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Das materialidades da literatura : a reinvenção da vida e o acervo de narrativas orais urbano-digitais

Przybylski, Mauren Pavão January 2014 (has links)
Le récit est né avec l’histoire de l’humanité et, d’après Roland Barthes, il n’y a pas de peuple sans récit. L’évolution technologique a fait surgir de nouveaux récits et différents genres de narrateurs. Ceux qui ne possédaient pas encore de locus d’énonciation, les narrateurs périphériques, ont trouvé dans l’environnement numérique une possibilité d’inscription au monde. Les périphéries ont donné origine à des savoirs pluriels et les nouvelles technologies, alliées aux études littéraires, ont favorisé la création d’un nouveau locus de légitimation du sujet, aussi bien en termes individuels qu’en termes éthniques et politiques. Les récits dits « non-littéraires » gagnent de l’espace dans les études contemporaines, surtout parce qu’ils dialoguent avec d’autres cultures, d’autres langages et d’autres espaces sociaux. La Restinga, quartier localisé 30 km au sud du centre-ville de Porto Alegre, est composée par des habitants, dont certains, sont auteurs de productions culturelles et littéraires. Marco Maragato a déjà vécu dans plusieurs lieux et s’inscrit comme sujet narratif dans l’environnement numérique. Bien que l’on admette la difficulté de la part des secteurs intellectualisés et privilégiés socialement de reconnaître la périphérie comme productrice de culture, que ce soit par des productions écrites ou numériques, ces narrateurs s’inscrivent comme (re)médiateurs aussi bien dans leurs espaces qu’en dehors de ceux-ci et, à partir de la narration, ils essayent de créer un nouveau regard sur leur production. De même, en tant qu’universitaires, la création d’espaces virtuels et physiques de partage et de divulgation des connaissances produites par ces acteurs nous rend, par notre intervention, (re)médiateurs utilisant les nouvelles technologies au service d’un nouveau regard du concept de récit. J’ai voulu, dans ce parcours, premièrement trouver une nouvelle façon de percevoir la relation récit-narrateuruniversité- périphérie conçue dans le cadre des études littéraires contemporaines, au sein de la société d’information, lieu où les informations se diffusent à chaque jour de plus en plus rapidement. Et, deuxièmement, à partir de la constatation de l’existence d’un narrateur (Maragato), producteur d’un récit utilisant comme son principal outil le moyen numérique, cerner le concept de narrateur oral urbain-numérique. Dans ce travail, j’ai suivi un parcours réflexif et j’ai trouvé chez Jonathan Culler et Roland Barthes le support pour définir le récit traditionnel et ainsi délimiter le concept de narrateur oral urbain-numérique. Ruth Finnegan, Richard Bauman e Paul Zumthor à travers le concept de performance nous ont guidé vers une meilleure compréhension du récit dans le contexte social du quartier étudié. Finalement, Jay Bolter, David Gruisin, Manuel Portela, Lúcia Santaella et Lev Manovich ont été fondamentaux en ce qui concerne la notion de récit hypertextuel. La mise en évidence du concept de narrateur oral urbain-numérique a eu pour objectif de lancer un regard nouveau sur les narrateurs périphériques, issus de lieux considérés non-privilégiés et de montrer les possibilités à travers les moyens numériques, de construction de récits. / A narrativa nasceu com a história da humanidade e, não há, segundo Roland Barthes (1978), um povo sem narrativa. A evolução tecnológica, por sua vez, fez emergir novas narrativas e diferentes tipos de narradores; aqueles que ainda não possuíam lócus de enunciação, os periféricos, passaram a ter, no ambiente digital, uma possibilidade de inscrição no mundo. As periferias dão origem a saberes plurais e as novas tecnologias, aliadas ao estudos literários, possibilitaram a criação de um novo lócus de legitimação do sujeito, tanto em termos individuais, quanto étnicos e políticos. Narrativas ditas “não-literárias” ganham espaço nos estudos contemporâneos, sobretudo em diálogo com outras disciplinas, linguagens e espaços sociais. A Restinga, bairro localizado 30 km ao sul do centro de Porto Alegre é composta por moradores que são autores de produções culturais e literárias. Marco Maragato já viveu em vários lugares e se inscreve como sujeito narrativo no ambiente digital. Mesmo admitindo a dificuldade por parte dos setores intelectualizados e privilegiados socialmente em reconhecer a periferia como produtora de cultura, seja ela feita em papel ou em mídia digital, os narradores se inscrevem como remediadores tanto em seus espaços, quanto fora deles, tentando, a partir da narrativa, criar um novo olhar sobre a produção que realizam. Da mesma forma, como acadêmicos, a