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Ken Saro-Wiwa's art and the aesthetics of non-silenceGeorge, Austin Tamuno-Opubo 03 March 2008 (has links)
Abstract:
This work examines the writings and other discursive practices of Ken Saro-
Wiwa, the Nigerian dissident writer and minority rights activist, who was hanged
by the military authorities in Nigeria in November 1995. Until his death, Saro-
Wiwa had been a tireless campaigner against transnational oil corporations for
devastating the local ecology while prospecting for oil, and against the Nigerian
state for repressing oil-bearing minority communities through its nationalist
bureaucratic practices. After his death, the ideas of this writer contained in over
twenty literary texts and detention diaries continue to frame and inflame
agitational discourses in the Niger Delta region of Nigeria and beyond.
The aim of this work is to identify, interpret and critique the vast miscellany of
oppositional modalities employed by Ken Saro-Wiwa and his Ogoni community in
their tussles with nationalist modernity in Nigeria. Using interpretive protocols
derived mainly from minority discourse theory, I attempt to examine and assess
the place and significance of Ken Saro-Wiwa within the corpus of dissident
culturalist discourse in Africa and beyond.
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Drawing in the margins : identity and subjectivity in contemporary autobiographical comicsKøhlert, Frederik Byrn 11 1900 (has links)
Mon projet de thèse démontre comment le genre de la bande dessinée peut être mobilisé de façon à déstabiliser les idéologies identitaires dominantes dans un contexte autobiographique. À partir de théories contemporaines de récits de vie et de leurs emphase sur la construction du sujet au travers du processus autobiographique, j’explore les façons par lesquelles les propriétés formelles de la bande dessinée permettent aux artistes féminines et minoritaires d’affirmer leurs subjectivités et de s’opposer aux idéaux hégémoniques reliés à la représentation du genre, du traumatisme, de la sexualité, de l’ethnicité, et du handicap, en s’auto-incarnant à même la page de bande dessinée. Par une analyse visuelle formelle, ma thèse prouve que les esthétiques hyper-personnelles du dessin à la main découlant d’une forme ancrée dans l’instabilité générique et le (re)mixage continu des codes verbaux et visuels permettent aux artistes de déstabiliser les régimes de représentation conventionnels dans une danse complexe d’appropriation et de resignification qui demeure toujours ouverte à la création de nouveaux sens.
Suite à l’introduction, mon second chapitre explique la résistance de Julie Doucet par rapport aux plaisirs visuels découlant de la contemplation des femmes dans la bande dessinée par son utilisation du concept originairement misogyne de la matérialité féminine grotesque comme principe génératif à partir duquel elle articule une critique de la forme et du contenu des représentations normatives et restrictives du corps féminin. Le troisième chapitre considère la capacité de la bande dessinée à représenter le traumatisme, et se penche sur les efforts de Phoebe Gloeckner visant à faire face aux abus sexuels de son enfance par l’entremise d’un retour récursif sur des souvenirs visuels fondamentaux. Le chapitre suivant maintient que la nature sérielle de la bande dessinée, sa multimodalité et son association à la culture zine, fournissent à Ariel Schrag les outils nécessaires pour expérimenter sur les codes visuels et verbaux de façon à décrire et à affirmer le sens identitaire en flux de l’adolescent queer dans sa quadrilogie expérimentale Künstlerroman. Le cinquième chapitre suggère que l’artiste de provenance Libanaise Toufic El Rassi utilise la forme visuelle pour dénoncer les mécanismes générateurs de préjugés anti-Arabes, et qu’il affirme son identité grâce au pouvoir de rhétorique temporaire que lui procure l’incarnation d’un stéréotype connu. Mon dernier chapitre démontre comment Al Davison emploie la bande dessinée pour mettre en scène des rencontres d’observations dynamiques avec le spectateur implicite pouvant potentiellement aider l’auteur à éviter le regard objectivant généralement associé à la perception du handicap. / This dissertation argues that the comics form can be mobilized to destabilize dominant notions of identity in an autobiographical context. Drawing on current theories of life writing that stress the construction of the self through the autobiographical process, it explores how the specific formal properties of comics provide opportunities for women and minority artists to assert subjectivity and contend with hegemonic ideas concerning the representation of gender, trauma, sexuality, ethnicity, and disability through the embodiment of the self on the comics page. Through formal visual analysis, the dissertation shows how the highly personal and hand-drawn aesthetics of a form that thrives on generic instability and the continual (re)mixing of verbal and visual codes allows artists to destabilize conventional representational schemes in a complex dance of appropriation and resignification that is always open to the creation of new meanings.
