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Topographie du nationalisme banal en territoire multinational : le cas du CanadaBrunelle-Hamann, Camille 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Ce mémoire observe comment s’articule le nationalisme banal dans le contexte d’un État multinational, le Canada, et en explore les aspects problématiques. Développé par Michael Billig dans Banal Nationalism (1995), le concept de nationalisme banal fait la lumière sur une forme de nationalisme majoritaire des États occidentaux qui, par une construction discursive, projette le nationalisme sur les « autres » (non occidentaux, groupes minoritaires ou marginaux) et, ce faisant, naturalise les nations constituées en occultant leur propre nationalisme. Dans le contexte d’un État multinational, la présence de nationalisme banal dans le discours majoritaire peut s’avérer problématique alors que le maintien de l’équilibre entre unité nationale et diversité multinationale représente un défi constant. Adoptant un regard exploratoire, ce mémoire cherche à voir si le nationalisme banal est présent dans le discours majoritaire tiré d’un corpus d’articles de deux journaux pan-nationaux canadiens, le Globe and Mail et le National Post. Il contraste ce discours majoritaire avec celui de la nation minoritaire québécoise, tiré des journaux La Presse et Le Devoir. L’analyse permet de constater la présence de nationalisme banal dans le discours majoritaire canadien, mais aussi, dans une moindre mesure, au sein du discours médiatique québécois.
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Connaître l'histoire, comprendre la société : un rapport en voie de mutation? : histoire de cas : une prise de conscience des vecteurs socio-historiques du casse-tête Canada-QuébecRyerson, Stanley Bréhaut 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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De l'empire à la nation : l'Imperial Order Daughters of the Empire de 1939 à 1972Buteau, Daniel 25 April 2018 (has links)
Malgré le déclin subit par les idéologies impérialistes dans le Canada de l'après seconde guerre mondiale, l'Impérial Order Daughters of the Empire, association féminine bénévole canadienne à buts impérialistes et patriotiques, a réussi à survivre et à garder une importance relative dans la société canadienne de 1939 à 1972. En restant éveillé aux signes de l'évolution de la société canadienne, le groupe a réussi à adapter son discours, ses structures et son oeuvre aux changements que connaît un pays en constante redéfinition de son sentiment nationaliste. A travers quatre périodes distinctes, nous voulons démontrer le cheminement de ce groupe, qui l'amène à survire dans un milieu qui renie ses buts d'existence, mais aussi à connaître de profondes transformations. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Mise en récit du passé à la télévision canadienne : production, articulation télévisuelle et réception du docudrame de la CBC/Radio-Canada Canada : A people's history/Le Canada, une histoire populaire (1995-2002)Côté, Olivier 24 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la production, l'articulation télévisuelle et la réception médiatique et populaire des dix-sept épisodes de la série Canada : A People's History/Le Canada, une histoire populaire, présentée sur les ondes de CBC/Radio-Canada en 2000-2002. La série est analysée sous l'angle novateur de la comparaison des scénarios originaux et finaux, des interactions multiples du son, de l'image, de la trame narrative et des 900 courriels envoyés au service à l'auditoire de la CBC/Radio-Canada par les téléspectateurs. La théorie du codage/décodage (Stuart Hall) nous sert à qualifier l'économie politique du média télévisuel et celle de la réaction des téléspectateurs. Notre analyse s'inscrit au coeur du courant des "cultural studies" (Critical race theory, critical multiculturalism theory, critical gender theory, critical journalism studies) dans sa volonté d'expliquer les représentations historiques à l'aune de la structure inégalitaire de la société canadienne. À la suite de nos analyses empiriques, nous constatons que la série est un mélange hétéroclite de nation-building passéiste et de nouveau multiculturalisme. À la confluence des représentations coloniales et postcoloniales, le récit de la série propose aux téléspectateurs une grandiose excursion dans le temps du Canada. Racontée sur le mode