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De la montréalité : l'émergence de Montréal comme lieu de référenceBarriault, Jean-Sébastien 12 April 2018 (has links)
Depuis fort longtemps, Montréal constitue, au sein de l'espace québécois, une zone possédant des caractéristiques qui lui sont spécifiques. A tel point que certains auteurs n'hésitent pas à utiliser le concept de « montréalité » pour parler de la distinction montréalaise dans le contexte général de la société québécoise. À l'heure actuelle, la montréalité de Montréal est un phénomène qui se consolide, alimenté qu'il est par la transformation de Montréal en « cité globale », par la structure démographique particulière de la grande ville (présence considérable d'immigrants en son sein) et par l'ampleur des rapports interculturels qui se déroulent en son enceinte. L'objectif de ce mémoire est de prendre le pouls de la montréalité actuelle de Montréal en mobilisant, aux fins de la description réalisée, des masses de travaux qui démontrent ou pronostiquent la mutation en cours de la métropole québécoise.
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Accueillir, vêtir, nourrir, instruire, éduquer et soigner : la protection de l'enfance à l'Hospice Saint-Joseph des Soeurs Grises de Montréal (1854-1911)Giroux, Marie-Christine 07 1900 (has links) (PDF)
Dans la seconde moitié du XIXe siècle à Montréal, la bourgeoisie montante s'intéresse de plus en plus à la misère quotidienne urbaine. Avec l'appui de l'élite cléricale, elle fonde quelques institutions destinées à certaines clientèles, comme les enfants, victimes de l'industrialisation et de l'urbanisation. C'est dans ce contexte qu'Olivier Berthelet, un bourgeois canadien-français, fonde l'Hospice Saint-Joseph de Montréal. Cette institution charitable, dont nous souhaitons ici faire l'histoire, est d'abord laïque de 1841 à 1854. Elle passe par la suite aux mains des Sœurs Grises qui, rapidement, la rendent conforme aux exigences de leur foi. Elles y accueillent des femmes âgées, des enfants pauvres et des orphelins, en plus d'offrir des services aux pauvres et aux malades. Toutefois, leur principale clientèle est celle des « orphelines », une catégorie qui regroupe autant les « vraies » orphelines que les orphelines de père, de mère, et même, souvent, des enfants dont les deux parents sont vivants. Cet Hospice n'est pas une institution d'enfermement qui vise principalement à discipliner les familles pauvres, mais plutôt un lieu ouvert qui tente de s'adapter aux besoins matériels, familiaux, éducatifs et spirituels des familles. D'ailleurs, les raisons familiales pour placer les orphelines à l'Hospice sont variées. Certaines y prennent place pour des raisons de pauvreté, bien sûr, mais d'autres s'y retrouvent pour quelque temps à la suite de la crise familiale provoquée par la mort ou la maladie de l'un des deux parents. D'autres familles, souvent de la classe moyenne, placent leurs filles en ayant plutôt des visées éducatives. Pendant leur séjour, toutes ces orphelines restent en contact avec leur famille qu'elles pourront retrouver à leur sortie. S'il ne s'agit pas d'une institution de « contrôle social » au sens strict, la vie à l'intérieur des murs de l'Hospice est tout de même réglée selon certaines valeurs. Ainsi, les Sœurs offrent, en plus d'un toit et de la nourriture, une vie disciplinée, réglée par la religion catholique et fondée sur une éducation qui respecte les valeurs associées au rôle « maternel » des femmes et à la hiérarchie de classes sociales. Ces valeurs, les Sœurs les subissent autant qu'elles les imposent. Dans le cadre de la société patriarcale, où les femmes sont généralement reléguées à la sphère privée, ces Sœurs parviennent néanmoins à administrer leur institution, bien qu'elles doivent rendre des comptes à la hiérarchie catholique et aux philanthropes laïques. L'Hospice va toutefois se heurter au fil des années à des problèmes de sous-financement et de manque de personnel récurrents. La recherche incessante de fonds mènera graduellement les religieuses à transformer la vocation charitable de l'institution. En 1911, l'Hospice Saint-Joseph deviendra l'École ménagère Saint-Joseph, une école qui en plus d'être appuyée par l'Église catholique, sera financée par les fonds publics. À cet égard, la fermeture de l'Hospice illustre bien les limites du réseau d'assistance catholique mis en place au milieu du XIXe siècle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : assistance, Montréal, institution charitable, hospice, Sœurs Grises, protection de l'enfance.