criação de espaços virtuais e físicos de compartilhamento e divulgação dos conhecimentos produzidos por esses atores em nossa intervenção nos torna (re)mediadores que empregam as novas tecnologias em prol de uma nova visada acerca do conceito de narrativa. Procurei contemplar uma nova forma de percepção da relação narrativa – narrador – Universidade – Periferia, nascida a partir dos estudos de literatura contemporânea, na sociedade da informação, lugar no qual as informações giram de forma cada vez mais veloz e a partir da constatação da existência de um narrador oral urbano (Maragato) que produz uma narrativa usando, a seu favor e como sua grande ferramenta, o meio digital, para assim, chegar no conceito de narrador oral urbano-digital. Foi necessário fazer um percurso reflexivo, buscando em Jonathan Culler e Roland Barthes o aporte para pontuar definições de narrativa tradicional que nos levaram ao conceito de narrador oral urbano-digital. Ruth Finnegan, Richard Bauman e Paul Zumthor nos trazem o conceito de performance, de suma importância para o entendimento da narrativa no contexto social do bairro. Finalmente Jay Bolter, David Gruisin, Manuel Portela, Lúcia Santaella e Lev Manovich foram de grande valia para pensar sobre os caminhos que a narrativa hipertextual possibilita percorrer. Trazendo à tona o conceito de narrador oral urbano-digital, espera-se lançar um novo olhar sobre os narradores periféricos, mostrando as possibilidades de construção narrativa que partem de ambientes ditos não privilegiados e que tem, no meio digital, sua legitimação.
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Das materialidades da literatura : a reinvenção da vida e o acervo de narrativas orais urbano-digitais

Przybylski, Mauren Pavão January 2014 (has links)
Le récit est né avec l’histoire de l’humanité et, d’après Roland Barthes, il n’y a pas de peuple sans récit. L’évolution technologique a fait surgir de nouveaux récits et différents genres de narrateurs. Ceux qui ne possédaient pas encore de locus d’énonciation, les narrateurs périphériques, ont trouvé dans l’environnement numérique une possibilité d’inscription au monde. Les périphéries ont donné origine à des savoirs pluriels et les nouvelles technologies, alliées aux études littéraires, ont favorisé la création d’un nouveau locus de légitimation du sujet, aussi bien en termes individuels qu’en termes éthniques et politiques. Les récits dits « non-littéraires » gagnent de l’espace dans les études contemporaines, surtout parce qu’ils dialoguent avec d’autres cultures, d’autres langages et d’autres espaces sociaux. La Restinga, quartier localisé 30 km au sud du centre-ville de Porto Alegre, est composée par des habitants, dont certains, sont auteurs de productions culturelles et littéraires. Marco Maragato a déjà vécu dans plusieurs lieux et s’inscrit comme sujet narratif dans l’environnement numérique. Bien que l’on admette la difficulté de la part des secteurs intellectualisés et privilégiés socialement de reconnaître la périphérie comme productrice de culture, que ce soit par des productions écrites ou numériques, ces narrateurs s’inscrivent comme (re)médiateurs aussi bien dans leurs espaces qu’en dehors de ceux-ci et, à partir de la narration, ils essayent de créer un nouveau regard sur leur production. De même, en tant qu’universitaires, la création d’espaces virtuels et physiques de partage et de divulgation des connaissances produites par ces acteurs nous rend, par notre intervention, (re)médiateurs utilisant les nouvelles technologies au service d’un nouveau regard du concept de récit. J’ai voulu, dans ce parcours, premièrement trouver une nouvelle façon de percevoir la relation récit-narrateuruniversité- périphérie conçue dans le cadre des études littéraires contemporaines, au sein de la société d’information, lieu où les informations se diffusent à chaque jour de plus en plus rapidement. Et, deuxièmement, à partir de la constatation de l’existence d’un narrateur (Maragato), producteur d’un récit utilisant comme son principal outil le moyen numérique, cerner le concept de narrateur oral urbain-numérique. Dans ce travail, j’ai suivi un parcours réflexif et j’ai trouvé chez Jonathan Culler et Roland Barthes le support pour définir le récit traditionnel et ainsi délimiter le concept de narrateur oral urbain-numérique. Ruth Finnegan, Richard Bauman e Paul Zumthor à travers le concept de performance nous ont guidé vers une meilleure compréhension du récit dans le contexte social du quartier étudié. Finalement, Jay Bolter, David Gruisin, Manuel Portela, Lúcia Santaella et Lev Manovich ont été fondamentaux en ce qui concerne la notion de récit hypertextuel. La mise en évidence du concept de narrateur oral urbain-numérique a eu pour objectif de