d'une grandiloquente narration, l'histoire fait la belle place aux paysages sauvages, aux "Great White Men", au patrimoine autochtone et à l'histoire de l'installation des migrants. Dans les faits, ces reconstitutions historiques spectaculaires obscurcissent cependant une réalité implacable, soit que la série constitue une refondation imaginaire de l'ordre libéral canadien, une mise en récit du passé telle que l'envisagent les élites libérales actuelles du pays. Ainsi, le récit télévisuel définitif ne conteste jamais la légitimité historique de l'État fédéral. De même, dans sa reconnaissance des torts causés aux minorités ethnoculturelles, il s'aligne plus directement sur le nouveau modèle du vivre-ensemble multiculturel. Par ailleurs, la censure - à l'interne de la production - de la violence des peuples autochtones et du racisme entre groupes ethnoculturels minoritaires fixe les limites de la paix sociale de la société libérale canadienne contemporaine. En définitive, cette mise en récit télévisuelle sert l'hégémonie culturelle des élites libérales anglo-canadiennes, surtout ontariennes, à laquelle le producteur délégué Mark Starowicz, les journalistes radio-canadiens et certains historiens de l'école historiographique des limited identities participent bon gré mal gré. Cette hégémonie culturelle n'est toutefois pas omnipotente : elle est fortement contestée, à l'intérieur même de la production tout autant que dans la société, par des historiens, des journalistes et des téléspectateurs qui s'opposent au récit proposé et à l'ordre libéral établi en vertu de leur antilibéralisme, de conceptions nationalistes franco-québécoises, d'un féminisme diffus, d'un anticolonialisme militant ou de régionalismes assumés. / This thesis focuses on the production, articulation and popular and media reception of the TV series Canada: A People's History, which consist of 17 episodes and was broadcast by the CBC/Radio-Canada network in 2000-2002. This TV series is analyzed using a ground-breaking approach, including: comparative analysis of original and final scripts; study of sound, image and narrative interactions; and examination of 900 e-mails sent by viewers to the CBC/Radio-Canada Audience Relations department. Stuart Hall's encoding/decoding theory is used to qualify the political economy of the television medium and viewer's reaction. Our analysis lies within the scope of cultural studies (Critical race theory, critical multiculturalism theory, critical gender theory, critical journalism studies) in its efforts to explain historical representations in terms ofthe unequal structure of Canadian society. Following our empirical analysis, we find that the series is an eclectic mix of old-fashioned nation-building and new multiculturalism. At the confluence of colonial and postcolonial representations, this TV narrative offers viewers a grand tour of Canada's past. The story's bombastic narration offers a unique endeavor composed of scenic landscapes, "Great White Men", Aboriginal heritage and history of migrant settlement. In fact, these spectacular reconstructions of history obscure an implacable reality. The series is an imaginary "refounding" of the Canadian liberal order, the transformation of the past into a narrative envisaged by today's liberal elites. This definitive TV narrative never denies the historical legitimacy ofthe federal state. Similarly, by recognizing wrongs caused to ethnoculrural minorities, it aligns itself more directly with new model of multicultural coexistence. Moreover, in-house censorship of indigenous peoples' violence and racism between ethnoculrural minority groups set the limits of social peace within contemporary Canadian liberal society. Ultimately, this TV transformation of the past into a narrative fits the cultural hegemony of English speaking Canadian liberal elites, mainly from Ontario; Executive producer Mark Starowicz, CBC journalists, and some historians belonging to the 'limited identities' historiographical school, are the participants of this hegemony, whether they were cognizant or not. This cultural hegemony is not omnipotent: it is highly contested by production members and society at large, including historians, journalists and viewers who oppose the TV narrative as much as the liberal order by virtue of their anti-liberalism, French-Québécois nationalist conceptions, diffuse feminism, militant anti-colonialism or strong regionalism.
