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Nationalisme à longue distance et mobilisations politiques en diaspora : le mouvement séparatiste tamoul sri lankais en France (1980-2009) / Long-distance nationalism and political mobilisations in diaspora : the Sri Lankan Tamil separatist movement in France (1980-2009)

Dequirez, Gaëlle 05 December 2011 (has links)
Cette thèse porte sur le mouvement séparatiste tamoul sri lankais en France, depuis son émergence au début des années 1980 jusqu'à 2009. L'enjeu est de comprendre les ressorts du nationalisme à distance tel qu'il est diffusé par les associations tamoules de la région parisienne qui ont soutenu les Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE). Il est aussi dequestionner le concept de nationalisme à longue distance. A partir d'une enquête reposant principalement sur des entretiens et de l'observation directe, ce travail propose notamment une analyse du fonctionnement interne du mouvement et de ses relations externes. C'est d'abord le projet identitaire et politique du nationalisme eelamiste qui est défini, ainsi que la façon dont les leaders pro LTTE ont diffusé cette idéologie nationaliste dans l'ensemble de la diaspora tamoule. Le succès des discours séparatistes ne peut cependant se comprendre sans une analyse des dispositifs qui permettent en France d'ancrer la nation tamoule dans la vie quotidienne des migrants. Cette thèse montre ainsi que le mouvement nationaliste tamoul fonctionne comme une institution dans laquelle les comportements de dévouement sont valorisés, mais aussi dans laquelle la possibilité d'investissements différenciés est aménagée. Enfin, cette étude montre comment le mouvement eelamiste en France a été amené à se reconfigurer sous l'effet des relations externes établies à différentes échelles d'action / This dissertation deals with the Sri Lankan Tamil separatist movement in France, from its beginning in the 1980's to 2009. The aim is to understand the way Tamil associations in the Paris region have supported the Liberation Tigers of Tamil Eelam and have spread the Tamil long-distance nationalism. Based mainly on interviews and direct observation, this studyoffers an interactionnist analysis of the internal functioning of the movement and of its external relations. First the identity and political project of Eelam nationalism is exposed, as well as the way it has expanded in the Tamil diaspora. Nevertheless the succes of nationalist discourses cannot be understood without examining the system that anchors the Tamil nation in the migrants' daily lives. This dissertation shows that the Tamil nationalist movement works like an institution. Devotion behaviours are encouraged but differentiated engagements are also made possible. Finally this work shows how the Eelam movement in France has evolved according to the effects of external relations at multiple locations
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Le séparatisme québécois, 1960-1970 : l'idée et le mouvement

Patry, Richard. January 1976 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Affiches de guerre, guerre d'affiches : l'évolution des nationalismes canadiens-français et Irlandais entre 1914-1918

