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L'idée de monde de la vie et la représentation du réel dans la fiction tardive de Virginia Woolf / the idea of the lifeworld and the representation of reality in virginia woolf's late fiction

Le Brun, Xavier 24 November 2017 (has links)
Principalement analysée comme un retour à l’esthétique réaliste qui était celle de Virginia Woolf à ses débuts, la fiction tardive de l'écrivaine s’écarte radicalement de ses productions des années vingt et de leur modernisme affiché. La présente étude se propose de comprendre cet écart à travers le filtre de la mimésis : le basculement en jeu dans les œuvres tardives a à voir avec la représentation fictionnelle du réel et les inflexions que lui apporte Virginia Woolf au tournant des années trente. En effet, là où des textes comme Mrs Dalloway ou To the Lighthouse mettaient en scène un réel de l’intériorisation, un monde passé au crible de la conscience, les dernières œuvres de l'écrivaine adoptent une logique inverse et translatent l’intériorité à la surface même des choses et des événements. Ce déplacement inédit, qui « signe » la mimésis woolfienne tardive, nous semble par ailleurs devoir être mis en rapport avec un concept philosophique contemporain de la fiction tardive de Virginia Woolf, celui de « monde de la vie » ou Lebenswelt. Développé par Edmund Husserl dans son ultime ouvrage, La Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale, le Lebenswelt permet de penser une extériorisation de la vie subjective dans un monde qu’elle façonne à mesure qu’elle en fait l’expérience. À cet égard, les conceptions du réel qu’échafaudent au même moment Woolf et Husserl se révèlent être singulièrement proches. Cependant il s’agira moins ici d’appliquer le concept au texte, de comprendre le littéraire à travers le philosophique, que de mettre en place un dialogue « intertextuel » entre ces principes souvent concurrents : le Lebenswelt, loin de s’apparenter à une « réponse » aux questions soulevées par les textes de Woolf, peut au contraire nous aider à dégager la logique propre de la fiction tardive de l’écrivaine – tant et si bien que l’analyse du monde de la vie husserlien sera d’abord pour nous l’occasion de faire émerger un monde de la vie authentiquement woolfien. / Mainly analysed as a return to the realist aesthetics of her first novels, Virginia Woolf’s late fiction stands in stark contrast with her “high modernist” works of the 1920s. The present study suggests that such a reorientation is best understood when looked at through the lens of mimesis: the change affecting Woolf’s late fiction has to do with the representation of reality and with its alterations at the turn of the 1930s. Indeed, whereas texts like Mrs Dalloway or To the Lighthouse defined reality as the internalisation of the world, sieved through the consciousnesses of fictional characters, Woolf’s late fiction reverses this process by exporting the self directly to the outside world of things and events. Moreover, our intuition is that this unprecedented displacement, which comes to define Virginia Woolf’s last works, is to be compared with a philosophical concept emerging at the same time: Edmund Husserl’s Lifeworld. The Lifeworld, or Lebenswelt, theorised by Husserl in his last work, The Crisis of European Sciences and Transcendental Phenomenology, provides a conceptual framework in which the externalisation of subjectivity and its shaping of the outside world become conceivable. In this respect, Woolf and Husserl’s contemporary conceptions of reality appear particularly close. Our aim, however, is not to use the concept as a key for the text – nor will we analyse Woolf’s fiction from a philosophical standpoint. Instead of this, we intend to set up an “intertextual” dialogue between the often opposing principles of literature and philosophy: the Lifeworld, far from solving the questions raised by Woolf’s texts, is better conceived of as a catalyst destined to expose the underlying logic of Woolf’s late fiction. We thus take Husserl’s Lifeworld into account only inasmuch as its analysis paves the way for the discovery of Woolf’s own Lifeworld.
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La restitution du monde. Recherches sur les fonctions de la notion de « monde de la vie » (Lebenswelt) dans la phénoménologie de Husserl / The Restitution of the World. Researches on the concept of « life-world » and its functions in Husserl’s phenomenology

