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Comportement alimentaire des dindes en lien avec les caractéristiques visuelles et tactiles des aliments / Feeding behaviour in turkeys with visual and tactile characteristics of feedsLecuelle, Stéphanie 10 January 2011 (has links)
La néophobie alimentaire entraîne chez la dinde des arrêts de la consommation qui ne peuvent être imputés à la composition nutritionnelle. L’objectif de cette thèse a été de déterminer l’impact des caractéristiques visuelles et tactiles des aliments et de l’expérience alimentaire de l’animal sur ses réactions lors de transitions alimentaires.L’expérience 1 a montré qu’un changement de forme d’aliment (miettes à granulés) induit une diminution de l’ingestion et une augmentation des comportements d’exploration. Lors de l’expérience 2, les dindons ont reçu un aliment clair ou foncé pendant les deux premières semaines de vie. Cette première expérience visuelle n’a pas réduit la néophobie lors d’une transition ultérieure vers des granulés clairs ou foncés. Néanmoins, l’expérience 3 a mis en évidence une réduction de la néophobie lorsque l’animal a eu une expérience alimentaire visuelle variée comportant de longues expositions à deux aliments. En conclusion, les réactions néophobiques du dindonneau lors d’une transition alimentaire dépendent des différences sensorielles existant entre le nouvel aliment et celui le précédant immédiatement ainsi que des effets de l’expérience alimentaire précoce, une expérience variée permettant une meilleure adaptation aux nouveaux aliments. / In turkeys, feeding neophobia induces either a decrease or a halt in feed intake. The aim of the present study was to identify both the impact of visual and tactile characteristics of the feed and also the feeding experience of animals and their reactions during the change-over feed period.The first experiment showed that a feed change from crumbs to pellets induced a decrease in feed intake and an increase in exploratory behaviour. In the second experiment, turkeys received light or dark coloured crumbs during the first two weeks of life. Exposure to light or dark coloured feed post hatch did not reduce neophobia for the subsequent change over to light or dark pellets. Nevertheless, the third experiment showed a decrease in neophobia when birds had a visual experience with the red or green feed for a duration of one week. In conclusion, the neophobic reaction of turkeys in the change-over feed depends on the sensorial differences between the novel feed and the previous feed received before the change and the previous feeding experience. Varied feeding experiences would allow for the better adaptation to novel feeds.
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Effet d'une éducation sensorielle sur les préférences et les comportements alimentaires d'enfants en classe de cours moyen (CM)Reverdy, C. 23 October 2008 (has links) (PDF)
L'expérience acquise lors des repas (ou exposition) peut influencer les préférences et les comportements alimentaires. Par ailleurs, les campagnes actuelles d'informations nutritionnelles tentent d'influencer les comportements alimentaires en démontrant les dangers de manger trop et en donnant des instructions pour un comportement alimentaire sain. Toutefois, cette dernière approche met bien souvent de côté le plaisir de manger. Le projet ?EduSens' s'est intéressé à une approche hédoniste et sensorielle de l'éducation au goût qui marie à la fois de l'exposition à des aliments et de l'information sur ces aliments. L'objectif de ce travail fut dans un premier temps de développer des outils de mesure permettant d'évaluer les préférences et les comportements alimentaires d'enfants, puis d'utiliser ces outils afin d'étudier les effets d'une éducation sensorielle en contexte scolaire. L'éducation sensorielle utilisée est issue de la pédagogie des « Classes du goût » de Jacques Puisais. Elle a eu lieu avec des enfants en classe de CM1 (8 à 11 ans) avec leur enseignant habituel à Dijon, France. L'étude a été menée avec un panel constitué d'un groupe expérimental d'une centaine d'enfants et d'un groupe contrôle de la même taille. Les enfants du groupe expérimental ont participé à 12 séances d'une heure trente d'éducation au goût en classe pendant l'année scolaire de cours moyen 1 (CM1). L'ensemble du panel d'enfants a participé à trois sessions de mesures constituées chacune de trois séances de mesures au laboratoire avant la période d'éducation sensorielle (T0), juste après cette période (T1) et l'année scolaire suivante, soit neuf à dix mois après cette période (T2). Ceci dans le but de tester la durabilité des effets. Les résultats montrent une augmentation de l'appréciation des variantes d'aliments plus aromatiques et intenses dans les deux groupes dans un premier temps (T1), puis une continuité de cette augmentation dans le temps (T2) uniquement avec le groupe éduqué. Ainsi, la répétition des mesures (ou exposition) aurait un effet plus fort que l'éducation dans un premier temps (T1), alors que l'effet de l'éducation n'apparaitrait que plus tard (T2) sous la forme d'une consolidation de l'effet de l'exposition. L'éducation augmente la néophilie alimentaire des enfants, mais ceci de manière temporaire. L'éducation améliore la description du ressenti lors d'une dégustation en faveur de critères plus objectifs que subjectifs et cet effet perdure. Enfin l'éducation influence la stratégie de catégorisation d'odeurs inconnues vers une stratégie basée sur des critères moins hédoniques. Une nouvelle méthode de mesure de choix alimentaire a été mise en place pour cette étude mais ne montrait pas d'effet de l'éducation sensorielle sur le comportement de choix. Pour conclure, une éducation sensorielle telle qu'elle a été pratiquée montre quelques effets sur les préférences et les comportements alimentaires sans qu'ils soient durables, et influence principalement la description du ressenti lors d'une dégustation.