Dion, Aimée 02 November 2022 (has links)
Ce mémoire explique comment les représentations visuelles contenues dans les affiches extériorisent la mutation des cultures de guerre des sociétés canadienne-française et irlandaise pendant la Première Guerre mondiale. Nous montrons l'impact du conflit mondial sur les nationalismes de ces sociétés. Les affiches incarnent des marqueurs de l'identité nationale de ces sociétés minoritaires appartenant à l'Empire britannique. Les phénomènes sociohistoriques au Canada français et en Irlande sont documentés par les affiches de guerre entre 1914 et 1918. L'analyse comparative de ces affiches matérialise l'évolution nationaliste de ces sociétés sous l'impact des exigences de la guerre. Nous postulons qu'il y a convergence des cultures de guerre canadienne-française et irlandaise jusqu'en 1916. Entre 1914 et 1915, les organes de propagande de ces sociétés instrumentalisent les tendances nationalistes modérées préexistantes pour justifier la mobilisation à la guerre de l'Empire. Les expériences nationalistes de ces sociétés étaient similaires à l'aube du XXe siècle et pendant la première moitié de la guerre. À partir de 1916, ces trajectoires parallèles divergent en raison du contexte de guerre. En réaction à la crise de la conscription, la culture de guerre canadienne-française se nationalise à partir de 1916. En appropriant la guerre comme conflit mené au nom de l'ensemble des Canadiens, ces affiches renforcent le nationalisme autonomiste. La propagande présente le Dominion du Canada comme État belligérant autonome qui devait défendre ses intérêts nationaux par la guerre. À l'inverse en Irlande, la culture de guerre républicaine refuse la mobilisation à la guerre. Les affiches irlandaises contestataires étaient alimentées par les expériences de guerre du Rising, du Home Rule, mais surtout de la conscription qui ravive le mythe d'oppression historique par la Grande-Bretagne. Sous la forme de l'autonomisme au Canada et de l'indépendantisme en Irlande, l'évolution nationaliste et l'émancipation politique de ces sociétés sont imputables au contexte de guerre qui catalyse une distanciation de ces nations avec l'Empire britannique. / This thesis explains how the visual representations materialized by war posters express the mutation of French-Canadian and Irish war cultures during the First World War. We explain the impact of the global war on the nationalist trajectories of these minority societies belonging to the British Empire. As posters embody markers of national identity, the sociohistorical phenomena in French Canada and Ireland are therefore documented by war posters produced between 1914 and 1918. The comparative analysis of these posters materializes the nationalist evolutions of these societies through their reactions to the demands of total war. We postulate that French-Canadian and Irish war cultures converged until 1916. Between 1914 and 1915, the propaganda organizations exploited the pre-existing moderate nationalisms to justify French-Canadian and Irish mobilization towards the Empire's war. These nationalist experiences were similar throughout the early 20th century and during the first half of the war. However, these parallel trajectories diverged in 1916 due to events of the war. In response to the conscription crisis, French-Canadian war culture became nationalized after 1916. These posters strengthened Canadian autonomist nationalism by appropriating the war as a conflict waged in the name of all Canadians. As told by Canadian propagandists, Canada emerged as an autonomous belligerent state that had to defend its national interests through war. Conversely, the Republican war culture refused the Irish's participation in what came to be perceived as England's war. Radical nationalist posters were fueled by the war experiences of the Rising, Home Rule, but above all conscription, which revived the myth of historical oppression by Great Britain. Perceived through the achievement of autonomism in Canada and independence in Ireland, the nationalist evolution and political emancipation of these nations was attributable to the context of war which catalyzed a distancing from the British Empire.
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Stratégies et politiques nationalistes de René Lévesque (Québec) et de Lee Teng-hui (Taiwan) : essai de politique comparée

Toupin, Nicholas 16 April 2018 (has links)
En Occident comme en Orient, la question nationale est un enjeu pour plusieurs États dont le statut politique est soit mal défini soit insatisfaisant aux yeux d'une part de la population. Dans l'espoir de rectifier la situation, des hommes politiques réclament davantage de pouvoirs locaux et une plus grande représentation internationale. Tant au Québec qu'à Taiwan, ce type de politicien exerce une influence considérable sur l'orientation du nationalisme d'État, contribuant ainsi à transformer les rapports entretenus avec les gouvernements canadiens et chinois. Bien qu'étant éloignées physiquement et culturellement, ces deux sociétés sont tiraillées entre leur appartenance locale et régionale, ce qui a permis à des leaders indépendantistes d'accéder au pouvoir et d'appliquer leurs politiques nationalistes. En cherchant à accroître la souveraineté de leur Etat, René Lévesque et Lee Teng-hui appartiennent à cette catégorie de politiciens pour qui le statu quo ne peut être maintenu indéfiniment. À la fois idéologues, pragmatiques et réformateurs, ils ont orienté la politique locale dans une voie nouvelle. En fait, leurs stratégies d'accession à l'indépendance empruntent trois canaux différents qui se complètent pour permettre à leurs politiques nationalistes de s'appliquer à l'échelle locale autant que régionale et internationale. Ces trois volets sont l'identité, la démocratie et la quête de pouvoirs souverains. À travers l'analyse de leurs actions et de leurs écrits, un parallèle peut être dressé entre René Lévesque et Lee Teng-hui qui indique que non seulement ces deux dirigeants oeuvrèrent à l'atteinte d'une plus grande souveraineté pour le Québec et pour Taiwan, mais qu'ils employèrent sensiblement les mêmes moyens pour y parvenir.
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Affiches de guerre, guerre d'affiches : l'évolution des nationalismes canadiens-français et Irlandais entre 1914-1918

