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Les Minimes et la province d'Aquitaine sous l'Ancien Régime : un cadre provincial pour un engagement intellectuel ?Malabirade, Valérie 25 June 2013 (has links) (PDF)
Au 15ème siècle, saint François de Paule est le créateur d'un Ordre très original, l'austérité de la règle, le quatrième vœu de vie quadragésimale et l'humilité religieuse distinguent nettement ces nouveaux venus des congrégations régulières traditionnelles. Pour le saint Calabrais la réforme est essentielle : elle prend la forme d'un renouveau, un retour aux sources et à la stricte observance à la manière d'autres réguliers de l'époque, versés dans le rigorisme pénitentiel.Le mouvement est organisé en provinces à la mort de saint François de Paule, elles constituent l'aire géographique de l'Ordre par excellence, les réguliers étant indépendants des diocèses. Constituée de quinze couvents, la province d'Aquitaine est l'une des plus étendue de l'Ordre, elle dépasse ainsi largement les frontières traditionnelles du Sud-Ouest. Il s'agit donc de démontrer les spécificités de cet Ordre en France à travers une aire géographique novatrice, la province. Ce cadre est ainsi idéal pour étudier l'Ordre, son organisation, son évolution et son engagement intellectuel. Entre la première fondation en Aquitaine, en 1503 et la Révolution, qui sonne la disparition de l'Ordre en France, les Minimes sont confrontés à de nombreux changements sociaux et intellectuels. Il s'agit ici de définir le cadre provincial et de déterminer la réalité de l'évolution d'un Ordre érémitique vers un Ordre scientifique où des figures se détachent au 17ème siècle, tels Emmanuel Maignan et Charles Plumier.Ce travail répond à la relative méconnaissance de l'Ordre des Minimes en France et plus précisément dans le Sud-Ouest où aucune étude d'ensemble n'a été menée, ni sur les Minimes, ni plus généralement sur les réguliers.
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De la quête de Dieu à l’ouverture d’écoles pour les enfants pauvres : Nicolas Barré (1621-1686), son œuvre spirituelle et scolaire / From the search for God to the opening of schools for poor children : Nicolas Barré (1621-1686) his spiritual and educational workLegois, Jeanne-Marie 09 December 2010 (has links)
Né dans une famille bourgeoise, apparemment à l’abri des grands fléaux qui traversent sa région (guerres, épidémies, famines…), Nicolas Barré devient un excellent élève des Jésuites. Cependant, il choisit d’entrer au Couvent des Minimes d’Amiens en 1640 pour y poursuivre sa quête de Dieu dans une vie d’humilité, de pauvreté, de chasteté, d’obéissance, de carême perpétuel, dans le service des plus pauvres et suivre ainsi la devise du fondateur de l’Ordre : « Charitas ».Mais les Minimes de Paris, surtout ceux de la Place Royale, où il est envoyé, sont aussi de brillants intellectuels, appréciés des grands de ce monde. Nicolas Barré se dépense sans compter jusqu’à ce qu’il tombe malade. Rétabli, il est nommé à Rouen en 1659. Son désir de servir Dieu et de le révéler aux masses populaires qu’il côtoie, prend une dimension exceptionnelle. Nicolas Barré se démarque alors de son Ordre (tout en y restant) et suscite l’initiative d’écoles pour les enfants pauvres. Diverses rencontres avec des personnages influents lui permettent de donner corps à ses idées qui seront exécutées par des jeunes filles généreuses. Cependant, Nicolas Barré refuse obstinément les « fondations » pour ne dépendre que de Dieu et pour assurer à son Association une totale mobilité apostolique. Il se révèle un pédagogue hors pair et initie à l’enseignement des jeunes filles qu’il rassemble dans des séminaires de formation. Ce n’est qu’au 19ème siècle, pour répondre à l’appel missionnaire, que l’Association, des « Maîtresses Charitables », appelées aussi depuis le 17ème siècle « Sœurs de l’Enfant-Jésus », sera transformée en Institut religieux. / Born in a bourgeois family, apparently preserved from the scourges which crossed his region, (wars, epidemics, famine), Nicolas Barré became an excellent student in a Jesuit school. However, he chose to enter the convent of Minims in Amiens in 1640 to continue his search for God through a life of humility, poverty, chastity, obedience and perpetual Lent in the service of the poorest, following the motto of the founder “Caritas”.But the Minims of Paris, especially those of the Place Royale where he was sent, were also brilliant intellectuals, greatly esteemed by the important people in society. Nicolas Barré worked without sparing himself until he fell ill. When he was recovered he was sent to Rouen in 1659. His desire to serve God and to reveal Him to the ordinary people he rubbed shoulders with took on an exceptional dimension. Nicolas Barré differentiated himself from his order (although he didn’t leave it) by opening schools for poor children. Encounters with influential people allowed him to give shape to his ideas which were carried out by generous young women. However, Nicolas Barré obstinately refused financial “foundations” in order to depend only on God and to give his Association complete apostolic mobility. He reveal himself to be an outstanding pedagogue and gathered young women into seminars to form them as teachers. It was only in the 19th century that, in answer to a missionary call, the “Maîtresses Charitables”, (who from the 17th century were also called “Sisters of the infant Jesus”) became a Religious Congregation.