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Autismes et socialisations alimentaires : particularités alimentaires des enfants avec un Trouble du Spectre de l'Autisme et ajustements parentaux pour y faire face / Autism and food socialization : eating particularities of children with Autism Spectrum Disorders and parental adjustements to cope with themRochedy, Amandine 26 January 2017 (has links)
Cette thèse vise à apporter des éléments de compréhension sociologique des particularités alimentaires des enfants présentant des troubles autistiques. Ce sujet est encore peu étudié dans la littérature, alors même que les particularités alimentaires et les comportements problématiques à table associés aux troubles autistiques ont des conséquences sur la santé et la vie sociale de l’enfant ainsi que sur celles de l’entourage familial. À travers l’analyse d’entretiens avec des experts et des parents, de questionnaires, d’observations ethnographiques et de témoignages publiés de parents, ce travail observe les tensions qui jalonnent la construction du répertoire alimentaire. Sur un fonds biologique et psychologique commun, les analyses montrent comment l’écart autistique à la norme donne à voir des identités alimentaires qui se construisent et se diversifient au fil de l’âge et au gré des contextes. La thèse fait alors apparaître que des phénomènes, souvent identifiés comme spécifiques à la socialisation alimentaire en population autistique, relèvent en partie de déformations de la construction de la néophobie alimentaire et de son processus, au point qu’il soit nécessaire de parler de néophobies alimentaires au pluriel. L’alimentation particulière des enfants permet de souligner la dimension éminemment sociale du processus d’individualisation alimentaire. L’analyse des pratiques alimentaires spécifiques éclaire enfin la redéfinition des rôles et donne à voir les ajustements sociaux ainsi que le travail domestique, parental et de care pour y faire face. De la sorte, les perturbations liées aux troubles autistiques sont l’occasion d’observer les processus de néophobie sous un angle nouveau et de mettre au jour les enjeux individuels, familiaux, sociétaux et sanitaires de la socialisation alimentaire chez l’enfant. / This thesis aims at bringing elements for a sociological understanding of autistic children’s eating particularities. The scientific literature remains limited on that subject even though eating particularities and problematic behaviours associated with autism spectrum disorders have consequences on the child’s health and social life, as well as on the family circle’s. Through the analysis of interviews with experts and parents, a quantitative survey, ethnographic observations and published testimonies, this research explores the strains of the building process of alimentary repertories. On a biological and psychological common basis, the autistic deviation from the standard reveals the construction and diversification of eating identities throughout aging and the different contexts in which children evolve. The dissertation shows that some phenomena, often identified as specific of the food socialization in autistic population, are partly due to distortions of the food neophobia construction and its process, so that it is necessary to talk about neophobias in the plural. The eating particularities emphasize the eminently social dimension of children’s eating individualization process. Furthermore their understanding highlights the redefinition of parents’ roles and the social adjustments implemented to cope with them, resulting in a combination of domestic, parental and care strategies. Thus, perturbations linked with autism disorders are the opportunity to study the neophobia process from a new angle and to uncover individual, familial, societal and health stakes implied in children’s food socialisation.