lancer un regard nouveau sur les narrateurs périphériques, issus de lieux considérés non-privilégiés et de montrer les possibilités à travers les moyens numériques, de construction de récits. / A narrativa nasceu com a história da humanidade e, não há, segundo Roland Barthes (1978), um povo sem narrativa. A evolução tecnológica, por sua vez, fez emergir novas narrativas e diferentes tipos de narradores; aqueles que ainda não possuíam lócus de enunciação, os periféricos, passaram a ter, no ambiente digital, uma possibilidade de inscrição no mundo. As periferias dão origem a saberes plurais e as novas tecnologias, aliadas ao estudos literários, possibilitaram a criação de um novo lócus de legitimação do sujeito, tanto em termos individuais, quanto étnicos e políticos. Narrativas ditas “não-literárias” ganham espaço nos estudos contemporâneos, sobretudo em diálogo com outras disciplinas, linguagens e espaços sociais. A Restinga, bairro localizado 30 km ao sul do centro de Porto Alegre é composta por moradores que são autores de produções culturais e literárias. Marco Maragato já viveu em vários lugares e se inscreve como sujeito narrativo no ambiente digital. Mesmo admitindo a dificuldade por parte dos setores intelectualizados e privilegiados socialmente em reconhecer a periferia como produtora de cultura, seja ela feita em papel ou em mídia digital, os narradores se inscrevem como remediadores tanto em seus espaços, quanto fora deles, tentando, a partir da narrativa, criar um novo olhar sobre a produção que realizam. Da mesma forma, como acadêmicos, a criação de espaços virtuais e físicos de compartilhamento e divulgação dos conhecimentos produzidos por esses atores em nossa intervenção nos torna (re)mediadores que empregam as novas tecnologias em prol de uma nova visada acerca do conceito de narrativa. Procurei contemplar uma nova forma de percepção da relação narrativa – narrador – Universidade – Periferia, nascida a partir dos estudos de literatura contemporânea, na sociedade da informação, lugar no qual as informações giram de forma cada vez mais veloz e a partir da constatação da existência de um narrador oral urbano (Maragato) que produz uma narrativa usando, a seu favor e como sua grande ferramenta, o meio digital, para assim, chegar no conceito de narrador oral urbano-digital. Foi necessário fazer um percurso reflexivo, buscando em Jonathan Culler e Roland Barthes o aporte para pontuar definições de narrativa tradicional que nos levaram ao conceito de narrador oral urbano-digital. Ruth Finnegan, Richard Bauman e Paul Zumthor nos trazem o conceito de performance, de suma importância para o entendimento da narrativa no contexto social do bairro. Finalmente Jay Bolter, David Gruisin, Manuel Portela, Lúcia Santaella e Lev Manovich foram de grande valia para pensar sobre os caminhos que a narrativa hipertextual possibilita percorrer. Trazendo à tona o conceito de narrador oral urbano-digital, espera-se lançar um novo olhar sobre os narradores periféricos, mostrando as possibilidades de construção narrativa que partem de ambientes ditos não privilegiados e que tem, no meio digital, sua legitimação.
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Das materialidades da literatura : a reinvenção da vida e o acervo de narrativas orais urbano-digitais

Przybylski, Mauren Pavão January 2014 (has links)
Le récit est né avec l’histoire de l’humanité et, d’après Roland Barthes, il n’y a pas de peuple sans récit. L’évolution technologique a fait surgir de nouveaux récits et différents genres de narrateurs. Ceux qui ne possédaient pas encore de locus d’énonciation, les narrateurs périphériques, ont trouvé dans l’environnement numérique une possibilité d’inscription au monde. Les périphéries ont donné origine à des savoirs pluriels et les nouvelles technologies, alliées aux études littéraires, ont favorisé la création d’un nouveau locus de légitimation du sujet, aussi bien en termes individuels qu’en termes éthniques et politiques. Les récits dits « non-littéraires » gagnent de l’espace dans les études contemporaines, surtout parce qu’ils dialoguent avec d’autres cultures, d’autres langages et d’autres espaces sociaux. La Restinga, quartier localisé 30 km au sud du centre-ville de Porto Alegre, est composée par des habitants, dont certains, sont auteurs de productions culturelles et littéraires. Marco Maragato a déjà vécu dans plusieurs lieux et s’inscrit comme sujet narratif dans l’environnement numérique. Bien que l’on admette la difficulté de la part des secteurs intellectualisés et privilégiés socialement de reconnaître la périphérie comme productrice de culture, que ce soit par des productions écrites ou numériques, ces narrateurs s’inscrivent comme (re)médiateurs aussi bien dans leurs espaces qu’en