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Développement territoriale [sic] et mutation foncière : une approche spatiale dans la région de Barito Kuala (Kalimantan du Sud, Indonésie) / Territorial development and land transformation : a spatial approach in the area of Barito Kuala (South Kalimantan, Indonesia)Bangun, Sri Karina 22 June 2018 (has links)
Barito Kuala, une région de Kalimantan du Sud, en Indonésie, est située le long de la côte du fleuve Barito, avec une largeur moyenne de 500 m et une longueur d'environ 900 km. Sa proximité de la rivière a rendu la terre dans cette région riche et fertile, avec de vastes zones de marécages forestiers inoccupés. Ces conditions favorables ont conduit le gouvernement indonésien, depuis 1969, à mettre en œuvre des politiques de transmigration à l'égard de la région de Barito Kuala et à l'affecter à divers projets agricoles. En conséquence, en 2014, Barito Kuala est devenu le plus grand producteur de riz de Kalimantan du Sud, avec 53% de sa superficie utilisée comme rizières. Les surfaces restantes sont allouées aux plantations (22%), suivies par les arbustes (13%), le logement (4%), les forêts (2%) et autres (6%), y compris les étangs et les rivières. La répartition actuelle des terres à Barito Kuala contraste fortement avec les images satellites prises en 1973, qui montrent clairement que la majorité de sa superficie était couverte de forêts (64%), suivie de rizières (26%), de plantations (4%) et d'autres (10%) y compris les roseaux et les rivières. Ces faits indiquent que les changements d'utilisation des terres se sont produits très rapidement à Barito Kuala, en particulier en ce qui concerne les forêts et les plantations. Ces changements majeurs dans l'utilisation des terres ont déclenché des changements majeurs dans le régime foncier, dont les droits d'utilisation des terres. Cette situation est devenue plus compliquée par le développement rapide de la nouvelle ville métropolitaine de Banjar Bakula, établie depuis 2012, qui comprend une partie de Barito Kuala dans sa zone métropolitaine. L'émergence des marchés fonciers a également affecté la forme et le rythme de l'urbanisation et les transformations des terres et les structures foncières. Il est intéressant de considérer le cas de Barito Kuala où la transformation d'une zone humide-zone rurale en une zone urbaine tentaculaire et spectaculaire est en proie à des problèmes fonciers. / Barito Kuala, a district in South Kalimantan, Indonesia, is located along the coast of the great river Barito, with an average width of 500 m and a length of about 900 km. Its proximity to the river has rendered its terrestrial landscape rich and fertile, with large areas of idle forest wetlands. These opportune conditions led the Government of Indonesia, since 1969, to implement transmigratory policies toward the district of Barito Kuala and earmarked it for various agricultural developments. As a result, in 2014, Barito Kuala became the largest rice producer in South Kalimantan, with 53% of its land area utilized as rice fields. The remaining areas are allocated for plantations (22%), followed by reeds (13%), housing (4%), forest (2%) and others (6%), including pond and rivers. The present land allocation in Barito Kuala is in stark contrast with satellite images taken in 1973, which clearly shows that most of its area was forest covered (64%) followed by rice field (26%), plantation (4%), and others (10%, including reeds and rivers). These facts indicate that land use changes occurred very quickly in Barito Kuala, especially with regards to forest and plantation areas. These major changes in land uses have triggered major shifts in land tenure, including land use rights. This situation is further complicated by the rapid development of a new metropolitan city of Banjar Bakula, established since 2012, which includes a part of Barito Kuala in its metropolitan zone. The emergence of land markets has also affected the form and pace of urbanization, including land transformations and land structures. It is interesting to consider the case of Barito Kuala; the transformation of a wetland-rural area into a sprawling and spectacular urban zone rife with land tenure issues.