Farges, Julien 19 February 2011 (has links)
La thèse propose une étude de la notion de « monde de la vie » (Lebenswelt) telle qu’elle se déploie dans la pensée d’Edmund Husserl, fondateur de la phénoménologie. Prenant pour fil conducteur le problème qui est inscrit dans le nom même de cette notion (le problème d’une détermination du sens d’être du monde à partir de la vie intentionnelle du sujet), la thèse élucide la notion moyennant une approche fonctionnelle, fondée sur la distinction cardinale entre les régimes naturel et transcendantal de la vie intentionnelle. On montre en premier lieu que le monde de la vie se comprend comme monde corrélatif du passage d’une vie intentionnelle naturelle à la vie constituante de la subjectivité transcendantale (I), puis, à l’inverse, comme corrélat du recouvrement de cette vie transcendantale avec la vie naturelle de la conscience psychologique mondaine (II). Alors que la première partie rend compte de la genèse de cette notion dans la pensée de Husserl et montre qu’elle est indissociable du développement puis de la relativisation de l’idée d’une ontologie matérielle, la seconde partie montre que la notion de monde de la vie prend tout son sens lorsqu’elle est définie à partir des conditions de l’unité de la vie transcendantale et de la vie naturelle : on peut dès lors définir la phénoménologie husserlienne comme un positivisme transcendantal, au sein duquel le concept de monde de la vie reçoit des déterminations anthropologiques et biologiques tout en devenant le lieu d’une restitution transcendantale du sens de la positivité naturelle. / This PhD studies the concept of « life-world » (Lebenswelt) as it is developed in Edmund Husserl’s thought. Using as a leading clue the problem inscribed in the very name of the notion (the problem of a determination of the world’s mode of being from the intentional life of the subject), the PhD clarifies the notion through a functional approach, funded on the cardinal distinction between the natural and transcendental sides of the intentional life. First, it shows that the life-world can be understood as a world correlated to the transition from the natural intentional life toward the constituting life of a transcendental subjectivity (I) ; then, conversely, as the correlate of the unity between this transcendental life and the natural-psychological life of a worldly consciousness (II). In the first part, the PhD highlights the complex genesis of this notion in Husserl’s thought and shows that it is linked with the development and then the relativisation of the idea of a material ontology ; in its second part, it shows that the notion of life-world is the most significant when defined on the basis of the conditions of the unity of transcendental and natural life : the Husserlian phenomenology can therefore be defined as a transcendental positivism, in which the concept of life-world receives anthropological and biological determinations while allowing at the same time a transcendental restitution of the world’s natural positivity.
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L'originalité de l'apport de Gadamer à la phénoménologie