Following the introduction, Chapter 2 shows how Julie Doucet resists the visual pleasure associated with looking at women in comics by using the originally misogynistic concept of grotesque female materiality as a generative principle from where she articulates a critique in both form and content of normative and restricting representations of the female body. Chapter 3 examines the comics form’s ability to depict trauma, and focuses on Phoebe Gloeckner’s attempts to come to terms with childhood sexual abuse through a recursive return to key visual memories. Chapter 4 argues that the form’s serial nature, multimodality, and association with zine culture provides Ariel Schrag with the tools to experiment with visual and verbal codes in order to delineate and assert a sense of the in-flux and queer teenage self in an experimental four-volume Künstlerroman. Chapter 5 argues that Lebanese-born artist Toufic El Rassi uses the visual form to expose the mechanism behind the production of anti-Arab prejudice, and that he asserts personal identity through the temporary rhetorical power afforded by the inhabitation of a known stereotype. Chapter 6 shows how Al Davison employs the comics form to stage dynamic staring encounters with the implied observer that have the potential to help the author elude the objectifying gaze commonly associated with looking at disability.
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L’esthétique de la résistance dans les œuvres des écrivaines franco-vietnamiennes contemporaines : Femmes, Histoire, Exil / Aesthetics of Resistance in the Works of Contemporary French-Vietnamese Female Writers : Women, History, ExileNtoumos, Veronica 19 December 2017 (has links)
Les fictions franco-vietnamiennes, qui ont relevé le défi de dépasser le carcan folklorique, offrent un point de vue original sur les concepts de femmes, d’histoire et d’exil dans des contextes de dominations politique et sociale différents. Néanmoins, ces fictions mettent en place des stratégies de résistance très proches. Parmi toutes les questions soulevées par les représentations qu’élaborent ces œuvres, celle de la résistance a été retenue car elle est particulièrement riche et révélatrice de la complexité de leur identité littéraire. Comment s’écrit la résistance dans les œuvres franco-vietnamiennes ? À quoi résistent-elles ? Quels sont les enjeux de cette résistance ? L’étude se focalise sur les fictions de quatre écrivaines franco-vietnamiennes contemporaines, Linda Lê, Kim Lefèvre, Ly Thu Ho et Anna Moï. Ces écrivaines offrent des pistes de réponses à ces questions, en mettant en évidence trois dominations qui se croisent et s’articulent entre elles : la résistance à la domination masculine, à l’histoire surplombante et à la glorification d’une identité nationale figée. Le cadre d’analyse choisi est celui des resistance studies.Cette méthode permet d’engager une description systématique des figures de résistance présentes dans les récits de fiction. Le champ d’investigation pose tout d’abord le problème des représentations de la place des Vietnamiennes, tiraillées entre la société patriarcale teintée de confucianisme et la société française moderne. Elle implique également l’examen des modalités déployées dans les œuvres du corpus pour déjouer les pièges d’une écriture de l’histoire du Vietnam qui accorderait peu de place aux voix subalternes : aux Vietnamiens et en particulier aux femmes. Finalement, à travers l’analyse de l’exil comme forme masquée d’insoumission, nous interrogerons la façon dont le sujet femme-postcoloniale s’approprie les apports exogènes sans renoncer à son éthique et son identité particulières. / Having successfully taken up the challenge of going beyond the limits of folklore, French-Vietnamese fiction offers an original point of view on the ideas of women, history and exile. These elements are staged in different contexts of social and political domination, but they nevertheless set up very similar strategies of resistance. This is why, among all the issues raised by the representations framed by these works, that of resistance was chosen, since it is so rich and revealing of the complexity of their literary identity. How is resistance described in French-Vietnamese works? What is being resisted against? What is at stake in this resistance?This study is focused on the works of four French-Vietnamese contemporary writers: Linda Lê, Kim Lefèvre, Ly Thu Ho and Anna Moï. These female writers provide answers to the questions above by highlighting three correlated and intertwined dominations: resistance to male domination, to overarching history, and to the glorification of a frozen national identity. The framework of the analysis is that of resistance studies.This approach enables a systematic description of the resistance figures encountered in these fictional works. The field of investigation first reveals the issue of the representation of Vietnamese women, torn between a Confucean and patriarchal society and that of modern France. It also implies the study of the means developed in these works to avoid the traps of a writing of Vietnamese history that allows little space to subaltern voices of the Vietnamese, and of women in particular. Finally, through the analysis of exile as a hidden form of insubordination, we will question the way in which French-Vietnamese narrative gives initiative to the postcolonial woman subject and enables her to appropriate contributions from outside without denying her ethics
and her identity.
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Modernity, Multiculturalism, and Racialization in Transnational America: Autobiography and Fiction by Immigrant Muslim Women Before and After 9/11Aydogdu, Zeynep 16 September 2019 (has links)
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