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Processus développementaux impliqués dans l’évolution de la néophobie alimentaire chez le jeune enfant / Developmental processes involved in the evolution of food neophobia in young childrenSoulet, Virginie 18 December 2018 (has links)
La néophobie alimentaire est une réticence à goûter et/ou le rejet des aliments inconnus. Elle a une incidence négative sur la variété du répertoire alimentaire de l’enfant et sur le climat familial lors des repas. L’objectif de notre étude, qui se situe dans une perspective développementale, est de répondre à trois questions concernant cette conduite qui demeurent insuffisamment traitées dans la littérature scientifique : 1/ la néophobie alimentaire émerge-t-elle brusquement à 2 ans ; 2/ si oui, quels sont les processus développementaux à l’origine de cette évolution ? ; 3/ quels liens la néophobie alimentaire entretient-elle avec la sélectivité alimentaire (réticence à goûter des aliments familiers) et l’alimentation difficile (rejet d’aliments inconnus et familiers, assorti de fortes préférences alimentaires) ?Via l’utilisation de questionnaires, nous avons évalué : 1/ la néophobie alimentaire en termes de prévalence et d’intensité ; 2/ les compétences développementales susceptibles d’expliquer son évolution dans les sphères motrice, praxique, linguistique et psycho-affective ; ces compétences ont été sélectionnées sur la base d’arguments temporel (évolution synchrone) et fonctionnel (liens théorique et psychologique) ; 3/ les conduites avec lesquelles elle est fréquemment confondue, à savoir la sélectivité alimentaire et l’alimentation difficile. Notre échantillon principal s’est trouvé composé de 432 sujets âgés de 3 à 60 mois. Nos résultats ont indiqué que la néophobie alimentaire constituait une période normale du développement de l’enfant. La prévalence de la néophobie alimentaire était de 57 % et associée à une intensitée modérée entre 3 et 6 mois ; elle augmentait de manière importante en termes de prévalence et d’intensité entre 19 et 36 mois, concernant 90 % des enfants à cet âge, puis elle se stabilisait jusqu’à 60 mois. Suivant cette évolution, nous avons proposé un modèle développemental de la néophobie alimentaire comprenant deux phases : 1/ une néophobie primaire commune aux nourrissons et aux animaux, liée à la perception de la nouveauté d’une texture ou d’une flaveur et sous-tendue par des processus de pensée intuitifs ; 2/ une néophobie secondaire, liée aux acquisitions réalisées par les enfants aux alentours de 2 ans, reposant largement sur l’aspect visuel des aliments et impliquant des traitements cognitifs plus élaborés. Nous n’avons pas identifié les processus développementaux à l’origine de son évolution entre 19 et 36 mois. Plusieurs explications méthodologiques et théoriques ont été envisagées pour expliquer cette absence de résultat telles que l’existence d’une phase intermédiaire dans l’acquisition des compétences ou l’implication d’autres mécanismes psychologiques ou neurobiologiques non mesurés dans cette recherche. De plus, nous avons constaté une intrication des processus développementaux mesurés aux alentours de 2 ans. Tous les progrès réalisés par l’enfant sur une courte période semblent converger dans une même direction, celle de l’autonomie : une autonomie à la fois motrice, avec l’acquisition de la marche et de la capacité à se nourrir seul, et une autonomie psychique, avec l’acquisition de la conscience de soi et l’entrée en phase d’opposition. Dans ce cadre, le développement du langage permettrait à l’enfant d’exprimer son individualité à travers l’affirmation de ses goûts et de ses besoins. La capacité à exprimer des demandes verbales et l’acquisition de la conscience de soi ont d’ailleurs été les compétences approchant le plus des critères de validation d’hypothèse. De ce fait, nous pouvons nous demander si l’augmentation de la néophobie alimentaire aux alentours de 2 ans vise à protéger l’enfant d’un éventuel empoisonnement à un moment où il devient de plus en plus autonome et/ou si elle reflète simplement des tentatives d’individuation. / Food neophobia is a reluctance to taste and/or the rejection of unknown foods. It has a negative impact on the diversity of the child's food repertoire and on the family dynamic during meals. The objective of our study, within a developmental perspective, is to answer three questions that remain insufficiently addressed in the scientific literature concerning this behavior: 1/ does food neophobia suddenly emerge at 2 years old; 2/ if so, what are the developmental processes involved in this evolution? ; 3/ how is food neophobia linked with pickiness (the reluctance to taste unfamiliar ingredients) and picky eating (the rejection of both unfamiliar and familiar foods, assorted with strong food preferences)?Through the use of questionnaires, we assessed: 1/ Food neophobia in terms of prevalence and intensity; 2/ Some developmental skills that are likely to explain its evolution in