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La territorialisation des musiques amplifiées à Toulouse : lecture renouvelée des dynamiques urbaines / Territorialization of Amplified Music in Toulouse : New Interpretation of Urban DynamicsBalti, Samuel 24 September 2012 (has links)
Ville et musiques amplifiées sont intimement liées, ainsi l’étude d’une scène artistique peut éclairer le fonctionnement d’un système métropolitain et les enjeux liés aux recompositions des territoires. Cette thèse a pour objectif de le montrer au regard de l’exemple toulousain. Toulouse représente une scène riche et diversifiée, constituée d’un fourmillement d’initiatives associatives, dont les activités révèlent des logiques multiples d’ancrage au territoire, sans cesse renouvelées. L’exploitation d’une série de plusieurs enquêtes de terrain menées auprès des acteurs de la scène locale conduit à décrypter les rouages du territoire des musiques amplifiées. Ces acteurs investissent des lieux, se structurent en réseaux, impulsent des dynamiques territoriales spécifiques… Ils offrent une entrée originale pour aider à comprendre les mutations socio-spatiales et engager une réflexion sur l’implication citoyenne dans la vie de la cité. / City and amplified music are closely intertwined, thereby the study of an artistic scene can shed light on the working of a metropolitan system and the issues related to territorial recomposition. This thesis aims to show it under the example of Toulouse. Toulouse is a rich and diverse scene, consisting of a swarm of association initiatives that reveal multiple logical territorial ties, constantly renewed. The use of several field surveys conducted with actors from the local scene allows us to decipher the workings of the amplified music's domain. These actors gather into places, are structured in networks, spurring specific territorial dynamics. They offer an innovative input to help understand the socio-spatial transformation and reflect on citizen involvement in civic life.
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La territorialisation des musiques amplifiées à Toulouse : lecture renouvelée des dynamiques urbainesBalti, Samuel 24 September 2012 (has links) (PDF)
Ville et musiques amplifiées sont intimement liées, ainsi l'étude d'une scène artistique peut éclairer le fonctionnement d'un système métropolitain et les enjeux liés aux recompositions des territoires. Cette thèse a pour objectif de le montrer au regard de l'exemple toulousain. Toulouse représente une scène riche et diversifiée, constituée d'un fourmillement d'initiatives associatives, dont les activités révèlent des logiques multiples d'ancrage au territoire, sans cesse renouvelées. L'exploitation d'une série de plusieurs enquêtes de terrain menées auprès des acteurs de la scène locale conduit à décrypter les rouages du territoire des musiques amplifiées. Ces acteurs investissent des lieux, se structurent en réseaux, impulsent des dynamiques territoriales spécifiques... Ils offrent une entrée originale pour aider à comprendre les mutations socio-spatiales et engager une réflexion sur l'implication citoyenne dans la vie de la cité.
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Une Géographie SocioculturelleRaibaud, Yves 07 December 2009 (has links) (PDF)
Cet essai pose la question de la géographie sociale aujourd'hui. La première partie fait un retour sur son histoire et sur les questions que lui posent l'hypothèse d'un « tournant géographique » et le développement des approches culturelles en géographie. L'énoncé : « Est-ce la façon de faire la géographie ou le monde qui change ? » interroge la géographie sociale à partir de deux hypothèses. La première est celle proposée par une géographie de l'individu qui replace le sujet, l'individu ou l'acteur au cœur de la construction d'espaces marqués par les processus de métropolisation. La seconde, énonçant le fait que la géographie est elle-même une production culturelle pose la question de la place de la culture dans la géographie et invite à une démarche d'autoanalyse envisageant les variations d'interprétation de la notion de culture dans les sciences sociales. A partir de ces deux hypothèses l'auteur questionne la position des géographes et invite à un renouvellement des postures et des objets. Dans la deuxième partie trois « nouveaux objets géographiques » servent de support à la démonstration. Le premier, la musique, est abordé à partir de la question « Comment la musique vient-elle aux territoires ? ». A travers les exemples proposés la musique apparaît comme un géoindicateur, un vecteur de transitions entre échelles territoriales, un fixateur des adhésions territoriales, un constructeur d'images, un mode de gouvernance. On peut ainsi décrire le parcours d'un auditeur dans la ville en fête ou en festival comme une « expérience de la ville » conforme aux nouveaux modes de sociabilité d'un individu postmoderne. On peut aussi envisager les rapports entre musique et territoires dans leurs temporalités, à l'échelle d'un espace-monde parcouru en tous sens par des ondes et des flux musicaux. Le deuxième objet, le « sexe et le genre », est examiné aussi bien du point de vue d'un « sexe social » (prescrivant des rôles de genre propres à chaque lieu) que d'un « sexe intime » faisant appel à l'expérience unique que chacun peut avoir de son corps dans l'espace. Plusieurs courtes monographies permettent d'illustrer ce propos. La présentation d'une recherche en cours sur l'agglomération urbaine de Bordeaux montre comment la construction théorique d'un objet « sexe et genre » peut renouveler les analyses du tissu urbain et de ses composantes sociales. Le troisième objet, l'ethnicité, est présenté à partir d'un travail interdisciplinaire sur l'usage de l'ethnicité dans les sciences sociales, d'une recherche sur le volet culturel de la politique de la ville et d'un travail d'enquête sur les travailleurs sociaux issus des « communautés » de Guyane française. La troisième partie tente de définir ce que pourrait être une géographie socioculturelle. La distinction entre approche sociale et approche culturelle devient ténue dès lors qu'on n'envisage plus le couple individu/social comme un rapport dialectique et qu'on prend en compte les variations d'interprétation de la notion de culture. Dans la suite et la fin de cet essai, l'auteur pose l'hypothèse d'un paradigme socioculturel qui aurait son origine dans l'avènement des sociétés démocratiques et le développement de l'accès au savoir. Le projet d'une géographie socioculturelle s'appuie donc à la fois sur des méthodes renouvelées pour comprendre l'espace des sociétés et sur une approche éthique qui analyse les effets sociaux de la production de savoirs. La conclusion affirme l'intérêt d'une géographie socioculturelle s'intéressant aux faits de culture et son inscription logique dans le courant de la géographie sociale française.
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