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F.D. Monk, le Parti conservateur fédéral et l'idée d'un Canada pour les canadiens (1896-1914)Béland, François 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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L'Empire ou la nation : le statut constitutionnel du Canada et les journaux montréalais, 1917-1926Desjardins, Mario 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise se veut être une analyse de l'opinion de certains journaux anglophones et francophones montréalais sur la question impériale et l'autonomie canadienne entre 1917 et 1926. Dès 1917, le débat journalistique est orienté sur deux tendances. L'une est fortement impérialiste et appuyée par les quotidiens anglophones, lis feront la promotion de l'idéal impérial et la nécessité de maintenir le lien avec la Grande-Bretagne. Cette tendance s'opposera à l'approche autonomiste des journaux francophones, ces derniers voulant défendre le projet d'indépendance du Canada et des autres Dominions. Au cours des années 1920, ce débat franchira différentes étapes pour finalement atteindre son point culminant lors de la crise constitutionnelle de 1926. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Penser et «panser» les plaies du Canada : le moment Laurendeau-Dunton, 1963-1971Lapointe-Gagnon, Valérie 19 April 2018 (has links)
Cette thèse s’attache à un moment particulier dans l’histoire canadienne et québécoise, le moment Laurendeau-Dunton. Apparue dans un contexte particulier au début années 1960, la Commission Laurendeau-Dunton a mis en scène des intellectuels engagés pour penser et panser les plaies du pays. Dans ce Canada des années 1960 en quête identitaire, confronté à un Québec où se consolident les assises souverainistes, dix commissaires vont tenter d’endiguer l’impasse canado-québécoise. Cette vaste enquête amena les commissaires à sillonner le pays, en multipliant les rencontres avec les responsables politiques, différentes associations et avec les citoyens canadiens. Elle va mettre des mots sur l’infériorité économique et culturelle des Canadiens français, mais elle va également mettre le doigt sur le nœud des tensions qui caractérisent le parcours canadien : le triomphe du préjugé sur la connaissance les uns des autres. Ce sont ces constats, combinés à la situation de plus en plus explosive au Québec, qui mènent les commissaires à souligner, dans le Rapport préliminaire, que le Canada traverse la « crise majeure de son histoire ». Comment gérer cette crise ? Quel remède prescrire et à quel moment l’appliquer ? La Commission constitue un milieu riche pour l’étude des remèdes proposés par des intellectuels engagés afin de guérir le mal canadien. Dans un premier temps, le contexte d’émergence de la Commission est étudié. La notion grecque de kairos, qui signifie le moment opportun, est ici employée afin de comprendre le terreau propice qui se dessine dans les années 1960 pour accueillir une enquête désireuse de régler les tensions entre le Québec et le reste du Canada. Par la suite, nous nous attachons à la Commission en elle-même, en mettant en lumière son fonctionnement, le travail de terrain des commissaires et leurs stratégies pour sensibiliser les citoyens canadiens à leur mandat. Puis, nous nous intéressons aux idées des commissaires concernant le remède canadien. Enfin, nous traçons les contours du moment Laurendeau-Dunton, un moment où, à force de multiplier les rencontres, les conférences, les séminaires et les activités académiques, les portes se sont ouvertes pour entreprendre un dialogue fructueux entre les différents éléments composant le Canada.
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Pierre Berton, grand parolier de l'identité canadienneRoy, Mathieu 11 April 2018 (has links)
Le présent mémoire cherche à étudier la vision du Canada que Pierre Berton, historien populaire, journaliste et figure médiatique, a su présenter à son auditoire depuis les armées 1950. Pour ce faire, nous avons analysé à la fois sa production livresque, radiophonique et télévisuelle. Nous nous sommes attardé principalement à sa mise en récit de l'histoire canadienne. Nous avons aussi cherché à étudier la vision du Canada qu'il présente au sein de ses ouvrages pour enfants, ses recueils photographiques ainsi qu'au sein de ses émissions de radio et surtout de télévision. Nous avons aussi étendu notre analyse à sa conception de l'identité et du particularisme canadien. Nous avons enfin tenté de comprendre de façon globale son interprétation du Canada tout en cherchant à élucider les principaux objectifs qui sous-tendent sa démarche. Il nous est apparu très clairement que Berton défend un programme nationaliste, celui-ci orientant l'ensemble de sa démarche