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Production foncière et patrimoine socio-cultuel au Bénin : cas des communes d'Adjarra et d'Avrankou / Land production and socio-cultic heritage in Benin : case of peri-urban municipalities of Adjarra and AvrankouAdegbinni, Adeothy 10 December 2015 (has links)
Le déferlement urbain des grandes agglomérations sur leur périphérie est remarquable au Bénin, ces dernières décennies suite à l’évolution croissante de leurs populations. Cette nouvelle dynamique spatiale amène un changement des pratiques foncières et à un étalement urbain dans presque toutes les communes périurbaines. La production foncière aujourd’hui est basée sur les règles modernes. Mais le statut des terres dans certaines de ces communes périurbaines notamment celles qui sont à forte tradition Vodoun comme Adjarra et Avrankou suscite une interrogation quant à l’influence de la production foncière urbaine sur le patrimoine socio-cultuel. L’intérêt de cette recherche porte sur la problématique de la cohabitation entre les pratiques foncières endogènes qui cherchent à se maintenir et les exigences d’un foncier moderne qui a quelques difficultés à être généralisé. Les résultats de nos recherches nous permettent de constater l’existence, non seulement d’une certaine complicité entre les deux pratiques, mais aussi parfois de tension voire de confrontation entre la tradition et la modernité. Les réalités foncières modernes ont pu investir la région d’Adjarra et d’Avrankou à forte pratique foncière coutumière à travers l’instauration d’un marché foncier résultant des faits d’immatriculation et surtout des lotissements administratifs sans cependant réussir à s’y imposer. La présence des pratiques foncières modernes dans cette région a été surtout facilitée par sa position géographique qui fait d’elle le réceptacle des déferlements urbains de Porto-Novo, engendrant un espace mi-rural, mi-périurbain voire urbain à l’ombre de cette métropole. Parallèlement, les pratiques foncières coutumières bien que résistantes face à la modernité ont connu d’énormes mutations amenant parfois à la disparition de certaines représentations foncières. Si par le passé ‘‘la terre’’ (la terre entière) et ‘‘les terres’’ (les espaces abritant les divinités) sont perçues comme sacrées, ce caractère semble être aujourd’hui réduit au profit des ‘‘terres sacrées’’ qui se sont maintenues grâce à l’existence encore de la croyance à la religion traditionnelle. Les ‘‘terres sacrées’’ n’ont pas été emportées par la pression urbaine même si leur emprise spatiale s’est fortement réduite. Au contraire, elles ont contribué à freiner à plusieurs endroits l’urbanisation dans sa course à la consommation de l’espace, créant un paysage mixte où s’interfèrent la tradition et la modernité dans le tissu urbain. Cet espace périurbain qui présente l’intérêt d’associer les influences de la modernité et de la tradition révèle à contre-courant de la pensée dominante, qu’au lieu de s’opposer, les régimes fonciers coutumiers et modernes ont tendance à s’associer pour créer une situation nouvelle. / In Benin, the urban development of large cities on the periphery is a notorious phenomenon in recent decades, due in particular to increasing their changing populations. This new spatial dynamics results in a change of land use practices and urban sprawl in almost all the suburban municipalities. The land is now producing based on modern rules. But the status of the land in some of these suburban towns, including those with strong traditions Vodoun like Adjarra and Avrankou, raises a question about the influence of urban land production on the socio-cultic heritage. The interest of this research focuses on the issue of coexistence between indigenous land practices, looking to maintain itself, and the requirements of a modern land, which has some difficulties to be generalized. The results of our research allow us to determine the existence not only of a certain complicity between the two practices but also sometimes tensions and even confrontations between tradition and modernity. Modern land realities have been able to invest Avrankou and Adjarra area, high customary land practice, through the introduction of a land market arising from registration made especially administrative subdivisions, without managing to win in this locality. The presence of modern land tenure practices in this area was mainly facilitated by its geographical position, which makes it the receptacle of urban Porto Novo surges , resulting in a half countryside , half suburban (or urban ) next to this metropolis. Meanwhile, customary land tenure practices, although resistant face of modernity, experienced enormous changes, sometimes leading to the disappearance of certain land representations. While in the past, '' land '' (whole earth) and '' lands '' (space housing the gods) are perceived as sacred, this character seems now reduced in favor only "sacred lands", which are maintained thanks to the existence still of the belief in traditional religion. The "sacred lands" were not swept away by urban pressure, even if their spatial extent is strongly affected. Instead, they helped to slow, in many places, urbanization in its race to the consumption of space, creating a mixed landscape with interfering in the urban fabric tradition and modernity. This suburban area, which has the benefit of combining the influences of modernity and tradition, reveals, against the grain of mainstream thinking, instead of opposing, customary and modern land tenure systems tend to combine, creating a new situation.
