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La gouvernance d'un système : vers une gestion dynamique des risques / The governance of a system : towards a dynamic management of risksBakkour, Darine 02 December 2013 (has links)
L'augmentation du nombre des sinistres à grande échelle d'origine climatique, technologique, sanitaire, et bien d'autres, nous interpelle sur le mode de gouvernance des systèmes concernés, sur les choix de couverture de ces risques et sur les mesures de prévention mises en place. La question qui a animé notre recherche est : dans quelle mesure la gouvernance d'un système favorise-t-elle la gestion des risques ? Notre analyse empirique s'appuie sur deux cas d'étude, qui se concentrent, sur la gouvernance d'un système face à des risques catastrophiques pour l'un, et des risques communs pour l'autre. D'une part, les risques majeurs sont connus comme étant très peu probables mais avec de possibles lourdes conséquences. La dynamique de la gouvernance adaptative, pour la gestion des risques majeurs d'un système, souligne la nécessité d'adopter une approche flexible (dynamique). Nous proposons ainsi un cadre d'évaluation de la capacité d'adaptation d'un système dans le domaine des risques majeurs. D'autre part, les risques communs affectent l'ensemble de la population. Face aux risques communs dont les conséquences s'étalent dans le futur, nous considérons que la gouvernance adaptative dans une démocratie délibérative se réfère au paradigme selon lequel la gouvernance permet aux décideurs de se projeter vers le long terme. Le dilemme consiste à prendre (à présent) des décisions (c.-à-d. des risques, au sens général du terme) dont les effets (ou les conséquences) ne se font sentir que dans le futur. La gouvernance d'un système doit favoriser la gestion des risques. Notre travail de recherche est structuré autour de trois parties (i.e. « Gouvernances et risques », « La gouvernance d'un système exposé à un risque catastrophique », et « La gouvernance d'un système exposé à un risque commun »), chacune composée de trois chapitres. L'objectif ultime de la gestion des risques, voire des incertitudes qui caractérisent nos sociétés contemporaines est une raison d'être légitime des modes dynamiques de gouvernance qui incitent les différents acteurs à travailler ensemble, de diverses manières, afin de relever les défis auxquels ils sont confrontés. / The increase in large-scale climate, technological, sanitary, and many other types of losses, challenges us on the governance of the concerned systems, the choices made to hedge these risks and implement prevention measures. The question which animated our research is : to what extent the governance of a system promotes a better risk management?Our empirical analysis is based on two case studies which focus on the governance of a system while facing catastrophic risks for first one, and on common risks for the other. On the one hand, catastrophic risks are known to be highly improbable but with possible serious consequences. The dynamic of the adaptive governance system facing catastrophic risks underlines the need for a (dynamic) flexible approach. We therefore suggest an assessment framework for the adaptive capacity of a system in the field of catastrophic risks. On the other hand, common risks affect the whole population. We consider that the adaptive governance in a deliberative democracy refers to the governance paradigm which addresses common risks whose consequences spread out into the future. Thus, it induces decision makers to look at the long run. The dilemma consists in taking (now) decisions (i.e. Risk, in the general sense of the word) whose effects (or consequences) are only felt in the future. The governance of a system shall promote risk management. Our research is structured into three parts (i.e. "Governance and risk", "Governance of a system exposed to a catastrophic risk" and "Governance of a system exposed to a common risk"), each composed of three chapters. The ultimate objective of the management of risks, or even uncertainties, which characterize our contemporary societies is a legitimate reason for having dynamic modes of governance that prompt different actors to work together in various ways, in order to meet challenges they face.
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Les effets d'un processus d'accompagnement des équipes-classes basé sur le modèle ARC sur les comportements et les capacités d'adaptation d'élèves de niveau primaire présentant des troubles complexesMartineau-Crète, Isabelle January 2020 (has links) (PDF)
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L'évaluation des vulnérabilités de la ville de Mont-Laurier et de la municipalité de Ferme-Neuve face au changement climatiqueLeblanc Tanguay, Jonathan 19 November 2012 (has links)
Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) prévoit que le changement climatique se manifestera par une augmentation de la température moyenne mondiale de 2 °C au courant du 21ième siècle (GIEC, 2007). Régionalement, une conséquence du réchauffement prévoit une augmentation dans l’intensité et la fréquence des extrêmes météorologiques dans la région Sud-ouest du Québec, au Canada (Ouranos, 2010). Une évaluation des vulnérabilités au changement climatique de Mont-Laurier et de Ferme-Neuve a été entreprise au cours de l'été 2011. Un total de 25 entrevues a été conduit auprès des deux populations, ce qui a permis d’identifier trois vulnérabilités sociales et trois vulnérabilités biophysiques passées et actuelles face au changement climatique. Un groupe de discussion a ensuite été utilisé pour valider les résultats et pour discuter des scénarios climatiques futurs et de leurs implications potentielles futures. L'étude conclut que Ferme-Neuve est très susceptible d'accroitre sa vulnérabilité au changement climatique en comparaison avec la ville de Mont-Laurier. Son économie mono-industrielle basée sur le tourisme, son exposition aux inondations printanières et par embâcle de glace sur la rivière du Lièvre, ainsi que les changements récents dans sa composition démographique auront des conséquences négatives sur sa capacité d'adaptation à faire face au changement climatique futur. Cette recherche présente alors un premier pas dans la connaissance des impacts du changement climatique sur les communautés du Sud-ouest du Québec qui permettra d'informer les décideurs politiques locaux et régionaux de l'importance de la prise en considération de ces changements dans leurs planifications afin d'atténuer les impacts futurs.
