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La structuration politique du mouvement ouvrier dans le Borinage

Puissant, Jean January 1973 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l'échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l'été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l'Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l'ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l'Etat français et du collaborationnisme, contribution à l'essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l'ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l'attitude de l'opinion publique face aux prélèvements de main-d'œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d'Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu'à l'été 1943. Les Français paraissent d'abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d'aider autrui à s'y dérober que d'exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s'instaure que dans un second temps. A côté de l'obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la " refusance ", c'est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l'ordre, etc.).
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La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945) / France and its population confronted to the compulsory labor draft (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l’échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l’été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l’Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l’ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l’Etat français et du collaborationnisme, contribution à l’essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l’ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l’attitude de l’opinion publique face aux prélèvements de main-d’œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d’Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu’à l’été 1943. Les Français paraissent d’abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d’aider autrui à s’y dérober que d’exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s’instaure que dans un second temps. A côté de l’obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la « refusance », c’est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l’ordre, etc.). / This thesis represents the first scientific synthesis nationwide about the Compulsory Labor Draft (Service du Travail Obligatoire, STO) inflicted upon France during the Second World War. Between September 1942 and the summer of 1944, laws enacted by the Vichy Regime forced approximately 600000 to 650000 French people to leave for the Reich in order to replace the German people recruited to the military. This turning point of the Occupation remained underrepresented in post-war research, and the victims felt into oblivion. The STO is reconstructed with special interest to the relationships between France and Germany, the socio-economic impacts, the discredit brought to the Vichy government and the collaborationist parties, the help to the expansion of the French Resistance and of the Maquis. The work ends with a depiction of the exiled people’s lives, their return and their bitter memories, supported by the former Fédération Nationale des Déportés du Travail. The main idea throughout this work is the attitude displayed by the public opinion confronted to the forced labor. Perceptions and behaviors depend on the periods in the history of the STO, of social classes, religion or local contexts. In spite of many protests such as strikes and demonstrations, France is the only country to have delivered all men requested by Germany, at least up to the summer of 1943. The French people seem to have been taken by surprise, powerless and divided. Individuals seem less troubled with dodging the forced labour service or with helping others to do so than with claiming that the whole population should equally be taken by this highly obnoxious toll. The massive disobedience only took over in a second cycle. Alongside the obedience and the réfractariat, the refusal newly coined as “refusance”, is a phenomenon studied in this work. The latter world refers to official actions and dynamics of refusing the STO without having to go underground, i.e. protected workplaces, false medical certificates or the joining of the law polices, to name but a few.

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