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Le quaternaire de la région de Mont-Laurier (Québec) : cartographie, sédimentologie et paléogéographieCaron, Olivier January 2007 (has links) (PDF)
En 2004, un projet de caractérisation des dépôts meubles (cartographie, sédimentologie et lithostratigraphie) a été amorcé dans la région de Mont-Laurier. L'objectif principal de cette étude réalisée dans le cadre d'une maîtrise visait à définir l'histoire glaciaire et post-glaciaire de cette région. L'orientation des marques d'érosion glaciaire durant la dernière glaciation démontre un écoulement principalement vers le SSE. Cette phase d'écoulement a été confirmée par les formes fuselées et par la thématique de dispersion glaciaire réalisée à partir des affleurements de marbre localisés à l'est de la ville de Mont-Laurier. Les dépôts quaternaires de la région de Mont-Laurier-Grand-Remous reposent en discordance angulaire sur le socle du Bouclier canadien. Le till sableux typique des Laurentides est surmonté, en plusieurs endroits, de sables et graviers fluvioglaciaires. L'une des problématiques principales de ce projet de recherche consistait à analyser les vestiges possiblement associés à l'invasion de la Mer de Champlain ou à la présence de lacs proglaciaires dans les vallées de la rivière Gatineau et du Lièvre. La photo-interprétation du territoire, les levés des coupes, les analyses sédimentologiques et l'inventaire des indicateurs biologiques effectué par Dadswell (1974) indiquent que la vallée de la rivière Gatineau et la vallée de la rivière du Lièvre ont été occupées par deux plans d'eau différents. Dans la vallée de la rivière du Lièvre, on a observé des séquences de rythmites qui présentent des caractéristiques sédimentologiques de varves; elles témoignent de la présence d'un paléolac. En tenant compte de l'hypothèse où chacun des couplets de rythmites représente une année de sédimentation, on estime que cet environnement glaciolacustre a pu exister durant environ 350 ans. Ces varves ont une épaisseur moyenne de 1,5 cm. La diminution de l'épaisseur des varves vers le haut des séquences est interprétée comme un indice du recul de la marge glaciaire. Ces varves sont constituées d'une importante quantité d'argile (35%) et ce principalement dans les lits d'hiver. Elles s'apparentent ainsi à certaines varves des lacs Barlow et Ojibway, décrites par Veillette (1996), dans la région de l' Abitibi-Témiscamingue. Les littoraux associés à ce plan d'eau indiquent que l'altitude maximale atteinte a été d'environ 255 m. La vallée de la rivière Gatineau présente un modèle géomorphologique et sédimentologique différent. Les levés de coupes stratigraphiques n'ont pas permis d'identifier des séquences de varves. L'altitude maximale des dépôts littoraux est également inférieure à celle observée dans la vallée de la rivière du Lièvre, soit 235 m. Dans le cadre de la reconstitution de l'étendue des mers et des lacs post-glaciaires, Dadswell (1974) a utilisé la répartition spatiale de bioindicateurs afin de caractériser ces paléenvironnements. Le Mysis Relicta représente le bioindicateur le plus répandu et le plus fréquemment utilisé. Ses résultats démontrent la présence du Mysis Relicta dans la majorité des lacs du secteur de la rivière Gatineau; ce qui semble indiquer que ce bassin était relié avec celui de la Mer de Champlain. À l'opposé, dans la vallée de la rivière du Lièvre, aucun lac échantillonné ne contenait ce crustacé. Compte tenu des nombreux autres indices tel que l'altitude plus élevé de ce plan d'eau, la présence de sédiments rythmés qui s'apparentent à des varves et d'un mécanisme de retenu des eaux (seuil topographique) situé à l'aval glaciaire, il semble probable qu'un lac proglaciaire ait inondé la vallée de la rivière du Lièvre alors que les eaux marines envahissaient celle de la rivière Gatineau. Il serait donc question de deux bassins indépendants: l'un paramarin à l'ouest et glaciolacustre à l'est. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cartographie, Paléogéographie, Stratigraphie quaternaire, Sédimentologie, Mer de Champlain, Lac proglaciaire.