Dion, Aimée 02 November 2022 (has links)
Ce mémoire explique comment les représentations visuelles contenues dans les affiches extériorisent la mutation des cultures de guerre des sociétés canadienne-française et irlandaise pendant la Première Guerre mondiale. Nous montrons l'impact du conflit mondial sur les nationalismes de ces sociétés. Les affiches incarnent des marqueurs de l'identité nationale de ces sociétés minoritaires appartenant à l'Empire britannique. Les phénomènes sociohistoriques au Canada français et en Irlande sont documentés par les affiches de guerre entre 1914 et 1918. L'analyse comparative de ces affiches matérialise l'évolution nationaliste de ces sociétés sous l'impact des exigences de la guerre. Nous postulons qu'il y a convergence des cultures de guerre canadienne-française et irlandaise jusqu'en 1916. Entre 1914 et 1915, les organes de propagande de ces sociétés instrumentalisent les tendances nationalistes modérées préexistantes pour justifier la mobilisation à la guerre de l'Empire. Les expériences nationalistes de ces sociétés étaient similaires à l'aube du XXe siècle et pendant la première moitié de la guerre. À partir de 1916, ces trajectoires parallèles divergent en raison du contexte de guerre. En réaction à la crise de la conscription, la culture de guerre canadienne-française se nationalise à partir de 1916. En appropriant la guerre comme conflit mené au nom de l'ensemble des Canadiens, ces affiches renforcent le nationalisme autonomiste. La propagande présente le Dominion du Canada comme État belligérant autonome qui devait défendre ses intérêts nationaux par la guerre. À l'inverse en Irlande, la culture de guerre républicaine refuse la mobilisation à la guerre. Les affiches irlandaises contestataires étaient alimentées par les expériences de guerre du Rising, du Home Rule, mais surtout de la conscription qui ravive le mythe d'oppression historique par la Grande-Bretagne. Sous la forme de l'autonomisme au Canada et de l'indépendantisme en Irlande, l'évolution nationaliste et l'émancipation politique de ces sociétés sont imputables au contexte de guerre qui catalyse une distanciation de ces nations avec l'Empire britannique. / This thesis explains how the visual representations materialized by war posters express the mutation of French-Canadian and Irish war cultures during the First World War. We explain the impact of the global war on the nationalist trajectories of these minority societies belonging to the British Empire. As posters embody markers of national identity, the sociohistorical phenomena in French Canada and Ireland are therefore documented by war posters produced between 1914 and 1918. The comparative analysis of these posters materializes the nationalist evolutions of these societies through their reactions to the demands of total war. We postulate that French-Canadian and Irish war cultures converged until 1916. Between 1914 and 1915, the propaganda organizations exploited the pre-existing moderate nationalisms to justify French-Canadian and Irish mobilization towards the Empire's war. These nationalist experiences were similar throughout the early 20th century and during the first half of the war. However, these parallel trajectories diverged in 1916 due to events of the war. In response to the conscription crisis, French-Canadian war culture became nationalized after 1916. These posters strengthened Canadian autonomist nationalism by appropriating the war as a conflict waged in the name of all Canadians. As told by Canadian propagandists, Canada emerged as an autonomous belligerent state that had to defend its national interests through war. Conversely, the Republican war culture refused the Irish's participation in what came to be perceived as England's war. Radical nationalist posters were fueled by the war experiences of the Rising, Home Rule, but above all conscription, which revived the myth of historical oppression by Great Britain. Perceived through the achievement of autonomism in Canada and independence in Ireland, the nationalist evolution and political emancipation of these nations was attributable to the context of war which catalyzed a distancing from the British Empire.
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The violent politics of nationalism : identity and legitimacy in Palestine, Kosovo and Québec

