CRSH et du FQRSC. Les répondants devaient identifier leurs lieux d’activités sur une carte (application utilisant les fonctionnalités de Google Maps). Par la suite, les lieux localisés par le répondant étaient disponibles pour remplir un carnet de déplacements par l’intermédiaire de menus déroulants. Le défi pour élaborer cette enquête fut grand, car il n’existe que peu d’exemples de ce type. L’enquête devait aussi retenir l’adhésion des participants durant une semaine. Au final, 57 abonnés de Communauto de Québec ont complété l’enquête WEB sur la mobilité et les résultats ont été comparés à ceux d’un groupe témoin (122 répondants) déjà enquêté avec des méthodes classiques (questionnaires et entrevues) en 2002 et 2003 à Québec (projet PROCESSUS financé par le CRSH et GEOIDE). La comparaison des deux méthodes d’enquête montre l’excellent potentiel d’une approche par l’intermédiaire d’internet. L’expérience fut riche en enseignements et résultats qui intéresseront sûrement toute personne désirant développer une enquête WEB sur la mobilité. Ainsi, des différences significatives ont été mesurées dans l’utilisation des outils de localisation selon le genre et le niveau de scolarité. En termes de mobilité, les résultats de l’étude sont probants. Les parts modales des abonnés de Communauto sont très similaires à celles des ménages non motorisés du groupe témoin et le bilan des émissions de GES est significativement moindre que celui de la population témoin pour tous les secteurs de la région de Québec (centre-ville, anciennes banlieues et nouvelles banlieues). Des différences sont aussi perceptibles en fonction du degré de motorisation et de la localisation du lieu de résidence, donc de la structure urbaine. / Car sharing is a concept developed in Europe during the 1990’s. This type of service is used by people and enterprises using car sporadically or that do not own a car, by choice or due to constraints. Car use is share among subscribers who must make a reservation to use it on an hourly or daily basis. This phenomenon is emerging and rapidly growing in Europe and North America. In 2006, car sharing was implemented in 600 cities around the World, meaning more than 348 000 subscribers sharing usage of 11 700 cars. In 1994, Auto-Com was launching in Quebec City, the first still existing car sharing service in North America. This company, now called Communauto, is now well implemented in four urban regions in the Province of Québec (Montréal and its inner ring of neighbourhoods, Québec-Lévis, Gatineau and Sherbrooke), having more than 20 000 subscribers in 2010, among which 3 000 are living in Québec City. The yearly growth rate was close to 20 % during the last few years. At the beginning, this service was mostly available downtown, but it is now well implemented in the first and second ring suburbs. The impact of this phenomenon on mobility deserves research. Is the mobility behaviour of car sharing users similar to that of other car drivers? Conversely, are the subscribers using this type of access to car as a complement to public and active transportation modes? Car sharing users must make a reservation, walk or move to access the vehicle and should pay in consideration of usage (fixed costs included). In comparison, an owned car is always available and only variable costs are immediately perceived (gas and parking). In theory, time constraints, distance and costs of using a shared car, should advantage other transportation modes (walking, biking, public transportation and taxi). Therefore, we anticipate that car sharing users are consuming less energy and generate less greenhouse gases (GHG) emissions than car owners, for their travelling needs. However, some car sharing subscribers did not have car access prior to their membership; their overall mobility could have increased or be higher than that on non-motorised people living in the same neighbourhood. The main purpose of this research aim at testing if the GHG emission balance of car sharing users is higher or lower than in the general population. A survey was realised between April and June of 2009 in order to collect all trips made by a sample of Communauto’s subscribers for an entire week. In order to minimize costs of such a weekly survey, a novel approach based on the Web was developed, thanks to a NCE GEOIDE Network initiative, receiving complementary funding from SSHRC and FQRSC. Respondents were asked to locate their activity places on an electronic map using a custom application based on Google Maps. Afterwards, places geo-referenced by respondents were used to fill seven daily trip logbooks using drop down menus. This survey was highly challenging because there are very few existing trip surveys using the Web. Moreover, the survey had to retain interest of respondent during an entire week. Finally, 57 Communauto’s subscribers living in Québec City filled an entire week logbook using the Web interface. Results of these car sharing users were compared to those of a control group (122 respondents) previously surveyed using pen-and-paper methods, in 2002 and 2003, also in Québec City (PROCESSUS Network funded by SSHRC and GEOIDE). When making comparison of both methods, one can understand the excellent potential of the Web-based survey. The experiment was very informative and the results are of great interest for those who want to develop a Web survey on mobility. Significant differences were observed for the selection of location tools between genders and among education levels. Findings are convincing with strong differences in mobility behaviours between car sharing users and others. Modal shares of car sharing users are very similar to those of non-motorized people in the control group and the average GHG emissions balance of car sharing subscribers is significantly lower than that of the control group for all considered neighbourhoods in Quebec City (downtown, older suburbs, new suburbs). Differences can also be established based on motorization, residential location and the nature of urban fabric.
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Mobilité et changements climatiques : bilan et analyse des émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements des résidents de la région de Québec

