• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • Tagged with
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

L'art public et la toponymie autochtone : une rencontre politique

Dufault-Bédard, Stéphanie 04 1900 (has links)
Le 375e anniversaire de Tiohtià:ke/Montréal en 2017 est un événement historique qui a donné naissance à de nombreux projets artistiques, urbanistiques et commerciaux dans l’optique de célébrer l’histoire de la métropole. La présence autochtone ancienne et contemporaine sur le territoire insulaire a été mise en lumière dans un contexte dit de réconciliation. Les actes commémoratifs orchestrés par la ville sont soutenus par plusieurs voix autochtones, mais également critiqués par de nombreuses autres. Ce mémoire se penche sur l’un des legs de cette célébration coloniale, conçu suite à l’extension d’un tronçon du chemin de ceinture du Mont-Royal (CCMR). La partie du projet d’aménagement retrouvé sur le troisième sommet se décline en deux volets: le premier concerne l’installation d’une œuvre d’art public réalisée par la Société des archives affectives en collaboration avec Nadia Myre, artiste Anichinabé. Par l’entremise de la politique du 1% et commissionnée par le Bureau d’art public, l’Étreinte des temps, une sculpture en bronze inaugurée en 2019. Le deuxième volet concerne le changement toponymique du parc dans lequel l'œuvre est installée, le nom du sommet Outremont est remplacé par une désignation en kanien’kehá : Tiohtià:ke Otsira'kéhne. Conjointement, ces études de cas permettent d’analyser le régime colonial, les relations du milieu des arts avec l’autochtonie, la sous-représentation des artistes autochtones dans la collection municipale, l’héritage toponymique et les spécificités autochtones concernant le rapport au territoire. / The 375th anniversary of Tiohtià:ke/Montreal in 2017 is a historic event that was fertile to numerous artistic, urban planning and commercial projects with the main goal of celebrating the metropole’s history. The ancient and contemporary Aboriginal presence on the island’s territory was highlighted and framed in a so-called reconciliation context. The commemorative acts orchestrated by the city are supported by several indigenous voices, but also criticized by many others. This thesis examines one of the legacies of this colonial celebration, a project conceived following the extension of the Mount-Royal loop trail (Chemin de ceinture du Mont-Royal (CCMR)). The development project located on the third summit is divided into two parts: the first part is a public work of art produced by the Société des archives affectives in collaboration with Nadia Myre, a Anishinabe artist. They created l'Étreinte des temps, a bronze sculpture inaugurated in 2019 through the 1% policy and commissioned by the Bureau d'art public. The second part concerns the toponymic change of the park in which the work is installed, the name of the third summit or Outremont summit is replaced by a designation in Kanien'kehá: Tiohtià:ke Otsira'kéhne. Together, these case studies make possible a deep analysis of the colonial regime, the relations of the art world with Indigenous people, the under-representation of Indigenous artists in the municipal collection, the toponymic heritage and the Indigenous specificities concerning the relationship to the territory.
2

Modes de gestion et de représentation du territoire dans l’art autochtone actuel au Canada : souveraineté territoriale, souveraineté rhétorique et souveraineté mémorielle