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REDD+ et foncier : Une étude de cas de la Thaïlande / REDD+ and Land Tenure : A case study of ThailandTulyasuwan, Natcha 22 May 2014 (has links)
Cette thèse a pour objectif de fournir une analyse compréhensive des composantes de jure et de facto de la sécurité foncière des communautés locales en regard du cadre législatif, ainsi qu’une évaluation approfondie de l’interaction entre REDD+ et les accords fonciers actuels. La Thaïlande, pays dans lequel semblent coexister les droits fonciers de facto et les propriétés d’état de jure, fut sélectionnée comme cas d’étude.Deux résultats principaux ressortent de cette étude. Tout d'abord, le cadre juridique ne reconnaissant pas le droit à la propriété ancestrale a conduit à différentes situations foncières de facto pour les communautés. Certaines communautés jouissent d’une occupation de leurs propriétés foncières de facto comparativement plus sécurisée que d'autres. Deuxièmement, il apparaît que le mécanisme REDD+ n’a pas représenté une incitation suffisante pour le gouvernement Thaïlandais à résoudre rapidement ces litiges fonciers. En outre, les risques inhérents à l'insécurité foncière décourage les investissements REDD+, pouvant aller jusqu’au retrait des financements. Ainsi, cette thèse complète la littérature existante sur le mécanisme REDD+ et le foncier sur trois aspects majeurs: (1) cadre légal et foncier, (2) foncier et déforestation et (3) concurrence entre la titularisation du foncier et la mise en place de REDD+.Les implications politiques tirées de l'étude comprennent des mesures à long terme pour une réforme du régime foncier et à court/moyen terme pour une réévaluation des priorités du gouvernement afin d’assurer la cohérence des politiques vers la mise en œuvre de pilote REDD+ sous forme de paiement pour les services environnementaux (PES) et l'amélioration des structures institutionnelles. / This thesis aims to provide a comprehensive analysis of de jure and de facto tenure security of local communities in relation to domestic legal framework and a thorough assessment of how REDD+ and current tenure arrangement interacts. Thailand, a country where there is an apparent coexistence of de jure state property and de facto tenure rights, was selected as a case study.There are two primary findings emerging from the study. Firstly, the legal framework with non-recognized customary tenure led to different de facto tenure impacts in different communities. Some communities were found to have their de facto tenure comparatively more secure than others. Secondly, REDD+ could not provide sufficient incentive for the government to expedite tenure clarification. Moreover, the embedded risks of tenure insecurity discouraged REDD+ investment and led to withdrawal of the fund. The thesis contributes to the existing literature on REDD+ and tenure in three main aspects: (1) legal framework and tenure, (2) tenure and deforestation and (3) tenure clarification and REDD+ competing agendas.Policy implications drawn from the study comprise of long-term measures namely comprehensive tenure reform and short to medium-term measures, including re-assessment of government priorities for policy consistency and pilot implementation in form of payment for environmental services (PES) and improvement of REDD+ institutional structure.
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Communal Conflict and the Geopolitics of Land Tenure, Social Identity and Statehood in North Kivu (Democratic Republic of the Congo)Pottek, Elias 08 1900 (has links)
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Design and adaptation in contested urban spaces : the case of the Toi Market as a multi-level settlement in Nairobi, KenyaCardosi, Georgia 11 1900 (has links)
Nairobi compte près de 200 bidonvilles où vit 70% de sa population. La plupart des habitants manquent de sécurité foncière et subissent des menaces constantes d'expulsion forcée. Pourtant, nous en savons encore très peu sur la façon dont ces établissements se forment, se développent et se consolident dans des espaces urbains contestés et comment leurs habitants s'adaptent aux conditions d'incertitude. Une partie de la raison réside dans l'écart entre les théories de design et d'adaptation. Alors que la théorie du design se concentre principalement sur les processus cognitifs des professionnels (en négligeant les mécanismes d'adaptation adoptés par les habitants des bidonvilles), les transformations spatiales dans les taudis sont souvent abordées par la théorie de la résilience qui, de son côté, ne tient pas compte des processus de design.
Quel est le rôle du design dans les processus d'adaptation liés à des espaces urbains contestés? Je réponds à cette question en explorant les relations entre le design et les capacités d'adaptation dans le Toi Market, le deuxième plus grand marché informel de Nairobi. J'étudie les régimes fonciers du marché et les pratiques de design des commerçants au moyen d’une étude de cas combinant des enquêtes longitudinales et transversales. Le parcours de recherche est abductif. Le cadre conceptuel de la recherche est basé sur une revue de la littérature sur le régime foncier et la théorie du design. Les concepts de rationalité limitée, d'incertitude et de mécanismes adaptatifs constituent la base du cadre théorique utilisé pour analyser les données empiriques. La méthodologie comprend l’observation participante, 59 entrevues avec les commerçants, des rencontres avec les leaders du marché, des techniques de cartographie et l'analyse de plus de 80 documents pertinents sur le marché. Les résultats montrent que le Toi Market a trois types de conditions foncières controversées et que les commerçants mènent des activités de design à trois niveaux: le design de développement, le design évolutif et le design de consolidation.