Savard-Duquet, Nikolas 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise utilise une approche désagrégée pour estimer les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à la mobilité des résidents de la région de Québec et pour mettre en évidence l'impact de différents déterminants sur ces émissions. Le bilan des émissions par répondant révèle des profils de mobilité différents suivant le lieu de résidence. En effet, nous montrons que les résidents des zones périphériques produisent plus du double d'émissions de GES que ceux des zones centrales. Différents modèles économétriques sont estimés pour évaluer l'impact sur les émissions des caractéristiques des répondants, des ménages, de la forme urbaine et de l'offre de transport en commun à proximité du domicile ainsi que du prix de l'essence. Les impacts de ces déterminants sont aussi évalués en fonction du motif de déplacement (travail, loisir, magasinage). Le sexe du répondant, son statut professionnel et la structure familiale de son ménage ont tous un impact significatif sur les émissions de GES liées à la mobilité. Par exemple, les femmes produisent en moyenne 24% moins d'émissions que les hommes. On constate également des économies d'échelles au sein des ménages, un couple ne produisant que 60% plus d'émissions qu'une personne seule. Les variables de forme urbaine testées ont un impact relativement modeste sur les émissions, indiquant que des changements majeurs dans l'aménagement territorial seraient nécessaires pour arriver à une réduction marquée des émissions liées à la mobilité. Par exemple, une augmentation de 10% de la densité de logements entraînerait une diminution d'environ seulement 1% des émissions; ce résultat est conforme aux conclusions d'études récentes. Quant au lieu de travail d'un répondant, chaque km le séparant de sa résidence implique 0,28 kg d'équivalent CO2. Selon nos résultats, l'étalement urbain mesuré par la distance entre le domicile et le centre-ville de Sainte-Foy affecte fortement les émissions, chaque km supplémentaire les séparant impliquant 0,23 kg d'équivalent CO2 de plus. Les mesures d'offre de transport en commun n'ont quant à elles pas d'impact significatif sur les émissions de GES. Pour ce qui est du prix de l'essence, son impact n'est pas statistiquement significatif, suggérant la faible élasticité de la mobilité automobile par rapport au prix de l'essence.
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Formes urbaines, aménagements routiers et usage de la bicyclette

Noël, Nathalie 11 April 2018 (has links)
La planification du territoire et des réseaux pour les cyclistes demande une meilleure connaissance de leurs comportements et de leurs besoins. À cet effet, la présente recherche tente d'approfondir les connaissances sur l'utilisation de la bicyclette et les stratégies de déplacements ainsi que d'identifier les facteurs qui influencent son usage, tels que les attributs de la forme urbaine et les aménagements routiers. Nous avons donc étudié l'ensemble des déplacements journaliers, tous modes confondus, de près de 200 cyclistes actifs par le biais de carnets d'activité et de déplacements. Cette enquête a permis de dresser un portrait de l'ensemble des activités des individus (ex. travail, loisirs, courses, etc.) et de mettre en évidence les contraintes auxquelles ils font face. / De plus, des informations à caractère socio-économique sur les cyclistes et leurs ménages, ont aussi été collectées afin de procéder à un examen des conditions particulières de leur milieu de vie. À l'aide des données de l'enquête et des analyses sur l'intégration de la bicyclette dans les stratégies de déplacements, nous avons été en mesure d'élaborer une typologie des cyclistes basée sur les différents usages. Celle-ci, en plus de permettre d'établir l'influence des caractéristiques socio-économiques et du milieu bâti sur les différents usages de la bicyclette, a aussi donné la possibilité d'évaluer l'utilité de l'analyse factorielle combinée à l'analyse discriminante pour synthétiser les informations et classer les individus avec objectivité. Cette typologie a permis d'identifier sept types de cyclistes (quatre types plutôt utilitaires et trois types plutôt récréatifs).Toutes les données recueillies ont été intégrées à un système d'information géographique (SIG) pour réaliser des analyses spatiales qui permettent de mieux connaître les comportements, les stratégies de déplacements des individus et leurs espaces d'action. / L'analyse centrographique permet d'établir la localisation, la dispersion et la forme des espaces d'action des individus et de procéder par la suite à des comparaisons. Les principaux objectifs de ces analyses sont de déterminer les espaces d'action des cyclistes et d'établir les effets de l'organisation du territoire et du milieu de résidence sur leurs stratégies de déplacements. Les résultats de cette recherche tendent à démontrer qu'il est possible de remettre en question l'effet de la densité sur la réalisation de déplacements à bicyclette. La cohabitation possible entre l'automobile et la bicyclette a été démontrée, contrairement à ce que l'on perçoit habituellement.

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