Marcoux, Gabrielle 04 1900 (has links)
Les modes de gestion et de représentation des territoires ancestraux autochtones sont encore aujourd’hui largement enclavés dans des structures rhétoriques colonialistes. Les notions de propriété privée et de frontière étatique, les mythes de la terra nullius et de la découverte, la dominance de l’écriture et la dévaluation de l’oralité, sont autant de préceptes sur lesquels s’appuient à ce jour les outils textuels législatifs et géopolitiques canadiens. Ainsi, les épistémologies autochtones se trouvent marginalisées et délégitimées au sein des lois, des cartes nationales et de certains traités, qui s’imposent comme des cadres naturalisés de création, de transmission et de négation des connaissances spatiales. Lors de processus de revendications territoriales, certains acteurs et actrices politiques se consacrent à une autochtonisation des vocabulaires et méthodologies discursives des arènes juridique et législative, parvenant à y tailler des espaces de résurgence pour les voix autochtones. Néanmoins, un tel exercice de traduction culturelle s’avère souvent hasardeux et unidirectionnel, pouvant mener à une instrumentalisation ou à une dénaturation des savoirs autochtones. Cette thèse porte sur les stratégies développées par des artistes et auteur.es autochtones qui démantèlent, autochtonisent et outrepassent les outils textuels étatiques. Elle vise à démontrer que leur articulation de récits intimes, intergénérationnels et mythologiques comme matrices théorisantes permet une réactivation des réseaux relationnels holistes qui se trouvent à la base même des lois, des pratiques de gestion territoriale et, ultimement, des modes de formation identitaire autochtones évacués des enceintes coloniales. Nous proposons ainsi que les notions de souveraineté territoriale, mémorielle et rhétorique y sont imbriquées dans une triangulation dynamique qui prend racine dans des réalités locales, tout en trouvant écho dans des réseaux transcommunautaires élargis. Dans les œuvres de Nadia Myre, Lawrence Paul Yuxweluptun et Alan Michelson, notamment, de même que dans les écrits théoriques ou fictionnels de Gerald Vizenor et Taiaiake Alfred, les textes coercitifs comme la Loi sur les Indiens sont soit démantelés par le biais de grammaires visuelles endogènes et de structures narratives ancestrales réactualisées, soit extraits de l’enceinte législative et projetés en des espaces de réflexions dialogiques, hétérogènes et non coloniaux. De plus, les artistes Sonny Assu, Olivia Whetung et Christi Belcourt, de même que les autrices Leanne Betasamosake Simpson et Mishuana Goeman, entre autres, initient selon nous, par leurs discours de respatialisation décoloniale, un changement paradigmatique plutôt qu’un simple renversement des relations d’autorité déséquilibrées établies et portées par les cartes nationales et cadastrales. Les récits en résurgence qui articulent leurs représentations contre-cartographiques sont récoltés et transmis par le biais de pratiques matérielles, performatives et affectives témoignant d’une survivance collective des épistémologies autochtones au sein de leurs espaces de formation identitaire, malgré les restructurations de ces territoires par des infrastructures et des discours cartographiques coloniaux. Nous souhaitons donc démontrer, par ce travail d’analyse intertextuelle, que les philosophies holistes, expérientielles et intergénérationnelles ancestrales, retravaillées au moyen des arts, des langues et des récits, fournissent des méthodologies d’effritement de vastes structures rhétoriques hégémoniques, de même que des modèles de création d’espaces transnationaux et décoloniaux d’où émergent de nouveaux possibles. / Territorial management policies and dominant ways of depicting Indigenous lands are still today extensively entrenched in colonial structures and ideologies. The concepts of private property and state borders, the doctrines of discovery and terra nullius, the devaluation of oral traditions and the domination of writing systems, are only but a few of the precepts that underpin contemporary legislative and geopolitical frameworks. Thus, Indigenous epistemologies are often marginalized and delegitimized within legislative texts, national cartography, and certain treaties, which act as all-encompassing frames of knowledge production, dissemination, and negation. During land claim negotiations, First Nations representatives devote themselves to indigenizing the vocabularies and methodologies that shape legal spheres, effectively carving out spaces of resurgence for Indigenous voices. However, such endeavors of cultural translation can prove hazardous and unidirectional, sometimes leading to Indigenous knowledges being manipulated or distorted. This thesis focuses on the strategies developed by Indigenous artists and writers who dismantle, indigenize, and bypass those state-sanctioned texts through their productions. We wish to demonstrate that these creators articulate personal, collective, and mythological stories as theoretical frameworks. In doing so, they reactivate the kinship networks that also shape ancestral laws, land management practices and modes of identity formation, which are often dismissed within colonial discourses. We argue that territorial, rhetorical, and memorial sovereignties are therefore entwined in a dynamic triangulation that simultaneously stems from a local context, and resonates on a transnational level. In Nadia Myre, Lawrence Paul Yuxweluptun, and Alan Michelson’s artworks, as well as in Gerald Vizenor and Taiaiake Alfred’s theoretical and fictional writings, coercive texts such as the Indian Act are either dismantled through the revitalization of endogenous visual grammars and ancestral narrative structures, or extracted from the legislative sphere and relocated in spaces of dialogical, heterogenous, and non colonial reflection. Moreover, we argue that artists such as Sonny Assu, Olivia Whetung, and Christi Belourt, as well as authors like Leanne Betasamosake Simpson and Mishuana Goeman, initiate a paradigmatic change rather than a simple reversal of the skewed authority dynamics conveyed by national cartography and cadastral maps. The stories they use to structure their counter-mapping discourses are harvested and transmitted through material, relational, and performance practices that attest to the survivance of Indigenous epistemologies, despite the restructuring of their traditional spaces of identity formation by colonial infrastructures and mapping tools. Throughout our inter-textual analyses, we wish to demonstrate that holistic, experiential, and ancestral philosophies, when revisited through artworks and stories, provide both decolonial methodologies that may erode hegemonic rhetorical structures, and tools to generate transnational spaces of resurgence.
3