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Etude des dysfonctions lymphocitaires T dans le syndrome néphrotique idiopathique / Investigating T cells dysfunctions in minimal-change nephrotic syndromVachin, Pauline 19 January 2018 (has links)
La pathogénie du syndrome néphrotique idiopathique est inconnue, mais de nombreux arguments clinques et expérimentaux favorisent l’hypothèse d’une pathogénie dys-immunitaire à expression immunologique et rénale, au cours de laquelle on observerait une altération des lymphocytes T. Cependant, le mécanisme exact reste encore mal connu. Récemment, le Rituximab, un anticorps dirigé contre l’antigène CD20, a montré une efficacité à induire une rémission à moyen et long terme suggérant l’implication d’une dysfonction des lymphocytes B et/ou un défaut de coopération T-B. Notre laboratoire a isolé un nouveau gène C-MIP dont l’expression est induite dans certaines sous-populations lymphocytaires T et B, ainsi que dans les podocytes de patients atteints de SNI en phase de poussée mais quasiment indétectable chez les sujets sains.Dans ces travaux, ancillaires au PHRC NEPHRUTIX, nous avons étudié les perturbations lymphocytaires T, avant, au moment de la rechute et en période de rémission au cours de syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes et l’effet du traitement par le Rituximab. Dans cette étude, nous avons mis en évidence que la rechute était associée à un effondrement des lymphocytes T régulateurs, une baisse profonde de l’interleukine-2 ainsi qu’à une surexpression significative de C-MIP, précédant la survenue de la rechute. Ces modifications se restaurent en rémission. Enfin, la rémission obtenue dans le bras Rituximab, entraîne une diminution des lymphocytes T folliculaires (Tfh), des iNKT et des cellules double-négatives DN-TCR Vα24, suggérant que le SNLGM implique un défaut des réponses immunitaires innées et adaptatives, qui peut être stabilisé par un traitement par Rituximab.Afin d’étudier le rôle de C-MIP, nous avons généré des souris transgéniques sur-exprimant ce gène dans les lymphocytes T matures périphériques. Cette surexpression est à l’origine d’un phénotype lymphocytaire altéré marqué par une accumulation de lymphocytes T naïfs, un effondrement des cytokines activatrices de type Th1 et Th2 et une accumulation des formes inactives des Src kinases. Ces résultats suggèrent que C-MIP, en inhibant les Src kinases, est un régulateur négatif de l’activation T impliqué dans la signalisation proximale et pourrait être impliqué dans l’hypo-réactivité lymphocytaire T observée chez les patients atteints de SNLGM actif. / The pathogenesis of minimal-change nephrotic syndrom (MCNS) is unknown, but, supported by many clinical and experimental arguments, it was suggested that MCNS is a dys-immune disorder with immunogical and renal expression, during which T-cell alteration would be observed. However, the exact mechanism remains unknown. Recently, Rituximab, a B-cell depleting agent, is effctive in inducing mid- and long-term remission suggesting involvement of B-cell dysfunction and/or lack of T-B cooperation. Our laboratory identified a new gene: C-MIP. We have shown that C-MIP abundance is increased in some T and B lymphocyte subpopulations, as well as in podocytes of MCNS patients during relapse phase but undetectable in healthy subjects.In this work, ancillary to the NEPHRUTIX PHRC, we studied T-cell disturbances before and during the relapse or during the remission time in MCNS and the effect of Rituximab therapy. In this study, we found that relapses were associated with significant decrease in regulatory T cell and interleukin-2 expression, while C-MIP abundance was significantly increased. These changes are restored during remission time. Finally, remission after Rituximab therapy leads to a decrease in follicular T cells (Tfh), iNKT and double-negative (CD4- CD8-) T cells expressing the invariant Vα24 chain, suggesting that MCNS involves a disorder of innate and adaptative immune response, which can be stabilized by Rituximab treatment.In order to study the C-MIP role, we generated transgenic mice overexpressing this gene in the peripheral mature T-cells. This overexpression leads to an altered lymphocyte phenotype with an accumulation of naive T lymphocytes, a significant decrease of Th1 and Th2 activating cytokines and accumulation of inactive Src kinases. These results suggest that, by inhibiting Src kinases, C-MIP is a negative regulator of activation T involved in proximal signalling and may be responsable of the lymphocyte T hypo-reactivity observed in patients with active MCNS.