Le design de développement consiste en des initiatives collectives d'adaptation suscitées par des mécanismes de survie. Ce type de design émerge en réaction aux interventions urbaines ordinaires. Il renforce le capital social et vise à améliorer la fonctionnalité du marché. Le design évolutif est mené par des sous-groupes communautaires en réponse aux principaux événements et aux forces externes. Il conduit à des changements sociaux et morphologiques à l’échelle urbaine et dépend des mécanismes de gouvernance et de contrôle. Le design de consolidation fait référence à des initiatives adaptatives dirigées par des individus et des groupes et menées en période de relative stabilité. Il renforce le développement économique et les réseaux, et cherche à atteindre la sécurité foncière. Il émerge principalement dans des niches vacantes, car les habitants des bidonvilles profitent des espaces vides et sous-utilisés.
Ces trois niveaux de design génèrent ce que j'appelle ici les établissements multiniveaux. J’oppose ce concept à celui de « quartiers informels », un concept qui ne représente pas la façon dont les bidonvilles et les marchés fonctionnent et évoluent. Je rejette donc la dichotomie formelle/informelle qui persiste dans la littérature. La notion d’habitat multiniveaux reconnaît l'influence d’alliances changeantes et de multiples niveaux de gouvernance comme faisant partie intégrale des processus de design. Dans ces habitats, le design émerge comme un connecteur de capacités adaptatives. Les concepts d’habitats multiniveaux, de niche vacante et de design en tant que connecteur de capacités adaptatives peuvent aider des intervenants à développer des initiatives d’amélioration des bidonvilles qui répondent à l'approche de design adoptée par les habitants de bidonvilles. Ces initiatives peuvent reconnaître la présence d'alliances multiples qui parfois entravent – et d'autres qui favorisent – le changement désiré. Les pratiques de design communautaire peuvent également être adaptées pour équilibrer les objectifs collectifs et individuels. En comprenant ces concepts, les décideurs peuvent à la fois optimiser l'espace disponible en fonction des pratiques locales et prévoir la façon dont les modèles apparaîtront dans les espaces prévus. Enfin, j'encourage les chercheurs à explorer davantage la pensée et la pratique de design des habitants de bidonvilles et de les inclure dans la théorie du design. / Nairobi has nearly 200 slums where 70% of its population live. Most slum dwellers lack tenure security and suffer the constant threat of eviction. Yet, we still know very little about how these slums form, grow, and consolidate in contested urban spaces, and how their residents adapt to uncertainty. Part of the reason lies in the gap between design and adaptation theories. Whereas design theory focuses mainly on professionals’ cognitive processes (largely ignoring adaptation mechanisms adopted by slum dwellers), spatial transformations in slums are often addressed by resilience theory, which usually overlooks design processes.
What is the role of design in adaptation processes in contested urban spaces? I answer this question by exploring the relationships between design and adaptive capacities in the Toi Market, the second largest informal market in Nairobi. I study the market’s tenure regimes and traders’ design practices through a case study that combines longitudinal and cross-section investigation. The research reasoning is abductive, made of iterative paths between conceptual frameworks and empirical results. It is largely based on a literature review on land tenure and design theory. The concepts of bounded rationality, uncertainty, and adaptive mechanisms constitute the basis of the theoretical framework used to analyse the empirical data. Methods include participant observation, 59 interviews with traders, meetings with market leaders, mapping techniques and the analysis of over 80 pertinent documents about the market. Results show that the Toi Market has three types of controversial tenure regimes and traders conduct design at three levels: development design, evolutionary design, and consolidation design.
Development design consists of collective adaptive initiatives prompted by survival mechanisms. It strengthens social capital, emerges in reaction to ordinary urban interventions, and seeks to improve functionality. Evolutionary design is conducted by community sub-groups in response to major external forces and events. It leads to social and morphological changes at the urban scale and depends on governance and control mechanisms. Consolidation design refers to individual and group-led adaptive initiatives conducted during times of relative stability. It reinforces economic development and networks and seeks to achieve land tenure security. It emerges mainly in vacant niches, as slum-dwellers take advantage of empty, underused spaces.
These three levels of design generate what I call here Multi-Level Settlements. I oppose this concept to “informal settlements” that fails to represent how slums and markets work and evolve. I thus reject the formal/informal dichotomy that persists in literature. The Multi-level concept recognises shifting alliances and multiple levels of governance as integral part of design processes. In it, design emerges as a connector of adaptive capacities. The concepts of Multi-Level Settlements, Vacant Niche and Design as a connector of adaptive capacities can help developing slum upgrading initiatives that meet the design approach naturally adopted by slum-dwellers. These initiatives can therefore acknowledge the presence of multiple alliances, which sometimes hinder—and others, foster—desired change. Community design practices can also be tailored to balance collective and individual objectives. By understanding these concepts, decision-makers can both optimize available space according to local practices and forecast how patterns will emerge in planned spaces. Finally, I encourage scholars and practitioners to further explore slum-dwellers’ design-thinking and practices to include them in mainstream design theory.
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