Tisser la résurgence à travers le wampum comme approche rhétorique décoloniale de certaines œuvres de Nadia Myre

Benoit-Pernot, Claire-Hélène 12 1900 (has links)
La création artistique autochtone est indissociable des luttes politiques. Dans un contexte colonial, les modes d’être, d’agir et de penser Autochtones sont profondément affectés. L’art est une arme puissante dans cette lutte pour la décolonisation. Cette étude s’intéressera ainsi au potentiel de transformation et de décolonisation de la création artistique autochtone, à travers la pratique artistique de l’artiste Algonquine Nadia Myre. Plusieurs de ses œuvres adressent la mixité identitaire et la violence coloniale subie par les Autochtones. Indian Act (fig.1) dénonce, à l’aide d’une réécriture perlée traditionnelle et participative, un texte de loi colonial qui a conduit à une injustice épistémique profonde. Pour adresser ces problématiques, nous nous ancrerons sur un objet particulier, le wampum. Dans cette recherche, nous le considérerons comme un vecteur de résurgence et de décolonisation profondes. La position socio-politique ancienne et contemporaine essentielle du wampum en fait un support didactique privilégié de résurgence. Grâce à l’utilisation du motif du wampum dans la pratique artistique de Nadia Myre, nous pourrons cheminer à travers ces luttes et comprendre comment les artistes Autochtones les engagent. Le wampum sera présenté comme une rhétorique discursive, matérielle et immatérielle, un hypertexte, un hyperlien (Haas 2007) entre tradition et modernité, oralité et écriture, qui sera supportée par la théorie de l’intermédialité. Jacques Derrida et la Déconstruction seront également convoqués pour examiner le travail de réécriture effectué par Myre dans Indian Act. Il s’agira également de comprendre comment la proposition participative de Nadia Myre pourrait permettre un engagement allochtone vers une justice épistémique décoloniale. / Aboriginal artistic creation is inseparable from political struggles. In a colonial context, Aboriginal ways of being, acting and thinking are deeply affected. Art is a powerful weapon in this struggle for decolonization. This study will therefore focus on the transformative and decolonizing potential of Aboriginal artistic creation through the artistic practice of Algonquin artist Nadia Myre. Several of her works address the mixed identity and colonial violence suffered by Aboriginal people. Indian Act (fig.1) denounces, through a traditional and participatory beaded rewriting, a colonial law that has led to a profound epistemic injustice. To address these issues, we will focus on a specific object, the wampum. In this research, we will consider it as a vector of deep resurgence and decolonization. The essential ancient and contemporary socio-political position of wampum makes it a privileged didactic support of resurgence. Through the use of the wampum motif in Nadia Myre's artistic practice, we will be able to walk through these struggles and understand how Aboriginal artists engage them. Wampum will be presented as a discursive rhetoric, material and immaterial, a hypertext, a hyperlink (Haas 2007) between tradition and modernity, orality and writing, which will be supported by the theory of intermediality. Jacques Derrida and the Deconstruction will also be convened to examine the rewriting work done by Myre in Indian Act. It will also be a question of understanding how Nadia Myre's participatory proposal could enable an allochtonous engagement towards decolonial epistemic justice.

Page generated in 0.0524 seconds