the motor, praxic, linguistic and psycho-affective spheres; these skills have been determined on the basis of temporal (synchronous evolution) and functional (theoretical and psychological links) arguments; 3/ The different behaviors it is frequently confused with: pickiness and picky eating. Our research sample was composed of 432 subjects aged between 3 and 60 months old.Our results showed that food neophobia was a normal period during childhood. The prevalence of food neophobia was 57% and was moderate intense between 3 and 6 months; it increased significantly in terms of prevalence and intensity between 19 and 36 months, with 90% of children affected by this condition at this age, then it stabilized until 60 months old. Based on this evolution, we have proposed a developmental model of food neophobia that can be divided in two phases: 1/ A primary neophobia common to infants and animals, that is mostly related to the perception of a new textures or flavors which relies on intuitive thinking processes; 2/ Secondary neophobia, that is based on children development around 2 years old, and that largely relies on food’s visual aspect and involves more elaborate cognitive processes.We did not identify the developmental processes that are responsible for its evolution between 19 and 36 months. Several methodological and theoretical explanations have been considered to justify this lack of results such as the existence of an intermediate phase during the skills acquisition period or the involvement of other psychological or neurobiological mechanisms that have not been measured for this study. In addition, we found an entanglement of developmental processes measured around 2 years. All the progress made by the child over a short period seem to converge in the same direction, that of autonomy: a motor autonomy, with the ability to walk and eat alone, and a psychic autonomy, with self-awareness and the opposition phase. In this context, language development would allow the child to express his/her individuality through the assertion of his preferences and needs. Furthermore, the ability to express verbal demands and the acquisition of self-awareness have been the closest things to our hypothesis validation criteria. As a result, we can ask whether the increase in food neophobia around 2 years is aimed at protecting the child from possible poisoning at a time when he is becoming more and more autonomous and/or if he simply reflects individuation attempts.
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Dynamique des réponses olfactives au cours des deux premières années de la vie : impact des expositions aromatiques précoces et relation avec le comportement alimentaire / Evolution of olfactory responses in the first two years of life : effect of early exposures and link with food behaviourWagner, Sandra 12 December 2013 (has links)
Si le rôle de la gustation sur le développement des préférences alimentaires a été étudié par le passé, il n’en ait pas de même du rôle de l’olfaction. Les objectifs de ce travail de thèse étaient d’étudier les réponses olfactives des nourrissons, leur dynamique au cours des deux premières années de vie, ainsi que leurs relations avec les expositions aromatiques précoces, l’appréciation alimentaire et le comportement néophobique des nourrissons. Ce travail, s’inscrivant dans le cadre de l’étude longitudinale OPALINE (Observatoire des Préférences ALImentaire du Nourrisson et de l’Enfant), a permis d’évaluer les réponses olfactives envers des odeurs alimentaires agréables, comme la vanille, et désagréables, comme le poisson, chez les nourrissons de 8, 12 et 22 mois. Les résultats révèlent que, dès 8 mois, les nourrissons sont capables de discriminer les odeurs agréables des odeurs désagréables. Toutefois, si des réponses d’évitement envers certaines odeurs désagréables sont observées, aucune réponse d’attraction n’est décrite au cours des deux premières années de la vie. De plus, nos résultats mettent également en évidence une certaine plasticité des réponses olfactives. Seules les réponses à quelques odeurs alimentaires désagréables sont stables entre deux âges consécutifs suggérant que les réponses hédoniques négatives vis-à-vis d’odeurs alimentaires apparaitraient plus précocement que les réponses hédoniques positives.Concernant les effets des expositions aromatiques précoces, il apparaît que plus un nourrisson a été exposé, in utero ou durant l’allaitement, aux notes aromatiques désagréables de certains aliments, moins il aura de réponses d’évitement face aux odeurs de ces aliments à 8 mois, mais pas au-delà.Lors de la diversification alimentaire (8 mois), la composante olfactive ne semble pas avoir d’impact sur l’appréciation des aliments nouvellement introduits. En revanche, à 12 mois, la composante olfactive pourrait jouer un rôle de modulateur dans l’appréciation des aliments à flaveur prononcée. Ce rôle n’est plus observé à 22 mois. Nos résultats mettent également en évidence que la réactivité différentielle à