Kuntzsch, Felix 20 April 2018 (has links)
Dans cette thèse, je montre que la violence est un moyen utilisé par certains militants nationalistes pour persuader le public, à l’intérieur et à l’extérieur de la nation, de l’inévitabilité de leur projet politique. Ce que je nomme la politique violente du nationalisme est essentiellement une lutte pour la légitimité. En défiant les autorités, les militants recourent à une stratégie de provocation. En effet, la violence politique est susceptible de provoquer une répression qui justifie leurs affirmations et contribue à priver l’État de sa légitimité. Cependant, une telle légitimation est fondée sur une transformation de l’identité collective, c’est-à-dire de la perception que la population concernée a d’elle-même. La nation, pour justifier les militants, doit paraître combative et intransigeante. L’escalade de violence a donc une dimension productive en ce qu’elle façonne la nation. Ce que je conceptualise comme le mécanisme de l’escalade provoquée constitue la pierre angulaire d’un double processus, celui de légitimation politique et de transformation identitaire. Les militants ressortent d’un tel processus en représentants légitimes de la nation, ce qui les aide ensuite à s’assurer du soutien de tierces parties. Afin d’étayer cette idée, je propose un cadre théorique résumant mon approche à la fois stratégique et constructiviste. Ce cadre est ensuite appliqué dans trois études de cas : les conflits nationalistes en Palestine, au Kosovo et au Québec. Je retrace l’évolution de chacun de ces mouvements nationalistes et le rôle qu’y ont joué les principaux groupes armés impliqués, soit le Fatah/OLP, l’UÇK et le FLQ. J’identifie dans chacun la présence du processus que mon cadre théorique met en évidence et j’analyse, à partir des récits historiques, l’impact que le recours à la violence a eu sur ces projets nationalistes, particulièrement en ce qui concerne la transformation identitaire et la légitimité des militants. Je constate la valeur heuristique de mon approche pour ces cas disparates et, à travers eux, je perçois une co-variation entre l’intensité de la violence et ses effets transformateurs sur l’identité, ainsi que la légitimité acquise par les militants. En outre, dans ces trois cas, l’action militante a contribué à rapprocher l’identité politique des frontières politiques. / In this thesis, I argue that violence is a means used by militant nationalists to persuade their audiences both within and without the nation of the inexorable nature of their nationalist project. What I call the violent politics of nationalism is essentially a struggle for legitimacy. The militants’ armed strategy, I assert, is one of provocation. Political violence is likely to provoke state repression. Where it does so, it vindicates nationalist claims and helps to wrest political legitimacy from the state. Yet, such legitimation is based on a transformation of collective identity, that is, people’s self-perception. The nation, in order to legitimize the militants, has to take a combative and uncompromising look. The intentional escalation of violence thus has a productive effect in that it determines what the people, as a nation, are. The mechanism of provoked escalation constitutes the building block of what I conceptualize as the combined process of political legitimation and identity transformation. When this dynamic is set in motion, militants emerge as the legitimate representatives of their nation which, in turn, helps them to secure the support of third parties. In order to substantiate my argument, I present a theoretical framework summarizing my approach, which I call strategic constructivist. The framework is then applied to a set of three case studies, namely, the nationalist conflicts in Palestine, Kosovo and Québec. I focus on the evolution of the respective nationalist movements and the role played in them by the relevant armed groups, that is, Fatah/PLO, the KLA, and the FLQ. Across these widely disparate cases, I trace the process that my framework highlights. The three historical narratives analyze the impact the use of violence had on the different nationalist projects in terms of identity transformation and the legitimation of militants at home and abroad. I find that my framework offers heuristic purchase in all three cases and that across them the intensity of violence co-varies with its identity-shaping effect and the level of legitimacy the militants achieved. Also, in all three cases militant action contributed to making political identities and political boundaries converge.
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Penser et «panser» les plaies du Canada : le moment Laurendeau-Dunton, 1963-1971