dehors de ceux-ci et, à partir de la narration, ils essayent de créer un nouveau regard sur leur production. De même, en tant qu’universitaires, la création d’espaces virtuels et physiques de partage et de divulgation des connaissances produites par ces acteurs nous rend, par notre intervention, (re)médiateurs utilisant les nouvelles technologies au service d’un nouveau regard du concept de récit. J’ai voulu, dans ce parcours, premièrement trouver une nouvelle façon de percevoir la relation récit-narrateuruniversité- périphérie conçue dans le cadre des études littéraires contemporaines, au sein de la société d’information, lieu où les informations se diffusent à chaque jour de plus en plus rapidement. Et, deuxièmement, à partir de la constatation de l’existence d’un narrateur (Maragato), producteur d’un récit utilisant comme son principal outil le moyen numérique, cerner le concept de narrateur oral urbain-numérique. Dans ce travail, j’ai suivi un parcours réflexif et j’ai trouvé chez Jonathan Culler et Roland Barthes le support pour définir le récit traditionnel et ainsi délimiter le concept de narrateur oral urbain-numérique. Ruth Finnegan, Richard Bauman e Paul Zumthor à travers le concept de performance nous ont guidé vers une meilleure compréhension du récit dans le contexte social du quartier étudié. Finalement, Jay Bolter, David Gruisin, Manuel Portela, Lúcia Santaella et Lev Manovich ont été fondamentaux en ce qui concerne la notion de récit hypertextuel. La mise en évidence du concept de narrateur oral urbain-numérique a eu pour objectif de lancer un regard nouveau sur les narrateurs périphériques, issus de lieux considérés non-privilégiés et de montrer les possibilités à travers les moyens numériques, de construction de récits. / A narrativa nasceu com a história da humanidade e, não há, segundo Roland Barthes (1978), um povo sem narrativa. A evolução tecnológica, por sua vez, fez emergir novas narrativas e diferentes tipos de narradores; aqueles que ainda não possuíam lócus de enunciação, os periféricos, passaram a ter, no ambiente digital, uma possibilidade de inscrição no mundo. As periferias dão origem a saberes plurais e as novas tecnologias, aliadas ao estudos literários, possibilitaram a criação de um novo lócus de legitimação do sujeito, tanto em termos individuais, quanto étnicos e políticos. Narrativas ditas “não-literárias” ganham espaço nos estudos contemporâneos, sobretudo em diálogo com outras disciplinas, linguagens e espaços sociais. A Restinga, bairro localizado 30 km ao sul do centro de Porto Alegre é composta por moradores que são autores de produções culturais e literárias. Marco Maragato já viveu em vários lugares e se inscreve como sujeito narrativo no ambiente digital. Mesmo admitindo a dificuldade por parte dos setores intelectualizados e privilegiados socialmente em reconhecer a periferia como produtora de cultura, seja ela feita em papel ou em mídia digital, os narradores se inscrevem como remediadores tanto em seus espaços, quanto fora deles, tentando, a partir da narrativa, criar um novo olhar sobre a produção que realizam. Da mesma forma, como acadêmicos, a criação de espaços virtuais e físicos de compartilhamento e divulgação dos conhecimentos produzidos por esses atores em nossa intervenção nos torna (re)mediadores que empregam as novas tecnologias em prol de uma nova visada acerca do conceito de narrativa. Procurei contemplar uma nova forma de percepção da relação narrativa – narrador – Universidade – Periferia, nascida a partir dos estudos de literatura contemporânea, na sociedade da informação, lugar no qual as informações giram de forma cada vez mais veloz e a partir da constatação da existência de um narrador oral urbano (Maragato) que produz uma narrativa usando, a seu favor e como sua grande ferramenta, o meio digital, para assim, chegar no conceito de narrador oral urbano-digital. Foi necessário fazer um percurso reflexivo, buscando em Jonathan Culler e Roland Barthes o aporte para pontuar definições de narrativa tradicional que nos levaram ao conceito de narrador oral urbano-digital. Ruth Finnegan, Richard Bauman e Paul Zumthor nos trazem o conceito de performance, de suma importância para o entendimento da narrativa no contexto social do bairro. Finalmente Jay Bolter, David Gruisin, Manuel Portela, Lúcia Santaella e Lev Manovich foram de grande valia para pensar sobre os caminhos que a narrativa hipertextual possibilita percorrer. Trazendo à tona o conceito de narrador oral urbano-digital, espera-se lançar um novo olhar sobre os narradores periféricos, mostrando as possibilidades de construção narrativa que partem de ambientes ditos não privilegiados e que tem, no meio digital, sua legitimação.

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