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Les Minimes et la province d'Aquitaine sous l'Ancien Régime : un cadre provincial pour un engagement intellectuel ? / The Minims and the province of Aquitaine under the old regim : a provincial frame for an intellectual commitment ?Malabirade, Valérie 25 June 2013 (has links)
Au 15ème siècle, saint François de Paule est le créateur d’un Ordre très original, l’austérité de la règle, le quatrième vœu de vie quadragésimale et l’humilité religieuse distinguent nettement ces nouveaux venus des congrégations régulières traditionnelles. Pour le saint Calabrais la réforme est essentielle : elle prend la forme d'un renouveau, un retour aux sources et à la stricte observance à la manière d’autres réguliers de l’époque, versés dans le rigorisme pénitentiel.Le mouvement est organisé en provinces à la mort de saint François de Paule, elles constituent l'aire géographique de l’Ordre par excellence, les réguliers étant indépendants des diocèses. Constituée de quinze couvents, la province d'Aquitaine est l'une des plus étendue de l'Ordre, elle dépasse ainsi largement les frontières traditionnelles du Sud-Ouest. Il s'agit donc de démontrer les spécificités de cet Ordre en France à travers une aire géographique novatrice, la province. Ce cadre est ainsi idéal pour étudier l'Ordre, son organisation, son évolution et son engagement intellectuel. Entre la première fondation en Aquitaine, en 1503 et la Révolution, qui sonne la disparition de l'Ordre en France, les Minimes sont confrontés à de nombreux changements sociaux et intellectuels. Il s'agit ici de définir le cadre provincial et de déterminer la réalité de l'évolution d'un Ordre érémitique vers un Ordre scientifique où des figures se détachent au 17ème siècle, tels Emmanuel Maignan et Charles Plumier.Ce travail répond à la relative méconnaissance de l’Ordre des Minimes en France et plus précisément dans le Sud-Ouest où aucune étude d’ensemble n’a été menée, ni sur les Minimes, ni plus généralement sur les réguliers. / In 15th century, saint François de Paule is the creator of a very original Order, the austerity of the rule, the fourth wish of quadragesimal life and the religious humility distinguish sharply these newcomers of the traditional regular congregations. For François the reform is essential: he takes the shape of a revival, a return to basics and in the strict observance in the style of other regular of period.The movement is organized in provinces in saint François's death, they constitute the geographical area of the Order par excellence, the regular being independent from dioceses. Established by fifteen convents, the province of Aquitaine is one of the most sprea by the Order, it exceeds so widely the traditional borders of the Southwest.It is thus a question of demonstrating specificity of this Order in France through an innovative geographical area, the province. This context is so ideal to study the Order, his organization, its evolution and its intellectual commitment. Between the first foundation in Aquitaine, in 1503 and the Revolution, which sounds the disappearance of the Order in France, the Minims are confronted with numerous social and intellectual changes. It is a question here of defining the provincial context and to determine the reality of the evolution of a monastic Order towards a scientific Order where figures get loose in 17th century, such Emmanuel Maignan and Charles Plumier.This work answers the misunderstanding of the order of the Minims in France and more exactly in the Southwest where no study was led, either on the Minims, or more generally on the regular.
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