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L'évaluation des vulnérabilités de la ville de Mont-Laurier et de la municipalité de Ferme-Neuve face au changement climatiqueLeblanc Tanguay, Jonathan 19 November 2012 (has links)
Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) prévoit que le changement climatique se manifestera par une augmentation de la température moyenne mondiale de 2 °C au courant du 21ième siècle (GIEC, 2007). Régionalement, une conséquence du réchauffement prévoit une augmentation dans l’intensité et la fréquence des extrêmes météorologiques dans la région Sud-ouest du Québec, au Canada (Ouranos, 2010). Une évaluation des vulnérabilités au changement climatique de Mont-Laurier et de Ferme-Neuve a été entreprise au cours de l'été 2011. Un total de 25 entrevues a été conduit auprès des deux populations, ce qui a permis d’identifier trois vulnérabilités sociales et trois vulnérabilités biophysiques passées et actuelles face au changement climatique. Un groupe de discussion a ensuite été utilisé pour valider les résultats et pour discuter des scénarios climatiques futurs et de leurs implications potentielles futures. L'étude conclut que Ferme-Neuve est très susceptible d'accroitre sa vulnérabilité au changement climatique en comparaison avec la ville de Mont-Laurier. Son économie mono-industrielle basée sur le tourisme, son exposition aux inondations printanières et par embâcle de glace sur la rivière du Lièvre, ainsi que les changements récents dans sa composition démographique auront des conséquences négatives sur sa capacité d'adaptation à faire face au changement climatique futur. Cette recherche présente alors un premier pas dans la connaissance des impacts du changement climatique sur les communautés du Sud-ouest du Québec qui permettra d'informer les décideurs politiques locaux et régionaux de l'importance de la prise en considération de ces changements dans leurs planifications afin d'atténuer les impacts futurs.
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L'évaluation des vulnérabilités de la ville de Mont-Laurier et de la municipalité de Ferme-Neuve face au changement climatiqueLeblanc Tanguay, Jonathan January 2012 (has links)
Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) prévoit que le changement climatique se manifestera par une augmentation de la température moyenne mondiale de 2 °C au courant du 21ième siècle (GIEC, 2007). Régionalement, une conséquence du réchauffement prévoit une augmentation dans l’intensité et la fréquence des extrêmes météorologiques dans la région Sud-ouest du Québec, au Canada (Ouranos, 2010). Une évaluation des vulnérabilités au changement climatique de Mont-Laurier et de Ferme-Neuve a été entreprise au cours de l'été 2011. Un total de 25 entrevues a été conduit auprès des deux populations, ce qui a permis d’identifier trois vulnérabilités sociales et trois vulnérabilités biophysiques passées et actuelles face au changement climatique. Un groupe de discussion a ensuite été utilisé pour valider les résultats et pour discuter des scénarios climatiques futurs et de leurs implications potentielles futures. L'étude conclut que Ferme-Neuve est très susceptible d'accroitre sa vulnérabilité au changement climatique en comparaison avec la ville de Mont-Laurier. Son économie mono-industrielle basée sur le tourisme, son exposition aux inondations printanières et par embâcle de glace sur la rivière du Lièvre, ainsi que les changements récents dans sa composition démographique auront des conséquences négatives sur sa capacité d'adaptation à faire face au changement climatique futur. Cette recherche présente alors un premier pas dans la connaissance des impacts du changement climatique sur les communautés du Sud-ouest du Québec qui permettra d'informer les décideurs politiques locaux et régionaux de l'importance de la prise en considération de ces changements dans leurs planifications afin d'atténuer les impacts futurs.