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L'évaluation des vulnérabilités de la ville de Mont-Laurier et de la municipalité de Ferme-Neuve face au changement climatiqueLeblanc Tanguay, Jonathan 19 November 2012 (has links)
Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) prévoit que le changement climatique se manifestera par une augmentation de la température moyenne mondiale de 2 °C au courant du 21ième siècle (GIEC, 2007). Régionalement, une conséquence du réchauffement prévoit une augmentation dans l’intensité et la fréquence des extrêmes météorologiques dans la région Sud-ouest du Québec, au Canada (Ouranos, 2010). Une évaluation des vulnérabilités au changement climatique de Mont-Laurier et de Ferme-Neuve a été entreprise au cours de l'été 2011. Un total de 25 entrevues a été conduit auprès des deux populations, ce qui a permis d’identifier trois vulnérabilités sociales et trois vulnérabilités biophysiques passées et actuelles face au changement climatique. Un groupe de discussion a ensuite été utilisé pour valider les résultats et pour discuter des scénarios climatiques futurs et de leurs implications potentielles futures. L'étude conclut que Ferme-Neuve est très susceptible d'accroitre sa vulnérabilité au changement climatique en comparaison avec la ville de Mont-Laurier. Son économie mono-industrielle basée sur le tourisme, son exposition aux inondations printanières et par embâcle de glace sur la rivière du Lièvre, ainsi que les changements récents dans sa composition démographique auront des conséquences négatives sur sa capacité d'adaptation à faire face au changement climatique futur. Cette recherche présente alors un premier pas dans la connaissance des impacts du changement climatique sur les communautés du Sud-ouest du Québec qui permettra d'informer les décideurs politiques locaux et régionaux de l'importance de la prise en considération de ces changements dans leurs planifications afin d'atténuer les impacts futurs.
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L'évaluation des vulnérabilités de la ville de Mont-Laurier et de la municipalité de Ferme-Neuve face au changement climatiqueLeblanc Tanguay, Jonathan 19 November 2012 (has links)
Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) prévoit que le changement climatique se manifestera par une augmentation de la température moyenne mondiale de 2 °C au courant du 21ième siècle (GIEC, 2007). Régionalement, une conséquence du réchauffement prévoit une augmentation dans l’intensité et la fréquence des extrêmes météorologiques dans la région Sud-ouest du Québec, au Canada (Ouranos, 2010). Une évaluation des vulnérabilités au changement climatique de Mont-Laurier et de Ferme-Neuve a été entreprise au cours de l'été 2011. Un total de 25 entrevues a été conduit auprès des deux populations, ce qui a permis d’identifier trois vulnérabilités sociales et trois vulnérabilités biophysiques passées et actuelles face au changement climatique. Un groupe de discussion a ensuite été utilisé pour valider les résultats et pour discuter des scénarios climatiques futurs et de leurs implications potentielles futures. L'étude conclut que Ferme-Neuve est très susceptible d'accroitre sa vulnérabilité au changement climatique en comparaison avec la ville de Mont-Laurier. Son économie mono-industrielle basée sur le tourisme, son exposition aux inondations printanières et par embâcle de glace sur la rivière du Lièvre, ainsi que les changements récents dans sa composition démographique auront des conséquences négatives sur sa capacité d'adaptation à faire face au changement climatique futur. Cette recherche présente alors un premier pas dans la connaissance des impacts du changement climatique sur les communautés du Sud-ouest du Québec qui permettra d'informer les décideurs politiques locaux et régionaux de l'importance de la prise en considération de ces changements dans leurs planifications afin d'atténuer les impacts futurs.
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L'évaluation des vulnérabilités de la ville de Mont-Laurier et de la municipalité de Ferme-Neuve face au changement climatiqueLeblanc Tanguay, Jonathan January 2012 (has links)
Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) prévoit que le changement climatique se manifestera par une augmentation de la température moyenne mondiale de 2 °C au courant du 21ième siècle (GIEC, 2007). Régionalement, une conséquence du réchauffement prévoit une augmentation dans l’intensité et la fréquence des extrêmes météorologiques dans la région Sud-ouest du Québec, au Canada (Ouranos, 2010). Une évaluation des vulnérabilités au changement climatique de Mont-Laurier et de Ferme-Neuve a été entreprise au cours de l'été 2011. Un total de 25 entrevues a été conduit auprès des deux populations, ce qui a permis d’identifier trois vulnérabilités sociales et trois vulnérabilités biophysiques passées et actuelles face au changement climatique. Un groupe de discussion a ensuite été utilisé pour valider les résultats et pour discuter des scénarios climatiques futurs et de leurs implications potentielles futures. L'étude conclut que Ferme-Neuve est très susceptible d'accroitre sa vulnérabilité au changement climatique en comparaison avec la ville de Mont-Laurier. Son économie mono-industrielle basée sur le tourisme, son exposition aux inondations printanières et par embâcle de glace sur la rivière du Lièvre, ainsi que les changements récents dans sa composition démographique auront des conséquences négatives sur sa capacité d'adaptation à faire face au changement climatique futur. Cette recherche présente alors un premier pas dans la connaissance des impacts du changement climatique sur les communautés du Sud-ouest du Québec qui permettra d'informer les décideurs politiques locaux et régionaux de l'importance de la prise en considération de ces changements dans leurs planifications afin d'atténuer les impacts futurs.
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