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Les nouvelles dynamiques de territorialisation du fait ethnique à Montréal : le cas du Petit MaghrebLejeune, Marion 11 1900 (has links) (PDF)
Dans le cadre du processus de métropolisation des flux migratoires internationaux au sein de la région métropolitaine de recensement de Montréal (RMR), on assiste de la part des nouvelles populations immigrantes à une transformation de leurs dynamiques de répartition spatiale et de leurs stratégies d'implantation résidentielle dans la métropole montréalaise. Dans ce contexte, le marquage ethnique à travers lequel les communautés ethnoculturelles se rendent visibles dans l'espace urbain montréalais est en pleine mutation, tant dans la forme que dans les fonctions qu'il endosse. À travers l'exemple du marquage ethnique maghrébin, ce mémoire se penche sur les modalités nouvelles qui régissent les rapports entre territoires et ethnicité dans la métropole montréalaise, dans le but d'observer quel rôle identitaire continue de remplir ce même territoire auprès des membres des communautés ethnoculturelles qui y sont établis. Ce travail se penche ainsi sur la concentration de commerces maghrébins sur la portion de la rue Jean-Talon Est, entre les boulevards Saint-Michel et Pie-IX, désignée sous le terme de Petit Maghreb. À travers le cas de vingt-quatre primo-arrivants d'origine maghrébine qui en font régulièrement usage, cette recherche vise à étudier les différentes pratiques qui y sont déployées, ainsi que les représentations que ces individus formulent à son égard, afin d'observer si, dans le contexte métropolitain montréalais, le Petit Maghreb demeure un lieu significatif quant à l'expression de leur identité ethnique. Pour cela, nous avons adopté une démarche qualitative, en nous appuyant sur des questionnaires comme outil de collecte de données. Les résultats de notre recherche montrent que dans le cadre du processus d'acculturation auquel doivent faire face ces primo-arrivants au sein de la société d'accueil québécoise, le Petit Maghreb est une source de cohésion et de stabilité identitaire sur le court et le long terme. L'ensemble des commerces et services maghrébins contribue à reproduire à Montréal des habitudes quotidiennes calquées sur celles qui composaient le mode de vie pré-migratoire de ces individus. Dans le même temps, cette stabilité identitaire est renforcée par l'usage symbolique du Petit Maghreb en tant que lieu de ressourcement identitaire, car il reproduit aux yeux de ces individus tant d'un point de vue matériel que symbolique une artère commerciale à l'image de celles fréquentées au Maghreb. Cependant, la majorité des répondants considère qu'il reste primordial que le Petit Maghreb demeure dissocié du quartier où y est établi leur logement. L'enjeu est alors de pouvoir concilier à Montréal des rapports avec leur identité d'origine et à la fois garantir des rapports socio-spatiaux quotidiens d'avec la société d'accueil. L'équilibre identitaire recherché consiste en la « [...] synthèse des deux codes culturels : celui de la société d'accueil et celui de la société d'origine. Au-delà de la synthèse, il y a la conciliation, voire la réconciliation de deux pôles d'allégeance culturelle. » (Katouné, 2002 : 177).
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : pratiques, représentation, lieu, identité ethnique, quartier ethnique, marquage ethnique, commerce ethnique, métropole, mobilité, Petit Maghreb, immigration maghrébine, primo-arrivants.
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Britannique et irlandaise ; l'identite ethnique et demographique des Irlandais protestants et la formation d'une communaute a Montreal, 1834-1860Timbers, Wayne. January 2001 (has links)
Using the social sciences, demography and cultural history, this thesis examines the Irish Protestants of Montreal between 1834 and 1860. Its main focus is the communal identity that had both an Irish and British basis. Using national and political societies such as the Saint Patrick Society, Irish Protestant Benevolent Society as well as the Orange Order, the thesis demonstrates how the identity of the Irish Protestant was forged from relationships with other cultural groups of the city. Central to the development of a Protestant Irish communal identity separate from that of Irish Catholics was the increasing presence of Ultramontanism in the Saint Patrick Society, which Protestants were originally a part of. This prompted the Irish Protestants to form their own national society, (the Irish Protestant Benevolent Society) and to expand common interests based on Protestantism.
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The development and social adjustment of the Jewish community in MontrealSeidel, Judith January 1939 (has links)
The Jewish group offers a picture different in certain ways from other racial and ethnic minorities in Montreal and in Canada. The main period of its history in Canada begins about 1900. In Montreal a small, compact nucleus of Jewish population in the nineteenth century has expanded and developed into a large, comparatively heterogeneous and widely scattered, yet solidly integrated, self-conscious community. The changing ecological pattern of the Jewish community is traced, in relation to the growth of the city of Montreal as a whole* Informal habits, as well as formal structures, reveal the differences in adjustment and assimilation between different elements within the Jewish community, these differences being shown to coincide rather closely with those of successive areas of settlement in the city. Complete assimilation has been achieved by few, if any, of the members of this community; the completely unassimilated type is likewise practically non-existent.
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Les fonctions politiques du centre culturel : la Place des Arts et la Révolution tranquilleIllien, Gildas January 1995 (has links)
Cette these propose une interpretation de l'histoire du centre culturel montrealais, la Place des Arts, depuis les origines du projet en 1954 jusqu'a la nationalisation de l'institution en 1964. L'analyse qui en est offerte privilegie l'etude des fonctions politiques attribuees au centre culturel pendant cette periode. Elle montre comment cette institution culturelle a servi de catalyseur et de symbole pour nombre d'acteurs sociaux implique dans les changements radicaux qui caracterisent la Revolution Tranquille. Elle dresse ainsi un tableau des grandes forces ideologiques, sociales et politiques presentes au debut des annees Soixante en s'appuyant sur l'etude de cas de la Place des Arts dont l'histoire particuliere est mise en perspective avec des tendances plus structurelles de la societe quebecoise. / L'etude de ces differentes dimensions de l'histoire de la Place des Arts confirme le caractere profondement politique que peuvent revetir des institutions dont les fonctions originales se limitent en apparence a des activites artistiques. (Abstract shortened by UMI.)
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Metropolitan reform in MontrealBaril, Paul-André. January 1980 (has links)
No description available.
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Metropolitan reform in MontrealBaril, Paul-André. January 1980 (has links)
No description available.
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Britannique et irlandaise ; l'identite ethnique et demographique des Irlandais protestants et la formation d'une communaute a Montreal, 1834-1860Timbers, Wayne. January 2001 (has links)
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Les fonctions politiques du centre culturel : la Place des Arts et la Révolution tranquilleIllien, Gildas January 1995 (has links)
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