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Capacités d'adaptation des agriculteurs à la conservation des forêts dans le corridor Ranomafana-Andringitra (Madagascar) : perspectives pour un aménagement intégré des territoiresToillier, Aurélie 22 April 2009 (has links) (PDF)
La thèse montre qu'il est possible de mieux concilier la conservation des forêts et le développement des agricultures familiales en recherchant des bases pour l'action, non pas dans la configuration des ressources à protéger, mais dans les logiques d'occupation de l'espace par l'agriculture et les processus de développement associés qui peuvent être compatibles avec la conservation. L'hypothèse testée est qu'un aménagement intégré des territoires locaux constitue une approche qui permet de répondre à cet objectif. Aborder la question de l'ancrage territorial des capacités d'adaptation des exploitations agricoles avec des outils et concepts de l'agronomie des territoires a permis de proposer une représentation dynamique des relations entre activités agricoles et enjeux de conservation, mais aussi d'identifier les différents niveaux d'organisation à prendre en compte pour concevoir cet aménagement. L'itinéraire méthodologique fondé sur une modélisation spatiale a également permis de mettre en œuvre une recherche participative pour valider les résultats obtenus et mobiliser les acteurs locaux et régionaux dans une réflexion collective sur les enjeux d'aménagement. Le cadre d'analyse élaboré pourrait être utile pour toute autre recherche s'intéressant aux interactions entre des mesures environnementales et la durabilité des agricultures familiales.
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A quelle raréfaction de l'eau faut-il se préparer ? Construire une intervention prospective au service de la planification pour les ressources en eau en TunisieTreyer, Sébastien 28 June 2006 (has links) (PDF)
Les quantités de ressources en eau naturelles et renouvelables sont limitées : serait-il possible qu'elles ne suffisent plus, à l'avenir, pour approvisionner en eau l'ensemble des secteurs d'usage de l'eau dont les demandes continuent de croître ? quels pourraient être les impacts de cette limitation sur le développement des pays concernés ? Cette question de la raréfaction future de l'eau dans certains pays arides ou semi-arides fait l'objet d'un débat d'experts à l'échelle mondiale depuis plusieurs décennies. Elle est exemplaire des grandes questions environnementales actuelles. Cette question est également éminemment prospective. Cette thèse propose donc d'analyser ce débat mondial en le considérant comme un « dossier prospectif » exemplaire. Elle propose pour cela de construire un modèle descriptif du « dossier prospectif », à la croisée de plusieurs ressources théoriques, parmi lesquelles la prospective et la sociologie des sciences : comment sont construits les discours sur les évolutions futures à long terme qui sont mobilisés ? comment sont-ils mis en discussion ? dans quelles enceintes ? comment décrire les dynamiques de ce débat ? quelles sont les reformulations auxquelles il donne lieu ? La compréhension du fonctionnement de ce dossier prospectif permet-elle alors de faire des propositions pour améliorer la planification pour la gestion des ressources en eau, afin que soient mieux pris en compte les enjeux à long terme, comme ceux de la rareté future possible de l'eau ? A partir d'exemples d'interventions passées ayant cherché à structurer les dossiers prospectifs liés à la planification pour les ressources en eau, et à partir d'une recherche - intervention menée sur le processus de planification national tunisien pour l'eau, cette thèse propose des grilles d'analyse et des figures de référence pour concevoir, mettre en œuvre et évaluer une stratégie d'intervention prospective sur un tel processus de planification.
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Caractériser et évaluer la capacité d'adaptation des communautés face aux risques naturels : le cas de Saint-RaymondHume, Jonathan 04 1900 (has links)
Les changements climatiques impactent de plus en plus la vie, le développement et la vulnérabilité de plusieurs communautés à travers le monde, lesquelles devant de plus en plus mitiger les risques naturels. Au Québec, la gestion des risques présente une philosophie de « retour à la normale » qui se penche davantage sur les dimensions d’intervention et de rétablissement. Cependant, à la lumière des incertitudes amenées par les changements climatiques, il est impératif que les communautés québécoises aient les capacités d’augmenter leur résilience face aux risques naturels qui s’accentuent rapidement. Ainsi, la capacité d’adaptation doit se retrouver au cœur de la gestion des risques. Cela dit, il existe peu d’outils d’évaluation de la capacité d’adaptation au Québec, entendue comme l’ensemble des ressources dynamiques disponibles et accessibles qui permettent une augmentation de la résilience et une diminution de la vulnérabilité en transformant positivement une communauté et son environnement.