différentes odeurs, et non à différentes saveurs, est liée au degré de néophobie du nourrisson, suggérant que seules les odeurs contribuent à la méfiance envers les aliments nouveaux au cours de la seconde année de vie. Ce travail met en avant que les expositions aromatiques précoces peuvent influencer les réponses olfactives au début de la diversification alimentaire, période favorable à l’acceptation des aliments. Autour de l’âge d’un an, quand le répertoire alimentaire des nourrissons s’élargit et intègre des aliments dits « adultes », l’odorat jouerait un rôle clé dans l’appréciation des aliments en agissant comme un système d’alarme protégeant le nourrisson des aliments potentiellement dangereux / The role of taste on food preferences has already been investigated, however, little is known about the role of olfaction. The main objectives of this work were to assess infants’ olfactory responses, their dynamic during the first two years of life, and also their links with early food exposures, food liking and infants’ food neophobia. This work was conducted within a longitudinal study named OPALINE (Observatory of food preferences in infants and children). Olfactory responses were assessed, in 8-, 12- and 22-month-old infants, towards pleasant odours, such as vanilla, and unpleasant odours, such as fish. The results reveal that, from 8 months, infants can discriminate pleasant and unpleasant odours. However, only avoidance responses are observed towards some unpleasant odours; no attraction responses are highlighted during the first two years of life. Our results also suggest a plasticity of olfactory responses. Only responses towards some unpleasant odours are stable between two consecutive ages, suggesting that negative hedonic responses towards food odours would appear earlier than positive ones. Concerning the effects of early food exposure, it appears that the more an infant has been exposed, in utero or during breastfeeding, to some unpleasant food odours, the least s/he exhibits avoidance responses towards these food odours at 8 months, but not beyond. When complementary feeding has begun (8 months), olfaction does not seem to impact new food liking. However, at 12 months, olfaction can play a role of modulator in liking of the foods with strong flavour. This role is not observed anymore at 22 months. Our results also highlight that differential olfactory responses, and not gustatory ones, are linked to infants’ food neophobia suggesting that only odours contribute to the suspicion towards unfamiliar foods during the second year of life. This work stresses that early sensory exposures influence responses towards unpleasant odours at the onset of complementary feeding, which is a favourable period to food acceptance. Then, olfaction can play a role in food liking by acting as an alarm system protecting the infants against potentially harmful food
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Interaction entre dispersion et syndromes comportementaux : causes et conséquences : approche empirique dans une population fragmentée de passereaux / Interaction between dispersal and behavioural syndromes : causes and consequences : empirical approch in a fragmented population of passerine birdsDaniel, Grégory 15 December 2015 (has links)
La dispersion est un trait d'histoire de vie clé pour les processus écologiques et évolutifs dans les populations naturelles. Les dernières recherches se sont notamment focalisées sur les corrélations entre traits comportementaux et la dispersion, ceci afin de mettre en évidence des syndromes comportementaux de dispersion, tout en démontrant la base génétique de la dispersion. Les dispersants ne seraient donc pas une part aléatoire d'une population, mais des individus montrant des stratégies particulières qui augmenteraient leur chances de succès. Cette thèse s'est orientée vers trois objectifs de recherche majeurs. Le premier est la mise en évidence d'une base génétique de la probabilité de disperser dans une population fragmentée de gobe-mouches à collier Ficedula albicollis. Les résultats nous ont montré, au-delà de l'estimation de la base génétique de la dispersion, une distribution spatiale non aléatoire de l'apparentement dans cette population, qui pourrait être dû à des effets génétiques sur les règles de décision de choix de l'habitat. Le deuxième s'intéresse à la corrélation phénotypique et génétique entre le comportement de dispersion natale et le comportement de défense du nid, chez le martinet alpin Tachymarpis melba. Nous avons montré que la dispersion natale et le comportement de défense du nid sont négativement corrélés au niveau phénotypique mais aussi génétique dans ces populations. Enfin, le troisième nous à conduit à tester l'existence de syndromes comportementaux de dispersion, c'est-à-dire si les dispersants présentent un profil comportemental particulier, leur permettant en particulier de coloniser de nouveaux sites, chez le gobe-mouche à collier / Dispersal is a key like history