Lapointe-Gagnon, Valérie 19 April 2018 (has links)
Cette thèse s’attache à un moment particulier dans l’histoire canadienne et québécoise, le moment Laurendeau-Dunton. Apparue dans un contexte particulier au début années 1960, la Commission Laurendeau-Dunton a mis en scène des intellectuels engagés pour penser et panser les plaies du pays. Dans ce Canada des années 1960 en quête identitaire, confronté à un Québec où se consolident les assises souverainistes, dix commissaires vont tenter d’endiguer l’impasse canado-québécoise. Cette vaste enquête amena les commissaires à sillonner le pays, en multipliant les rencontres avec les responsables politiques, différentes associations et avec les citoyens canadiens. Elle va mettre des mots sur l’infériorité économique et culturelle des Canadiens français, mais elle va également mettre le doigt sur le nœud des tensions qui caractérisent le parcours canadien : le triomphe du préjugé sur la connaissance les uns des autres. Ce sont ces constats, combinés à la situation de plus en plus explosive au Québec, qui mènent les commissaires à souligner, dans le Rapport préliminaire, que le Canada traverse la « crise majeure de son histoire ». Comment gérer cette crise ? Quel remède prescrire et à quel moment l’appliquer ? La Commission constitue un milieu riche pour l’étude des remèdes proposés par des intellectuels engagés afin de guérir le mal canadien. Dans un premier temps, le contexte d’émergence de la Commission est étudié. La notion grecque de kairos, qui signifie le moment opportun, est ici employée afin de comprendre le terreau propice qui se dessine dans les années 1960 pour accueillir une enquête désireuse de régler les tensions entre le Québec et le reste du Canada. Par la suite, nous nous attachons à la Commission en elle-même, en mettant en lumière son fonctionnement, le travail de terrain des commissaires et leurs stratégies pour sensibiliser les citoyens canadiens à leur mandat. Puis, nous nous intéressons aux idées des commissaires concernant le remède canadien. Enfin, nous traçons les contours du moment Laurendeau-Dunton, un moment où, à force de multiplier les rencontres, les conférences, les séminaires et les activités académiques, les portes se sont ouvertes pour entreprendre un dialogue fructueux entre les différents éléments composant le Canada.
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L'instable, le réaliste et le radical : l'intégration institutionnelle de partis nationalistes antisystèmes

Villeneuve-Siconnelly, Katryne 28 October 2019 (has links)
voluant au sein d’un contexte global de crise de la représentativité démocratique, les partis politiques sont plus que jamais remis en question quant à leur légitimité. Ils font face à de nombreux défis, notamment vis-à-vis l’émergence sans cesse grandissante de nouveaux mouvements sociaux et divers partis extrémistes, qui témoignent de ce phénomène. Certains parmi eux arrivent à brouiller les cartes théoriques, soit les partis dits «antisystèmes». Néanmoins, afin d’aspirer à gouverner et de ne pas s’aliéner de potentiels électeurs, des partis autrefois marginaux peuvent décider de participer aux institutions en modifiant leurs agendas et stratégies. Par conséquent, pourquoi et comment des partis à la fois nationalistes et antisystèmes optent pour la voie de l’intégration institutionnelle, alors qu’ils ont initialement pour objectif d’exercer une forme radicale d’opposition envers les autres acteurs et le système politique dans son ensemble? Ce mémoire explore dans une perspective comparative les raisons derrière ce processus d’intégration en étudiant les cas du Parti québécois au Québec, du Scottish National Party en Écosse et du Sinn Féin en Irlande du Nord. Les données utilisées sont théoriques et empiriques, relevant de l’analyse de leur historique grâce à la création de lignes du temps exhaustives ainsi que de leurs plateformes électorales par le biais d’un indice original, l’Indice antisystème pour les plateformes. Ceci permet d’évaluer également leur caractère antisystème, tout en considérant leur contexte sociopolitique respectif. / Evolving within a global context of democratic representation crisis, the legitimacy of political parties is more than ever questioned. They face many challenges, especially in regard to the ever-increasing emergence of new social movements and various extremist parties. Some of them manage to blur the theoretical maps, the "antisystem" parties. Nevertheless, in order to aspire to govern and not alienate potential voters, formerly marginal parties may decide to participate to the institutions by changing their agendas and strategies. Therefore, why and how antisystem nationalist parties opt for the institutional integration path, while initially exercising a radical form of opposition to other actors and the political system as a whole? This thesis explores in a comparative perspective the reasons behind this process of integration by studying the cases of Parti Québecois in Québec, Scottish National Party in Scotland and Sinn Féin in Northern Ireland. The data used is theoretical and empirical, based on the analysis of their history through the creation of exhaustive timelines and their electoral platforms via an original index, the Antisystem Index for Party Platforms. This also makes it possible to evaluate their antisystemness, while considering their respective socio-political context.
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Le Nigéria à l'épreuve du terrorisme : une analyse des racines sociohistoriques et politiques de la violence revendiquée par Boko Haram