La présente recherche vise ainsi à développer une méthode d’analyse de la capacité d’adaptation des individus et des communautés québécoises touchées par les inondations à l’aide de systèmes d’information géographique (SIG), en utilisant la Ville de Saint-Raymond de Portneuf comme étude de cas. Ce projet se base principalement sur les concepts de vulnérabilité, de résilience et d’adaptation pour recenser des indicateurs pouvant servir à caractériser et évaluer la capacité des personnes et municipalités exposées aux inondations à mobiliser les ressources nécessaires pour non seulement atténuer les risques lors de tels événements, mais aussi mieux les prévenir et s’en préparer. Des données socioéconomiques et d’aménagement du territoire sont notamment mises à profit pour des fins d’analyse de même que des données issues d’un sondage effectué en 2014 à la suite d’une inondation majeure par la CAPSA, l’organisme de bassin versant de la région de Portneuf, en collaboration avec le comité Rivière de la Ville de Saint-Raymond. / Global climate change is increasingly impacting the well-being, development and vulnerability of communities across the world, whom must further mitigate disaster risk. In Québec, disaster risk management presents a “return to normal” philosophy that focuses primarily on intervention and short-term recovery. However, with the many uncertainties brought forth by global climate change, it is imperative that local communities in the province have the capacities to improve their resilience to natural hazards, which are becoming more devastating. Hence, the capacity to adapt must find itself at the heart of disaster risk management and sustainable development. That said, there are few tools that exist that enable decision-makers to assess adaptive capacity in Québec, which is understood as the dynamic resources that are available and accessible that increase resilience and reduce vulnerability by positively transforming a community and its environment.
The present research seeks then to develop a method to evaluate the local citizens’ and their community’s adaptive capacity to flood risk with the help of GIS tools, using Saint-Raymond de Portneuf as a case study. This research founds itself on vulnerability, resilience et adaptation literature to elaborate indicators that could characterize and assess local capacities to mobilize the proper resources to not only cope with a flood event but also to better prevent and prepare for them in the long-term. Socio-economic et planning data are notably used as well as data taken from a survey conducted in 2014 following a major flood event by the CAPSA, the watershed organization in the Portneuf region, in collaboration with the Comité Rivière in the city of Saint-Raymond
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Design and adaptation in contested urban spaces : the case of the Toi Market as a multi-level settlement in Nairobi, KenyaCardosi, Georgia 11 1900 (has links)
Nairobi compte près de 200 bidonvilles où vit 70% de sa population. La plupart des habitants manquent de sécurité foncière et subissent des menaces constantes d'expulsion forcée. Pourtant, nous en savons encore très peu sur la façon dont ces établissements se forment, se développent et se consolident dans des espaces urbains contestés et comment leurs habitants s'adaptent aux conditions d'incertitude. Une partie de la raison réside dans l'écart entre les théories de design et d'adaptation. Alors que la théorie du design se concentre principalement sur les processus cognitifs des professionnels (en négligeant les mécanismes d'adaptation adoptés par les habitants des bidonvilles), les transformations spatiales dans les taudis sont souvent abordées par la théorie de la résilience qui, de son côté, ne tient pas compte des processus de design.
Quel est le rôle du design dans les processus d'adaptation liés à des espaces urbains contestés? Je réponds à cette question en explorant les relations entre le design et les capacités d'adaptation dans le Toi Market, le deuxième plus grand marché informel de Nairobi. J'étudie les régimes fonciers du marché et les pratiques de design des commerçants au moyen d’une étude de cas combinant des enquêtes longitudinales et transversales. Le parcours de recherche est abductif. Le cadre conceptuel de la recherche est basé sur une revue de la littérature sur le régime foncier et la théorie du design. Les concepts de rationalité limitée, d'incertitude et de mécanismes adaptatifs constituent la base du cadre théorique utilisé pour analyser les données empiriques. La méthodologie comprend l’observation participante, 59 entrevues avec les commerçants, des rencontres avec les leaders du marché, des techniques de cartographie et l'analyse de plus de 80 documents pertinents sur le marché. Les résultats montrent que le Toi Market a trois types de conditions foncières controversées et que les commerçants mènent des activités de design à trois niveaux: le design de développement, le design évolutif et le design de consolidation.
Le design de développement consiste en des initiatives collectives d'adaptation suscitées par des mécanismes de survie. Ce type de design émerge en réaction aux interventions urbaines ordinaires. Il renforce le capital social et vise à améliorer la fonctionnalité du marché. Le design évolutif est mené par des sous-groupes communautaires en réponse aux principaux événements et aux forces externes. Il conduit à des changements sociaux et morphologiques à l’échelle urbaine et dépend des mécanismes de gouvernance et de contrôle. Le design de consolidation fait référence à des initiatives adaptatives dirigées par des individus et des groupes et menées en période de relative stabilité. Il renforce le développement économique et les réseaux, et cherche à atteindre la sécurité foncière. Il émerge principalement dans des niches vacantes, car les habitants des bidonvilles profitent des espaces vides et sous-utilisés.