Saint-Julien, Simon 09 1900 (has links)
Le présent travail poursuit deux objectifs principaux, dont la visée commune consiste à clarifier le rapport de Gadamer à la phénoménologie en général et envers Husserl en particulier. Bien que l’impression fondamentalement favorable de Gadamer à l’égard de Husserl soit documentée dans la littérature secondaire, la tendance interprétative traditionnelle considère que la pratique phénoménologique dont Gadamer se réclame doit beaucoup plus à Heidegger qu’au père de la phénoménologie. En un premier geste plus « exégétique », nous nous proposons de mettre en relief les grandes lignes de l’interprétation que Gadamer propose de l’œuvre de Husserl afin de souligner la rigueur de son interprétation. Cette incursion initiale nous permettra aussi de révéler la présence d’une dette conceptuelle méconnue chez Gadamer à l’égard de la phénoménologie husserlienne, dette qui nous paraît fondamentale et qui ne doit pas être négligée dans l’économie globale de son projet philosophique. C’est pourquoi le deuxième objectif de notre projet de recherche aura pour tâche d’illustrer la productivité de ce legs conceptuel au sein du projet philosophique de Gadamer, en soulignant toutefois aussi la prise de distance critique de Gadamer par rapport à la phénoménologie husserlienne. Dans l’élaboration de son herméneutique, Gadamer développe en effet une critique « anti-subjectiviste » et « anti-fondationaliste » de la phénoménologie. Nous aurons cependant à souligner qu’il le fait afin de retourner à un sens de la phénoménologie plus en accord avec les « choses mêmes » et qui ne renie aucunement la nécessité de l’apport conceptuel de la phénoménologique husserlienne. Cela se remarquera entre autres par l’élaboration des concepts de tradition et de la fusion des horizons, mais aussi par l’élargissement du cadre du monde de la vie (Lebenswelt) pour inclure la dimension langagière. / The present study pursues two main objectives whose common aim is to highlight Gadamer’s specific relationship to phenomenology in general and to Husserl’s in particular. Although Gadamer’s fundamentally favorable impression of Husserl is well documented in the secondary literature, the traditional interpretative tendency holds that the phenomenological practice to which Gadamer refers owes much more to Heidegger than to the father of phenomenology. First, in a more exegetical gesture, we will retrace the ins and outs of Gadamer’s interpretation of Husserl’s work to highlight the rigor of his interpretation. This initial incursion will also enable us to reveal Gadamer’s conceptual debt to Husserlian phenomenology, which is fundamental and must not be overlooked in the overall economy of Gadamer’s philosophical project. Consequently, the second objective of our research project will be to illustrate the productivity of this conceptual legacy within Gadamer’s philosophical project, while also emphasizing Gadamer’s critical distance from Husserlian phenomenology. Through his affiliation with hermeneutics, Gadamer emancipates himself from the subjectivist and foundationalist bent that is ascribed to Husserl. As we will argue, however, this enables him to return to a sense of phenomenology more in line with the “things themselves”, and that in no way denies the need for conceptual input from Husserl’s phenomenology. This takes shape, among other things, through the concepts of tradition and the fusion of horizons, but also through the broadening of the framework of the lifeworld (Lebenswelt) to include the dimension of language.
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Phénoménologie et communauté : du monde de la vie aux formes de vie / Phenomenology and community

Wagner, Guillaume 08 September 2017 (has links)
Cette thèse porte sur la question de la communauté dans la phénoménologie husserlienne et posthusserlienne, en se concentrant autour du concept de « monde de la vie » (Lebenswelt) – notamment dans La crise des sciences européennes. A la croisée des étapes majeures du parcours husserlien dont nous dégageons les implications, nous interrogeons le monde de la vie à travers l'analyse phénoménologique des processus d'incorporation et d'incarnation. Nous démontrons que Husserl a d'emblée surmonté les impasses de ses successeurs en refusant l'opposition exclusive entre les champs d'immanence et de transcendance pour au contraire penser leurs entrelacements. A partir de la reprise de la critique radicale de l'objectivisme naturaliste, l'enjeu est d'approfondir les formes d'intrication entre sphère égologique et horizon-de-nous. Dès lors, nous désignons la praxis intersubjective comme la base des dynamiques de formation communautaire, que nous comprenons en tant que formes de vie. / This thesis engages the question of community in husserlian and post-husserlian phenomenology, concentrating on the concept of the “lifeworld” (Lebenswelt), especially in The Crisis of European Sciences and Transcendental Phenomenology. At the crossroads between two major stages of Husserl’s development, of which we will reveal the implications, we question the lifeworld through the phenomenological analysis of the processes of incorporation and incarnation. We demonstrate that Husserl straightaway surmounted the impasses met by his successors, by refusing an exclusive opposition between the fields of immanence and transcendence in order to, on the contrary, propose their interlacing. Starting with resumption of the radical critique of naturalist objectivism, the stakes are to deepen the forms of intricacy between the ecological sphere and world-horizon. From there, we designate intersubjective praxis as the basis of the dynamics of community formation, which we understand in terms of forms of life.

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