Pitroipa, Rayanesalgo Anatole 23 April 2018 (has links)
Créé à la fin des années 90, Boko Haram est passé, en l’espace de dix ans, du stade de secte islamiste à celui de mouvement terroriste capable de défier l’État fédéral nigérian (première puissance militaire de l’Afrique de l’Ouest) et de mener des incursions dans des pays limitrophes (Cameroun, Tchad, Niger). Les objectifs, les méthodes et les cibles du groupe ont considérablement varié au cours de son évolution, ce qui obère toute tentative de catégorisation de la violence qu’il revendique. Les recherches existantes sur Boko Haram l’analysent en fonction de sa radicalisation à la fin des années 2000 et voient dans l’explosion de la violence au Nord du Nigeria une résultante du terrorisme international et transnational qui affecte le Sahel et plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Or, la violence politique sur fond de revendications ethniques, économiques et religieuses fait partie de l’histoire politique du Nigeria, et Boko Haram est loin d’être une génération spontanée dans le pays qui abrite la plus forte population musulmane du continent africain. À partir d’un niveau d’analyse intraétatique, cette recherche propose une lecture sociohistorique et politique du contexte structurel à partir duquel Boko Haram a émergé au Nord du Nigeria. Puis, à partir d’une conception relationnelle du rôle de la violence politique, elle utilise l’approche de la violence instrumentale de Martha Crenshaw pour conceptualiser l’évolution des confrontations entre Boko Haram et l’État nigérian. Par rejet d’un système fédéral qu’il considère comme une survivance de l’administration coloniale, Boko Haram revendique effectivement la création d’un État islamique à l’image du Califat de Sokoto [1800-1903] dont les limites géographiques couvraient aussi bien le Nord du Nigeria que certaines parties du Niger, du Cameroun et du Tchad.
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Indépendantisme et confrontations intra-tchétchènes sous Djokhar Doudaev (1991-1996)

Charlebois, Miguel 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / L'analyse du conflit russo-tchétchène est considérablement influencée par les travaux historiques, littéraires et médiatiques qui entretiennent la conception d'une opposition séculaire entre deux nations. En dirigeant leur intérêt vers l'observation des élites russes, identifiées comme étant le parti instigateur de la guerre, les chercheurs ont soulevé l'importance du rôle des individus dans la mise en place du conflit. La dimension proprement tchétchène de cette période cruciale se retrouve donc négligée, laissant croire à une société tchétchène unie derrière le projet indépendantiste. Afin de palier cette lacune, ce mémoire porte sur les principaux groupes et individus qui ont marqué le paysage politique de la république de 1991 à 1996. De l'effondrement de l'URSS jusqu'à la fin de la première guerre, les tendances politiques tchétchènes sont multiples, laissant la société profondément divisée sur la question nationale. Dans ces circonstances, la confrontation d'intérêts individuels provoque une instabilité politique mise à profit par les faucons du Kremlin, menant tout droit vers le conflit le plus meurtrier de l'espace postsoviétique.

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