Ces trois niveaux de design génèrent ce que j'appelle ici les établissements multiniveaux. J’oppose ce concept à celui de « quartiers informels », un concept qui ne représente pas la façon dont les bidonvilles et les marchés fonctionnent et évoluent. Je rejette donc la dichotomie formelle/informelle qui persiste dans la littérature. La notion d’habitat multiniveaux reconnaît l'influence d’alliances changeantes et de multiples niveaux de gouvernance comme faisant partie intégrale des processus de design. Dans ces habitats, le design émerge comme un connecteur de capacités adaptatives. Les concepts d’habitats multiniveaux, de niche vacante et de design en tant que connecteur de capacités adaptatives peuvent aider des intervenants à développer des initiatives d’amélioration des bidonvilles qui répondent à l'approche de design adoptée par les habitants de bidonvilles. Ces initiatives peuvent reconnaître la présence d'alliances multiples qui parfois entravent – et d'autres qui favorisent – le changement désiré. Les pratiques de design communautaire peuvent également être adaptées pour équilibrer les objectifs collectifs et individuels. En comprenant ces concepts, les décideurs peuvent à la fois optimiser l'espace disponible en fonction des pratiques locales et prévoir la façon dont les modèles apparaîtront dans les espaces prévus. Enfin, j'encourage les chercheurs à explorer davantage la pensée et la pratique de design des habitants de bidonvilles et de les inclure dans la théorie du design. / Nairobi has nearly 200 slums where 70% of its population live. Most slum dwellers lack tenure security and suffer the constant threat of eviction. Yet, we still know very little about how these slums form, grow, and consolidate in contested urban spaces, and how their residents adapt to uncertainty. Part of the reason lies in the gap between design and adaptation theories. Whereas design theory focuses mainly on professionals’ cognitive processes (largely ignoring adaptation mechanisms adopted by slum dwellers), spatial transformations in slums are often addressed by resilience theory, which usually overlooks design processes.
What is the role of design in adaptation processes in contested urban spaces? I answer this question by exploring the relationships between design and adaptive capacities in the Toi Market, the second largest informal market in Nairobi. I study the market’s tenure regimes and traders’ design practices through a case study that combines longitudinal and cross-section investigation. The research reasoning is abductive, made of iterative paths between conceptual frameworks and empirical results. It is largely based on a literature review on land tenure and design theory. The concepts of bounded rationality, uncertainty, and adaptive mechanisms constitute the basis of the theoretical framework used to analyse the empirical data. Methods include participant observation, 59 interviews with traders, meetings with market leaders, mapping techniques and the analysis of over 80 pertinent documents about the market. Results show that the Toi Market has three types of controversial tenure regimes and traders conduct design at three levels: development design, evolutionary design, and consolidation design.
Development design consists of collective adaptive initiatives prompted by survival mechanisms. It strengthens social capital, emerges in reaction to ordinary urban interventions, and seeks to improve functionality. Evolutionary design is conducted by community sub-groups in response to major external forces and events. It leads to social and morphological changes at the urban scale and depends on governance and control mechanisms. Consolidation design refers to individual and group-led adaptive initiatives conducted during times of relative stability. It reinforces economic development and networks and seeks to achieve land tenure security. It emerges mainly in vacant niches, as slum-dwellers take advantage of empty, underused spaces.
These three levels of design generate what I call here Multi-Level Settlements. I oppose this concept to “informal settlements” that fails to represent how slums and markets work and evolve. I thus reject the formal/informal dichotomy that persists in literature. The Multi-level concept recognises shifting alliances and multiple levels of governance as integral part of design processes. In it, design emerges as a connector of adaptive capacities. The concepts of Multi-Level Settlements, Vacant Niche and Design as a connector of adaptive capacities can help developing slum upgrading initiatives that meet the design approach naturally adopted by slum-dwellers. These initiatives can therefore acknowledge the presence of multiple alliances, which sometimes hinder—and others, foster—desired change. Community design practices can also be tailored to balance collective and individual objectives. By understanding these concepts, decision-makers can both optimize available space according to local practices and forecast how patterns will emerge in planned spaces. Finally, I encourage scholars and practitioners to further explore slum-dwellers’ design-thinking and practices to include them in mainstream design theory.
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