professionnelle. / Le présent mémoire cherche à étudier la vision du Canada que Pierre Berton, historien populaire, journaliste et figure médiatique, a su présenter à son auditoire depuis les armées 1950. Pour ce faire, nous avons analysé à la fois sa production livresque, radiophonique et télévisuelle. Nous nous sommes attardé principalement à sa mise en récit de l'histoire canadienne. Nous avons aussi cherché à étudier la vision du Canada qu'il présente au sein de ses ouvrages pour enfants, ses recueils photographiques ainsi qu'au sein de ses émissions de radio et surtout de télévision. Nous avons aussi étendu notre analyse à sa conception de l'identité et du particularisme canadien. Nous avons enfin tenté de comprendre de façon globale son interprétation du Canada tout en cherchant à élucider les principaux objectifs qui sous-tendent sa démarche. Il nous est apparu très clairement que Berton défend un programme nationaliste, celui-ci orientant l'ensemble de sa démarche professionnelle. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Pierre Edouard Blondin : la lourde hypothèque d'un passé nationaliste, 1908-1921Jean, Michèle 25 April 2018 (has links)
Pierre-Edouard Blondin fait son entrée sur la scène politique fédérale en 1908 à titre de député conservateur de la circonscription de Champlain. Cet événement est le point de départ d'une carrière politique fort tourmentée car très tôt Blondin l'oriente dans une avenue peu conventionnelle. Cette attitude est directement liée à l'évolution de son nationalisme qui passe d'une tendance dite "nationaliste" à une autre plus "impérialiste". Ces deux courants pourtant bien différents dans leur contenu vont marquer de façon indéniable la carrière politique de Blondin. Le premier courant auquel Blondin donne son appui s'inspire largement des idées du mouvement nationaliste de Henri Bourassa qui défend, entre autres, une plus grande autonomie du Canada dans ses relations avec l'Angleterre, le respect des droits des minorités et surtout réclame des hommes au-dessus des partis. Fidèle partisan de Bourassa, Blondin gagne de la popularité au Québec et par le fait même, s'éloigne peu à peu de la ligne de conduite de son propre parti, le parti conservateur. Puis en 1911, année qui marque l'arrivée au pouvoir du parti conservateur dirigé par Robert Laird Borden, Blondin réintègre graduellement les rangs de ce parti et, au surplus, adopte les principes défendus par Borden. Blondin devient ainsi le porte-parole d'une idéologie plus "impérialiste" davantage axée sur l'importance d'entretenir des liens plus étroits avec l'Angleterre, seul moyen d'accroître le statut du Canada dans le caroussel des nations. Blondin aura fort à faire pour convaincre ses compatriotes de la justesse de ses nouvelles idées qui restent fort impopulaires au Québec. Une tâche rendue d'autant plus difficile en raison d'un contexte défavorable et du fait que le Québec n'oubliera jamais l'adhésion de Blondin au mouvement nationaliste de Bourassa. Un tel changement d'orientation, par son caractère inusité, oblige à la réflexion. Si les titres et les honneurs s'accumulent au fur et à mesure que Blondin s'acharne à défendre les idées de Borden, l'opportunisme seul ne suffit pas à expliquer entièrement l'attitude de Blondin. En effet, il semble que ses prises de position soient guidées par une nouvelle perception de la nation canadienne. Sincère ou non dans son attitude, Blondin aura le cran de défendre ses idées jusqu'au bout, c'est à dire jusqu'à sa perte. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La carrière politique fédérale d'Esioff-Léon Patenaude (1915-1926) ou L'affirmation continue du nationalisme canadienMichaud, Nelson 25 April 2018 (has links)
Bien que la carrière politique fédérale d'Esioff-Léon Patenaude (1915-1926) semble assez peu orthodoxe, y a-t-il un élément qui a assuré une certaine continuité à cette carrière évoluant apparemment en dents de scie? La réponse à laquelle nous sommes arrivé, permet d'expliquer le comment et le pourquoi de toutes les arabesques politiques qui semblent incompréhensibles à première vue. Nos recherches nous ont amené à croire qu'au-delà des ambitions et de l'opportunisme politiques purs, éléments tout de même perceptibles au fil de sa carrière, c'est aussi le sentiment nationaliste canadien qui a pu guider le comportement politique de Patenaude, sentiment se traduisant par un désir de voir se concrétiser un Canada uni, biculturel, autonome au sein de l'Empire et économiquement émancipé. Cette constance contraste d'ailleurs singulièrement avec l'apparence hétéroclite que nous présente l'évolution politique du personnage. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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