trait for ecological and evolutionary processes in wild population. The last researching particularly focused on the correlation between behavioural trait and dispersal, in order to emphasize the existence of behavioural syndromes of dispersal, and on the estimation of the genetic basis of the dispersal behaviour. Dispersant individuals could not be a random part of the population, but individuals showing particular strategies, that help them to succeed in their dispersal attempt. This thesis has three main aims of research. The first is to show a genetic basis of the dispersal propensity in a fragmented population of collared flycatchers (Ficedulla albicollis). We shown not only the genetic bases of the dispersal, but also a non-random spatial distribution of relationship between individuals in this population, that might be due to genetic effects on the decision rules of habitat choice in this population. The second aim concerns phenotypic and genetic correlation between the natal dispersal and a behavioural trait, the nest-defense behaviour, in the alpin swift (Tachymarpis melba). We shown that natal dispersal and nest-defense behaviour are negatively correlated at a phenotypic level, but also at a genetic level in theses populations. Finally, the third aim attempt to test the existence of behavioural syndrome of dispersal, that is if dispersant individuals have a particular behavioural profile, which enable them to colonize new sites, in the collared flycatcher
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Feeding the mind : the development of food categories and its association with food neophobia and pickiness in young children / . : .Rioux, Camille 17 November 2017 (has links)
La néophobie et la sélectivité alimentaire des jeunes enfants ont des conséquences préoccupantes sur la santé notamment parce qu’elles concernent les fruits et les légumes. Il est donc essentiel de promouvoir l’adoption de comportements alimentaires sains chez le jeune enfant. Dans ce contexte, le premier objectif de la thèse était de développer un questionnaire pour mesurer efficacement la néophobie et la sélectivité alimentaire chez les enfants français dès l'âge de 2 ans. Le questionnaire développé dans cette thèse est un outil efficace pour étudier les rejets chez cette population. Le deuxième objectif était de mieux définir le concept de sélectivité alimentaire et d’étudier la relation entre néophobie et sélectivité. Les résultats ont montré que la néophobie et la sélectivité capturent un même type de peur pour les aliments nouveaux et potentiellement toxiques. Le troisième objectif était d'étudier directement la relation entre le développement de la catégorisation des aliments chez les jeunes enfants et leur niveau de néophobie et sélectivité alimentaire. Les résultats ont montré des liens négatifs entre développement cognitif et rejets alimentaires. L'acceptation des aliments dépend probablement de la maturité du système de catégorisation alimentaire. Enfin, le quatrième objectif était de concevoir une intervention, en exploitant les données empiriques sur la relation entre développement cognitif et rejets alimentaires, afin d'influencer positivement ces derniers chez les enfants. Les résultats montrent que l'exposition visuelle est efficace pour diminuer les comportements de rejets alimentaires. / Food neophobia and pickiness in young children are two strong barriers to fruit and vegetable consumption. It is therefore essential to understand the mechanisms underpinning these two kinds of food rejections to promote the adoption of healthy eating behaviors among preschoolers. In this context, the first objective of the thesis was to develop a hetero-assessment scale to measure efficiently food neophobia and pickiness for French children as young as 2 years of age. The scale developed represents an efficient tool for studying food rejection dispositions in this young population. The second objective was to clarify the concept of pickiness and to provide an insight into the relationship between food neophobia and pickiness. The results revealed that food neophobia and pickiness capture a same kind of fear for new and potentially toxic food. The third objective was to directly investigate the relationship between food categorization development in young children and their food neophobia and pickiness. The thesis is one of the first studies to investigate directly this relationship.This investigation revealed negative connections between cognitive development and food rejection dispositions. Food acceptance probably depends on the maturity of the food categorization system. Finally, the fourth objective was to design an intervention, exploiting the empirical evidence on the relationship between food categorization and food rejections, to positively influence children food rejections. The results add to the promising body of evidence that visual exposure is effective to decrease food rejection behaviors.
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